L'indépendance belge

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s.n. 1915, 03 Mars. L'indépendance belge. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5x25b0013v/
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gfcme aînée. No. 53. L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 3 MARS 1915 [REGISTERED AS A NEWSPAPERJ ■ 1 ■ - ■ ■ ■ ». Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Reprise du bombardement des Dardanelles—Echec de l'offensive russe—Le blocus anglo-français—L'attitude des neutres. La tache indélébile.—Emile Royer. Le droit et cette guerre.— Camille Roussel. Le Droit et la politique.—Maurice Kuf-ferath. Lettre de Russie.—J. W. B. Nouvelles d'Anvers.—Flor. Burton. Let tre du Hâvre.—P. N. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Echos. Pour les prisonniers de guerre internés à l'étranger. Grand concert international des Alliés. Théâtres. Nécrologie. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. qui aurait à juger les différends entre On apprendra avec plaisir que les les nations. flottes alliées ont recommencé leurs opé- A la Chambre, le représentant d< rations contre les Dardanelles, interrom- Massachusetts, M. Deitrich démo-pues par suite du temps défavorable, crate) a présenté une résolution deman-L'heure fatale sonnera bientôt pour dant au président de république d'ac-l'empire ottoman, qui tremble sur ses corder soixante jours à la Grande-Bre-bases à chaque coup de canon tiré dans tagne " pour modifier sa politique inju-les détroits. Le prince Sabad-ed-Din, rieuse à l'égard des Etats-Unis." dans un télégramme au Sultan, adjure Le républicain Calder propose la créa-celui-ci de faire la paix pendant qu'il en tion d'une commission qui soumettrai] est temps encore. Les banques aile- aux belligérants un projet tendant mandes et autrichiennes évacuent déjà laisser ouvertes au commerce neutre Constantinople et les Puissances intéres- certaines routes qui seraient gardées pai sées à l'ouverture de la succession de des navires-patrouilleurs. l'empire ottoman se préparent à s'assu- Le question de l'embargo sur les four rer leur participation à la curée. nitures de matériel de guerre est égale Quant aux opérations en Galicie et en ment remise à l'ordre du jour, et 1< Pologne, un long communiqué russe en Congrès étant sur le point de s'ajourner donne un excellent résumé duquel il ré- il a été proposé de donner pleins pouvoir: suite nettement que la suprême offensive au président de la république poui des troupes austro-allemande^ sur ie mettre en pratique par simple décre front oriental s'est brisée définitive..lent cette mesure si les Chambres sont ei sur la Narew et le Niémen vacances. En réalité, les Allemands se battent On voit par là que les agents de l'Aile en ce moment pour assurer la sécurité magne continuent lewrs intrigues e' de leurs lignes de retraite. trouvent des appuis dans tous les parti: En Bukovine,*les Autrichiens ont subi politiques. des pertes considérables. Le communi- Il ne faudrait cependant pas en con qué de Pétrograd parle de " montagnes clure que les pro-germains soient sur !( de cadavres " ennemis. point de triompher. Ils n'ont avec eu: Sur le front français il n'y a rien de ni le gouvernement, ni la grande mass< particulier à signaler, sauf que les Fran- de public qui réalise l'importance di çais, malgré les contre-attaques déses--danger des propagandistes germaniques pérées de l'ennemi, continuent de ga- A preuve la création de la ligue natio gner du terrain dans la région de Per- naliste américaine que le gouvernemen thes-Beauséjour, avançant insensible- appuyé officieusement et qui est la pre ment vers la ligne stratégique qui est mière riposte à La création de la ligui aux mains des Allemands. pro-germanique. Aux Etats-Unis, une certaine nervo- Un autre fait symp^matique c'est h sité commence à se manifester à la suite bruit persistant du prochain rappel di des mesures de défense édictées par les comte Bernstorff qui serait remplacé pa niliés contre les pirates teutons. le baron Treutler, un ami personnel di Au Sénat, M. Newiands, démocrate. Kaiser. a déposé une motion tendant à demandt-r On estime généralement qu'à la suit aux neutres de se grouper et d'user J'.' de l'affaire des faux passeports, la situa leur influence pour mettre fin à 'a guerre, tion du ministre d'Allemagne est griève L'auteur de la motion préconise la créa- ment compromise, et que son rappe tion d'un comité exécutif internationnl n'est plus qu'une question de jours. LA TACHE INDELEBILE Lidy Macbeth: Va-t'en, maudite tache! .va-t'en tjon Je l'Allemagne que prouvent noi ^deu^de sang. To'T"kT'p^fumt seulement les documents diplomatiques de l'Arabie ne parviendraient pas mais encore l'état de sa préparatioi a désinfecter l'otïoit espace de • . ... . r , , c«tt« main. économique et militaire au début de —SHAKESPEARE, hostilités, on peut attribuer la catas A côté des crimes allemands qu'éta- trophe à des causes générales : le capita blissent les douze rapports de la Com- iisme, le colonialisme impérialiste, 1 mission belge d'Enquête sur la violation tzarisme, etc. Il y a la d'ailleurs un du droit des gens, des lois et des cou- Part de vérité. tûmes de la guerre, il y a le CRIME Mais il est impossible a des homme ALLEMAND, celui duquel sont dérivés sensés de ne pas condamner l'Allemagne les autres, celui qui pèsera sur l'histoire quand on leur rappelle qu'elle a violé 1; de l'Allemagne et sur ses destinées irré- neutralité de la Belgique. missiblement, celui que rien n'effacera C'est ce 9"' s'est produit encore à 1. jamais de la mémoire des peuples. conférence socialiste de Londres. Le Déchirant des traités auxquels la teaders de 1' Independent Labou Prusse avait solennellement adhéré, dé- Party " se montrent, à mon sens, trè truisant l'équilibre européen, rompant la injustes à l'égard de la politique suivi paix du monde, rendant inévitables dans les affaires étrangères par le gou d'horribles hécatombes, ambitieused'éta- vermement de la Grande-Bretagne blir à tout prix sa domination sur l'Uni- Leurs critiques permettaient aux socia vers, reniant les assurances d'amitié que listes du Kaiser tous les espoirs. Ils ap ses hommes d'Etat et ses diplomates paraissaient presque comme des germa avaient jusqu'au dernier moment don- nophiles. Dans tous les cas leu nées à sa faible et loyale voisine, insou- sympathie restait acquise à la " Social cieuse et comme inconsciente de sa ré- Démocratie. " Mais avec tous les autre pugnante duplicité, l'Allemagne a viole membres de la conférence ils ont dû re la neutralité de la Belgique. connaître que "l'invasion de la Belgiqu Et contre ce fait indéniable, simple, et de la France par les armées aile net et odieux, viennent se briser les ef- mandes menace l'existence des natic forts de mensonge grossier, comme nalités et porte atteinte à la foi de aussi les artifices de dialectique, aux- traités," et que "dans ces conditions 1 quels ont recours le Kaiser, ses intellec- victoire de l'impérialisme germaniqu tuels, et ses autres défenseurs nationaux serait la défaite et l'écrasement de la dé et parfois étrangers, pour en effacer la mocratie et de la liberté en Europe. " honte. ^e P'us en P'us- les Pays neutres, d L'on peut ergoter sur les origines de leur côté, comprennent que le crime don la guerre. Malgré la longue prémédita-[la Belgique pâtit, les atteiat tous, de 1; même façon qu'un vol de grand chemin La fragilité de l'accusation portee con- accompagné de meurtre, en troublant tre la Belgique montre qu aucun re- l'ordre public, lèse tous les citoyens proche sérieux ne saurait être fait i dont la sécurité se trouve diminuée. La celle-ci. société que forment ceux-ci, ne pourrait, Pourtant il faut craindre toujour: à peine de sombrer dans l'anarchie, qu'une calomnie ne prenne 1 essor, quel s'abstenir de châtier le criminel. que grotesque et pesant que soit son en Il n'en va pas différemment de la so- vol. ciété des nations. Fort utilement donc, Emile Brunet Si l'Allemagne triomphait, le Droit dans sa brochure, déchiquette avec uni des gens ne serait plus. magistrale ironie, le peu ragoûtant ca Mais l'heure du châtiment approche nard teuton. pour elle. Et déjà nous la voyons appor- Pour le faire passer, on l'avait assai ! ter au tribunal de l'Humanité, les excu- sonné de quelques bons faux à la modf ses ridicules d'une coupable qui n'a rien germanique : faux par omission et fau? de bon à dire pour sa défense. par altération ! Il est passé, le temps où, dans l'ivres- Le chancelier lui-même, en présentan se du crime, le chancelier de l'empire ce pjat indigeste à un journaliste amé en faisait cyniquement l'aveu, quand il ricain qui censément l'interviewait, a ei , disait au Reichstag que l'Allemagne soin de ne pas lui dire que dans les en , agissait en opposition avec le Droit des tretiens de Bruxelles, l'intervention d< . Gens et commettait à l'égard de la Bel- l'Angleterre n'était envisagée que dan: . gique une injustice. l'éventualité de la violation du territoin Maintenant les journaux d'Outre-Rhin belge par l'Allemagne ! , — ainsi que les lecteurs de " l'Indépen- jj s>est a;nsi exprimé : dance Belee " le savent — mènent un , , .... , . < , , ,, ,, . ., Les documents sur 1 accord militaire anglo tapage colossal autour d un brouil- belse que nous avons trouvés entre temps, indi Ion de lettre mi'ik on découvert quent suffisamment comment l'Angleterre onvi . -on ae ^ îeure qu us on aecouvert ÏBgeait neutralite. Comme vous le savez au ministère de la Guerre à Bru- nous avons découvert dans les archives du 2111 L 11 . ., . ■ nistère des Affaires Etrangères beige des docu . Xelles, et d un autre papier qu ils indiquant qu'en 1911 l'Angleterre était : ont trouvé au Ministère des Af- s°lue à jeter des troupes en Belgique san? V . . sentiment du gouvernement beige, si La {ju p faires btrangères. Ces documents ont a,ait relaté. , .... trait à des conversations qu'ont eues ja- exfcntementtrcl qu™din|n^n%ccl!Pd?ndignatioi dis deux officiers belges avec l'attaché vertueuse, elle reproche maintenant à l'Aile militaire de Grande-Bretagne, relative- magne- ment aux mesures qu'auraient à prendre Ainsi M. de Bethmann- o weg ' les deux nations en cas de violation de comme 1 écrit Brunet, s associe a ex ! la neutralité belge par l'Allemagne. ploitation frauduleuse qu on a faite ce. t N'est-il pas admirable qu'après l'ac- documents trouvés a Bruxelles, complissement de l'éventualité prévue, Fi ! l'Allemagne se plaigne qu'on lui ait fait Mais c'est contre son propre crime qui l'injure de la prévoir? cet homme se débat. Pour ses tenta Emile Brunet, ancien bâtonnier du bar- tives de désinfection, des mensonges e reau de Bruxelles, député de Charleroi, des faux lui tiennent lieu de " parfum sous le titre " Calomnies allemandes, les d'Arabie." En vain ! Ni de ses mains, n Conventions anglo-belg'es" (1) a écrit de celles de l'empereur, son maître, ni di | une brochure où il fait justice de la misé- celles des sujets de l'empire, quels qu'il ^ rable querelle que l'Allemagne a cher- soient, la tache de sang, l'ignoble tach [ chée, après coup, à notre infortuné pays, de sang, ne disparaîtra jamais. . (1) Brochure publiée par le Comité Belge de EMILE RO\ER Paris, en vente aux Messageries Hachette, 111, t"i > ,,»■ i, a <-u . rue Réaumur. Prix, 50 centimes. Député de fournai-Ath. LES REPRESAILLES... Mercredi.—La réponse de M. As- n'empêche pas les succès des Alliés d 5 quith aux prétentions des pirates est se produire de plus en plus. Aujourd'hui 1 l'objet, aujourd'hui, des conversations mercredi, encore, lisez les dépêches d r de la presse mondiale. Ce que le télégra- la nuit... 1 phe fonctionne! Eh oui! Et cela prouve combien l'es Philosophiquement, on est en droit de prit public s'émeut facilement pour d° - s'écrier: "riens" (hélas!) dont les guerres m : — Voilà où mène le crime produit par dernes sont faites. Avant-hier, on disa " la Force!... les Russes écrasés: aujourd'hui ils son ' En effet, les Alliés sont entrés, par la victorieux... faute des Allemands, dans le fameux — Bon, dirait l'ironiste, soyons souri i cercle vicieux, ce cercle vicieux dont ants ; c'est l'ours russe qui assiège 1 les vices ont trouvé leur source dans les cag-e dans iaqueile ]es Germains se dé actes barbares allemands. battent. Généralement, pourtant, c'es ► Qu'on se rappelle, tandis que les rours qu; est ]a ca , Etats-Unis annoncent, dans les jour- Qui ,a aUemande, entre le 1 naux de ?e matin' de nouvelles p^esta- iUes de > i)e [e ^ , tions, qu'on se rappelle, d.s-je, 1 affirma- ^ actudIement Fdeviendra bien J tion de la part oes Allemands, que tôt bien solide . k bête eu 5 les Belges seraient en droit de toucher, ferfflée ge ^ seuls, aux produits alimentaires que les.' *. " Etats-Unis enverraient à notre pays en- Deja des journaux anglais qualifient le " vahi. . Les esprits sérieux purent pré- combats actuels de le Siège de 'Me 2 voir que c'était là dissimulation nouvelle ma&nc" •» Cen Pa* mal, et cela fa, 2 de la part des Prussiens. On connaît Prévoir 1 avenir ceux-ci n'est-ce pas? depuis qu'ils sont confiance des Allies dans le succè 3 à l'oeuvre? du moins les Belges les est solid-e, mais surtout parmi no ' connaissent, si les citoyens des' Etats- amis les Anglais ; _ voyez-les vivre 1 Unis paraissent encore les ignorer !... voyez même les petites querelles so Et en effet, ce qui devait arriver ar- ciales qui se produisent entre eux, voyez 1 riva-'les vivres destinés aux Belges ser- Par exemple, les grèves ouvrières qu S virent aux soldats prussiens... Puis i! sont signalées dans ce pays. r y eut le blocus, et les représailles... — Eh, oui ! s'écrie un esprit inquiet 5 Rien ne peut empêcher le développe- c'est déplorable. 3 ment d'un tel cercle vicieux, rien que Mais non, mais non... Cela prouve l le respect de la Raison et du Droit par quiétude : les ouvriers annoncent I ' les Allemands qui, les premiers, l'ont sabotage, si on ne leur donne pas satis " violé... faction ! E,n temps de guerre ! relu s'écrie un confrère. Business as us uni mmi i LE DROIT ET CETTE GUERRE. e (Deuxième article) (I). celui qui est capable de donner au ...Assieda-toi près de moi, hommes un peu de bonheur. Et au _ Toi. le pins grand de tous, je me confie a toi, jourd'hui, alors que l'oraee PTOndc Prends soin du vieil aveugle — O sage magnanime, 1 . ' 1 . ? S ... s Comment, et d'où riens-tu? car l'onde maritime alors C|Ue des autocrates joignent 1 I1C a Mugit de toutes parts sur nos bords orageux." bécilité de l'orgueil à l'ignorance de c g Andr" chenler Droit, la guerre nous montre une bar L'humanité et le Droit ! L'évolution barie dont les vieux âges auraient e de l'humanité durant les siècles, n'a pu horreur et que le ""siècle d'Homère n'au 2 encore enl-e 'r des yeux de la justice le rait pas chanté. C'est la brutalité de t bandeau symbolique qui l'empêche de instruments de mort qui domine cett i voir de quoi est fait le Droit, le vrai,[guerre,, et la poésie des combats, qu pouvait être l'excuse des temps révolus, n'existe plus. C'est la barbarie dans ; une brutalité boueuse, une barbarie qui s'appuie sur la science pour détruire le 1 but de la science ; la beauté morale de vivre. C'est la barbarie dans son déchaînement grossier, faite de violences à l'égard des faibles, et ne sachant s'élever 1 au-dessus du sol que pour répandre plus : de sang innocent... Toute l'évolution humaine aboutit à ce chaos scandaleux, que les arts ne pourront pas magnifier, ■ car les mobiles sont trop bas, et les ' armes sans beauté... Et je ne vois pas : Homère chantant la noblesse d'une mitrailleuse ou d'un canon de 75 !... Il a fallu arriver au siècle mil neuf ■ cent et quinze pour voir de telles choses, i pour voir que, par la volonté de quelques ■ sabreurs, entourés d'espions à leur : solde, vivant dans l'atmosphère nauséa-s bonde du mensonge, respirant les odeurs : des pires sentines morales, ne connaissant du Droit que les aspects que lui donne la force brutale—il a fallu arriver à ce siècle pour voir, dis-je, que tout - ce qui est élevé et grand peut être sapé , par des mains brutales. ^ Récriminations vaines, dira-t-on. - Que les peuples fassent leur mea culpa, 3 c'est eux qui étaient les maîtres de leurs 5 destinées et ils n'avaient pas à permettre > que d'autres maîtres se dressassent devant eux. Oui, il y a du vrai en cela : les peuples . paient leur ignorance du Droit; ils ; avaient l'obligation morale de se donner celui-ci. Toutes les souffrances actuelles proviennent de cette ignorance, et c'est encore cette même ignorance qui pousse les légions allemandes à la boucherie. Ils croient, ces malheureux, aller à la con-1 quêtj? d'une vie; meilleure et ils ne vont ! qu'à la domestication plus étroite. Ils 1 sont comme les troupeaux que le bou-' cher appelle loin de la prairie verte et 3 ensoleillée en leur faisant flairer un ap-: pât qui ne nourrira que le maître ; ils vont se mettre sous la pluie de plombl1 des instruments de mort, confiant dans les mensonges des maîtres qui ont le ? mépris du Droit approfondi, oar ces maîtres prévoient que ce Droit-là ne peut leur donner les satisfactions d'orgueil personnel dont i's remplissent leur vie ; et cette multitude de barbares inconscients tuent, assassinent et violent ' en allant à la messe ou au prêche, car les maîtres leur ont dit : " Dieu est avec nous... " Pauvres insensés qui ne pensent pas un instant que Dieu ne peut être qu'avec le Droit et que le Droit est unique dans son essence ! Pauvres fous dont la pensée ne s'élève pas plus 1 haut que les basses marches d'un trône, et qui croient que leur Dieu manie des " mitrailleuses pour faire triompher de soi- 1 disant droits particuliers... Ah ! si les " hommes n'étaient pas, généralement, si t dépourvus de bons sens et de logique, cette guerre ne devrait-elle pas leur s démontrer à jamais le ridicule des feli- 2 gions particulières, des religions de • sectes, qu'elles soient d'Occident ou ■ d'Orient ! La seule religion humaine qui vaille, c'est la religion du Droit : et s le Droit est un, comme le soleil est un. - C'est à la lumière de celui-ci, et non t dans les sacristies d'un Kaiser, que ce Droit devrait être étudié par les s hommes désireux de ne pas être crimi-s nels, de ne pas être les jouets des po-, tentats hystériques... Et s'il est des - " savants " (les savants de la " Kul-tur") qui, épris des idées traditiona- i listes, sourient en pensant à cela, qu'ils regardent le cours de l'Histoire et ils verront que, toujours les mêmes causes produisirent les mêmes crimes : et ces causes furent toujours la méconnais-e siance du Droit commun dans ses lignes essentielles à toute l'Humanité : — Mais quel est donc ce Droit merveilleux? diront les médusés de la , " Ku'tur " ou du traditionalisme... En deux mots—et avant d'entrer dans les détails que nécessitent un tel sujet— ' le Droit se trouve dans la vie elle-même, dans les faits de la vie, et non dans les « théories issues des volontés humaines, - lesquelles n'ont forgé de morale (créa-:, trice de Droit faux quand cette morale est - fausse) que lorsque celle-ci était con-e formé à leurs visées sociales particu- - lières, ou à leurs visées dominatrices ! u Faut-il rappeler les actes des autocraties - civiles, militaires ou religieuses? Non; s il n'y ? pas ui. homme de bonne foi qui e puisse nier que la différence de morale li résulte d" la différence d'aspiration par-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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