L'indépendance belge

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s.n. 1916, 29 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8w3804zk3p/
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SOMMA No. 25 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: ÏUDOE HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.O. u> PLACii DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {tsslfl. ** LONDRES, SAMEDI 29 JANVIER 1916. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ^ ABONNEMENTS: J 6 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS# * 1 AN, 52 SHILLINGS. SOMMAIRE. LA SITUATION: Nouveaux échecs allemands en Artois.—Succès italien sur l'Isonzo.—Fort grec et île turque occupés par les Alliés.— La retraite de l'armée serbe.—Les Russes en Arménie poursuivent les Turcs en retraite.—Grave avertissement du président Wilson. La campagne d'Egypte.—Firmin Van Den Bosch. Lettre d'Italie. —Silvio. Billet Parisien.—Jean-Bernard. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. 1 'Malgré leurs échecs successifs, les (Allemands poursuivent .leurs attaques on Artois, et le dernier communiqué <ie Paris parie de quatre ,assauts différents livrés successivement dans le secteur de (Givenchy-NeuViïle. Dans une seule de ces tentatives exécutée à l'ouest de la Colline 140, au sud de Givenchy l'ennemi réu ssit, après avoir faît exploser plusieurs mines, à prendre pied d'ans une partie des 'tranchées françaises. Les trois autres échouèrent complètement. Utne autre attaque d'infanterie est signalée par le communiqué britannique. Elle fut dirigée contre un saillant au mord-est dte Loos et fut repoussée facilement. Sur les autres parties diu front l'artillerie a été très active, mais l'infanterie 'n'est pas intervenue. Repoussés de toutes parts, 'les Teutons, pour maintenir le prestige de leurs armes, bombardèrent Reims à titre de représailles, disent-ils " pour le bombardement de villages derrière leur front par les Français." Heureusement, les Français, résolus à appliquer aux Boches Ja loi du talion, oint fait bombarder par Heurs aviateurs, à litre de 'représailles jpour le bombardement de villages dans la région d'Epernay par un Zeppelin, la ville badoise de Fribourg en Breisgau sur laquelle 18 bombes ont été lancées. Le . bombardement a faij d'autant plus d'impression qu'il éoirtcida avec la i'ète de' l'Empereur. Pal Russie, le dégel survenu inopinément—jamais la température en Europe. ■ne fut si douce à cette époque—a surpris les Allemands dans la région marécageuse de Pinsk, et le communiqué de Pétrograd relate les efforts faits par l'ennemi dans cette région pour sauver son artillerie qui s'enlise dans des lacs de boue où les hommes s'enfoncent jusqu'à la poitrine. Un communiqué français consacré aux bpérations balkaniques annonce que la retraite de l'armée serbe en Albanie .se poursuit en bon ordre, favorisée par la température plus clémente et par les tra-vaux du génie britannique, qui a construit des ponts et organisé des dépôts de vivres là où le besoin s'en faisait sentir. L'artillerie serbe, les munitions, et ce qui restait en fait de matériel de guerre à l'armée du roi Pierre, a été embarqué à San Giovanni di Medua et transporté à Brindisi. Le conseil des ministres italiens qui Isiégea hier pendant quatre heures s'est occupé principalement, croit-on, de la question albanaise, mais aucun communiqué officiel n'a été publiié à ce sujet. Rien de nouveau à S a Ionique à part l'occupation par les Alliés du port grec de Kara Burnu, un promontoire situé tar la côte orientale dm Golfe de Salo-iniique à vingt kilomètres environ du port, commandant celui-ci et l'estuaire du Vardar. La garnison g'recque s'est retirée en protestant, et les habitants des environs finit été évacués. L'occupation de ce port était pour les Alliés une nécessité stratégique, et on croit que les eaux de ces parages servaient de point de ravitaillement aux sous-marins allemands. On signale également l'occupatior par un détachement de marins français de l'île de Xantophiel, voisine de l'île d-, Castellorizzo, à proximité de la côte d'Asie Mineure. La garnison turque £ été faite prisonnière, la station télégra> phique a ét '- détruite et certains docu inents officiels ont été saisis. Sur le front italien, nos Alliés on repris aux Autrichiens les positions prè; de Gorizia dont ceux-ci étaient parvenu: avant-hier à s'emparer. Trois contre' attaques autrichiennes pour les re-prendre furent repoussées avec de; pertes lourdes pour les assaillants. L'offensive russe sur le front du- Cau-case progresse favorablement. Les trou pes du grand-duc Nicolas, après avon battu les Turcs aux portes d'Erzéroum a\ ancent maintenant dans une nouvelle direction. On les signale faisant des pri sonniers à l'ouest de Milazgert, au norc du Lac Van, et à Kryskala, à 70 kilomètres au nord-est d'Erzéroum et à plus de 120 kilomètres de la frontière russe. Un aviateur allemand s'est attaque hier, sur la côte orientale britannique, at. transatlantique "Carlo" contre lequel • lança six bombes qui cependant ne tou chèrent pas leur but, après quoi l'aéroplane survola plusieurs navires â l'ancrc dans les Downs, essayant, sans succè; de les couler. Plusieurs des navires c l'ancre étaient des neutres. Uv.e gratuit: .■•nx'été règne tfcra -les nii'ieux maritimes phr suite du reeard d transatlantique "Appam," venant de Dakar et dont on est sans nouvelles. Une embarcation de 1' "Appam" a été trouvée par le vapeur " Tregantie" le 16 janvier, et on se demande si le bateai n'est pas perdu. 11 avait 306 personne; à bord ! Le président Wilson, dont la patience àngélique semblait inépuisable, vient d? prononcer une allocution dans laquelle d'aucuns .veulent voir un dernier aver tissement à l'Allemagne. Le Président a dit, entre autre, qu'i ne pouvait pas dire "quelles seraieni demain, les relations internationales de la République," et qu'il n'oserait laisseï croire au pays que le ciel politique serait, demain, aussi clair qu'il l'était aujourd'hui. Abandonnant la théorie qu'un pays peut être trop fier pour se battre, le Président a dit qu'il y avait quelque chose "que les Américains mettaient au-dessus de la paix, c'es-à-dire les principes fondamentaux sur lesquels est basée leur vie politique.'' " S'il existe quelque chose," a ajoute 'M. Wilson, " pourquoi un pays devrait vouloir se battre, c'est l'intégrité de ses convictions. Nous ne pouvons abandonner nos convictions, et je préférerais ■plutôt céder une parcelle de territoire que tes idéaux qui sont la base même de la vie." Venant après le refus de M. Wilson d'accepter la suggestion allemande de faire subordonner le désaveu du crime du " Lusitania" à l'obtention d'un adoucissement de la politique maritime des Alliés, les paroles présidentielles ont une signification -particulière et indiquent que même la patience du plus pacifiste des hommes ne saurait résister aux provocations teutonnes. LA CAMPAGNE D'EGYPTE. La "Ville de la Ciotat," Je paquebo des Messageries Maritimes qui fut torpil lé dans la Méditerranée le 23 décembre emportait vers l'Europe un importan courrier d'Egypte; et de son côté, 1< "'Persia," le bateau de la Péninsulaire qui fut torpillé dans la Méditerranée' 1< 30 décembre, apportait en Egypte ui important courrier d'Europe... L; proximité de "Christmas" et du Nouve An faisait que ces deux malheureux na vires étaient les messagers des lettres e <lcs souvenirs qui s'échangent, par le: distances, à la fin de l'an qui s'en va e au seuil de l'an qui s'ouvre... Et ains Jes sous-marins allemands à pavillon au trichien, n'ont pas seulement aboli de multiples vies humaines, mais ils on aussi tué les pensées touchantes e émues qui devaient, à tant de famille; Anglaises dont les fils défendent l'E-8'}pte, donner l'illusion de la présence de î l'absent aimé ou apporter à ces soldats - eux-mêmes 1-e réconfort du rappel d'un , foyer quitté par esprit de devoir et de t sacrifice... Et, ajoutée aux assassinats, ' cette torture morale infligée à des cœurs : de parents et d'enfants doit agréer déli-: cieusement aux âmes de requins qui i ordonnent et perpètrent ces raids bar-i bares ! 1 La double catastrophe des 23 et 30 - décembre eut un indéniable retentisse-t ment en Egypte ; et cela fut comme la ; brusque révélation de l'approche de l'o-: rage... En dépit de la présence des trou-i pes, la guerre jusqu'ici apparaissait aux ■ Egyptiens comme lointaine; la défense du Canal de Suez, organisée à un bout du pays, et à laquelle me participent, à côté des troupes britanniques, que d'infimes éléments nationaux, n'a eu aucune sorte de -répercussion sur la vie politique et la vie administrative^ et, chef-d'œuvre du Protectorat. Anglais, n'a troublé m rien la vie économique... La quantité est minime des indigènes qui se doutent de la redoutable partie qui va se jouer le long du " ruban de saphir" que le geste de De Lcsseps déroula à travers le dé- ■ sert... Redoutable partie, certes, mais dont, à mon sens, on peut attendre l'issue avec une ferme confiance... Les Anglais ont eu le temps de se préparer et croyez bien qu'il l'ont mis à profit. Leur armée s'est fortement installée; elle a le secours de l'inondation, l'appui de la flot-1 te; des munitions infiniment renouvelables, et un approvisionnement assuré. ; Voilà d'excellentes conditions pour faire ' face à un ennemi qjui, avant d'arriver à 1 la ligne de feu, doit traverser le désert arabique... Que la traversée du désert soit relativement facile, même pour une armée aussi nombreuse que celle qui nous est ' annoncée (300,000 hommes, assure-t-on), ' l'expérience de l'an dernier l'a prouvé, mais elle a démontré aussi qu'une telle armée, ayant derrière elle l'immensité ' des sables arides, doit réussir vite, ou s'en aller. L'attaque brusquée s'impose donc aux Turco-Àllemands, mais celle-là, on est amplement prêt à y I .iire face ... Pourtant affirme-t-on, l'ennemi se ■ retranchera, et ce sera la guerre d'usure, comme au front d'Europe !... Se retrancher dans le désert, c'est vite dit; on n'a pas là à sa disposition les ressources matérielles et industrielles de'a : Belgique ! Tout, nourriture, eau, munitions, tout doit être amené à travers ; d'énormes distances, par des moyens de ! fortune. Et l'évacuation des blessés? Il ' est vrai que si longtemps qu'il ne s'agira que de Turcs, ce n'est pas là ce qui gênera les Allemands, Et plus l'armée : sera nombreuse, plus grandes seront les ' difficultés. Encore une fois, amener - 300,000 hommes aux bords du Canal de Huez est un projet réalisable, mais les ; maintenir dépasse les possibilités niêm allemandes. Et à tous les aléas fâcheu le l'entreprise ajoutez encore celui-ci Sa chaleur, qui dès mars, descendra e :hape de plomb sur les combattants, pa ralysera les énergies, entravera les at Lions, favorisera l'éclosion des maladies Une seconde menace semble s'amor :er contre l'Egypte du côté du déser Lybique et eles frontières tripoli Laines... On a raison de ne pas faire u :as médiocre de cette menace et surtou le ne pas se fier aux démonstrations d fidélité des .grands chefs de tribus et leurs messages de déférence au Sulta d'Egypte... Ces têtes bédouines sont -impressionnables et si influençable; Elles oscillent en sens divers, selon > loi de l'offre et de la demande; et semble bien que ces derniers temps, l'o allemand a eu du succès de ce coté.. Après cela, et bien que les récentes e? ;armouches aient révélé aux mains d ;es nomades des armes-et des munition " made in Germany," il ne s'agit là qy le bandes sans discipline et sans cohe sion et qui ne présentent pas grand pér pour l'armée régulière qui leur barre 1 route. La conclusion, c'est que sans profe< ser un optimisme béat, on peut enviss ger la situation sous des perspective en somme rassurantes. 11 y aura de heures dures à passer et beaucoup d jeunes hommes vont être sacrifiés encor à la mégalomanie maladive du Iloher zollern, mais il en sera de la percée su Isrnaïlia et sur Suez, comme de 1 marche sur Paris et sur Calais et Gu laume II connaîtra au bord du can-l'inanité du dernier de ses mirages. FIRMIN VAN DEN BOSCH, Juge belge aux Tribunaux Mixtes d'Egypte. Port Saïd, 10 janvier. LETTRE D'ITALIE. En attendant que le mystère planant sur la,' reddition du Monténégro soit complètement élu'eidé—et il le sera— nous recevons de notre correspondant ■ de Rome, généralement bien renseigné, la correspondance suivante exposant les renseignements reçus dans les milieux politiques italiens, Le Monténégro. Rome, 22 janvier. On dirait vraiment que le roi Nicolas a voulu ouvrir une parenthèse dans la tragédie dont l'Europe est le théâtre, et jouer pour son compte une scène d'opéra-comique. 11 y a en effet un grand fond de comique dans ce qui se passe au Monténégro : cela tient de la farce, mais le drame-reprend ses droits, car, en ce moment, il n'y a pas d'e place pour le rire en Europe. Ce petit Etat qui a une grande tradition de fierté militaire, qui a lutté héroïquement contre des ennemis divers, et toujours supérieurs en nombre, et qui n'a jamais mis bas les armes qu'après avoir opposé une résistance tenace, acharnée, et avoir été .mis '(fans l'impuissance- absolue de continuer à combattre, le voilà qui, tout à coup, se déshonore. Mais est-ce bien 'ui qui est le coupable ? Les dernières nouvelles 'portent que j'armée voulait se battre jusqu'au deri.icr homme, que l'opinion publique a désapprouvé ouvertement et énergiquenient l'accord avec l'Autriche, et qu'à la suite de cette double manifestation, 'e Roi et ses ministres ont décidé de reprendre le-> hostilités. Hélas ! ce repentir tardif ne réparera pas le -mal qui a été fait, ca • le Monténégro est désormaisentrelesmains de l'Autriche, et si ce repentir est sincère, le dernier effort des Monténégrins pourra consister tout au plus à défendre: la forte position de Tarabosch, qui se trouve sur la route de Scutari, et à empêcher îles Autrichiens de s'acheminer librement vers l'Albanie. La capitulation. Ce qui fait un peu douter de la sincérité du revirement que nous signalent les dépêches du dernier moment, c'est le fait que la capitulation n'était pas un fait purement militaire, déterminé par une appréciation inexacte de la situation, mais une capitulation pour ainsi dire diplomatique, fruit de négociations dont l'origine remonte assez loin. La défaite du Monténégro était décidée avant même le début des hostilités, et des contrats secrets entre la Cour de Cettigné et celle de Vienne en avaient fixé d'avance les conditions et le prix. Il résulte; des révélations faites ces jours-ci que depuis plusieurs années le chef de la dynastie de Pétrovic avait peu à peu porté l'axe de. sa politique vers l'Autriche et cette évolution a été provoquée par des calculs dynastiques. La question de l'union, du Monténégro à la grande Serbie-: est posée depui longtemps, et cette question a pris un forme contraire aux ambitions du r< Nicolas, monarque aussi fier qu'anibi tieux, à partir du jour où la chute d dernier des Obrano-viç .a relevé le près tige du petit Moiténégro. A partir d ce moment, il fut évident que, si l'unio se faisait, elle se ferait par l'incorpora tion du Monténégro à la Serbie et, pa conséquent, aux frais et au détrimeri des Pétrovic, auxquels on - ne pourrai jamais donner des compensations équi valentes à la perte de la couronne. L résignation à cette solution parut s amère aux vieux sire -de la montagn noire que, pendant le règne, terminé ; tragiquement, d'Alexandre Obranovic qui avait complètement détruit le pre; lige de la Serbie, le prince Nicolas avai conçu le rêve d'accomplir sous son pre pre sceptre l'unification des peuple serbes. Révélations nouvelles. Renoncer à ce rêve et le laisser réa liser au profit de la dynastie rivale de Karageorges, c'était tomber de haut ! L roi Nicolas tourna ses regards vers l'Au triefie, oublia ce qu'il devait à 1 Russie et fit tout doucement, en cati mini, peu à peu, ce que le roi Ferdinan a fait plus brusquement et en y mettar moins de façons et de précautions Voilà ce qui semble résulter des révéla tions parues ces jours derniers et su lesquelles la défection si inattendue d Monténégro donne un caractère saisi' sant de vraisemblance. Or, il est évident que le roi Nicola ne s'est pas embarqué dans une aven ture qui ternit irrémédiablement 1 gloire de sa lignée sans avoir obtenu I promesse, sinon la garantie,■ car, ave l'Autriche, on ne peut jamais avoir qu des garanties aléatoires, — sans avoir dis-je, obtenu la promesse de compensa tions assez substantielles pour lui per mettre, à lui et à ses descendants, d porter plus ou moins allègrement le sou venir de la forfaiture dont il s'est rendi coupable. Résistance insuffisante. On vient de m'annoncer que le rc Nicolas arrivera ce soir à Brindisi e qu'il repartira immédiatement pour aile rejoindre la reine Milena et le reste d la famille royale à Lyon, où sera trans féré le siège du gouvernement montént grin. Le prince Mirko est resté au Mon ténégro, où, d'accord avec le génér; Martinovic, qui a refusé de s'assexier la demande d'armistice, il organisera 1 suprême résistance qui consiste; à barre la route de l'Albanie en défendant Tara bosch et Scutari. Le ministre du Monté négro, Muiskovic, qui est aussi à Brin disi, fera publier ce soir un communiqu par lequel il cxglic^ue et il essaie de jus y tifier la politique suivie vis-à-vis de e l'Autriche, qui aurait eu pour but de per-k mettre, par l'armistice, aux troupes : monténégrines et serbes de se mettre en . î sûreté et de se retirer afin de reprendre - les hostilités et de résister après s'être - réorganisées. Mais ce qu'on reproche au roi Nicolas et à son gouvernement, c'est de ne pas avoir résisté d'abord quand la t résistance pouvait infliger des pertes considérables à l'ennemi et faire retarder, ! sa marche non pas d'une semaine mais t de plusieurs 'n;ois, tandis que les A'îtri . e chiens n'ont fait qu'une bouchée de ce Monténégro auquel la nature a donne la ^ forme d'une immense citadelle, le ,j rendant presque impénétrable. Ce qu'on leur reproche, c'est la préparation diplo-:t matique de cette retraite inexplicable. A1 1 quoi attribuer, maintenant, cette tardive r résistance? J'avoue que je n'ai, pour le moment, aucune donnée qui me per- - mette de donner une réponse raisonnable e ou simplement vraisemblable â cette s question. SILV.IO. i BILLET PARISIEN. Hier, nous avons vu ce qu'était le Comité' de Salut Public que veut res-~ susciter RI. Clemenceau, avec le con-s sentement empressé de M. Renaudel. b Ils veulent sauver la France à eus deux. 0 On laisserait sans doute quelques reliefs 1 d'autorité à ce bon Franklin-Bouillon, à la vigilance de M. Ceccaldi et peut-être à cet excellent Bouffandeau, qui n'est pas ri ennemi d'une légère domination person-I nelle. 1 Le premier Comité de Salut Public— le Grand—celui de 1793, fut d'abord composé de neuf membres ; tous appartenaient aux opinions relativement modérées et, au premier moment, il n'y eut aucun partisan de Robespierre. On ■ avait élu neuf suppléants au cas de faiblesse morale ou rie maladie et c'est ainsi que Robert Lindet siégea à la place de Jean Debry, qui se déclara indisposé. Voici quel fut le résultat de l'élection : s Barère, Hautes - Pyrénées; Delmas, e Haute-Garonne; Bréard, Charente-Infé-,i rieure; Danton, Paris; Cambon, Hé- - rault; Jean Debry, Aisne; Guy ton Mor-n veau, Côte d'Or; Treilhard, Seine-et- - Oise; et Delacroix, Eure-et-Loire. e Tous les neuf d'ailleurs avaient voté n la mort de Louis XVI—deux mouru- - rent sur l'échafaud, ce furent Danton et c Delacroix. t Barère de Vicuzac était un jeune Mé-t ridional de talent, mais de convic-. tions vacillantes, avocat cloquent au a Parlement de Toulouse; après avoir ;• joué un rôle prépondérant, il mourut c dans la misère à Tarbes en 1841, alimen-•[ té par les secours de Louis-Philippe, ■ qu'il avait sollicités. Delmas, officier de la Garde Na-t tionale de Toulouse, qui l'envoya à ? a . Convention où il fut l'ennemi de Robes-a pierre; il mourut fou en 1798. L'agitation des assemblées lui avait détraqué le cerveau.', comme à bien d'autres; mais pour lui, on ne s'en aperçut qu'à la fin. 11 y a si peu de différence entre s un agité continuel et un dément. c Bréard était né à Marennes, fils d'un contrôleur de la marine. Il était conseîl-1 1er à l'Election et se vantait d'être " né ~ dans un pays libre et d'y avoir sucé îe lait d'uge sauvage." Il fit voter une 1 fête en l'honneur des vingt-et-un Giron-' dins imorts sur l'échafaud. Après avoir facilité le 18 Brumaire, il obtint une r place élevée dans les Droits réunis. Il 1 mouriut tranquillement en 1840, à " quatre-vingt-dix ans, ayant cuvé son jacobinisme ; il s'endormit dans une s grasse sinécure. Quant à Danton, tout commentaire 1 est superflu dans des notes rapides x crayonnées en marge de l'actualité; ce : fut Danton. N 'écrasons pas les hommes E d'aujourd'hui avec ces colosses a'autre-' fois. Camfoon était protestant sévère et " commerçant scrupuleux; dans ce Midi où il était né, il était demeuré froid au milieu <l!u charme de la nature brasillan-J te et dets populations en mou .-ement. La raideur de Robespierre l'irrita dès le début; SI le combattit à outrance. C'est i lui qui créa le " Grand Livre de la Dette t Publique." Exilé comme régicide par la r Restauration, il alla mourir en 1820, s dans un. petit village près de Bruxelles. Jean Debray, avocat au Parlement de - Paris, futl'auteuirdu fameux décret "La - Patrie est en danger." Il avait proposé, 1 après le 10 août, de créer un corps de à 1,200 tyrannicides, chargés d'aller tuer i les rois en guerre avec 1a France. Il fut r un des trois Conventionnels envoyés par - la Convention au congrès de Rastadt - avec Roberjot et Bonnier; ces deux de'- - niers furent assassinés par les hussards e autrichiens. Percé de treize coups de sa- - bjre, il. contrefit le mort çt fut sauïé aar

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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