L'indépendance belge

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s.n. 1915, 12 Mars. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk17w7p/
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U6emo annct, No. 61 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Steeet, E.C, TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, VENDREDI 12 MARS 191! CBEGISTERED AS NEWSPAPER.3 Conservation par le Progreî 5 O M MAI R E. LA SITUATION: L'ogensive britannique dans la région de La Bassée.—Concentration allemande dans le nord de la Pologne.—Terrible canonnade dans les Dardanelles.— Croiseur auxiliaire allemand à New-York. Qu'est le Droit?—Camille Roussel. Les choses absentes.—-C. R. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Billet Parisien. —Jean-Bernard. M. Vandervelde à Cambridge. Faits menus, menus propos.—Bob. A l'Université de Londres. —G. V. Les peintres belges du XIXe siècle.—L. H. L'inauguration de la Ligue des Patriotes. Echos. Le Pnip He la Commission américaine. Partie Financière. LA SITUATION. v iuiui. Les progrès réalisés par les Anglais | Ncuve-Chapelle sont plus important:, le ne. Pavai.nit indiqué les premiers I pports. Non seulement le village lui-, énie a été occupé par nos alliés bri-nniques, mais ceux-ci ont avancé vers nord-est, dans la direction d'Aubers squ'au Moulin de Pietre, et vers le îd-est jusqu'à la lisière septentrionale j Bois du Biez, soit jusqu'à environ ;ux kilomètres et demi au delà du vil-ge de Neuve-Chapelle, situé entre la ys et le canal de La Bassée. C'est, depuis que la guerre de siège ; poursuit sur le théâtre occidental, avance la plus considérable effectuée î une seule étape. Deux contre-attaques allemandes ont é repoussées avec d'importantes péris, et les troupes britanniques gardent terrain conquis. Nous croyons savoir que les Anglais ut1 pris toutes leurs dispositions pour mrsuivre leur succès dans cette ré-Leurs aviateurs ynt réussi à en-smmager grarcraent la votc icrrefe- « [enin, après quoi ils ont bombardé avec iccès les positions allemandes à Wes-■nde. Dans la région d'Ypres plusieurs ttaques de l'ennemi ont été repoussées, es informations venues de Hollande infirment l'envoi d'importants renforts travers la Belgique. Un long communiqué publié à Paris, .Mate par le détail les magnifiques ex-Ioits accomplis par l'infanterie coloni-le française lors des combats en Cham-agne, qui ont abouti à l'ocupation de eauséjour par cette troupe d'élite. Les îultiples actes de bravoure auxquels il 5t fait allusion dans ce rapport consti-lent une des plus belles pages de la lorieuse épopée qui se, déroule actuelle-îent sous nos yeux. La situation en Pologne se précise. ,es Allemands achèvent la concentration u gros de leurs troupes dans la région e Chorzèle, qui se prête admirablement ux importants mouvements préparés de art et d'autre. Dans l'extrême-sud- du front oriental ?s Russes continuent à harceler les roupes austro-hongroises. A en croire n communiqué parisien, plus de la ioitié de l'armée hongroise aurait été néantie. Des compagnies entières de soldats ongrois, qui voulaient se rendre, vaient été littéralement fauchées par Autrichiens, qui semblent redouter la lésaffection de tous Les régiments laves et hongrois. Les opérations dans les Dardanelles progressent îavoraDicmcm., précurseurs de la victoire des Alliés se Tiultipiient C'est par centaines qu'arri-;ent à Bucarest îes fngitifs de Constan-inople, dont l'investissement, par terre :t par mer, n'est plus qu'une question je jours. La fin approche, et le destin poursuit sa m a relie impitoyable. Vingt-deux navires français, transportant probablement le corps expéditionnaire destiné î coopérer avec la flotte des Alliés, sont signalés du côté de Malte et tout indique que des événements de la plus haute importance se préparent. La Sublime Porte s'en rend si bien compte qu'elle voudrait parer le coup de la perte inévitable de Constantftiople en déclarant la capitale ville libre sous la garantie de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Grèce, tout en la plaçant sous la protection de l'Italie ! Elle pense, par ce moyen, " sauver la face " comme disent les Chinois, tout en jouant un bon tour, aux Alliés* quelle..espère ainsi meJi»'* en , on 11 uavec? les Puissances balkaniques restées neutres jusqu'à présent, et l'Italie. Sans doute, le réveil du peuple ottoman sera terrible et on peut redouter, avec raison, que la colère de la nation ottomane, trompée par un gouvernement inféodé aux Teutons, ne se tournera pas uniquement contre les seuls coupables ; les Jeunes Turcs et leurs conseillers allemands, mais contre tous les Chrétiens. C'est pour éviter un mouvement xénophobe de ce genre, un massacre en masse des Européens, que le gouvernement des Etats-Unis a cru nécessaire d'avertir la Porte qu'elle est responsable de la sécurité des chrétiens dont la république étoilée a assumé la protection. Un cablogramme de New-York signale l'arrivée dans ce port du croiseur auxiliaire allemand "Prinz Eitel Friedrich" qui, avec "L'Emden" et plusieurs autres croiseurs rapides, se sont livrés à une fructueuse guerre de course dans les eaux du Pacifique. L' " Eitel Friedrich': a coulé un nombre respectable de navires, dont elle avait les équipages à bord. Parmi ses victimes se trouve également le navire américain " William Frye," au sujet duquel une enquête officielle est ouverte à Washington. Les autorités américaines ont autorisé le croiseur à procéder librement aus réparations nécessaires pour lui rendre sa navigabilité. Dès qu'il sera capable de reprendre h mer, il devra ou bien quitter le port oi être désarmé. QU'EST LE DROIT? (Quatrième article) (I). LA CAUSE REELLE DES GUERRES. Eh! Monsieur, nous écrit un lecteur mécontent, vous nous la baillez belle avec vos articles sur le Droit. C'est de la théorie, tout cela. C'est le rêve d'un bon cœur. Mais, pendant que le canon tonne, il nous faut des repas plus solides. Et je suis tenté de vous crier : 4 A la Pratique ! ' ou, en d'autres termes, comme on dit au régiment: 'A la soupe!' Oui, je le reconnais, elle n'est pas mal chantée votre apologie du Droit, et la nécessité pour les peuples d'avoir cet idéal. ■ Mais encore faut-il savoir où marcher et dans quel chemin. Que vous nous fassiez de la poésie sur la beauté du Droit, soit-mais la vie n'est pas faite seulement de poésie; n'en avons-nous pas le terrible exemple sous les yeux? Les malheureuses victimes de la gueçre^ les gens ruinés par les Fluns, les familles qui ont vu leur honneur piétiné, demandent mieux. Ils veulent, ces malheureux, des réalités, et la pratique des choses vaut mieux que la littérature en ce moment..." Ce lecteur mécontent .a raison, mais il est trop impatient. A chaque jour sa tâche. Nous avons essayé de montrer jusqu'à présent l'incompréhension du Droit par la foule, la méconnaissance du Droit par l'aristocratie, la nécessité de ne plus laisser le Droit faux malaxé par des minorités intéressées, tromper l'opinion publique, produire des guerres, permettre des crimes, en tous temps... Aujourd'hui, essayons,, de vulgariser la connaissance du Droit (le vrai, et non l'hypocrite) et cela sans développements .— î» — et font mal comprendre les idées essen- r tielles, faussant parfois la structure— t Qu'est le Droit? c Ce n'est pas une définition nouvelle, t ajoutée à tant d'aufcrfs, que nous voulons faire: c'est plutôt présenter le Droit r sous la lumière que p' ^jettent les rayons c de la Vie que nous voulons tenter. ] •— Un volume! s'écrieront les "Kul- c turés " des idées traditionalistes. f Non. 11 est des choses considérables j dont on peut présenter le diminutif, c sans rien enlever à leur réalité : telle la 1 maquette d'un groupe sculptural, telle l'idée poétique sans la versification... t La sèche image de l'arbre dénudé par < l'hiver n'en est-elle p<s moins l'image r de ce que donnera li ,feuillage? L'œuf t ne produit-il pas le p<i .=sin, dont il est 1 loin d'étrr l'image? tfc c — Qu'est le Droit.-' Le Di'oit a sa source, complète dans la nature, c'est-à-dire dans la vie. Vieille ] affirmation ! Et que de dissertations au- ] tour de cela, niais aussi que de dis- ] sertations fausses ! Il ne faut pas re- ] faire l'histoire de l'évolution du < Droit! Hélas! les évolutions des . sciences humaines ont abouti, souvent, . par suite de l'oubli des principes de la j nature, à de terribles choses. II en est ] ainsi pour le Droit. La preuve s'en ( trouve dans le fait des Allemands (ou < du moins le groupe militariste qui a 1 aveuglé la population allemande), di- i sant qu'ils défendent le Droit — le leur! i — Qu'est le Droit? Il a sa source dans la nature—malgré ( les sophistes qui affirment que la na- i ture ne peut être cette source puisque ce que nous en voyons semble prouver que : c'est le droit du plus fort qui, seul, ré- : suite des. faits naturels.,^C'est, n'est-ce fpasr^ pm i <3f j>'£iWCSC*.îfcJcV«îïop* ' par Bismarck, que l'Altr.fna ft-m* s'est militairement fortifiée et a créé sa lourde artillerie. ' Non, en réalité, la nature matérielle ne nous donne qu'un aspect de la question. La sourcè du Droit ne résidé pas dans la manifestation de quelques phénomènes naturels—mais elle jaillit de la nature entière dans son ensemble tant physique que moral.„ Sujet terriblement complexe. Ne nous y arrêtons pas pour l'instant. Constatons seulement que les hommes, pour leur paix et pour leur,, bonheur, doivent trouver la source du Droit dans la nature qui leur donne des besoins, tant moraux que physiques. Là est cette source—ou si l'on préfèrç, la fondation de l'admirable édifice que les hommes ont à construire pour satisfaire leurs besoins réels, résultant des nécessités morales et matérielles... C'est la Vie qui doit être la conductrice—c'est la Vie, avec ses aspects complexes et si différents, qui met le fil d'Arianne entre les mains des hommes pour leur permettre de se diriger vers le vrai Droit... Simplifions le problème de façon triviale, voulez-vous? Voici deux hommes : un Japonais et un Allemand. Les besoins matériels du premier se bornent, par suite de raisons physiologiques, à très peu de choses ; il peut se nourrir avec du riz, le second au contraire a besoin de quantité de matières diverses. Voilà deux aspects: le Droit, pour ces deux hommes, reste identique: nul ne peut les empêcher de satisfaire leur appétit selon les lois spéciale de la nature. Mettez ces deux hommes sous le joug d'un potentat, vieux " Kulturé," épris du Droit, généralement appliqué de nos jours, et vous verrez que sous prétexte d'appliquer ce Droit il obligera les deux hommes à se nourrir de la même façon. Pourquoi? Parce que ce potentat perd de vue les règles du Droit réel, ayant sa source dans la nature. ; Etendez cet exemple—un peu " for-: cé" dans son slmplicisme—à des nations au lieu de l'appliquer à des individuali-, tés. Que vçrrez-vous cette fois? Vous t verrez le potentat ne pas tenir compte" des besoins naturels, au point de vue i moral,» notamment des diverses races i que contiennent ces nations. Vous ver-: rez un Kaiser placer sous le même joug " des Bavarois et dçs Prussiens et des ' Alsaciens. Sous prétexte qu'il a créé ar-, tificiellemcnt et non "naturellement" un Droit, issu' des préoccupations per-' sonnelles et ambitieuses de sa dynastie, i il s'imagine avoir créé le Droit. Erreur s manifeste dont les résultats sont les cri-i mes les plus abominables... Nous pour rions, hélas ! étendre cet exemple à d'autres pays. Mais restons, pour aujourd'hui, dans les limites de la guerre actuelle.Le Droit créé artificiellement, ne tenant pas compte des besoins naturels des races et des individus—n'est pas le Droit. C'est un " attrape-nigaud," ;'est un miroir aux alouettes—et les nigauds et les alouettes, ce sont les peuples et les races qui ne se rendent pas compte que leur ignorance crée leur malheur.La guerre actuelle est la manifestation la plus nette de la méconnaissance du Droit -— du Droit unique... Et cette méconnaissance produit les souffrances dans cette guerre, des misérab'es qui l'on suscitée, autant que les souffrances de leurs victimes. Qu'est le Droit? Mais uniquement la possibilité, pour les races et les individus, de vivre selon les lois naturel'es qui leur sont particulières, et qui n'atteignent pas le bonheur et l'intégrité des races voisines. A ce propos, la vraie manifestation philosophique du Droit est celle qui figure, sous des aspects différents, dans la plupart des religions civilisées: "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît." C'est dans la nature même que se trouvera source de cet ordre altruiste. Comment? Mais par le fait même de l'égoïsme de l'homme qui a toujours intérêt, pour sa propre préservation, à la mettre en pratique. Pourquoi est-elle si souvent méconnue? Précisément parce que la connaissance du Droit réel échappe trop souvent aux hommes, même aux magistrats qui font l'application du faux Droit moderne. Etendez,cette vérité aux natipns ac-mèîjes et~àux JraceV, "jet vous-!f'x constat terez plus 'eciarauL-c encore. " La Force prime le Droit " disent les autocrates. En disant cela, ils s'accordent en réalité un Droit qui n'est pas le Droit — et, notez-le, leur idée s'étend, de façon moins visible, en temps de paix sur toute la Justice. Leur affirmation monstrueuse montre quel est l'illogisme de ces hommes imbéciles qui, en même mps qu'ils s'efforcent d'appliquer leur îéorie inhumaine, parlent à tout instant ;s lois de la guerre. La mentalité qui roduit de telles affirmations basées sur n Droit artificiellement créé, produit le âchis moral inextricable. C'est pour-uoi on assiste actuellement à l'incroya-le désordre dans les âmes. Qu'est le Droit ? Et comment peut-il appliquer ? Nous l'avons dit: par le respect des ssoins physiques et moraux des races : des individus. La Suisse donne l'exem-le le plus frappant d'un pays qui se ipproche le plus de l'application réelle u Droit. Ses cantons, dans lesquels :s phénomènes sociaux les plus divers : manifestent (différents d'un canton l'autre) nous montrent la complexité es aspirations naturelles des différents roupements humains. Le Droit ! Mais est précisément le respect de ces diverses aspirations — tant provenant es races que des individus ... ;t l'armement militaire ne se corn-rend, au point de vue social, que our la défense de ces aspirations. C'est i ce que Washington exprimait lors-u'il écrivait dans son testament les gnes reproduites l'autre jour dans un dmirable discours de M. Henry Carton e Wiart, ministre de la Justice belge: Je vous lègue ces cinq épées. Ne les irez pas du fourreau pour répandre le ang, à moins que ce ne soit pour votre îgitime défense ou pour la défense de otre pays et de ses droits." En réalité, l'application du Droit, yant sa source dans le respect des esoins et des aspirations naturelles es races et des individus (la cohésion de eux-ci se produit tout naturellement, >ar la force même des aspirations com-aimes) supprime le danger des guerres Sîîcts v|ue celle £ laquelle noue t répand la Justice en temps de paix. C'est ce que l'autocratie (et l'ignorance les peuples aussi) n'admettra pas, parce lue, en ce qui concerne la première, le Droit réel est contraire à ses intérêts :goïstes„. CAMILLE ROUSSEL. (.4 suivre.) LES CHOSES ABSENTES. Les Chambres parlementaires.—Chez les Allies et chez l'ennemi.—Les préoccupations des socialistes allemands.— Critiques en Angleterre.—Ils s'installent... Vendredi.—Parmis toutes les privations que crée la situation actuelle de notre s pays, il en est une qui, pour beaucoup, £ est des plus tristes... En Angleterre, en France, et en Allemagne, la c population possède le moyen, si la né- t cessité s'en fait sèntir, d'exprimer haute- c ment ses sentiments. Les Parlements a siègent. F Le Parlement belge, lui n'existe c plus.,. c Hier, en Angleterre et en Allemagne, c les populations éprouvaient la satisfac- c tion morale d'entendre exprimer des c opinions par leur représentants : •—• Nous ne sommes pas absolument * inexistantes ! peuvent-elles se dire. ^ Les Belges n'ont plus cette satisfaction, et, pourtant, il n'eût pas été im- r possible de la leur donner, dans l'inté- . rêt de tous et du pays. Simple constata- 1 tion. Les lettres que nous recevons, notamment au sujet de la décision prise ( par notre gouvernement en dehors de 1 l'action parlementaire, au sujet du con- ' tingent militaire, nous prouve, une fois de plus, le profond besoin de nos corn-patriotes d'exprimer leurs opinions, et de les faire valoir. Que ces opinions soi- < ent parfois injustes, peu importe. Le j vieux proverbe: "C'est de la discussion que jaillit la lumière," comporte non une théorie mais un véritable besoin de 1 vie morale. Il nous semble que notre gouvernement belge l'oublie trop. Quel autre sentiment donne la lec- 1 ture des débats à la Chambre des Com- 1 munes, hier, par exemple ! Les criti- 1 ques faites par l'honorable M. Long, 1 qu'elles soient justes ou injustes (cela ne nous regarde pas) nous donnent l'impres- , sion rafraîchissante de la liberté morale, ] et de l'existence du contrôle parlementaire. Cela est aussi important, même en temps de guerre, qu^ d'autres inté- ' rêts auxquels les gouvernements 1 1 attachent un grand prix... — lit aussi, peut s ecner le philo* )phe, quelles lumières cela jette sur la sychologie des peuples ! La dernière séance du Reichstag, >nnue aujourd'hui, ne manque pas d'irn rêt à ce sujet. Le discours du Ministre îs Finances allemandes montre une in-térable confiance, et l'orgueil teutoni srsiste... mais on sent que cela est de >mmande, surtout lorsqu'on lit ce u'un député socialiste, Herr Haase, a it ensuite. Il y a, dans l'expression es divers sentiments, l'apparence du ésarroi. Le socialiste, qui représente la ensée du peuple, parle de la paix fu-< ire; il "reparle" des trésors de la ci-< ilisation... Pendant ce temps, le " Eitel Frede-ck " a commis les " meurtres mari-mes " que les dépêches signalent au< >urd'hui •— Les " trésors de la civilisation M..» omme ce qui se dit dans les parle-îents, constitue la logique des senti-îents, sous une apparence de chaos., ,a vérité ressort des discours contradic-jires. On sent l'âme du peuple y virer— et l'infini besoin des " trésors'' e la civilisation commence à se faire entir dans le parlement allemand. Et mdis que les pirates continuent leur iche besogne, on y discerne des aspi-ations nouvelles... Nous n'avons, nous Belges, plus de 'arlement. Bien dommage, car de bien' obles choses pourraient y être dites. Et lalgré tout, ces choses-là traversent lest rontières, vont vers les puissances neu-res et remplissent leur mission. Nous n'avons même pas les moyens e protester contre l'introduction, en lelgique, de l'instruction obligatoire llemande : les Germains espèrent-ils onc introduire la mentalité teutonne ans la cervelle de la jeunesse belge?..*

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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