L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bg0w/
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S9e année No 19 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR. HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELE.: 311-57 at 238-75 MARDI 22 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le lundi 21 janvier (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION .Lundi, midi. Les menaces proférées par les Bolshé-vistes contre l'Assemblée Constituante liftaient pas vaines. Vendredi, lors de la première séance, des différences d'opinion sérieuses se manifestèrent et les Bol-shévistes quittèrent l'Assemblée. Celle-ci, quelques heures plus tard, fut dissoute et dispersée "manu militari." Il en fut de même d'un cortège populaire, qui avait été organisé pour célébrer la réunion de la Constituante, et qui fut traitée 'oomme le fut, en 1905, sous le régime tsariste, *le peuple réuni devant le Palais d'Hiver, avec cette différence qu'au lieu d'être sabrée par les cosaques, comme ce fut le cas alors, la foule, cette fois, fut massacrée à bout portant par les gardes rouges, armés de carabines et de mitrailleuses ! C'est ainsi que les Bolshévistes comprennent la liberté d'un peuple de disposer de lui-même. Comme nous le disions l'autre jour, c'est l'autocratie anarchiste qui a remplacé à Pétrograd l'autocratie impérialiste et, la famine aidant, la Russie glisse inévitablement vers le régime de la terreur, le jacobinisme, le fond de l'abîme. Les Bolshévistes' essayèrent d'abord d'imposer leurs vues à l'Assemblée Constituante en introduisant une motion émanant du Comité Central Exécutif des Soviets, établissant les droits des classes laborieuses et exploitées, et proclamant la Russie une "République de Soviets." Le porte-parole des Soviets demanda également à l'Assemblée Constituante d'approuver différentes mesures décrétées par les Commissaires du Gouvernement, "y compris celles prises etf- vue-do la concla-sion d'une paix séparée." Cette proposition, qui déohaîna une manifestation bolshéviste suivie du chant dê 1' "Internationale," n'en fut pas moins ajournée par 273 voix contre 140, après deux discours magistraux des délégués Tchernoff (président de l'Assemblée) et Tseretelli (socialiste modéré et ex-membre du oabinet Kerensky). Le premier fut menacé de mort par Krylenko lorsqu'il parla de prendre des mesures contre les interrupteurs; le second fut hué et accueilli au cri de "traître," "fripouille," par les Bolshévistes, qu'il qualifia d'usurpateurs du pouvoir et à qui il reprocha de conduire la Russie révolutionnaire vers le vasse-lage sous l'impérialiste allemand ou sous celui du capitalisme international. M. Tseretelli, actuellement le plus populaire des chefs socialistes révolutionnaires, proposa de discuter avant tout les questions vitales parmi lesquelles il rangeait en premier lieu la paix et le moyen le plus expéditif pour terminer la guerre; les lois réglant la distribution des terres; le nouveau statut politique de la Russie, ainsi que la question économique (réglementation de l'industrie et lutte contre le chômage). Après que l'Assemblée se fût prononcée, pa,r 133 voix de majorité, en faveur des propositions soeialistes-révolution-nairesj les délégués bolshévistes, se voyant en minorité, quittèrent la salle en corps, mais l'Assemblée, malgré les menaces des marins bolshévistes, qui faisaient la garde - baïonnette au canon, adoptai en hâte les mesures réglant, la distribution des terres ainsi qu'une proposition tendant à envoyer des délégués auprès des belligérants en vue de préparer une paix mondial e ! Le décret déclarant l'Assemblée Constituante dissoute doit paraître aujourd'hui.Entretemps, M. Lénine (qui assista à la séance) a informé une délégation des Soviets de la province que la Constituante ne sera pas autorisée à se réunir, n'importe où,, et qu'à sa place,une Convention Nationale sera constituée par le Congrès des Soviets, qui doit se réunir dans les premiers jours ! C'est cette Convention Nationale qui, probablement, sera chargée de proclamer la République des Soviets, "constituée sur la base d'une libre allianoe de nations libres? réunies sous le nom de Fédération des Républiques Nationales des Soviets." Qilant au programme de cette Fédération, nous le trouvons dans la motion du Comité exécutif des Soviets. Il comprend, entre autre: "Abrogation du droit de proriété privée; la surface et le sous-sol de la terre devant appartenir à l'État; travail oblipatoire nour tous : armement des classes ouvrières; désarmement des . classes oisives; organisation d'une armée 3 de Socialistes rouges (sic), composée de , paysans et d'ouvriers; répudiation de _ tous les emprunts et conclusion de la paix . démocratique selon les principes connus."3 Pour le moment, l'accord entre les élé-k ments éventuels de la future fédération j est loin d être parfait. L'Ukraine, no-. tamment, ne paraît pas disposée à vouloir nager dans le sillon bolshéviste, et ce qui _ se passe à Brest-Litovsk indique, si les s nouvelles de source allemande sont exac-s tes, qutf l'Ukraine pourrait fort bien conclure une paix séparée avec les B Puissances Centrales avant les Bolshé-.. vistes et même malgré ceux-ci. b o e Le comte Czernin semble particulièrement avide d'arriver à un arrangement quelconque, et il a pour cela d'excellentes raisons. Le peuple autrichien est à bout, il lui faut là paix et il la réclame avec une insistance significative. ' La grève générale a été proclamée dans toute l'Autriche, et rien qu'à Vienne 300,000 ouvriers ont arrêté le travail (y compris ceux occupés dans les usines de guerre). Des cortèges ont parcouru les , rues, et c'est aux cris de "Vive la Révolution russe!" "A bas le militarisme prussien!" "Vive la paix universelle" Q que la'foule a manifesté ses volontés. De grands meetings en faveur de la ® paix ont eu lieu un peu partout, et les , ouvriers réclament avec ensemble "que les négociations de Brest-Litovsk soient conduites de façon à assurer une paix immédiate, générale et démocratique; r que le gouvernement s'occupe imrnédiate-y ment d'améliorer la question du ravitaillement, et que des réformes démocratiques soient immédiatement introduites." 6 Or, le Premier Ministre a déclaré qu' "il lui est impossible de faire des pro-,s messes quelconques," et oomme cette dé-claration ooïncide avec la constatation, par l'a "Nouvelle Presse libre," que v l'Autriche est, de tous les pays belligé-rants, le seul où toutes les classes de la population sont absolument unanimes r dans leur désir d'une paix $ans an-® nexions, il faut en conclure que l'Alle-magne seule, ou plutôt la caste militaire e en Allemagne, encore toute-puissante à î_ l'heure qu'il est, constitue le seul obsta-u cle réel à la paix. 6 Mais l'Allemagne ne pourra pas se soustraire longtemps à la contagion du ls mouvement qui remue en ce moment si profondément les masses populaires dans y- le monde., et les discours de MM. Wilson i- et Lloyd George commencent à produire it leur effet. » Eûcore un peu de patience et le formi-e dable édifice allemand, construit sur la a base de la Force, s'écroulera dans la n honte, dans la boue et dans le sang. Plus e le moment fatal est retardé et plus la i- chute sera violente. Seul le peuple alle-'t mand peut sauver l'Allemagne en s'em-parant du pouvoir et en mettant le pays i- sur la voie démocratique qui, seule, mène r à la stabilité politique et à la jiaix du-î- rable. it En fait d'opérations militaires, il faut 3,, signaler aujourd'hui un engagement nais val à l'entrée des Dardanelles, qui s'est 'e terminé par un succès marqué de nos al-:s liés britanniques. Ceux-ci ont coulé le 's croiseur allemand "Breslau" (4,478 t.) i- et obligé le "Goeben," croiseur-cuirassé 5s de 22,625 tonnes, de s'échouer, gravement endommagé. Nos alliés n'ont perdu i- que deux monitors. Les navires de guerre r- ennemis essayaient, dans un but difficile à comprendre, .de sortir du .Détroit, sur à quoi les navires de guerre britanniques :s les engagèrent immédiatement. :e En Palestine, les lignes britanniques i- ont été avancées sur un front de plus de i- six kilomètres, et sur le front occidenta1 i- il n'y a eu que des combats aériens, au is cours desquels l'ennemi a perdu de nombreux appareils. i, On signale un nouveau bombardement >r d'Ostende, et il sembl% que les change-lé ments apportés dans la marine bri'-an-is nique aient exercé un effet salutaire "ail n round." i " Signalons encore, à propos des opéra-i- tions militaires sur le front occidental, u qu'on semble s'attendre, du côté fran-çais, à une offensive, allemande prochaine, [e soit contre Verdun, soit contre le front jl de Nancy. Cette "impression" est basée -, ; sur les importantes concentrations enne-it mies effectuées entre Metz et Sarrebourg., SUR LE FRONT OCCIDENTAL Raids réfoulés Les derniers communiqués français annoncent que deux raids allemands ont été repoussés, l'un au sud-est de St-Quentin, l'autre au nord de Courtecon, et qu'un coup de main-ennemi dans la région de I.oivre (nord-ouest de Rheims) a échoué. Au nord de St-Mihiel les patrouilles françaises ont ramené des prisonniers. Il y a eu des actions d'artillerie assez vives dans la région d'Auberive . (Champagne), sur le Chemin des Dames et sur la rive droite de la Meuse. » Actions d'artillerie L'artillerie ennemie a été active àu nord-est d'Ypres et dans les environs de 1 Neuve-Chapelle et de Lens. Des tentatives de raids allemands ont échoué près de Neuve-Chapelle, au sud de Lens et k l'est de Graincourt. Les troupes britan-' niques ont fait un raid fructueux à l'est ' de Hargicourt. Le communiqué dé Berlin de dimanche : matin dit qu'Ostende a été bombardée de la mer, mais cette action n'est pas ' confirmée par les autorités militaire.s ou ! navales britanniques. Derrière le front allemand > , ; Dans le canal à Lille et environs, a Gand et à Bruges, se trouvent des cen-, taines de bélandres abandonnées par les > Boches. Ces bateaux sont tout à fait impropres à la navigation par suite de . la l grande usure et du manque d'entretien. 5 A Lille, il s'en trouve plus de 90. s Ces derniers temps le transport de - bois coupé sur mesure pour les "galeries . de mine" s'est effectué dans des propor-. tions énormes pour le front de France ' et pour l'Allemagne, mais la majeure . partie de ces rondins passent par le . canal de jonction de l'a Mèuse à l'Escaut > pour être dirigés par la Dendre, l'Es-i caut, etc., sur le front occidental. On . assure que ce bois sert à la construction . de nouvelles tranchées derrière celles existant déjà. 3 Mutineries allemandes à Gand Des émeutes ont eu lieu aux environs 1 de Gand ; des troupes venant de la Rus-3 sie se trouvaient à leur grande déception " presqu'au front Ouest, alors qu'elles " croyaient retourner en Allemagne dans 3 le sein de leur famille. 1 II y a eu de nombreuses et sévères " punitions. Dans tout l'Etapengebiet il n'y aura 3 bientôt plus un seul Belge de moins de ! 30 ans; tous sont mis aux travaux, que 1 les Flamands appellent "Gedwongen s werk." i B SUR LE FRONT MERIDIONAL } Echec autrichien j Dans la nuit du 17 au 18 janvier, les s Austro-Allemands ont de nouveau ten- i té une attaque sur un large front contre - la tête de pont italienne de Capo-Sile. - Ils ont été arrêtés promptement par un s feu nourri d'artillerie et les quelques b gioupes d'hommes qui parvinrent à at- - teindre les fils barbelés furent dispersés par le feu des mitrailleuses et de l'infan- t terie italiennes.- Il y a eu des engage- - ments de patrouilles dans la vallée de la t Dione et un coup' de main italien dans les - lignes ennemies à Sano (à l'est du lac de s Garde) a été couvert de succès. L'artil-) lerie a été active dans les régions du e mont Asolone, au nord de Montello et - entre Nervesa et Maserada,sur la Piave. i ^ EN PALESTINE r ' s Nouvelle avance britannique Le général Allenby annonce que ses s tioupes ont avanoé leur ligne sur une b profondeur maximum de 1,600 mètres, 1 sur un front de plus de six kilomètres, i dans les environs de Durah. Des prison- - niers ont été faits dans cette action, qui s'est produite le 18 janvier; 80 i bombes ont été jetées par les aviateurs - britanniques sur une gare et des camps - ennenjis à l'ouest de Samaria. OPERATIONS NAVALES ACTION NAVALE DANS LA MEDITERRANEE l Le " Breslau " coulé e L'Amirauté britannique annonce que - le croiseur de combat allemand "Goe-. ben" (nom turc : "Sultan Selim") et le croiseur léger allemand " Breslau " (4,478 tonnes; nom turc; "Midillu") et des destroyers sont entrés en action avec - des unités britanniques, hier matin (di-t manche) à l'entrée des Dardanelles. Le "Breslau" a été coulé. Le "Goeben" s'est échapp>é, mais s'est échoué, étant ^ évidemment très endommagé, à Nagara \ Kalessi, dans le défilé du détroit, où il a été attaqué par des aéroplanes de la marine britannique. De nouveaux détails sont attendus au sujet de cette dernière 0 attaque. " La flotte britannique a perdu au cours de l'action le monitor "Raglan" et le petit monitor "M. 128." Le " Batavier IV." libéré ^ Le steamer hollandais "Batavier IV" qui avait été amené à Zeebrugge en " novembre 1916 par les Allemands, a été P libéré et est arrivé samedi dernier à Flessingue. OPERATIONS AERIENNES e e Raids britanniques s Les aviateurs britanniques ont jeté J plus de 300 bombes sur de nombreux objectifs et notamment sur un grand dépôt de munitions près de Courtrai. à Le 18 janvier, quatre appareils enne- - mis ont été abattus et un autre a été for-s cé d'atterrir en mauvais état; un appa- - reil britannique n'est pas rentré. Le 19 a janvier, cinq appareils allemands ont été détruits et trois autres ont été contraints d'atterrir endommagés. Quatre appa-; reils britanniques ne sont pas rentrés. s Victoires françaises Le 19 janvier, les pilotes français ont c détruit six aéroplanes allemands et deux e autres appareils ennemis sont tombés e dans leurs propres lignes, sérieusement A LA CHAMBRE FRANÇAISE Une séance mouvementée Des incidents violents se sont produits vendredi soir à la Chambre française. M. Poncet, député socialiste, interpella lé .gouvernement et fit des déclarations au sujet de fiches saisies dans les bureaux du journal royaliste 1' "Action française," fiches qui auraiént renseigné l'opinion politique d'officiers stationnés aux environs de Paris en juillet 1917. M. Poncet termina son interpellation en demandant, si M. Clemenceau continuerait à tolérer les manœuvres des "Ge;ns du Roi" pour renverser la République. M. Pugliesi Conti, à son tour, accusa M. Poncet ainsi que MM. Maye-ras, Longuet et d'autres d'avoir collaboré à des, journaux fondés en France avec de l'argent allemand. Le journal "Le Populaire" de Limoges fut mentionné.Des propos des plus vifs s'échangèrent et un calme relatif ne s'établit que pendant les déclarations de M. Pams, ministre de l'intérieur, qui, parlant notamment de la censure, affirma les préférences du, gouvernement en faveur d'un régime de liberté, tout en étant décidé de s'opposer à toute excitation à la guerre civile. Quand M. Pams reprit son siège, M. Longuet se leva pour répondre à M. Pugliesi Conti, qui répéta ses accusations, fut rappelé deux fois à l'ordre et se vit finalement retirer la parole. M. Pugliesi Conti refusa néanmoins de se i rétracter et le Président dut suspendre la séance. Au moment où M. Pugliesi Conti quittait la tribune, M. Mayeras le frappa. Les deux hommes furent séparés l et M. Pugliesi Conti se précipitait vers la tribune en tirant de sa poche son revolver. On le décida enfin à quitter la Chambre. A la reprise de la séance, M. Paisant et sept autres députés proposèrent l'ordre du jour suivant : "La Chambre, réprouvant les excitations à la guerre civile, qui tendent à diviser le pays devant l'ennemi, comptant sur le gouvernement pour les réprimer et assurer la défense des institutions républicaines par l'application stricte de la loi et rejetant toute addition, passe à l'ordre du jour." Des tentatives furent faites pour ajouter le mot "royalistes" après le mot "excitations," mais M. Clemenceau se refusa à faire aucune distinction entre les ennemis de la République et finalement, sur la proposition de M. Augagneur, la rédaction "excitations royalistes ou au- ' très" fut adopté. M. Clemenceau avait t fait de l'addition des mots "ou autres" ; une question de confiance. j LES EVENEMENTS EN RUSSIE t Les buts réels des Maximalistes i Les extraits suivants d'une lettre pri-i vée donnent des détails intéressants sur - les buts réels poursuivis par les maxima-s listes : s "Trotsky et Lénine sont des socialistes internationaux dont le seul but est la s révolution sociale universelle et un re- - tour aux conditions de vie telle qu'elle existe actuellement en Afrique centrale. La Russie est pour eux non un pays, , mais la scène de leurs présents exploits qu'ils espèrent transporter bientôt en ^ 15 décembre (vieux style) par suite du ^ Occident. La guerre pas plus que la paix n'est rien pour eux. S'ils font usage de la question de la paix, ce n'est que parce qu'elle intéresse la masse de la population. "Trotsky s'est rendu à Brest-Litovsk et l'on peut s'attendre à ce qu'il accepte (j. les propositions allemandes. S'il ne le fait pas et si les Allemands abandonnent * les pourparlers, il y perdra, ici, ses partisans, car ils ne veulent que la paitf. S'il le fait, il renoncera à ses principes et i' perdra sa renommée croissante en Occi-. dent. Tout ce qu'il cherche, c.'est que g ni l'un ni l'autre belligérant ne gagne £ la guerre ; tous les gouvernements doi-s vent être discrédités afin de hâter la ré-L_ volution sociale. Il est ardent et autoritaire par tempérament et il haït plus les, gouvernements alliés que ne le font les Allemands. " Une crise monétaire à Odessa x. La crise monétaire a atteint un état s aigu à Odessa. Toutes les banques de la ville sont fermées aux affaires depuis le manque d'argent et il n'y a pas lieu d'es-" pérer les voir se rouvrir bientôt. La situation est d'autant plus grave qu'elle ne permet pas de payer les ouvriers,dont* l'attitude agressive ' et les exigences exorbitantes se font très menaçantes. >- De nombreux ateliers de la ville ont été repris par leur personnel ou produisent " sous sa direction. Les sans-travail au-gmentent de semaine en semaine et cau-s sent des craintes sérieuses. AUTOURde la GUERRE ARGENTINE — M. Mélot, nouveau ministre de Belgique à Buenos-Ayres, a présenté samedi dernier ses lettres de créance au Président de la République. CHILI —1L U est question pour les Alliés d'acheter les récoltes du Chili ainsi que la production du nitrate. Mais les pro-alle-, mands combattent vivement la mesure. GRANDE-BRETAGNE- — Un accident de chemin de fer, dû à un éboulement, a eu lieu samedi après-midi à une vingtaine de kilomètres au sud de Carlisle (Cumberland) entre les stations de Little Salkeld et Lazonby. U y a eu 6 morts et 17 blessés. — Le tribunal de Coventry a condamné à 5 mois de prison et £500 d'amende un directeur d'usine qui avait fait les provisions suivantes : 400 livrer de thé, 144 livres de sucre, 37 boîtes d< sardines, 14 jambons, 13 boîtes di beurre et 26 boîtes de langue. — Environ 2,000 ouvriers de l'arsenal de Woolwich ont assisté à un meetingi.or-ganisé par le Comité des Shop Stewards (délégués d'ateliers) et ont voté une résolution demandant que le Gouvernement britannique entre en négociations immédiates avec les autres belligérants sur la base de la libre disposition des nations, pas d'indemnités et pas d'annexions. "Si cette mesuré donne la preuve que l'impérialisme allemand est le seul obstacle à la paix," dit la résolution, "nous exprimons notre détermination de coopérer à la continuation de la guerre jusqu'à ce que oes objets soient atteints." Une résolution analogue a été adoptée à Barrow. DERNIERE HEURE Canonnade au large de la côte belge Le bruit du canon a été très fortement entendu hier à Flessingue et à d'autres endroits dé la côte hollandaise, venant de la direction de Zeebrugge. Le bruit de la canonnade n'avait plus été aussi violent deDuis longtemps.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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