L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 22 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59g0v/
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S6èœe année. No. 273 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI » ONE PENNY BELGE. CONTiNÊNT: 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) I ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : I tCUDOR HOUSE. TUDOR ST., LONDON. E.C. u- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: 23.3I75, Ct LONDRES. JEUDI 18 NOVEMBRE 1915. 13 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS.. ll AN. 32 SHILLINGS. ' I SOMMAIRE. ILA SITUATION : Le premier conseil de guerre mixte a lieu en ce moment en France. — La retraite serbe menacée par les Bulgares. •— Mesures contre la Grèce. — Echec allemand en Russie. -— Navire» hôpital coulé par une mine. Le sphinx grec.—E. S. Pertes allemandes.—Ferd. van de Vorst. Législation allemande pour le territoire occupé de Sa Belgique. — M. Billet Parisien. -Jean-Bernard. Les inconscients.—Henry Segaert, Ypres la jolie. Russia's Day. La îête dit Roi. Echos. Etc. LA SITUATION. JEUDI, midi. La visite que font en ce moment à I Paris 1es ministres anglais MM. As-I quith, Balfour, Lloyd George et Sir E. ■ Grey constitue le premier pas vers l'u-I inion plus étroite des gouvernements al-I ï:és, reconnue nécessaire en vue de la I coordination plus parfaite des efforts des I fermées en campagne. Les ministres britanniques sont ac-I compagnés de leurs conseillers militai-I res, navals et diplomatiques, ce qui in-I dique que toutes les questions se .ratta-I chant à la guerre ont pu être discutées I à fond. On laisse entendre que ce conseil I piixté. sera élargi bientôt par l'adjonc-I tion de représentants des autres alliés. Le "Temps" estime que parmi les I questions que le conseil de guerre mixte I aura à discuter, la plus urgente est sans I contredit il'intervention .immédiate de I l'Italie par la voie de l'Albanie. De fait, la situation* en Serbie ne s'est I (nullement améliorée depuis hier, et si I toutes les .informations qui nou.s par-I viennent sont exactes, la retraite de I l'armée principale serbe vers te sud est I gravement compromise. Prile-p est, I parait-il, entre les mains des Bulgares, E qui, ayant tourné 4e défilé de Babouna, ■ 'descendent en force sur Monastir, la I. capitoie serbe du sud, que la population «évacue rapidement. Les deux régiments' iserbes à qui incombait la lourde charge Ide défendre cet important secteur, ne purent résister aux 50,000 Bulgares coo-Hcentrés 'dans la 'région'et n'eurent d'autre Btilternative que la retraite. La lutte, ici, fut acharnée, et 1 par hioments les avant-gardes bulgares et les arrière-gardes serbes se disputèrent Je jterrain à coups de couteaux. Les Serbes, ee rabattant-sur la Tchcrna, .s'efforcent d'y opérer leur jonction avec les troupes ■ franco-britan.niq.ucs. mais tant que les Alliés n'auront pas reçu des renforts importants, le général Sarrarl devra vrai- I isomblablement rester sur la défensive sur les rives de la Teherna et du Vardar. Les tentatives bulgares de rompre .les. lignes françaises à «'ouest de Krivolak et de les prendre à revers en passant la Teherna ont échoué, et l'ennemi, après un combat ide trois jours-, s'est .retiré, laissant 4,000 .Cadavres sur le terrain. Dans Ses milieux .militaires on envisage dès à présent la nécessité, pour l'armée serbe du mord, de se retirer en ifHbanie, et c'est en vue de cette éventualité croit~o.n qu'une mission militaire Serbe est venue à Durazzo pour inspecter Ses routes que pourrait emprunter l'armée du roi Pierre. D'autre part, l'Italie, .qui s'intéresse plus que quiconque à tout ce. qui con-I berne l'Albanie, examine la .possibilité de mettre ses afliés à l'abri d'un nouveau coup de traître dans îes Balkans. Non ne tarderons pas à savoir quelle réso ■lution l'Italie adoptera., .mais on peu être certain qu'elle ne .nous marchan dera pas .son concours. Ou a appris avec une vive satssfac tion que les go u vemement s français e britannique ont pris des mesure à l'égard de la Grèce dont îes navires n pourront plus, à partir de ce jour, effet tuer de chargement dans les ports d Royaume-Uni et de France. Cet act significatif coïncide avec la réceptio enthousiaste faite à Athènes à M M. Denys Cochin et avec le désir expri mé, dit-on, par le roi Constantin d'avoir une entrevue avec lord Kit chener. Il est donc permis d'espére que le souverain et les gouvernant grecs, revenant à de meilleurs senti ments et à une plus saine compréhen sion des faits, donneront incessammen aux Alliés îes garanties que ceux-e réclament. Nous .avions raison hier de flair, des réserves au sujet des prétendus suc ces allemands sur le Styr. Non seule ment les Russes sont toujours établi sur la rive occidentale, mais ils en tien nent tous les passages importants. E: Courland-e, une nouvelle tentative de Allemands de franchir là Dvina ai moyen d'un pont de bateaux à complète ment échoué, et à l'ouest de Dvinsk no Alliés ont pris de nouvelles tranchée au sud du Lac Sventen. Des contre-torpilleurs russes ont d nouveau bombardé les positions allé mandes sur les rives du Golfe de Rigz cette fois-ci dans la région de Petragg à proximité de Domeness, où nos A! liés avaient effectué, il y a quelques se maines, un débarquement. Des nouvelles de Suède .signalent 1 passage, par fe Kattegat, de deux e&ca drilles de .contre-torpilleurs allemand venant de tla Bail tique et se dirigeât! vers le nord. De la même source on annonce L tentative, de la part d'un contre-tor piMeur allemand, de saisir un vapeur bri tannique qui naviguait dans îes eaux ter .ritonales suédoises. L'intervention d'ui navire de guerre suédois décida le con tre-tan^sffleur teuton à abandonner soi projet. De nombreuses mines, qui, à ïa .suit' du mauvais temps ont fait leur appari tion dans la Manche, rendent la navi gation dans ces parages dangereuse Deux accidents graves sont malheureu semenf à enregistrer déjà. Le navire-hê pital "Anglia," ayant heurté une de ce mines, a coulé mardi et 85 vies ont ét perdues. Un chalutier qui se trouvait ; proximité eut le même sort. Sur le front occidental, une vive ca nonnade se poursuit en Artois, en Cham pagne et en Argonne. LE SPHINX GREC. I _ C'est vers la Grèce que toute l'atten tion se porte de nouveau. Son attitude bizarre, énigmatique et déconcertante justifie toutes les appréhensions. Va-t-c!le enfin se décider à se ranger résolument du côté des Puissances du Droit, r)u bien médite-t-elle quelque coup de Jarnac à la faveur d'une retraite éventuelle les armées alliées sur son territoire.-' \ oici le Sphinx des Balkans qui, tine fois de plus, pose ses questions an* gch-Ssantes et terribles. Vous répondez lue M. Skouloudis, le nouveau premier ministre, a fait des promesses formelles concernant le maintien d'une neutralité l es bienveillante, que les Alliés lui ont consenti un emprunt de 40,000,000 de J'ancs et qu'il est de l'intérêt évident de u -"-rece, pays tout en cotes, de s'allier l U grandes Puissances maritimes? Ce ' en des raisons qui parais-•■■u des plus pertinentes, mais exami-Bpns-les de plus près. ms doute M. Skouloudis a avisé les r't']lU U.neme'n'ts alliés des i.ntentionis ami-. '( s l'nouveau gouvernement grec, en ' outaot même que la Grèce était trop U de tout ce -qu'on avait fait « t -pour jamais l'oublier; mais la (Grèce avait aussi promis, ique dis-Je! avait pris l'engagement solennel d'aide: la Serbie, en cas d'agression bulgare Quelle confiance peut-on encore aocor der à une nation qui renie aussi délibéré ment sa signature? Aucune assurément car elle n'agit pas autrement qu'e l'Alte magne, violant la neutralité belge qu'el lie s'était engagée à respecter et à dé-fendre. Et la Serbie, cependant, devai être particulièrement chêne à la Grèce puisqu'elle avait fait deux guerres vie torieuses avec elle et que la Bulgarie n'i pas cessé d"être H'enmemie commune. Que valent dès lors les déclarations d'ur premier ministre grec? Ne sont-elles pas destinées plutôt à donner de change su; ses véritables desseins, comme firent 3< ministre d'Allemagne à îa Bdgâque, à k veille de la guerre, et .le ministre de Bulgarie aux Alliés, jus-qu'au moment dte l'agression. éhontée contre la Serbie? E en supposant qu'elles soient sincères, de quelle valeur pourraient-elles être si l£ voîoraté royale s'oppose à ce qu'elles sor. tent leurs effets, comme elle fit avec AI. Vénizélos ? Sans doute, les Alliés ont émis un avi: favorable clans la question d'un prêt d< 40,000,000 à îa Grèce, et c'est un raison de supposer qu'ils n'iraient pa ainsi s'engager à approvisionner u ennemi possible sans avoir tous leur apaisements à ce sujet. Mais la questio n'est .pas aussi avancée qu'on pourrait ! croire, et probablement la décision clt finitive doit-elle dépendre de certaine conditions comportant tout au rnoir l'abstention grecque dans le grand cor fl.it des Balkans. Nouts reparlerons d , l'emprunt ilorsq'ue l'argent aura ét versé. Ce sera plus prudent. Sans doute l'intérêt bien entendu d la Grèce lui commande-t-il l'union ave les Puissances qui détiennent la ma trise des mers, car que vaut-elle s ai: ; son commerce maritime, et à quoi h . servirait-il de s'agrandir vers le Nord < t d'aller même rejoindre îes empires d . centre, si ses ports sont bloqués, et s flotte anéantie? Cela semble indiscutable, et pourtar t i' y en a qui pensent différemment e 5 Grèce. Certains notamment, plaçai' e leurs petites questions de famille au-de; . sus des grands intérêts patriotiques, e x ennemis des brouilles domestiques, ne s e préoccupent que de maintenir de bon 1 rapports avec leurs parents de Berlin. E . ceci nous amène à parler du roi Constar - tin, car c'est lui qui incarne toute la pol , tique de la Grèce, c'est lui qui a fa - échouer la diplomatie des Alliés dan r les Balkans, et c'est lui qui,, écartant ! s grand Vénizélos, qui, sans cloute, li - porte ombrage, et faisant -de la volonté nationale et d t la Constitution, impose à son pa\ :i cette attitude de passivité honteus en face de 3'écrasement de 1'.alliée héroi ; que. II a une première fais dissout 1 - 'Parlement, parce que celui-ci' s'était pei - miiis de faire de la politique national s -bien comprise. Le pays a renvoyé aussi - tôt à la Chambre inné forte majorité de 1 ïmèmeis patriotes. Et voici que, tout d s suite, il les congédie encore, se mettan i ainsi en. rébellion; ouverte avec la nation - U jour- gros jeu en cette aventure.. U. s n-oi constitutionnel peut, "dans des cir s Constances graves, dissoudre un Parle trient, mais des dissolutions, coup m e Coup, comme ceMes auxquelles nott - lavons assisté, sont trop visiblement I ., 'fait d'un esprit soucieux uniquement d e 'faire prévaloir ses idées personnelles su - Pes vues du pays. Et c'est pourquoi s . politique est particulièrement d'angeret •se. Il semble avoir été placé sur le trôn ; par le Kaiser uniquement pour servi . R' Allemagne -et ruiner le plan des Alliés 3 bar on- peut ise demander ce que peu t gagner la Grèce esi appuyant l'Alterna gne et l'Autriche. ! Aussi semble-t-il bien évident que,que . -qu-'oni fesse-, il ne modifiera en .rien so . 'attitude d'adversaire bien arrêtée dan . son esprit qui porte 3'empreinte d>e l't j «ducation allemande. On a pu foi offrir îi'le <ie Chypre,- c j joyau, de la Méditerranée ; on peut k (prêter des .millions, et !ord Kitchene ; pourra toi faire d'autres {ivaaices encore . Il restera sourd' à tous, les appels, ca _ le Kaiser est derrière Sus, car i! corre? pond sans fil avec lui d'une façon suivie . car il est entouré de ses agents et qu . l'on affirme l'arrivée à Athènes d'ara s <mi s sion <aiustro-<a.le mande ! En vain dira i- tt-on qu'une Bulgarie victorieuse consti ^ tuerait un danger pour la Grèce. D'abor ki Bulgarie, très affaiblie, se trouverai . en face d'une armée qui n'a pas encor combattu ; ensuite il est presque certair et les récentes déclarations du minist-, des finances grec sont à cet égard sign ficatives que des arrangements secret ônît été conduis entre la Grèce et la Bul garie. Que l'on cesse donc de se fair encore des illusions, et l'éventualitéd'u désarmement des armées alliées en ca ' de retraite en territoire grec doit êtr - envisagée. Non point que nous pension que cette retraite devra être effectuée . Nous avons encore confiance, au cor . traire, dans l'avance des Alliés et dan , îa retraite bulgare, mais il est sage d . ne rien laisser au hasard, et la press - française, si sensitive et si axerfie de . situations délicates, a raison de jete : l'alarme. La France ne tolérera certaine , ment plus un second échec dipîomat . que dans les Balkans. Aussi pouvons t nous avoir la conviction qu'il sera par sans délai au nouveau danger s'il sut 1 git. ; Les événements commandent la plu • grande vigilance et une défiance exces . sive à l'égard de la Grèce. Le nouvel ot ; ganisme de guerre créé par les Allié . pour hâter les décisions et accélérer le . opérations militaires aura sans dout déjà fonctionné. Il est raisonnable d : supposer que la route de Salonique es 1 ou sera sévèrement gardée, que la rout ■ de Monastir, qui permet la retraite 'travers l'Albanie, restera ouverte, et qu la flotte des Alliés se tiendra prête pou , une action immédiate, i ,E. S. PERTES ALLEMANDES. s Dans nos articles précédents, où nous n avons supputé Je nombre des reserves e allemandes, nous avons tablé sur une moyenne mensuelle de pertes de 200 i s 250 mille combattants allemands dans s les derniers mois de la guerre. Le " Times " du 8.novembre confirme cette (;, donnée d'une manière frappante. I ,J reproduit en effet la relation faite pai M. Horace Green, retour d.un deuxième e voyage en Allemagne, et parue dans 1: c ''New York Evening Pôst." Berlir n'est plus à la joie, les pertes subies ® sont trop considérables et les deuil; 11 n'épargnent pas une seule famille, I donne à ce sujet des chiffres précis u puisés dans le journal Officiel de a l'Empire, qui renseigne les noms sans faire les additions. C'est un travail de li: bénédictin de faire le compte. M. Greer n a eu la patience de s'y livrer pour une l,: durée d'une semaine, celle se terminai) le 1er octobre dernier. :t Voici les chiffres : pendant la dite se-e maine, les listes s'élèvenit à 61,95S s morts, blessés et disparus. Chaque joui •t amène <un contingent moyen de plus de 1- huit mille ! Le 30 septembre, il y en ;- avait 8,640. Le 29, .iil en relevait 7,200 t le .28, il arrivait à 9,000 ; le 27, à 8,625. s Le 26 septembre, rien ne parut. Mais k e 25. il y en avait eu 11,080 ; le 24, 8,810 : u" le 23, 8,700. (i M. Green dit qu'il a pris une semaine e au hasard!, que depuis deux mois ai s moins .avant cette date, -la (proportion est e la 'même. Les listes ne comprenaient jkis les e nom s des hommes mis- hors-combat dans - la- grande offensive de fin septembre, me-e née par les Français et îes Anglais. C'esi - îe front russe qui alimentait surtout cet-s te .interminable nécrologie. e II -serait intéressant de connaître les t pertes -pour 5e mois d'octobre. L'activité . n'a pas cessé du côté russ-e, quoiqu'elle 1 ait changé de caractère, nos Alliés- n'é- - tant plus acculés à la retraite ét pas - sant à l'offensive. r II y a eu îes grandes mêlées de Cham-s pagne et d'Artois,les r'aflesdeprisonniien e et les contre-attaques.. Enfin, il a pris i aux Austro-Germains la fantaisie de ; s'attaquer aux Serbes qui îes laissaient : tranquilles. Le triple affluent aura grossi . Se chiffre quotidien des bomimeis mis i hors-combat. : Nous avons en ce moment quelques : "donne:cs précises sur îe chiffre des con-[ tingents allemands, qui sont allé.-, .toin- • ber sur les malheureux Serbes pris entre : trois feux. Ils seraient de 10 divisions ou : 2§0,000 hommes. i En revanche, -sur le front c-riental, 'e ; nombre de divisions austro-allemandes s ne serait plus que de 90 divisions d'in-! fanterie et 23 divisions de cavalerie, soit , 113 divisions au lieu de 130 signalées' : durant il a grande offensive. : La concentra tien austro-allemande en : Serbie est évidemment très conséquente 1 au point de vue balkanie[ue ; elle met en : péril l'héroïque petit pays qui a déjà, par t deux fois, étonné le monde par sa valeur. Elle n'établit en rien ejue les Allemands .auraient des réserves très con s -dérablles, puisqu'ils ont dû dégarnir partiellement îe firent russe pour ramasser une force d'armée en elle-même insuffisante pour venir à bout d'une petite nation balkanique. Ce n'est que grâce au concours des troupes bulgares que les Serbes -furent obligés de céder devant l'invasion. Il est incontestable que nos ennemis ont gagné sur nous beaucoup de territoire. N'oublions jamais que Napoléon 1er tomba quand il avait conquis toute 'l'Europe depuis Moscou jusqu'à Ma-. dirid. Si les armées ne sont plus suffi-; santés pour résister aux armées- rivales, • ce in'est pas l'étendue du territoire qui les sauvera. Depuis Moscou jusqu'à la 'Bérésina, Leipzig, et Paris, il n'y eut plus qu'un écroulement successif. Les 1 Allemands, qui n'ont pas de Napoléon, . 'n'échapperont pas à l'écrasement final. Chaque mois les ramène vers . l'échéance. Comme un journal amérî-. caini l'écrivait récemment, l'Allemagne 'sera, saignée à blanc. Nul peuple 11e peut résister à des hécatombes de deux . cent à trois cent mille .hommes par mois. FERD. VAN DE VORST. t ^mÊÊÊmKÊmamammmKmÊrnaixiimaaenaaÊmaÊmmiHmmmMSiaaÊmmsiuamÊiHajmiuimmimmmaaummmmmÊtKaKtmstaïK^Kamarm^^^smiinÊmmmm i LÉGISLATION ALLEMANDE POUR LE TERRITOIRE OCCUPÉ DE LA BELGIQUE. t MM. Huberich et Richard King cc t'inuent à nou-s tenir a;u courant des pt clama titans et -arrêtés dés .autorités .al -, .mandies dans lie territoire occupé dte s Belgique. Les renseignements qu' _ mous donnent s'étendent diu 15 janvi au 18 ju'iâltet 1915. e II est intéresslant de connaître la m 5 nière dtonit nos roaitres éphémères c r étabË (lie budget belge de l'année 191 Unie ordonnance du 2 .mai 1915 nous éi ;- fie à cet égard. Les .recettes sont év . limées à Fr. 175,159,529 et les dépens à Fr. 198,159,529. Les dépenses se su e divisttot comme suit : Dette publiqi a Fr. 34,875,000 ; dtohaltion.s, Fr. 494,30 „ ministère die la justice, Fr. 26,670,10 _ ministère de l'intérieur, Fr. 4,194,13 j ministère des sciences et des arts, F t 33,904,792; ministère de l'indust-rfe e du travail, Fr. 11,263,000 ; ministère d finances, Fr. 60,326,800 ; ministère ' l'agriculture et dés travaux publics, f 25^034,402. s Au nombre des estimations de reci tes figurent Fr. 1,500,000 comme pt e dïiiit d'e la taxe sur les absents. L a recettes des chemtns de fer, postes s télégraphes ne «font pas mentionnées. e II n'est pas tenu compte d'autre pj s du service de la Dette Publique, le pos de Fr. 34,875,000 concernant prin ^ paiement les pensions. Enfin le budget prévoit une dépen c de Fr. 4,500,000 pour les frais de l'a ministration allemande de la Belgiqi Un arrêté du 2 avril 1915 instit une " Caisse de prêts auprès du gc verneur général en Belgique." On pe y obtenir des avances sur les bons réquisition émanant du gouverneme . d'occupation. Ces avances se font sa c intérêts iet peuvent seuls en profit n- les Alliés des Allemands, les neutres et o~ les sujets belges résidant clans le pays, le- Une proclamation du 15 juin 1915 ap- la pelle l'attention sur ce que les. bons dé- iis livrés en échange de réquisitions ne er constituent pas des valeurs et ne peuvent donc être négociés; ils ne consti- a- tuent qu'une preuve de la réception des nt marchandises. ,5- Législation économique et sociale. ; * Un arrêté du 27 mars 1915 fixe le montant de la part contributive des pa- ^ tr-ons dans îes termes de l'art. 10 de la loi du 24- décembre 1903, pour l'année q' 1915, à Fr. 4 pour chaque entreprise, et , Fr. 1 pour chaque employé. ^ 1 2 ; Séquestre des propriétés ennemies. r. L'arrêté du 17 février 1915 règle cette et question d'une manière minutieuse. Là es liste des entreprises ainsi mises sous sé- dc questre est trop longue pour pouvoir 'r. être reproduite en entier. Contentons-nous de mentionner diverses Banques :t- françaises, la Compagnie Continentale o- du Gaz, Antwerp Water Works, Dépôt es général des Produits Liebig, Pathé et frères et Cic, Agence Havas, C. Duc et Cie, Cie des Wagons-lits. irt Le " moratorium," ainsi que l'arrêté te royal relatif aux dépôts en banque, ont :i- été étendus jusqu'au 31 juillet 1915. Défense de porter ou d'exhiber des.in- se signes belges d'une manière provocalri- d- ce ; défense aux instituteurs de tolérer îe. dans les écoles des manifestations anti- ue allemandes; défense sous peine de cinq u- ans de prison aux personnes entre les ut âges de 16 et 40 ans de quitter la Belgi- de que pour entrer au service d'un pays nt ennemi ou dans une manufacture de rau- ns nïtions de guerre pour des Puissances er ennemies. M. BILLET PARISIEN. s A propos des mesures énergiques que eier de douane qui avait pris sa retraite s prend avec une résolution douce et tran- dans un coin délicieux de la Haute-Ga-e ejuille le nouveau ministre de la guerre, ronne, à Saint-Béat; le père était corse e le général Galliéni, un journal faisait et le iils est méridional, né à une heure t remarquer que c'est encore un fils d'é- du Pont-au-Roi, frontière espagnole, e tranger qui aura une influence prépon- Pour le reste, le journal donne mail dérante sur la marche des grands évé- tière à philosopher. Depuis 1643 jus-e nements de France. C'est là une erreur qu'en 1870, c'est-à-dire pendant deux r en ce qui touche la nationalité du géné- cent dix-sept ans, la France eut, en ef-ral, qui est bien Français, fils et petit- fet, quatre grandes commotious, qui fu-fils de Français. Son gère, était- un offi- rent dirigées par quatre étrangers—ou

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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