L'indépendance belge

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s.n. 1915, 15 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 04 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w66930q15k/
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L'INDÉPEND ANCE BELGE ISOYAUME-UNI» ONE PENNY! CONTINENT s 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATTON ET RpynAfJTTON- BUREAU A PARIS: TUDOR HOUSE. TUDOB ST.. LONDON. E.C. U. PLACE DE 3^ BOURSE LONDRES VENDRFDI 15 OCTOBRF 1915 ARO-MKr-FATTTATTQ f 3 MOIS. 9 SHILLINGS. \ TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH ■ j f33 ^UlNUKJib, VÜJNJJKl Lil 10 OClUüKli ïyiO ABONNEMENTS: 16 MOIS, 17 SHILLINGS. \ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. S O M M A I R E. LA SITUATION : Le bilan du vaid des Zeppelins. — Succès bri» tannique au nord=ouest de Hulluch. — La situation balkanique.— Dé= clarations de M. Viviani et de sir t, Grey. — Collaboration probable de I'Italie. — L'attitude de Ia Grèce. L'auteur responsable. — Georges Woburne. Lettre de Hollande.— Dr Terwagne. L'anniversaire. — Pierre Nodrenge. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Le raid des Zeppelins sur Loridres, avanfc-liier, a occasionné, d'après le communiqué officiel, la mort de 56 per-sonnes, dont 9 femmes et 5 enfants Quant aux blessés, ils se chiffrent a 114. C'est la, de loin, le plus important des dix-neuf raids aériens sur les cofces bri-tanniques qui, au total, ont fait 551 vic-times, dont 167 tués et 384 blessés. La mort de tant d'innocentes vic-times crie vengeance, et le public an-glais réclame avec une insistance croissants des représailles contre les villes allemandes. Sir Arthur Conan Doyle, entre autres, préconise dans le "Times" uu système consistant a tenir prêtes, en Prance, des escadrilles d'aviateurs bri-tanniques qui, après chaque raid sur ter re anglaise, exécuteraienfc des raids de représailles contre deux ou trois villes allemandes. Les Allemands s'attendent d'ailleurs a des représailles de ce genre, puisqu'ils organisent dans certaines villes, suscep-tibles d'être attaquées par voie aérienne, des répétitions générales destinées a famiüariser les habitants avec le dan-ger des raids aériens. Les communiqués du front occidental signalent une offensive britannique contre les positions allemandesaunord-ouest de Hulluch, oü nos Alliés ont expulsé les Allemands d'une série de tranchées s'étendant jusqu'aux carrières de Saint-.E.'ie, ur un front de prés de rl"nx küo-ktetres.Le terrain gagné comprend la principale tranchée de la fameuse redoute Hohenzollern. Au sud-ouest de Hulluch, les troupes du général French gagnèrent égalemenfc 1,000 mètres de tranchées, mais elles ne purent s'y maintenir sous le feu de 1'artillerie teutonne. Du cóté franyais, il n'y a eu que des engagements d'artillerie, mais ceux-ci s'étendaient sur la pi*esque totalité du front. Une attaque allemande contre le Bois de Tahure fut repoussée. Une escadrille aérienne franfaise a re-nouvelé le bombardement de la gare de Bazancourb et d'autres points stratégi-ques allemands a 1'arrière du front de Champagne. II est inexact que les troupes britan-niques aient attaqué les positions allemandes sur tout le front, comme 1'affir-mait un communiqué allemand, et ce rapport mensonger n'a d'autre but que de créer 1'impression que nos Alliés auraient essuyé un échec! Les nouvelles de Petrograd restent sa-tisfaisantes. Toutes les attaques du général von Hindenburg contre Dvinsk ont été repoussées, tandis que dans le sud le général Ivanoff occupe la rive gauche de la Strypa sur une étendue d'une quinzaine de kilomètres. Ses troupes, après avoir rompu les lignes des gé-néraux Pflanzer et von Bothmer, se sont solidement établies entre Semicho-vioe et Hajvaronka, mais sur d'autres points elles durent, a en croire les rap-ports ennemis, repasser la rivière. Sur le front serbe les progrès ennemis ont été enrayés. Les communiqués de Nish, qui sonfc beaucoup en retard sur ceux de Berlin, parient de succès »-« serbes du coté de Pozarevac, oü une bat terie allemande fut capturée et de gra ves pertes allemandes lors de 1'occupa tion de Lipe (prés de Semendria). Les Allemands font usage, sur c< front également, de gaz asphyxiants. Le communiqué berlinois parle d'un< avance au sud de Belgrade sans autri précision, ce qui indique que les difficul tés commencent et que la promenad. militaire a traver lx» Serbie se trouvi o'éja arrêtée. L'offensive bulgare également ne pro gresse pas, La politique balkanique des Alliées ; f.x'ti 1'objet hier, tant au Sénat franjai qu a la Chambre des Communes et che: I-1 Lords, de déclarations importantes i sujet desquelles on trouvera de: > i ails plus loin. Au Sénat francais, on a particuliere . int remarqué le passage du discours d< i Viviani déclarant "qu'il avait de: aisons de croire que I'Italie ne se tiendrr pns a 1'écart d'une action commum dans les Balkans." Le ministre s'est cl autre part, déclaré pret a fournir de: f • plieations complémentaires au Comit( des Affaires Etrangères qui se réunit au jcurd'hui. Sir Edward Grey, faisanfc allusion è j 1 Chambre des Communes aux négocia *** me iSOIaï/ xv. Puissances centrales qui, faisant a h Bulgarie des offres les plus alléchantes au détriment de ses voisins, 1'ont attirée dans leur orbite. II a. ajouté que la Ser bie sera secourue par des troupes fran-9aises, britanniques et "aussitót qut cela sera possible," par des troupes rus ses. Parlanfc de la Grèce, le ministre s'est borné a dire qu'il était manifeste aux yeux de tous, que les intéréts de Is Grèce et de la Serbie étaienfc identique: et que dans cette longue guerre, les deus pavs vaincront ou succomberont ensemble ! En attendant l'attitude de la Grècc est diversement interprétée. Le refus du gouvernement d'Athènes de recon-naitre un "casus foederis" dans 1'atta-que bulgare est, d'une fafon générale, sévèrement commentée, et le prince Georges de Grèce a envoyé de Paris a son frère Constantin un télégramme lui demandant de faire honneur a ses engagements a 1'égard de la Serbie en dé clarant la guerre a la Bulgarie. D'autre part on annonce que 35,00C soldats grecs ont été envoyés en garni-son a Salonique et d'autres contingenbs importants sont envoyés vers les fron-tières serbe et bulgare. Fait singulier: un vapeur grec, ayant a bord 2,000 réservistes des Etats-Unis a destination du Pirée, a regu d'Athènes, par télégraphie sans fil, 1'ordre de retourner a New-York. C'est au tour des sous-marins britanniques de faire parler d'eux. Depuis samedi on n'a pas signalé moins de dix navires allemands d'un déplacement total d'une vingtaine de mille tonnes, torpillés ou coulés par eux dans la Bal-tique. L'AUTEUR RESPONSABLE. L'étude du baron Beyens sur 1'Al-magne avant la guerre et le récent Livre Cris constituent contre Guillaume II 1 accusation la plus nette, la plus redou-table et la plus justifiée, formulée depuis le début des opérations. Le bouleverse-ment de 1'Europe jetée dans toute 1'horreur tragique d'uine catastrophe sans précédent dans 1'histoire, est unique-ment du au Kaiser. Délibérément, il a accompli le crime, et si 1'on étudie l'homme, le milieu dans lequel il a été élevé, ses aspirations, les actes qui ont jalonné sa carrière, 1'on s étonne moins de le voir criminel. II ne faut pas la psychologie d'un Stendihal pour 1'analyser. L'observation et la logique suffisent. Elevé dans le fra-cas des armes, le canon de Sadowa et de Sedan ayant servi d'écho a sa prime jeunesse, il recut 1'éducation militaire, brutale et forte. des Hohenzollern. 'smarck, dont il fut 1'élève, ne cessa <1 encourager chez lui la passion d'une Aiiemagne plus forte et plus piuiissante, et a la mort de Guillaume Ier, tandis que le pauvre empereur Frédéric sous les tenailles du cancer ralait et agoni-sait, le grand diplomate 1'incita i jouer ■ son röle, sans .a.ttejrdire ia oouronne im-pcriale qui allait bientót ceindre son front. TelJe diéclaration oü il ann0n9a.it qu'il ticndrait haut et ferme le drapeau de 1'AJilt n-.ag,ne, couvert d'uine gloire impérissable par son aïeud, le monbra d'un orgueil singulièrement hdtif, comme si 1'ambition lui donnait des ailes. Et 1'aiglon tint a voler de son propre vol, laissant Bismarck, son éducateur k 1'écart, comme un vieil aigle dép'umé, devenu inu-tile a la grandeur de 1'empire. Dès lors la vision dVm sort, en queique sorte sur-humain, que son dieu, le dieu qu'il s'é-tait créé pou-r les besoins de son ambi-tion et que les nécessités de son orgueil aurai't fait naitre, ne 1'abandonna plus. Dans 1'exaltation de la pensée il se crut 1'instrument de 1' Providence, et ses discours reflétèrer-1 curieusement 1'état de son ikne. II est inutile d'tn citer le texte exact pour les rappeler. Ils sont gravés dans les mémoires. Ainsi que les chefs couronnés de 1'é-poque médiévale, il prononcait des ha-rangues hautaines sans se préoccuper de la constitution de 1'empire, et comme ses paroles n'étaient pas suivies d'actes immédiats, le monde ne les prenait pas suffisamment au sérieux, ne se rendant pas compte de la véritable mentalité du Kaiser. Elle le croyait un impulsif, ca-pable de regretter le lendemain ses exa-gérations de la vieilie. L'amour de tout ce qui était fait de pompe, de luxe et de faste le dominant, elle le considérait comme Facteur convaincu d'une pièce surtout décorative et représentative. N'aimait-il pas jusqu'a 1'abus la pose et le décor ! Les Beiges n'ont pas oublié son arrivée a Ostei'de sur la dunette du " Hohenzollern," oü, droit et fier comme un demi-dieu, )ortant le casque de la garde aux ailes ótendues, il semblait un nouveau Lohen^rin s'avanfant vers nos rivages. Nul ne voulait soup^onner sous la pouprc du caboti'i impérial le futur bourreau du mondt. En réalité il obéis-sait ii des sentirhèhts qu'il n'a jamais tenté de neutralistr et qui 1'ont incité a comipettre la ft.lie suprème et san-glante, oü il se débat actuellement avec son empire et ses <-:lliés. Conquérir dans 1 'histoire de 1'Allema-gne un piédestal p^'ts é'evé que celui de Frédéric le Grand, plus large que celui de Guillaume Ier, au prix mêrae d'une gigantesque orgie de sang, tel est le rêve qu'il tente, mais en vain, de réali-ser. L'assassinat de 1'archiduc Fran^ois et de sa femme lui servit de prétexte. Depuis 1913 il préparait sa guerre comme 1'a prouvé avec tant d'argumentation claire et irrésistible le baron Beyens, té-moin de ses desseins et juge de ses actes, dans une série de documents diplomati-ques, qui expliqueront la tragédie aux générations de demain. L'ambition a été 1'unique fil conducteur de sa politique. Ce n'est pas un Ca-vour cherchant a ressusciter son ancien-ne patrie, en lui rendant 1'unité, source de grandeur et de gloire. Ce n'est pas Bismarck, substituant la Prusse a 1'Au-triche et cimentant 1'ceuvre de 1'Allema-gne régénérée sur les ruines de 1'ancien-ne confédération. Le but prédominant de sa politique est bien différent. L'unité de 1'Allemagne n'est-elle absolue? Ce qu'il veut, c'est devenir le maitre du monde, se croyant appelé aux destinées d'un César ou d'un Napoléon. Mais Guillaume II ne songe qu'au vainqueur de la Gaule, de 1'Espagne et de Pharsale. II oublie le geste de Bru-tus... II voudrait égaler Napoléon; il bannit de sa mémoire Waterloo et Sain-te-Hélène.Cette gloire qu'il recherche si avide-ment, en sacrifiant des millions d'exi>.-tences a son incommensurable orgueil, 5n suppliciant des peuples innocents, il ne 1'obtiendra jamais. Et s'il est une jus-tice immanente son chatiment sera aussi terrible que son crime. GEORGES-WOBURNE. vouis llirez oes lignes. Mais, encore une fois, pour en arriver a ce résultat que tous les bons Francais désirent, qui s'iimpose même par la force des choses, est-i.1 besoin d'arracher les boutons de la redingote de ce pauvre M. Ribot qui n'en revenait pas, et, était-il indispen-sable de traiter ceux qui discutent dans leur indépendanoe, tout comme M. Cle-menceau dans la sienne, de "céphalopo-des verbeux," de "coquilles béantes,"-cequi ne signifie pas grand hose? Quant au titre " Le Plan de Mithri-date," comme il y a eu une dcuzaine de rois guerriers portant ce nom, que tous euremt un plan et quelques-uns même plusieui^s, nous ne savons pas ce que M. Olemenceau a voulu dire. Nous le re-grettons, oar ce diable d'homme est tou-jours intéressant, même quand il est obscur. JEAN-BERNARD. BILLET PARISIEN. Dans les "Faux Bonshommes," un vieilie comédie d< Théodore Barrière un personnage ayn it écouté les conver sations de ses pa^ns sur son compte s ecrie: —" Mais, il est question de ma mor la-dedans !" S'il s'était promené hier dans Ie couloirs de la Chambre et s'il eut écout les propos des députés, M. Vivian aurait pü répéter la même exclamation On n'entendait pas parler d'autre chosi que de la chute du Ministère. Pour qu ne serait pas habitué a ces mouvement: de couloirs, il paraitrait certain que li moment d'un changement de directiot est arrivé. L'experience de longues an nées nous a app:is qu'il ne fallait pas si fier a ces opinions qui paraissent géne rales la veiile d'une séance oü on doi tout briser et qui se termine par de: bais rs Limourettc. Cependant, il ne faut pas se dissimu Ier que la situation est grave pour ui doublé motif. La politique extérieure qt: a abouti aux insuccès dans les Balkans a créé deux courants : 1'un partisai d'une action énergique immédiate, 1'au tre partisan de cette action rapide a 1; condition qu'elle n'affaibiisse pas ia si tuation des armées qui sur le front fran 9ais luttent heureuseinent contre les Al Iemands. Enfin, la manière dont la politique in bérieure est dirigée, les maladresses quo tidiennes de la Censure et les suppres sions de journaux que les jurisconsulte déolarent illégales, cornpliquent la situa tion déja fort difficile. Ajoutez a cela que dans ces dernier: mois les nominations successives d( sous-secrétaires d'Etat ont remué toute: les ambitions toujours en état de sus pension dans le Parlement; beaucou] ont espéré, peu ont naturellement ét: satisfaits; d'oü des causes d'aigreur, di mécontentement. MaJgré les temps tra giques que nous vivons, la nature hu maine est toujours la même. Puis, il y a ce qu'on croit savoir, ci qu'on empêche de dire, ce qu'on soup 9onne. Tout cela produit un réel état di malaise qui rend une crise ministérielli possible. L'opération aurait-eüe eu lieu au mo ment oü vous lirez ces lignes que je n'ei serais pas surpris. Les choses s'arran geront peut-être d'ici vingt-quatre heu res; c'est possible, mais ce n'est pa: sür. Oh ! une crise ministérielle ne serai pas, évidemment, un désastre coram* certains le diisent; mettons que ce serai facheux. D'autres changements minis tér iels ont eu lieu en Angleterre, ei Ruissi'e, en Italië et la Défense Nationali de ces pays'n'a, en somme, nullemen souffert. Cependant, uin arramgememt vaudrai mieux sous tous les rapport; nous con naissons les défauts et les faiblesses dt ministère actuel, mais celui qui lui suc cèderait, serait-il meilieur? Nous ei dloutons. Une seuJe chose doit préoccu.per tou: les Francais a 1'heure présent, , le souc 2 de 3a victaire que nos soldats poursui-1 vent avec une si admirable vaililance. H Les dépuités et sénateurs y réfléchiront I , au dernier moment et, dans tous les cas, B y pouvójirowt. N 'empêche que 'la situa-1 t tion est difficile, troublée et a besoin I d'être clarifiée au plus tót. * • 3 * l- M. Clemenceau était, 1'autre jour, fortB i en colère et dans les Couloirs du Sénat I • il décochait a M. Ribot qui n'en peutB * mais quelques véhémentes apostrophes. ■ i Les couloirs du Luxembourg ne lui ontB 3 pas suffi pour soulager son irritation, etH ï il écrit, ce matin, dans 1' " Homme En-B 1 chainé,' un article inititulé " Le Plan del - Mithridate," oü il part en guerre contreH ï M. Poincaré qu'il n'aime pas, contreH - M. Millerand qu'il déteste, contre M. I t Delcassé, avec qui il est brouillé depuis... I 3 mettons que ce soit depuis Wagram, etl contre M. Viviani, qu'il ne porte pasB " dans son cceur. Quant aux journalistes I ] qui ne partagent pas son avis, M. Cle-B 1 menceau les traite de mollusques, toutB j simplement. 1 Voici le début de 1'article : c'est un I ■ peu ampoulé, mais assez désobligeantH 1 pour ceux a qui il s'adresse. " Quelques pa es mollusques du marécage I - élyséeu, qu- ne nous offrent méme pas la com- I . pensation d être comestibles, se plaignent, avec I des raisonnements de coquillages, qu'il Ee s >it I trouvé des hommes dans les deux Chambres I pour p oposer de discuter en Comité secrefc la - question e 1'envoi de troupes en Serbie. Ari- I . stophane, qui se plutaux batraciens, a oublié les I . cboeursdemoules. Ijaissons bailler ces innocents I ' valves, en des vis^osités lacrymatoires, et I " t&chons de procéder selon les régies de la I raison." i On ne peut dire que M. Clemenceau I : soit gracieux, ni aimable pour ses ad-H ; versaires; pour qui d'ailleurs est-il ai-l - mable, ce terrible sénateur du Var? 3 Mais, la n'est pas la question. i Sous cette forme un peu particulièreH ; et d'un goüt douteux, M. Clemenceau,I - dont la colère vibrante se dépense enB - invectives, soutient une idéé fort ju^te I Une fois n'est pas coutume. En face del : la situation nouvelle e1" grave créée parH - les événements de Bulgarie, il importeH ; de prendre une résoiution ferme et uneB ? décision raisonnée. Qu'on aille frapper an grand coup duB - cóté du Danube, oui, mais k la conditionB 1 expresse qu'on nous dira si cette actionB - nouvelle ne compromettra pas 1'effortB - qui s'annonce heureux sur 1'Aisne et surB ; 1'Oise. Rien de plus sensé et de plus pa-B triotique. t "Je ne demande pas mieux, écrit 1'an-B ; cien président du Conseil, de remporterB t la victoire simultanément, aux Darda-B - nelles, dans les Balkans et sur les fron'sB 1 russes et fran9ais... Mais cela est-ilB - possible avec les forces que nous possé-B t dons et sans diminuer la résistance queH nous opposons aux Allemands en Fr^n-B t ce? " La question ainsi posée est des plus H 1 raisonmables, des plus justes et des plu-s I . patriotiques. Le gouvernement doit y I 1 répondre et il le fera publiquement dans I 1'es termes oü les nécessités de la Dé- I ; fense Nationale le permettront. Peut-1 i être mêmei ce sera chose faite quand I £6ème année, No k 244

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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