L'indépendance belge

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s.n. 1914, 23 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4746q1tb07/
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H&O OoM-maxtoai SB gatOKiLVS ET * «4S1B B 85> ANNÉE Vendredi 23 janvier 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17. rue de» Sabios0 Dî'uxcIIc» BUREAUX PARISIENS . 11. place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 23 fc. 6 miis. 10 fr. 3 nais, 5 fr. UKMKBMU » 2811 •' 5fr » Sir. ETIM » «tr. • 22 fr. » 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE International) et d'Outrc-mir! 10 pages, paraissant le mercredi Un an SIS franc» mol».15» frauo» L'INDÉPENDANCE ai» »«» Vendredi 23 janvier 1814 Les annonces sont reçues: A BPiUXELLES : aux bureaux cia jou' uaL A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, Jonn-F,. Jones & G0, a° 4^ Snow Hili, E. G, ; à l'Agence Havas, n° «S. Cheapsiae t. CL ; et cnez fcevroud & Fiis, LfcS, jjo» 14-48, Queen Victoria Street. et T. B. BrowiKW Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. ix. AMSTEPtDASi : chez Nijgh & Vau Ditmar, Rotin, ^ &. ROTTERDAM : mC-me tirme, Wynhaven. 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de Ja MaLon Rudolf Mosse^ ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à Miln^ Turin et Rome. iliSiEW-YORK : T.B, Browae, Ltd, East42nd StresU «renia Énmoss PATî JÛEB. — SIX patrea BELGE COTISERYATIOSr SAS IX fKQGSÙa Édition du soir Aujourd'hui : Kevue politique. La mission allemande ea Turquie. — Uns note officieuse. — Commentaires. En Angleterre. — La politique nuvale. — Le budget de la marine. — La grève dans l'Afrique du Sud. — La perte du sous-marin « A 7 ». En Turquie. — Les relations turco-gr.ee-ques. - Bruit de débarquement ture à Chfc> et ii Mitylène. — Pour la flotte. Au Portugal. — Le conflit entre le gouvernement et le Parlement, Lettre de Londres. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Les obsèques du général Picquart. En Belgique. — Le Congo et les missions. La réforme coloniale. Chronique mondain». Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.^——«—— Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première .édition, publiée à 4 heure» de l'après-midi ; les dépêches -.urnes de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures qu soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 22 janvier Revue Politique Nous avons signalé les très graves difficultés qui ont surgi au sein au cabinet anglais entre M. Lloyd George, chancelier de l'Echiquier, et M. Winston Churchill, premier lord de l'Amirauté, au sujet du budget naval. On dément ,que ces difficultés soient telles qu'une crise ministérielle doive s'ensuivre "et les journaux publient, des communiqués d'après lesquels ni M. Winston Churchill ni M. Lloyd .George n'auraient l'intention de se retirer." Que la querelle personnelle entre les deux ministres, dont on a beaucoup parlé ces jours derniers, soit apaisée, c'est fort possible, mais l'opposition entre- leurs vues politiques subsiste totalement et c'est là qu'est le fait grave qui caractérise la situation : M. Winston Churchill veut maintenir à la flotte anglaise ''ne supériorité de Cû p. c. sur la flotte allemande; M. Lloyd George et les radicaux considèrent que des économies peuvent être faites sans inconvénient sur le budget de la marine, l'amélioration des relations anglo-allemandes écartant tout péril de ce coté. Le problème ?o pose pour l'Angleterre de façon r.ngoissante : d'une part, il est certain que des ressources considérables sont nécessaires pour la réalisation du vaste programme social et agraire du cabinet libéral ; d'autre parti l'Angleterre ne peut renoncer à la maîtrise de la mer, garantie suprême de sa sécurité, de sa prospérité, d~ développement normal de son influence dans le monde. Le programme naval tel qu'il est actuellement établi par l'A'inirar'é an taise est-il excessif ? Ce programme peut se résumer ainsi : maintien d'une supériorité en dreadnoughts de 60 p. o. dans la mer du Nord sur la flotte allemande; maintien d'une supériorité proportionnellement plus forte en ce qui concerne les navires d'ordre inférieur ; augmentation de la marge de 60 p. c, à mesure que. les dreadnoughts anglais perdront leur valeur do combat; enfin, maintien dans la mer Méditerranée d'une flotte égale à la plus forte flotte étrangère. Ce programme est évidemment considérable et comporte des charges fort lourdes, mais il constitue un minimum indispensable si l'Angleterre veut maintenir son absolue maîtrise de la mer. La question n'est pas de savoir si l'amélioration des relations anglo-allemandes — qui est dans les vœux de tous les pacifistes — atténue le péril qui peut surgir de ce côté pour l'Angleterre^ la question est de savoir si, d'une manière générale, l'Angleterre restera maîtresse des grandes routes maritimes menant à ses possessions: si elle pourri continuer à asseoir sa puissance sur le fait d'être une île inaccessible pour tout adversaire, d'où qu'il puisse surgir. Son organisation militaire étant insuffisante pour assurer sa défense territoriale et surtout pour soutenir efficacement sa politique mondiale, l'Angleterre va-t-elle renoncer délibérément- à l'instrument de sa puis sance navale ? Tout est là et les considérations d'ordre sentimental, les arguments tirés des circonstances du moment que l'on peut invoquer contre la politique de M. Winston Churchill ne prévalent pas contre une situation de fait qui s'impose impérieusement à tout esprit conscient des destinées d'un pror-' peuple. Cela est si vrai que les partisans de M. Lloyd George, et M. IJoyd George lui-même, ne songent nullement à contester la nécessité du maintien de la supériorité de 60 p. c. sur la marine allemande en fait de dreadnoughts. Ils admettent que l'Angleterre devra disposer ds cinquante-six drsadnoughts quand l'Allemagne en disposera de trente, mais ils semblent vouloir que n.hanriftTiTiA la rta 1a <511t>Atm<v rité plus forte en ce qui concerne les bâtiments de guerre d'ordre inferieui et, surtout, ils semblent désirer l'abandon de la these qui tend au maintien dans la Méditerranée d'une flotte anglaise égale à la plus forte flotte étrangère, Il est assez étrange de devoir constater que les mêmes éléments qui réagissent contre la liaison trop ettuite ut la politique française et de la politique anglaise s'appuient précisément sur le fait de la concentration de la flotte française dans la Méditerranée. Ces éléments comptent donc sur les forces navales de la France pour défendre efficacement les intérêts anglais daijs la Méditerranée, mais ils se refusent, d'autre part, on le sait de reste, à envisager un seul instant l'éventualité d'un appui militaire à assurer par l'Angleterre à la France. En réalité, ils veulent tirer argument de l'amélioration des relations anglo-allemandes pour réduire les dépenses navales de l'Angleterre; mais, en môme temps, ils tirent argument de l'Entente cordiale et de la présence de la flotte française dans la Méditerranée pour affirmer que les intérêts anglais sont là suffisamment protégés. Gela est assez incohérent et ne résiste pas à l'examen. De deux choses l'une : ou bien l'Angleterre doit pouvoir compter éventuellement sur l'appui de la flotte française, et alors la France doit pouvoir compter sur l'appui militaire de la Grande-Bretagne; ou bien l'Angleterre ne veut pas modifier le caractère de l'Entente cordiale, ne veut pas la transformer par crainte des charges militaires,en alliance formelle, et alors elle doit être à même de se défendre partout par ses propres moyens, dans la mer Méditerranée comme dans la mer du Nord, elle doit s'appliquer à maintenir son absolue supériorité sur mer. En dehors de cela il.n'y aurait que duperie. Les divergences de vues qui ont surgi entre M. Lloyd George et M. Winston Churchill ont ainsi une portée beaucoup plus . grave que celle qu'on veut leur prêter quand on parle d'une simple opposition entré deux hommes politiques, entre deux ministres. C'est une question vitale pour la puissance anglaise dans le monde qui se trouve posée, et il sera hautement intéressant, à un point de rue général, de voir la solution que le gouvernement libéral anglais lui donnera. L_ A Mission allemande en Turquie Une nota officieuse Cologne, mercredi, 21 janvier. Dans un article daté, de Berlin, la u Gazette de Cologne » s'occupaut de la question dç la.mission militaire allemande fait d'abord ressortir que cette mission ne répond pas à une pensée de la politique allemande, mais à un désir .dû gouvernement ottoman. La question des pouvoirs à attribuer au générai von Sanders a été discutée avec un vil intérêt par les milieux Jures dirigeants, iandis qu'à Berlin, dès le début, on a envisagé cette question non pas comme une question de prestige eu d'influence politique, mais aiu point de vue d.e son utilité militaire technique pour la Turquie. A cet égard, on n'a pas oublié du côtd allemand que la situation politique de l'Allemagne à Constantinople ne saurait être affectée par le succès ou l'insuccès de cette mission. La. Turquie a eu par la suite 'l'initiative d'une autre idée, celle dj metttre un corps d'année sous les ordres du général von Sanders. En raiso de certaines considérations on n'a pas été particulièrement enthousiasmé par cette idée, du côté russe. Pendant le séjour du président du consei russe à Berlin, en novembre dernier, la question de la mission militaire a été dis. cutée en détail entre lui et les hommes d'Etat allemand. Il a été promis qu'on étudierait minutieusement les désirs exprimés par la Russie, a savoir que le général nt fût pas investi d'un commandement 01 bien que lo siège de son commandemenl fût une autre ville que Constantinople. Au cours de ces-, pourparlers, le gouvernement allemand a informé le gouvernement russe qu'il n'était plus possible de modifier les conditions dans lesquelles la mission exer cerait sôn activité, mais que le chéî de cèl le-ci examinerait sur les lieux s'il sérail possible de transporter à Andrinople ou £ Smyrne le siège de la mission, mais aDrès l'examen auquel on s'est livré jusqu'ici ce la ne semble pas possible peur des raisons techniques. Dès le début, le général vor Sanders a fait abstraction de toute oopsidé ration politique et s'est placé uniquemeni au point de vue militaire technique. Le rajeunissement du haut commande ment a rendu si sensib1? la différence d'ftse et de rang que le maintien du génral vor Sanders dans sa situation de commandan de corps suscitait 3e fortes objections. L; question du rang a été tranchée par la no initiation du général von Sanders. En mê me temps il lui était attribué les pouvoir-d'inspecteur, non. pas seulement à causi de son avancement comme rang, mai: aussi parce qu'on a jasé à propos de lu conférer de larges pouvoirs d'inspection. L'article se termine en ces termes : Di l'examen historique de toute cette affaire il ressort qu'il n'y a jamais eu là pour l'Ai temagne une question de prestige, mai: bien d'utilité pratique au point de vue inté rierur turc. 11 en résulte d'abord que 1: naissance de sentiments d'irritation entn nous et la Russie à la suite de cette affaire eût été quelque chose d'incompréhensible et ensuite qu'il est complètement taux d< parler d'un fiasco qu'aurait sufci la politi crue allemande, fa) — — IJUlllUU Commentaires Berlin, mercredi, Cl janvier. Les jourhaïux commentent te explica tione officieuses de la « Gazette de Colo gne » au sujet de la mission du généra von Sanders. Les organes libéraux constatent que, l'or ne peut pas refuser une certaine valeur i cet; explications, mais pensent" que si 1< gouvernement n'était pas décidé à pousse] les choses jusqu'au bout et à triompher di la résistance de la Russie, on aurait dû ji prévoir et que, si l'ambassadeur d'Allemagne ne pouvait pas garantir d'une manière certaine que le général recevrait effective ment les pouvoirs promis, il aurait été plus simple de s'abstenir dès le début. Le « Berliner Tageblatt » dit ; Si nous iu pouvions pas affronter, un désaccord ave< la Russie, M.de Bethmann-Hollweg h'avai pas besoin d'imposer, au peuple allemanc un nouveau fardeau militaire d'un milliard Les organes conservateurs - sont plus sé vères et se demandent- si au cours des con varsatlonis à ce sujet. avec la Triple-Euten te cette question .n'est pas devenue uni question de prestige. Le « Berliner Tage hlatt » constate que les explications ofli cieuses ne permettent pas de répondre - i ce sujet et que le souci de ne pas contra rier la Russie a déridé l'Allemagne à cé der. ... i (a) tavelles ds l'Étranger ALLEMAGNE Les incidents de Saverne Crise ajournée Mulhouse, mercredi, 21 janvier. La'« Gazette régionale de , la Hautie-Alsa-oeii, organe catholique, s'exprime en. ces termes : ■ . Le conseil des ministres a tenu ,un< séance dans la matinée, sous la préside® ce du comte de NVedel,. retour de Berlin lequel a rendu compte de-son voyage. L< journal exprime ■ l'avis que le gouverne ment ne subira aucune modification poui le moment. Cependant la solution de ■!: crise n'est qu'ajournée. On veut1 éviter-qui ifs démissions ne se' produisent à un nïo ment où l'affaire de Savane et ses suite: ce sont pas . encore calmées. (a) Le procès Krupp- its jugement. Berun, mercredi, 21. janvier. Le conseil de guerre, supérieur a rendi son jugement en révision du procès' Krupj du 5 août dernier".- Les lieuftniuils artificiers 1 Schleuder e Hinst sont condamnés chacun à trois se maines d'arrêts de rigueur. L'ouvrier artificier Schmidt est condamn à quatre seniaiues, d'arrêts simples. Pour le lieutenant artificier Tiilian, un. partie de l'action judiciaire' est abandon née; pour le reste, l'accusé est acquitté. Le premier secrétaire de l'intend .6 Pfeiffer est acquitté. (cj L'emploi de la force année Berlin, mercredi,- 21' janvier. Les- Polonais et les Alsaciens-Lorrain ont déposé sur te bureau du Reichstag un motion inv.tant le Chancelier à présente au plus tôt un projet de loi- réglant d'un manière uniforme dans tout l'Empire l'em ploi de la force armée et autorisant l'usag des troupes dans les opérations de polie seulement sur réquisition de® autorités ci viles. (a)'! ANGLETERRE LA POLITIQUE NAVALE Le budget de la marine Londres, jeudi, 22 janvier. Le » Daily Ciironicle » signale que MM Lloyd George et 'Churchill ont eu hier uni conférence au sujet du budget-de la ma ri ne. Les informations d'après' lesquelles de: différends d'un caractère personnel se se raient élevés entre les deux ministres son de pure fantaisie, mais il faut avouer qu M. Churchill, ' pendant sa direction de l'A mirauté, a dépensé' l'argent «de façon du cale» en dehors des prévisions. M. Lloyi George devra trouver pour la marine un somme de huit millions de livres sterlinj et pour la première fois qu'il est Chance lier de l'Echiquier il se trouvera en faci d'un budget général en déficit, (a) Le voyage de M. Veztrzelos Lonuxes, mercredi, 21 janvier. Une note coi®uni^uée a la presse di que M. Yenizeuis quittera Londres ven dredi soir pour Paria. De lé il ira à Berlk Il ne fera aucune, déclaration au sujet d , sa mission, mais on ,a des raisons de croi re que 'ç prés-dent du conseil de'Grèce es satisfait.des entretiens qu'il a eus avec le différents hommes d'Etat auxque:B il c rendu visite. Au cours de ces' entretiens, : a demandé qu'un petit territoire habit ' exclusivement par des Grecs, dans le ville ge d'Argyrocastro, fût cléJaié terrîtoir grec. Cette proposition est à l'étude. M. Ve ■ nizelos serait absolument convaincu qu' ■ ne se produira rien dans la voisinage de 1 ■ frontière de l'Epire qui puisse soulever de 1 difficultés internatinnaie.s. Le Grèce n'a pa ' encore pris officiellement connaissance d ; la décision des puissances au sujet de i frontières, mais elle s'y conformera certa: nemenL Elle n'a encore pris aucune mesi ; re pour te retrait de ses troupes. Quant , la date du 18 janvier, c'est une date fixé ■ exclusivement entré les puissances et dor s 1a Grèce n'a pas connaissance. Il y a toi: ■ lieu de croire que le3 ambassadeurs n'or i pas entendu indiquer le 31 janvier (viou ! style). (a) s La perte du « A 7 » Plymouth, mercredi, 21 janvier. ■ Le sous-main « A 7 » a été retrouvé 23 brassas de profondeur salon les uns c 33 selon les anitues. (r.l UU 3U11 - Londres, mercredi, 21 janvier. Les journaux du soir confirment qu'un . contre-torpilleur a découvert, à 4 1/2 heu-. les de l'après-midi, le so'us-marin u A 7 », I à 33 brasses de profondeur. Un autre contre-torpilleur restera en permanence sur i les lieux et les travaux pour relever le ! b A ? ji commenceront demain matin à la i pointe du jour, , (cj Grève dé camionneurs Londres, mercredi, 21 janvier. Les porteurs de charbon et les camionneurs de LondreLi, au nombre de 7,000 à : 10,000, se sont mis en grève aujourd'hui. Plus de 2ij0 dépôts sont atteints par la grève. Les grévistes demandent une augmentation de salaire. (c) ! LE MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AFRIQUE DU SUD Johannesburg, merdredi, 21 janvier. La nouvelle commission executive de la fédération des syndicats a invité le personnel des tram>vays à cesser le travail à midi. , Cette tentative n'a eu aucun succès, (c) Johannesburg, mercredi, 21 janvier. La grève générale, est .déclarée terminée à partir de demain. A Prétoria, les ateliers des chemins de fer rouvriront leurs portes le 26 janvier. (a) BRESIL L'aiiaire de 1' « incorporadora :> H a éie fait assez-g'rana bruit dans la presse, de la faillite à Sûo Paulo de la Société Incorporadora et de ses quarante-six succursales bancaires. La dépêche qui l'annonçait signalait, il est vrai, que plusieurs banques étrangères étaient victimes de cette faillite. En tait, dit le « Financial Times », !e Stock Exchange. s'est très vite remis de 1 l'émotion causée par les journaux du soir qui avaient annoncé , tout simplement la 1 chute simuitanée de quarante-sept banques brésiliennes. On s'enquit de l'importance de l'établissement en cause et on apprit que cette banque n'en avait guère que ,1e titre, de même que ses succursales d'ailleurs.| Dans les cercles . financiers de Londres, ' ajoute, notre confrère « on s'est beaucoup ' indigné du tapage fait autour d'un incident ! sans importance». L'affaire de l'y Incorporadora » n'est pas une faillite de banque, mais une faillite - commerciale, qui n'avait rien à voir avec la situation monétaire générale du pays. t L'u Incorporadora » n'avait qu'un petit ca- > pitai de 2 1/2 millions de francs environ. 11 y a eu des faillites bien plus importan- t tes.aiu Brésil depuis le commencement des difficultés actuelles et dont il a été à peine question au Brésil même. Si on a parlé de , 1' " Incorporadora », c'est parce que cette société s'occupait d'affaires de banques, en . ce sens qu'elle faisait des avances d'argent [ siir gages; elle prêtait de l'argent aux petits consommateurs dont le crédit n'était , pas suffisant pour obtenir les facilités accordées par les grosses banques de Sûo Paulo, qui sont des institutions absolument saines. Ces clients étaient surtout de petits planteurs de café de l'ouest de Sâo Paulo, 3 et c'est pour, les atteindre que 1' « Incorpo- > radora» avait créé des succursales dans ;- toutes les petites villes et villages, aux-î quels elles confiait les capitaux nécessai-. res pour rencontrer les menus besoins lo-; eaux. Avec son capital de 2 1/2 millions, ; la banque ne pouvait guère donner beau-. coup d'argent à ces quarante-sept filiales : entrant en difficultés elle-même, infailliblement toutes ces filiales devaient suivre. Si c'est cela que l'on appelle des « banques! ». (a) ETATS-UNIS Le canal de Panama , Panama, mercredi, 21 janvier. On a l'intention de faire traverser le canal, probablement en avril, par un vapeur . de la compagnie du chemin de fer de Pa-_ nama. Il y a aujourd'hui trente pieds d'eàu £ dans la tranchée de la Culebra, au point 5 où s'était produit un ébouiement et qui était la seule section du canal demeurée inachevée. (Jn grand navire pourrait dé- , sormais passer à travers le canal (a) MEXIQUE Travaux publics ; Londres, mercredi, 21 janvier. Une dépêche de Mexioo au «Daily Mail» dit que le gouvernement mexicain vient de signer un contrat avec un établissement français pour la construction d'ouvrages ' de ports pour une valeur de dix millions ■ de liv. st. • On négocie Washington, mercredi, 21 janvier. * M Bryan, secrétaire d'Etat, confirme que M Lind, représentant du président ' Wilson, a eu à la Vera-Craz un entretien 1 avec M. Magoii, ancien ministre des, finan-1 oes agissant au nom' du général Huerta. 6 (a) ; PAYS-BAS La Grande-Duchesse de Luxembourg 1 La l-laye, mercredi, 21 janvier, i La Grande-Duchesse de Luxembourg a s entendu ce matin la messe dans l'église s catholique de Parkstraat. A 11 heures, Soc e Altesse P tle a reçu la visite de la Re s diuairière, qui fit avec son auguste hôte - une visite au musée du Mauritshuis et en- - suite une promenade en voiture dans i ville. A 11 h. 1/2, la-Reine et la Grande-D; e chesse ont fait une promenade en automo- ' bile dans les environs de la ville et aie t rent voir les fêtes de patinage de Leyde. 1 (c). PERSE Courrier russe attaqué Tabriz, mercredi, 21 janvier. Suivant des nouvelles reçues de Saoudj-:t Poulac le courrier du consulat russe a été 1 attaflné pt n/iT- im aniot T.'au. i teur de cet attentat n'a pu encore être arrêté. (a) PORTUGAL Le conflit entre le gouvernement et le Parlement Lisbonne, mercredi, 21. janvier. Le Sénat a voté une motion invitant, son bureau) à .s'adresser au chef de l'Etat afin qu'il oblige lès-ministres à observer -là Constitution. M. Darriaga recevra demain dans l'après-midi le bureau du Sénat, qui lui communiquera la motion volée aujourd'hui,et ainsi conçue : ' « Considérant que le gouvernement, en n'assistant El3 systématiquement aux séances du Sénat, viole tout droit parlementaire, -vicie le régime politique et fait un grave affront, à cette, assemblée, celle-ci a résolu de porter à la connaissance du chef de l'Etat, le: conflit qui s'est élevé entre le gouvernement et le Parlement, » . Aucun journal n'a paçu ce soir. (a) Le mouvement gréviste Les sans-travail Lisbonne, mercredi, 21 janvier. Lo nombre des, ouvriers sans travail augmente.. Les ouvriers encombrent les places de la .ville par ^-ite de l'abandon de quelques usines, par leur personnel, comme manifestation de solidarité avec les cheminots. (c) A LA CHAMBRE Séance de mercredi M. Alexandre Braga, leader ministériel, présente , une proposition^ urgente tendant à convoquer le Congrès .afin do, voter l'ajournement des séanoes du Parlement durant dix jours' et d'interpréter l'article 25 de la Constitution, qui donne lieu à une divergence de vues entre ,1e gouvernement et le Sénat. L'urgence a été votée,par 81 voix contre 4û. (c) SERB'E La frontière serbo-bulgare Belgrade, mercredi, 21. janvier. On annonce officiellement que le. général Holmsen- a renUu son jugement arbitral dans le différend de frontière serbo-bulgare. Le territoire contesté sera partagé en deiux parties égales revenant à chacun des deux pays. - Cet. incident est donc clos. Ce malin est partie' pour .Saint-Pétersbourg une mission serbe se rendant à l'inauguration du monument élevé au grand'duc Kicolas-Nicoiâîevitch. (a) TURQUIE Pour la flotte La dette publique et la régie des tabacs font don au comité pour la flotte ottomane d'une somme prise sur les fonds de réserve et représentant la valeur des appointements de leurs employés de tous grades. (a) Les relations gréco-turques Bruit de débarquement turc à Chio et Mitylène Bucharest, mercredi, 21 janvier. La « Reichspost » signale le bruit venant d'Athènes que les Turcs auraient débarqué ù Chio et Mitylène. Les milieux turcs de Peiris déclarent cette nouvelle invraisemblable. (û) Le nouveau ministre de Grèce à Constantinople Constantinople, mercredi, 21 janvier. M. Panas, le nouveau ministre de Grèce à Constantinople, a été reçu aujourd'hui par le grand-vézir, à qui il a remis ses lettres de créance et la copie du discours qu'il prononcera lors de sa réception solennelle par le Sultan. (a) Lettre de Londres (De notre correspondant.) Les pouvoirs du cabinet. — Les radicaux les trouvent excessifs et demanden! l'émancipation du Parlement. -11 Un discours de lord Curzon. — M. Clemenceau et M. Lloyd George. — Les querelles de l'Ulster et des armements. LONDRES, le 21 janv;er. Il vient de se produire en Angleterre un fait qui projette une intéressante lumière sur le fonctionnement interne de l'imposante et puissante ma.chine _ du i gouvernement britannique- Le comité de l'Association libérale de Coventry a officiellement informé M. D. M. Mason, député de cette ville à la "Chambre des communes, qu' « en raison de son attitude à l'égard des ministres », il ne serait pas le candidat du parti libéral aux prochaines élections. Quels crimes a donc commis M. Mason pour encourir cette excommunication - majeure? Il a voté contre les ministres mis en cause dans l'affaire Marconi; il a écrit à un journal radical que le gouvernement libérai serait probablement renversé par un YOte de la Chambre des communes contre l'accroissement exagéré des dépenses publiques; il a parlé, à la Chambre des communes et dans divers meetings, en faveur de la réduction du budget de la marine, etc. Le « Daily News and Leader » se prononce contre la sentence dont M. Mason est frappé. Il en fait remonter toute la responsabilité au gouvernement, qui, au moyen des « Whips » (fonctionnaires parlementaires chargés du maintien d. la discipline dans le parti et de la gestion de son trésor de guerre), - tient toutes les associations locales semblables à l'Association libérale de Coventry entièrement dans sa main, choisit les candidats, leis révoque et dispose, en réalité, uu droit de vie ou de mort politique sur tous les membres du parti. Ces pratiques sont réprouvées par l'organe radical. Il n'admet- pas que, pour être libéral, il faille quoi qu'ils disent et quoi qu'ils fassent.lt dit que la pierre de touche à laquelle on reconnaît un vrai libéral- est la fidélité aux principes libéraux et que -le loyalisme des libéraux-à l'égard des ministres dépend, en premier lieu, de la conduite des ministres. L'incident de Coventry - soulève, en somme, une grosse question dont on se préoccupe beaucoup depuis quelquei temps dans le parti radical : la question des pouvo.irs du cabinet. La Constitution de la Grande-Bretagne, Constitution non écrite, mais consacrée par l'usage et la tradition, donne au. cabinet, et spécialement au premier ministre, des pouvoirs -considérables, plus considérables que ceux du président de la République des Etats-Unis et de la plupart des chefs d'Etat. La Chambra des communes, dont les Anglais disent qu'elle peut tout faire, excepté un homme d'une femme et une femme d'un homçie, lui délègue une partie de sa toute-puissance. Il a l'entière responsabilité du gouvernement. Il né la par-i tage ni avec 1© Roi, qui ne prend pas part aux délibérations du conseil de,s ministres, qui n'y assiste jamais, ni avec le Parlement, dans lequel il n'a jamais voulu jusqu'ici tolérer l'existence d'une commission-du budget, d'une commission des affaires extérieures, ou; de tout autre grande , commission permanente comme il en existe dans d'autres parlements. Seuls, à l'exclusion des membres du Parlement, il a le droit do présenter des lois-entraînant une dépense. Seul, enfin, il possède le droit de dissolution. Pour l'exercer, il n'a pas besoin de l'avis de la Chambre des lords* et l'assentiment du Roi, qui,-étant-un roi constitutionnel, ne peut ,que. se conformer à l'avis, de ses ministres,- lui est acquis d'avance, a Le pouvoir de dissoudre le Parlement, disait le « Daily, News and Leader », le 15 janvier dernier, permet au cabinet d'éviter un vote de censure en menaçant de destruction la Chambre qui serait disposée à te censurer- » Dans d'autres pays, en Frath-" ce, par exemple, les ministres vivent dans la crainte perpétuelle d'être renversés; en Angleterre, c'est la Chambre qui craint d'être renvoyés par le ministère devant les électeurs.. Ce régime, que les Anglais appellent « le gouvernement de cabinet », donna au gouvernement britannique une re* raarquable stabilité. Le ministère libéral àctuèl est aux affaires depuis le 9 dé< cembre 1905, c'est-à-dire depuis plus de huit ans, et a des chances sérieuses us durer encore au moins deux ans. Le ministère conservateur qui l'avait précédé . vécu onze ans,de 1895 à 1905. Tan.» dis qu'en France le nombre des ministères s'est élevé à cinquante-quatre pour les trente-huit dernières années, il n'3 été. en Angleterre, pour la même période, que de neuf. Les radicaux, qui ont largement tiré profit de ce régime pour réaliser une grande partie de leur programme, le critiquent aujourd'hui. Ils parlent de la subordination, de l'asservissemçnt du Parlement. Maintenant que la puissani ce des Lords est brisée et que te « home ru,le » est sur le point d'être un fait accompli, la grande tâche constitution, nelle qui s'impose au libéralisme est, disent-ils, la limitation des pouvoirs du cabinet et l'émancipation du Parlement, Ils vont- entreprendre dans ce but uns vigoureuse campagne. Le succès d'un pareil effort nous paraît, d'ici à quelque temps du moins,; très improbable. Mais supposé que les radicaux anglais réussissent à « émanciper », comme ils disent, le Parlement, ne craignent-ils pas que cette « émancipation » n'ait pour conséquence d'affaiblir l'action gouvernementale, tant au dedans qu'au dehors? Avec moins^de pouvoirs, le cabinet libéral n'aurait-il pas accompli moins de réformes? e** Parmi les nombreux discours suscités par les déclarations de M. Lloyd George an « Daily Chronic-le », il faut noter celui qu'a prononcé Lord Curzon à la récente assemblée de la « Primroso League », dans lequel il a dit : «Notre marine est le seul moyen par lequel nous puissions tenir nos traités avec les puissances itrangères, le seul par lequel nous puissions maintenir l'équilibre des puissances en Europe et être de quelque ut-lité à nos amis. » Ces paroles ont fait dresser l'oreille aux radicaux. Ils rappellent que M. Asquith a nié à la Chambre des communes de la, façon la plus lormetic qu'il existât aucune convention militaire ou maritime entre l'Angleterre et la France et ils demandent à quels traités Lord Curzon fait allusion. Il leur paraît, en effet ,difficile d'admettre que Lord Curzon, ancien vice-roi des Indes, ancien sous-secrétai-re d'Etat aux affaires étrangères et chef probable du Foreign Office le jour où les conservateurs remplaceront les libéraux au pouvoir, ne soit pas bien rèn-seigné ou parle à la légère. Comment-, dès lors, expliquer ses paroles ? . Comment concilier son i affirmation avec la négation de M. Asquith?, Peut-être le mot de l'énigme est-il tout simplement que Lord Curzon se croit tenu à moins de réserve que M. Asquith ou Sir Edward Grey?, # W « Encore à propes des déclarations de M. Lloyd George. ^ Dernièrement M. Clemenceau parlait de ces déclarations et les appréciait en quelques lignes dans son journal, 1' « Homme.libre ». Cet article traduit et reproduit par la presse anglais,?, excita de ce côté-ci du détroit line vive indignation. On reprochait à M. Clemenceau, qui toute sa vie s'est dit l'ami de l'Angleterre,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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