L'indépendance belge

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s.n. 1914, 15 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f76784n/
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HBBdLQ OierL-iiaxM B 85= ANNÉE 3eudî 15 janvier 1915 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 ruo cïe» Sables, lii-tixelle* BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours? ABONNEMENTS : édition quotidienne KIHQQE. Un an 20 lr. B mois. 10 fr. 3 noit, 5 fr. lUXEM80U8ll(5t.-D.) » 28 Ir. - 5 fr. » 8lr. Ç.TRAH6ER » «Ir. » 22 Ir. - lîfr. édition hebdomadaire ilotumtiooile et iTOutri-iniri •» PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un ai».: SiU franc* Sis mois li! franc» L' INDÉPENDANCE flP 3L8 [Jeudi 15 janvier 1914 Les annonces sont reçues; IA BRUXELLES : aux bureaux du jou' A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez Mil, Johu-F. Jones & CPt tfi Siiow Hill, Ei G,; ù fAgence Havas, n° li Cheapside E, G.: et chëz Neyroud & fils, U n*" 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browr Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. AMSTERDAM : chez Nijgh&Yau Ditmar, ftokin, ! a ROTTERDAM î même lirme, Wvniiaven. 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et I SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mos< 5tV ITALIE : chez MM. Uaasenstein & Vogler, à Mila Turin et Rome. BELGE tBQÎS âiîTîûTK PAU JÛE&. — SCS PAGES e&XSEEVAÏIGIÏ SAS TE jmrymJsl llVïîfïAFï flïï Aujourd'hui : Revue politique. lie mouvemem grévisi» dans l'Afriqi»^ Sud. — La grève générale ost votée, i-ruciamaliuii de i'ciat de siège. — La lU.U-OU U o U..V.1X11C 0 C». >- . l't'lrUiXu. En Allemagne. — Les incidents de Saver au Parlement alsacien. — La déclarat de \1. Zorn de Bulach. — Déclairati-de M. de Bethrnann-Hollweg à la Ctu bre des seigneurs de Prusse. En Bulgarie. — Dissolution du Sobranié En Turquie. — Achat d'un croiseur. Au Japon. — Désastreuse éruption voici que. — Plusieurs villes détruites. — C taines de victimes. Catastrophe maritime. — Un vapeur i du corps et biens. Notes du Jour, par J.-I3. En Belgique. — Le débat de mardi. Chronique mondaine. Les grands travaux. — Le canal mariti: Le XÏÎI" Salon de l'Automobile, Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos corresp dants. —aBP«B3a——H———UU Les dépêches suivies de la lettre sont celles gui ont paru d'abord d; notre première édition, publiée à 4 h re£ de l'après-midi ; les dépêches -,ui\ de la lettre B sont celles qui ont p. d'abord dans notre deuxième éditi publiée à 6 heures du soir ; les dépêc! suivies de la lettre C sont celles qui paru d'abord dans notre troisième i tion, publiée le matin. BRUXELLES, 14 janvier Revue P©SStîqu Un grand coup vient d'être frapp Sofia : M. Racloslavoiï a obtenu au Ferdinand un décret de dissolution , Sobranié et cela sous prétexte que v Parlement est incapable de fournir travail parlementaire régulier. La son invoquée surprend quelque ; fluand on songe que l'ouverture la session date d'hier et que c'est le i mier grand débat parlementaire auq le cabinet Radoslavoff doit faire face. Sobranié dont la dissolution vient d'< prononcée a été élu au mois de déci bre dernier. Ces élections constitué; un échec pour le gouvernement et p les anciens partis, tandis qu'elles fui absolument favorables aux soc;aliste: aux agrariens. M. Radoslavoff essaye vain d'établir une entente avec ce gi pe, puis avec le groupe Malinoff et c en raison de l'impossibilité pour le g vernement de faire face à cet état choses qu'on a eu recours au supré moyen de la dissolution. De nouvelles élections permettri elles de constituer un Parlement \ souple î On peut en douter. Il ne ] pas se dissimuler que la Bulgarie aux prises avec des difficultés intér l'es très graves, difficultés qui pc raient, à un moment donné, se toui contre la monarchie elle-même. L'ag tion qui accompagne généralement te campagne électorale se trouvera en< aggravée en Bulgarie du fait des déi ti'ons et des rancunes qu'a laissé £ sister une guerre malheureuse. Il fat tout l'esprit politique et tout le sens plomatique du roi Ferdinand pour fi chir sans accident cette étape périllei La nouvelle Fédération des gauche: groupement républicain français c M. Briand a pris l'initiative au lei main du grand discours qu'il pronc Saint-Etienne, est définitivement.! slituée. Les parlementaires qui en pris la direction comptent parmi les j éminents du haut personnel politiqui la République, ce sont : MM. Bri; Barthou, Jean Dupuv, Etienne, M rand, Pichon. d'autres encore, minis d'hier et ministres de demain, qui i ment qu'un programme nettement ri blicain franchement de gauche se < . cilié avec une politique vraiment n; nale. La déclaration adressée au^ ci électoral que vient de lancer la Féd tion des gauches, ne laisse subsister oune équivoque : elle s'appuie sur axiome que la République, c'est. 1; berté. Or, la laïcité réalisée par des intangibles est la condition et la ga lie de la liberté 'e conscience. La d< ration estime que le parti républi doit à tous les citoyens la justice e sécurité; qu'il a la charge du respec la dignité nationale en s'élevant au-sus des coteries et des luttes per nelles. En ce qui concerne le programme ' litique à réaliser, la déclaration d Fédération des gauches considère qi modification du régime électoral est nécessité; mais on ne peut admettre la réforme électorale puisse deven: prétexte de coalitions dangereuses i la République. La France doit s'a quer à développer l'œuvre de démoc sociale entreprise depuis une vingt d'années. Au point de vue fiscal, 1; forme s'impose dans le sens du d< vement de la terre, mais il ne faut que la réforme fiscale risque d'enti le développement des facultés prodi ces du pays ou qu'elle puisse inqu la richesse en formation. C'est là réplique assez nette au programme cal de M. Caillaux. La déclaration trai ensuite de la question militaire ; ei •exaite le légitime orgueil qua la Fran de son armée et de sa marine; elle cou du tate qu'en assumant le, louru et face _ saire sacriiice de la loi de trois ans, si- pays a prouvé qu'il a le sens clair d réalités. Par là son attitude inspire co ô fiance à ses alliés et à ses anus. Aus ion ne P'®rniettrait-çn pas que la loi de tre ans soit appliquée avec hésitation.yua aux statuts mêmes du nouveau group 1 * ment, ils stipulent que les adhérents proposent, pour but une politique de d l'ense des intérêts nationaux, de laïcil de réformes sociales et de concorde e inj_ tre les citoyens; que les membres de en_ Fédération des gauches s'engagent placer au premier rang de leurs préc cupations toutes les questions conce '• " liant la défense du territoire, l'avenir i la nation et l'extension de l'influen française dans le monde; à défendre 1 lois de laïcité et à s'opposer à toute te tative laite pour en dénaturer l'esp: ne. dans l'application; à s'employer à am liorer la pratique du régime parleme _ taire, et à faire disparaître des mœu 3D_ politiques les procédés de surenchè et de contrainte qui en faussent le ton tionnement. ™ Il faut reconnaître que c'est là un pi gramme d'action politique que tous 1 A républicains peuvent accepter et qui co ms stitue à l'heure présente la ligne de co eu. duite la plus sflre que peut se donn une grande démocratie. ies Concilier loyalement le devoir n Jru tional sous toutes ses formes av M, l'impérieux devoir social qui s'impo les à tous les grands peuples modernes,c'e 3nt la seule politique qui réponde vraime aux aspirations profondes de la Fran contemporaine. On aura quelque peir en présence d'un programme aussi n> mm tement établi, à soutenir encore que ! Briand, M. Barthou et leurs amis di vent être suspects aux hommes de ga elle. Les garanties morales et politiqu = qu'ils offrent sont aussi sérieuses po les éléments de gauche que celles gt tout autre groupement républicain,m; ils ont de plus le souci de l'union étro: de toutes les forces sainement dëmoci tiques et c'est par là que la nouvelle ï 5 à dération des gauches mérite que l'on ( roi confiance dans.son action. du m i m le Mouvement gréviste dans le Sud de l'Afrjui uel Le itre La grève générale est proclamée :m- Le Cap, mardi, 13 janvier. ent La fédéraition des syndicats proclame our grève générale pour tout le sud de l'Ai ent que. Les mineurs coïramemceront 1A grè ; et demain à 4 hernies de l'après-midi. (a; : en . , ou_ L état de siege 'est Le Cap, mardi, 13 janvier, ou- En présence de la proclamation de des grève générale, l'état de siège a été décla :me dans te Transvasai et l'Orange. L'ardre de mobiliser est donné graduel >nt- ment à de nouveaux arrondissements de ilus province. fr aut A Johannesburg est Le service des trains s'améiiare grâce ieu- concours de quelques volontaires et ur- quelques mécaniciens restés à leur pos ner On a pu envoyer aujourd'hui à Préto: ita- plusieurs trains et quelques trains de ch; lUto tion pour les mines du Rand. :ore Le service des tramways est suspemi ;ep- Les théâtres sont fermés. iU'q. On a trouvé de la dynamite sur la vi ,jra ferrée allant vers Bemoni (jj. Les mineurs, à une majorité dépassa an- deux tiers des votants, se sont pron< lse_ cés pour la grève. Jusqu'ici on ne compte qu'une seule î ; je ne où les ouvriers se sont prononcés con qUj la grève et ont voté à une majorité c lfje_ deux tiers la continuation du travail. Le syndicat des chauffeurs et des mé jC niciens n'a pas pu voter la grève, tes j tant n'étant pas au nombre des deux li; de l'effectif du syndicat, comme il est pr J rïp crit par les statuts.La majorité des vota' ; , au scrutin d'aujourd'hui était néanmo :[î ' en faveur de la grève. ! M. Anderson, président de la fédérât i® des boulangers, annonce que le pain c dans l'après-midi de demain ne sera li' 'IJU" qu'avec son autorisation et qu'il ne sera ; ion- fourni à la police. itio- Les ouvriers enipioj'és aux pompes et )rPs mécaniciens chôment comme les aut éra- ouvriers des mines et quand il sera née au- saire de pomper pour empêcher l'inoQ cet tion des mines une' demande devra- ,* i li- adressée à la fédéraition par l'administ lois tion des mines. ran- Le conseil de la fédération ooimmerc; :cla- a siégé toute la soirée à huis clos. :ain L'annonce de la grève a été accuei t lq avec enthousiasme. t de On ne pense pas que te rapatriement , des- travailleurs oafres soit nécessaire, son- Le général Botha a envoyé à tous lf/S irons où sont confinés les travailleurs po- très une circulaire invitant les nègre; ; la rester calmes. îe la Le directeur général de l'embauch une leur a aussi adressé une circulaire prou que tant de leur donner du travaiJ i on r le trouve pour eux. Dons le cas contraire, jour donnera la paie ordinaire à ceux qui c 3pli- sentiront à travailler à tour de rôle, ralip On ne craint pas de troubles de la î aine des nègres. ! r£_ On a posté dans leurs quartiers des ! :fîrè- diens sur lesquels on peut compter en "pas nécessité. Toutefois, toutes les1 mesi avep sont prises pour rapatrier les nègres et ri- PreD1'er signal, si c'était nécessaire, iéter Hindous ont promis de cesser : unp résistance passive, afin de ne pas eml jjs_ raj»sr le gouveroeia«'iit= ( î .1 a. b. ■ î. * te A Prétoria le Les burgers oantinueinit à arriver à Pn toria et le long du Reef. s" Les membres du cabinet sont maintenai s" accompagnés partout par une escorte a le mée. (a) es Train abandonné Ladybrand, mardi, 13 janvier. S1 Le mécanicien qui conduisait liier soir u 1S train postal venant de Durban a détacifc nt la locomotive en pleine brousse et est e" venu au Natal, abandonnant les wagons i é, ^ | Nouvelles de l'Étranger ALBANIE le :e Les huit gouvernements es de l'Albanie « indépendante n- Berlin, mardi, 13 janvierl "it Le chef d'escadron allemand von Zulx é- witz, qui revient d'un voyage en Albani n- assure qu'il y. a en ce moment huit gouve rs nements absolument indépendants l'un t re l'autre. 11 ies énumère : C- « Essad pacha à Durazzo, Ismaïl .Kemi à Vâlona, le gouvernement international o- Scutari, Aziz pacha à Berat, Akti pacha es El Basan, Ded-Soou à Alesion et Bibdoc n- à Oroschid parmi les Miridites. n- Ded-Socu, renconti'é ù Santi Quaranta, er dit textuellement : « H parait qu'un prini allemand va venir dans notre pays, ce. a- nous est égal, nous ne le dérangerons ps ec pourvu qu'il 'ne nous dérange pas et ain se nous espérons i jjvoir vivre tranquillemei :St les uns à côté .des autres. « (c) La situation s'embrouille de plus en pli e_ Viemie, mardi, 13 janvier. ,(1 Suivant le journal croate « Riecken v{_ vitch », Seutari est actuellement sous l'ii fluénce des ' Malissores, qui parcourent lf u- rues de la ville armés jusqu'aux dents, i çs partent en bandes pour Dui'azzo afin d ur reconnaître Essad pacha comme chef, je L'homme de confiance des' Malissores lis déclaré au journal qu'actuellement Esso te pacha est le seul chef capable de réatisi ■a- l'Albanie ' autonome et que les Malissort 'é- et tes Myrdites lui donneront leur aide, lit On mande de Durazzo à la u Zeit » qi l'arrivée du prince de Wied est fixée 6 — 25 février. Une escorte d'honneur, fonni de deux bataillons allemands, de deux b taillons austro-hongrois et de deux bata Ions italiens, ainsi que deux vaisseaux ( guerre allemands, trois, austro-hongrois «deux italiens accompagneront le prince. Le palais de justice de .Valona servii de résidence au prince. (a) ALLEMAGNE AU PARLEMENT D'ALSACE-LORHAINE a 'Séance de mardi ri- ...... Vg Les mciuents de Sa/erne Peu avam 1 ouvertuie ue 1 séance to tes ies tiiiouiies ue la seconde chumbre < piineiueni sont occupées. A 3 Heures, lit se^uice est.ouverte.pur ta président AL Rickim. ioua les meinbr ré uu guuveroe.ueiit'sunt A leur banc. M. i'eirotes, du parti socialiste, prend te- premier la parole. '[i il développe son interpellation, fl dema de au gouvernement quelle position compte prendr. dajis l'auaire de tiaver: au et.uaus. la .grève ue Mulhouse, de M Knoepller, maire, de taverne et c te. puie au parlement, développe son inU Ta pallatioii ,sw les uiciaents de iiaverne. 11 "T- a un parti en Allemagne, dit-il, qui ne ve pas que la paix règne dans le pays : lu. parti militaire. Mais qu'a donc lait le pe pie de Saverne? C'est le colo^.el von Rei >ie ter qui s'est rendu coupable d'illégalit sur l'ordre de se supérieurs, comme ce ,n ressort clairement du procès qui vient->n" se terminer. On a voulu trouver des co pables. On ils a cherchés partout, excej parmi les militaires. On les a c..erchés si ,'^s tout parmi la population de Saveane. colonel von Reutter a voulu faire une ré\ ,i_ lution dans , la petite ville. Auoun officii aucun sous-officier n'a été le moins -il, monde maltraité. Pour réprimer les in 2S_ dents la police locale aurait largement si il Cette police avait en mains les moye ns Ue rétablir. l'ordi'". L'ailleurs, c'est un ol cier, le lieutenant von Foêrstner, qui on trouve à l'origine de tout le mal. Il eut si ult de peu de chose, une exouse c i son dép /ré cernent pour remettre, tout au point. L ia-3 autorités ne l'ont pas voulu. S'il y a eu c divergences entre, les fonctionnaires civ les et les fonctionnaires militaires, c'est la fi :es te du colonel von Reutter qui n'a jam; es- tait preuve de la moindre bonne volon 3a L'orateur parla ensuite de la parodie tre tribunal militaire, où, dit-il, le procure ra- faisait fonction de défenseur, où les témoi civils furent traités de quantité négligea) ale et où les témoignages des magistrats se restés sans effet.. llie Parlant ensuite du procès von Forstr acquitté parce qu'il s'est cru. en cas de les gitime défense devant un infirme, il r; pelle ce , ocès. Les recrues alsaciennes q co" elles aussi, avaient l'excuse de la jeunes c'v et. de l'ignorance de la loi furent cept > à dant sévèrement condamnées. Le parti i litariste veut triompher à tout prix. Cet é lSe de choses a, par contre, créé l'union en let" indigènes et immigrés et plus encore en c'n la population alsacienne son gouver on ment. Mais celui-ci vient un peu tard. on" vienl après avoir acoepté des lois d'exc tion. Nous espérons qu'il changera d'à tart maintenant qu'il oonnalt l'issue du pro von Reutter. Si le gouvernement veut trie !ar" pher du militarisme, il doit avoir derri ca,s lui toute la population d'Alsace-Lorraine. ires n'a qu'à chercher sa voie dans la pre au indigène, quelque parti qu celle-ci app tienne. Jusqu'à présent, dans cette afl'a: ■eur le gouvernement n'a rien fait Si on p )aI vait le croire machiavéliste, on pouri *) dire qu'il a .voulu danner au militaris l'occasion de montrer tous ses défauts j_ débarrasser de lui. Il n'en est pas ain L'orateur demande au gouverne quelle attitude il compte prendre poui .. pêcher que de pareils incidents se î duisent. il termine en donnant lectuj la protestation du conseil municipal d vorne, réuni hier soir, en séance ext n dinaire. $ -M. Rick lin relève le mot « parodie > ployé par l'orateur et le déclare non Jj lementaire. La cliambre tout entièr pendant, par ses cris et ses bravos, i feste qu'elle est d'accord avec M. K - fier,, * * » M. Weber, du pairti lorrain, prend e _ te la parole et déclare qu'il se solid avec les Alisaciens qui ont été offens qui n'ont pas reçu satisfaction. Il pn avec énergie contre les procédés des taires et relève ce qu'a dit le ceiloni », Reutter au cours du procès contre le voir civil en général et contre M Ma, y particulier. Il a accusé les Savernois d' ; li. dit-il, mais qui ne rie pas actuelle-ir L'affaire de Saverne a montré cor q l'aîtoâe s'est montrée ridicule et ell virait se souve'nir que le ridicule tue. Comme le député lorrain prononce ot à rôles en français, un député lui fait n à quer que le gouvernement ne com] a pas le français. Un député socialiste, qui se trouve 3 côtés, dit, à son tour :u Si le ridicule e l'armée allemande serait imorte ai a d'hui. » s M. Weber demande quelle a été l'atl du gouvernement au cours des dernie ^ cklents, quelle attitude il compte pn pour remédier ù la situation actuel quelles garanties il donnera à la pc is tion pour qu'à l'avenir la légalité trio contre la force. Notre peuple, dit-il, v« y. demande la justice ; qu'on la lui dora v qu'on sauve ainsi ce qui peut encore ,3 sauvé. Le député Imbs, du parti socialiste ' cilare, tout d'abord, que seuls les Die le général de Deimling savent oe que nir nous réserve. Il compare les inei , de Saverne à l'affaire de Grafenst ^ mais oette affaire ne fut qu'un jeu d'e 6i on la oompare aux incidents de S 8 ne. Ceux-ci resteront comme un moni de roses pour l'histoire de notre pays. ie lait le gouvernement dans cette "al. u Nous l'accusons de' complicité. ;e Le lieutenant a - offensé cruelleme i- population d'Alsace-Lorraine en la tr. 1- de wackes. La tuiniqul du roi n'esi te plus honorable que l'habit du bourgei -t la blouse du travailleur. Les autorités militaires de Savern •a agi d'une façon illégale. Ni le gom ment de Strasbourg ni celui de Berl s'y sont opposés. Seul, le Reichstag le courage d'intervenir dans l'imciden L'orateur cite une phrase d'un m soolaire disant que déjà avant Iena, le ciers prussiens étaient aussi orgue qu'incapables. u M Ihms s'étend ensuite longuemei lu la portée de l'affaire de Saverne, ] qui s'étendra à l'empire allemand le semble qu'aucun progrès constitué ;s no soit possible. M. Burger, du parti progressiste, e le le point de vue juridiepie de la questi Saverne, dit-il tout d'abord, des fai u toutes sortes se sont produits. La p il tion d'Alsace-Lorraine, celle de toute le magne en ont été émues. A Saven pouvoir civil et le pouvoir militaire é- entrés en conflit, mais ce qu'on ne d r- assez, c'est qu'à Saverne la population y offensée de la plus grossière façon e ut oette offense n'a pas trouvé sa punitk le que le colonel von Reutter a fait à Sa u- est illégal. Malgré toutes les décisio: it- conseil de guerre, le colonel von Reu és agi comme on agirait en cas de gue la plus sévèrement encore parce ejue 1< ie gleroents et les lois veulent que les p u- niers soient traités avec humanité, té M. Burger prétend que le procureu ir- vait aucune intention de préciser la Le tion dans son objectivité. S'il en est ain o- juges ne pouvaient juger que d'api :r, matériel qu'on leur avait présenté, m iu tout cas il est nécessaire que le Pari :i- proteste et avertisse le peuple alleme if- le Reichstag de ce qui a été fait, ns Quant à celui qui a dirigé les déb fi- a agi à l'égard de M. Mahl d'une faç se digne, l'accusant d'avoir suborné d ffi moins. ia- M. Burger relève ensuite plusieui es illégaux que le tribunal militaire n' es me pas remarqués, par exemple la ils domiciliaire chez un rédacteur du « : .u- ner Anzeiger » et l'interrogatoire p£ lis officiers. té. M. Burger fait l'apologie de M. Ma lu n'est que grâce à lui que le sang, n ur coulé et la population d'Alsace-Lo ns doit lui être reconnaissante de cela. Li >le nel von Reutter n'a pas su s'entendr nt lui, mais il ne s'est pas entendu davi avec l'administration municipale ni .er avec l'administration postale. Qua té- gouvernement il no faut pas lui en et 'P- der plus qu'il ne pouvait faire d'ap u-i. Constitution. ;se Déclarations de M. Zorn de Bull n." M. Zorn de Bulaeh, secrétaire i fait une assez longue déclaration. j|re Après avoir dépeint les différente: [re ses de l'incident, qui a son point de le_ dans les paroles prononcées incon: ' y ment par un jeune officier, paroles ç 3p_ été soulignées par des commentaire iris sionnés de la presse et qui ont prodi ;ès vive émotion dans la population m- qu'elles sont interprétées comme une ^re se à tout un peuple, le secrétaire ,1 conclut de la.façon suivante : ;se Fjit,retemps le conseil de guerre a ar- et sa décision, bien qu'elle n'ait pa: re, de loi, doit être respectée pair le goi ou- ment comme toute sentence légale. T ■ait vernement considère cependant comj me [ devoir de constater expressément _qi et se verne civils et miltaires avaient toujour si. -véou jusquie-lù en bons termes et que le ment autorités civiles et militaires entretenâiei 1 em- des rapports amicaux; enfin que le epro- paroles injurieuses ne s'adressaient pr. •e de miiivement qu'au lieutenant von Foerstnej s Sa- Il faut repousser catégoriquement l'ail* raor- gation que l'antipathie contre les militaire ait été le mobile des démonstrations, mai em- le gouvernement ne doit pas manquer no par- plus de mettre en. garde la grande major 3 ce- té contre toute tentative pour tirer des ri nani- grettables incidents de Saverne des point noep- d'attaque contre l'armée et pour rendre ce (c) te dernière responsable des différents il cidents qui peuvent se produire. nsui- L'armée, duDs laquelle tant de millier arise d'enfants de l'Alsace-Lorraine ont servi e 5-s et servent encore avec orgueil en bons so teste dats, n'est pas un corps étranger, mais 1 mili- chair de la nation, et le gouvernement es >1 de convaincu de donner, sa véritable expres pou- sion au sentiment militaire toujours vivac il en chez les fils de notre peuple en disant qu'il avoir rejettent loin d'eux toute insulte au vêti ent? ment d'honneur qu'ils ont eux-mêmes poi ibien té un jour et que par suite les regrettable 3 rte" incidents de Saverne, déterminés par un irritation momentanée, ne peuvent et n 's P3" doivent pas troubler les bons rapports qi !maij ont existé jusqu'ici entre la population m rand maire et la population civile. L'armée e; le rocher sur lequel reposent la puissanc ? ^ et la grandeur de l'Empire, et qui l'ébran! . ' commet un crime contre la patrie et sa s< '■'c,u,r" curité. j, , On a adressé au goiivernement, par su ... te de son silence du début, de graves r< indrè proches." On l'a pour ainsi dire accusé d'! j voir perdu de vue la tâche que lui'a confié nuls- l'Empereur et qu'il a assumée comme u nphe devoir sacré afin de sauvegarder les inti iut et rêts du pays. Il semble absolument inac lc fi missible de prendre publiquement positio être dans une question de compétence pour ! solution de laquelle on n'a pas qualité. L dé- gouvernement est resté en contact permi ix nent avec le commandant général du pr. l'ave- mier corps d'armée. Il prit sans relard le lents mesures qui pouvaient seules l'amene ideru à constater les culpabilités et à puni nfant les coupables. D'ailleurs, le gouvernernei a.ver- ne resterait pas un jour de plius au poi ment voir si on ne lui accordait pas une entièi Qu'a confiance pour la rigoureuse sauvegarde c ;aire? sa compétence constitutionnelle. Après la déclaration de M. Zorn de Bi at la lach, secrétaire d'Etat, la discussion a é; litant renvoyée à demain mercredi. A LA CHAMBRE PRUSSIENNE )IB et Dans la séance de la Chambre des dépi tés de Prusse, M. Winkler, oonservaiteu: : on déclare, au coure de la première lecture d .eme" budget, considérer comme regrettable qi tn ne j,Qn agj conoernant les nouveaux in a eu pôts de l'Empire d'une façon qui met e cause l'indépendance des différents Etat anuel ^ ^ancelier de l'Empire aurait dû, ajow 3 offi- i'0rateur, s'opposer dès le principe à l'inai illeux gnration de cette politique financière cc« dainnable et fnneste. t sur kortée Discours de M. de Eethmann-Hollweg où il M. de Bethmann-Hollweg, en sa quali onnel de président du conseil des ministres t (a) Prusse, répond que le rejet de l'impôt si xpose les successions rendait plus urgents, les ir Dn. A pôts sur la propriété. Nous avons été ob] ts de gés d'attaquer en première ligne la propri jpula- té pour pourvoir aux énormes besoins d'à l'Aile- gent créés par le projet de loi militaire i le le 1913, mais nous n'avons pas voulu prop gont ser de nouveau l'impôt décroissant et a t nas cendànt, afin de ne pas faire renaître li a été luttes qui ont empoisonné pendant des a t que nées notre vie politique. Les oonservateui n Ce n'ont pas soutenu les gouvernements co vérne fédérés à un degré qui puisse justifier 1 ^ reproches formulés actuellement. Ce n'e tter a P®3 lxu' condescendance envers les parti , ce n'est pas non plus par passivité que 1 i, , gouvernements confédérés exnt approu les propositions du Parlement d'Empir nson- c>est parce qu'ils avaient conscience de le lourde et grave responsabilité envers l'Eu r n a" pire. C'est remplir un devoir d'honneur q ?u.es' de faire les sacrifices, môme les plus pér 5i, les lorsque la puissance et l'indépendan 'és le (je l'Empire l'exigent. (Vifs applauid.) lis en ûe qU.j concerne la réforme électoral -nient le gOUVernement est d'avis qu'il ne peut ■nd e' laisser imposer aucune réforme par le Ps lemént. On doit laisser de côté une parc ats, il royale non reprise. Le discours du trône e on in- un a€,te <ju gouvernement, dont le gouve îs té- nement seul a la responsabilité. Le pass ge du discours du trône qui annonça jac s cas ia réforme électorale à été mis â'exéûuti< i mê- par la présentation d'un projet de loi Si visite réforme n'a pas abouti,ce n'est pas la fau îaber- du gouvernement. Il est par conséque r des tout indiqué de s'en remettre au gouverr ment pour la question do savoir quand hl. Ce faudra déposer .un nouvèau projet. a pas Les déclarations du prinoe Ernest-A rraine guste, concernant la ques-ticsi du Bruir ; c.olo- wick, ont été considérées au début co'mi: : avec suffisantes. Il ne s'est produit de vireme intage que lorsque les Guelfes du Hanovre o même mis en doute la déclaration. Les Guelfes nt au peuvent pas éhranler la portée de ce que eman- duc a déclaré. La parole d'un homme d'hc "ès la ne» ne se met pas en doute. Je suis aut risé par le duc régnant à déclarer devant , Chambre et devant tout le pays que te appel au. duc en v.ue do la réalisation d l'Etat, eff0rts du parti germano-hanovrien est contradiction direate avec la volonté î pha- duc. (Vifs applaud.) Il y a dams le pays d départ éléments auxquels aucune leçon ne profi sidéré- mais nous ne laisserons pas prendre ui ont tragique les rêveries de ces hommes. (: s pas- «tune AUTRICHE-HONGRiE parce offeri. Déclarations du roi Carol d'Etat Vienne, mardi, 13 janvier. Le a Neue Wiener Tageblatt >i pub parlé, une longue conversation que le docteur î ; force kolaïdes a eue à Bukarest avec le verne- Carol. -e gou- Au cours de cette conversation le Roi ne son constaté que la Roumanie n'a mobilisé q l'à Sa- pour réaliser des prétentions légitimes s s l.i Dobroudja. Il a fait remarquer l'heu- s reux effet moral que sa présence à la tête i-t ; troupes avait produit. s Le roi Carol u, d'après le journal, re-jeté toute la responsabilité des malheurs •. de la Bulgarie sur M. Daneff. Le Roi a :- parlé ensuite des rapports gréco-roumains s que l'activité brouillonne de M. Rhallis a s eu pour résultat de troubler. Il a déclaré n que les Grecs et les Roumains, les seuls L- peuples de race non slave dans les Bal- '- kans, devaient marcher la main dans la s main. i- En ce qui concerne la question des Kout* i- zo-Valaques, la solution est simple, a-t-il déclaré. s Dans les questions qui sont encore à rà- ■t soudre et en particulier celles de l'Epire et t- des îles de la mer Egée, le roi Carol s< a que la Grèce agirait sagement en s'en re- it réserve son a-ppréciafion, mais il a estimé i- mettant entièrement aux puissances dont e elle a éprouvé à maintes reprises l'extrê- s me bienveillance. i- e Roi a rappelé qu'il, a toujours été '- l'ami des. Grecs, qu'il a même soutenu lea s Cretois par . des. subsides en argent au e cours de la lutte.de 1867. e II a déclaré qu'il admire les progrès con- ù sidérables réalisés par la Serbie pendant i- les dernières décades. • ., >t Enfin, le roi Carol a parlé de l'Albanis e qu'il considère pour longtemps comme l'en- e tant de douleur de l'Europe. Il a affirmé qu'il n'a nullement poussé le prince de Wied à accepter la : candidature au trône d'Albanie., Cest le prince lui-même qui en a iécidé. Il arrivera à Durazzo dans une l" .vingtaine, de jours pour, commencer uns e tâche extrêmement difficile dont il a ao n cepté la responsabilité. (c) i- BULGARIE Dissolution du Sobranié Solia, mardi, 13 janvier. Cet après:midi, au cours de la séance du Sobranié, le chef des démocrates, M. Ma-linoff, s'est prononcé pour la formation j. d'un ministère do coalition et a expliqué r les raisons qui l'ont empêché d'entrer dans le cabinet actuel, ainsi que celles qui, pen< dant la crise, immédiatement avant la ca« e tastrophe ,ont mis obstacle à la constitu» tion d'un grand ministère. M. Ghenadieff, chef -du parti stambou-j. liste, est venu rectifier certaines des allé-é gâtions de, M. Malirtoff. Il a fait ensuite l'exposé, écouté avec une attention soutenue, des événements qui précédèrent la catastrophe. Il a rappelé les efforts faits en vain par M. Malinoff pour constituer un grand ministère, puis pour former un ca-^ binet libéral à une heure où le danger était extrême. L'orateur a ensuite rappelé la dé-claration faite par M. Daneff au conseil de la Couronne et a montré cet homme .g d'Etat admettant l'échec complet de sa po-litique et donnant sa démission. Il a ajou-té que M. Daneff lui-même avait reconnu ce fait. Pendant le discours do M. Ghenadieff, un membre du parti de M. Gueschoff, M. -é Théodoroff, a essayé plusieurs fois d'inter-le rompre l'orateur. Les membres de l'assem-■r blée l'ont chaque fois rappelé au silence, y particulièrement les socialistes. i~ x- * * p" Après une séance, qui a duré neuf heu-Le res et au cours de laquelle les orateurs des différents groupes de l'opposition ont dé-3. claré que, pour des motifs divers,, ils se ,g refusaient à voter les deux treizièmes pro 2. visoir.es demandés par le gouvernement,, -s M. Radoslavoff a lu à minuit un ukase or-q. donnant la. dissolution du Sobranié en rai-13 son de l'inaptitude de cette Chambre à tra-st vailler . (a) ESPAGNE îS ;k La grève du Rio Tinto e Madrid, mardi, 13 janvier.- ir La commission arbitrale instituée ces n_ jouis derniers pour solutionner la grève ie du Rio-Tinto a accepté 'ne foinaule consis-tant en l'augmentation 'e 25 centimes pour œ tous les salaires du bassin houiller. (b), JAPON =e UNE CATASTROPHE Centaines de morts st Tokio, mardi, 13 janvier. T, C'est samedi matin que s'est pro "uite la a. prenûère éi'uption dans l'île de Sakoura-is chima. D'énormes blocs de pierre ont été m projetés à une hauteur de plus de 2,700 la pieds et quelques-uns sont tombés à une te distance de 20 milles. Des torrents de lave nt coulaient des flancs du volcan et ont ense-e. vëli trois villages. il Une partie des habitants, pris de pank que, avait déjà quitté ces villages. Le u- nombre des ger* qui ont dû disparaître s- sous la coulée de la lave n'est pas encore ie connu, mais il doit être de plusieurs cen-mt taines. Un incendie a gagné sur le contint nent voisin une forêt, où se trouvaient de» 10 réfugiés. (c) le La ville de Kagoshima détruite n" De nouvelles éruptions ont lancé de la lave vers Kagoshima qui a pris feu. Les habitants se sont enfuis pêle-mêle vers la u gare. Il a dû y avoir plusieurs centaines 03 de morts. Les habitants ont pris d'assaut t ' les trains de marchandises, qui sont par-eg tis vers le nord. Le soir, il ne restait per-, sonne à Kagoshima. Cette ville comptait 70,000 âmes. Un- télégramme reçu liier au bureau télégraphique de Kumamote rapporte que 1» télégraphiste, fidèle à son devoir, est le seul fonctionnaire resté à son poste à Kagoshima dans la fumée et au milieu des ruines. lie Raz de marée -a- Un raz .de marée est venu compliquer :oi la situation à Sakouracliima. Des centaines de maisons se sont effondrées et ont a été lézardées.. Il y-a de nombreux blessés, ue La liste des morts, suivant les autori-ur tés, ne sera pas considérable, sauf toute-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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