L'indépendance belge

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s.n. 1918, 01 Mars. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4b2x34nh6p/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-USM! : ONE PENMY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE: S CENTS) ADMINISTRATION ET EEDACTION : BUREAU A PARIS : ÎUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLAGE DE LA BOURSE TELEPHONE; CITY 3960 TEL£:: 311-57 et 238-75 VENDREDI 1 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 28 fevrisr fl MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS :4 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, midi. Les sous-marins allemands viennent d'ajouter un nouveau crime à la liste déjà longue de leurs tristes exploits, en coulant-, sans avertissement et malgré tous les feux allumés qui devaient le sauvegarder, Je navire hôpital britannique, "Glenart Castle," dans le chenal de Bristol. XI y avait environ deux cents personnes à bord lorsque la torpille ennemie vint faire explosion dans la cliambce des machines, et le bâtime.it ccula en sept minutes. Bien qu'aucune panique ne s'empara de l'équipage et des passagers, comprenant du personnel iaé-dical, des ambulanciers et des nurses le sauvetage s'accomplit avec les plus glandes difficultés. Les machines ayart cessé de fonctionner, l'obscurité régnait à bord; d'autre'part l'explosioft avait endommagé plusieurs barques. Aussi 144 personnes manquent toujours à l'appel. Heureusement, aucun souffrant j>e 83 trouvait à bord, le bateau se rendant en France pour embarquer des blesses. Le "Glenart Castle" est le septième navire-hôpital coulé par les pirates teutons dont la cruauté ne connaît pas de limite lorsqu'il s'agit d'attaquer lâchement, dans l'ombre, des victimes sans défense. La statistique des pertes infligées aux flottes marchandes marque une légVe augmentation pour les navires britanniques, mais reste très satisfaisante pour les Français et Italiens. En effet, 14 bateaux de plus 1,600 tonnes et 4. de moins de 1,600 tonnes, battant le papillon britannique, ont été coulés par les sous-marins ennemis, alors que la France lie perd qu'un navire de moins de 1,600 tfî.nes et qus ^It5"» n'a su ci ne perte à déplorer. La prochaine offensive allemande constitue la principale préoccupation de l'opinion publique La plupart des experts militaires qui suivent les opérations Rtilitaires de près, s'accordent à dire que le mouvement préparé par les armées du Kaiser dans l'ouest, aura pour objectif principal le front britannique, avec de puissantes diversions en Flandre et dans certains secteurs français. Le correspondant du "Journal" fait observer en effet, qu'entre Arras et Cambrai, Saint-Quentin et vers Passchendaele, les indications d'un assaut imminent se multiplient; les Allemands ont établi dans ces régions 16 nouveaux hôpitaux, 22 terrains d'aviation et des ouvrages de défense formidables, et des troupes de choc y sont massées prêtes à agir, lorsque l'état-major donnera le signal du départ. / Entretemps, des raids ennemis oi^t été repoussés par les troupes de sir D. Haig au nord-ouest de Saint-Quentin, dans le voisinage de Bullecourt et à l'est de Ver-nelles, et les vaillants Canadiens ont infligé des pertes sérieuses à l'ennemi au cours d'une action locale dans la région de Lens. Sur le front français, les entreprises allemandes sont aussi restées sans succès; au nord du Chemin des Dames deux :oups de main ennemis ont lamentablement échoué; au sud-ouest de la Butte du Mesnil, deux tentatives d'approche précédées d'un violent bombardement, ont été arrêtées par le feu des batterie? françaises. L'activité de l'artillerie reste vive sur tout le front, étant plus violente au nord-est et à l'est d'Ypres, dans les environs d'Armentières et de La Bassée, au sud de la Scarpe, et au sud de Cambrai, ainsi que dans la région de la Butte du Mesnil et dans les Bois de Cheppy et d'Avocourt, sur la rive gauche de la . Meuse. Les aviateurs britanniques, en plu\< d'une excellente besogne accomplie à l'arrière des lignes allemandes, et de combats au cours desquels 15 appareils ennemis ont été détruits ou sévèrement endommagés, ont fait une nouvelle incursion en Allemagne, allant bombarder les casernes et la gare de Trêves, obtenant quatre touches directes sur les fours de l'usine à gaz de cette ville. De leur côté, les pilotes français ont lancé de nombreux projectiles sur les gares de Metx-Sablons et de Warmeriville, pendant ' que des aéroplanes ennemis lançaient des bombes sur Nancy, faisant plusieurs victimes parmi la population civile. La combativité dans les airs a égala nte ît été grande sur le front méridional, où les aviateurs austro-allemands ont de nouveau attaqué les villes ouvertes, bombardant abondamment Trévise et Venise, ainsi que plusieurs localités habitées entre ces deux villes. De leur côté, les aviateurs alliés ont bombardé Bozen et Per-gine, au nord et à l'est de Trente, ainsi qu'un vaste dépôt de munitions dans les environs de Cismon. En dehors de ces expéditions, rien' d'important ne s'est produit sur le front d'Italie, si oe n'est quelques rencontres de patrouilles entre l'Adige et la Brenta, la dispersion de troupes ennemies massées à l'ouest du Mont Grappa et de camions en mouvement dans la région de la Piave inférieure, où il y a également eu de très vifs duels d'artillerie. En Russie, les Allemands n'ont pas encore arrêté leur invasion et, s'il faut croire un télégramme de Pétrograd, le général Hoffmann aurait porté à Ta connaissance du généralissime maxima-liste Krylenko .que l'avance allemande serait continuée jusqu'au moment où la paix serait signée et qu'elle serait exécutée dans les limites des conditions de pa,ix allemandes. Quelles sont ces conditions ? Elles doivent avoir changé depuis la dernière note de M. von Kuhlmann, qui est trop Allemand pour ne pas profiter de la débâcle russe, adaptant ses prétentions à la situation nouvelle qu'elle a Gréés. Pendant que l'Institut Smolny publie appel sur appel à la résistance et que dès bataillons de Gardes Rouges se forment à Pétrograd et à Moscou pour sauver la République des Soviets, les Allemands marchent sur la capitale en deux colonnes: la première, partie de Pskoff e rendant directevnent $ Pétrcgrad; l'autre, suivant une direction plus inclinée vers l'est et ayant pour objectif de couper les communications entre la capi-, taie et Moscou. Au nord de Dorpat, deux régiments russes ont été capturés et en Ukraine les troupes allemandes ont atteint Berditcheff, au sud de Jitomir. Des télégrammes de Pétrograd affirment que les Allemands ayant tenté de prendre Vitebsk, ont été forcés de se retirer et que les approvisionnements qui se trouvaient à Orsha et dans les environs ont pu être évacués vers l'intérieur. La ville d'Orsha elle-même, ainsi que Smolensk, ont été évacuées. Alors que les Gardes Rouges ne trouvent pas le moyen d'opposer une résistance à l'ennemi non seulement de leur pays, mais encore du régime qu'ils défendent, ils ont le triste courage de continuer la guerre civile; Pétrograd annonce en effet, comme un haut fait d'armes, la capture de Novo-Tcherkersk, capitale du territoire des cosaques du Don ! Hier, à la Chambre des Communes, M. Holt-, membre radical, avait présenté sous un jour des plus favorables le disoours du comte Hertling et avait émis l'opinion que le gouvernement allemand était prêt à accepter les quatre principes du Président Wilson. Mais M. Balfour a tenu à déclarer qu'il ne partageait pas cette manière de voir. M. Balfour prend la Belgique comme pierre de touche de l'honnêteté diplomatique allemande. Il pourrait croire, dit-il, à l'honnêteté de l'Allemagne, lorsque celle-ci déclarera: "J'ai péché. Je ferai réparation. Je rétablirai ce que je n'aurais jamais dû prendre. Je le rétablirai sans aucune condition." Mais l'Allemagne n'a rieiî avoué de ce genre. Le chancelier a bien dit qu'on restaure par tous les moyens la Belgique. "Nous ne demandons pas à y rester. . Mais nous devons éviter que la Belgique ne devienne une base d'attaques pour des machinations ennemies." Mais quand la Belgique a-t-elle été ia base d'attaque de machinations ennemies? Pourquoi l'Allemagne s'ima-gine-t-elle que la Belgique deviendra cette base d'attaque? (Applaudissements.) La Belgique à été la victime et non l'auteur de* ces crimes. Pourquoi doit-elle être punie alors que l'Allemagne est coupable? (Applaudissements.) Quelles sont les conditions envisagées par le comte Hertling lorsqu'il dit que la Belgique ne doit plus être la base d'attaque des machinations ennemies 1 Et quant à l'accueil théoriquement favorable aux quatre principes du Président Wilson par le comte Hertling, M. Balfour fait remarquer que le comte Hertling applique singulièrement ces principes en niant par exemple qu'il existe un problème de l'Alsace-Lorraine. S'il s'agit de ne pas disposer des populations oomme d'un vulgaire bien mobilier, nous voyons les Puissance^ Centrales transférer une partie de la Pologne à l'Ukraine, malgré les protestations violentes du peuple polonais. Et runèi de suite. M. Balfour démoiçtra clairement que l'Angleterre n'a combattu que pour maintenir l'équilibre des Puissances, afin , de sauver l'Europe i'e la domination de nations trop puissamment militarisées. Pour conclure, M. Balf our a insisté sur ce que les professons de foi du comte Hertling ne correspondent pas à ses actes. Il lui est impossible de comprendre la "mentalité allemande," qui n'a qu'un princij>e : agir simplement selon ses aspirations et combiner ensuite des excuses pour expliquer sa manière de faire. L'Allemagne n'a pas'changé ses doctrines et ses principes actuels, qui sont exactement ce qu'ils étaient lorsqu'elle a déclaré la guerre, et ces doctrines sont l'émanation non seulement de l'esprit de la caste militaire, mais encore de celui des hommes d'Etat allemands et de la classe intellectuelle allemande. En un mot, a terminé M. Balfour, il n'y a pas encore d'indice de paix, ni de perspective encourageante pour des négociations de paix La rumeur que les Japonais pourraient intervenir en Russie prend de la consistance. Il est évident que le contrôle direct ou indirect du gouvernement russe par l'Allemagne, dé Pétrograd à Vladivostok, ne doit pas être vu aveo sérénité par les Japonais, qui seraient en contact avec les Bolshévistes de l'est. Il y a trois ans, le gouvernement japonais -avait•"épor;i' négativement à une ouverture faite par M. Delcassé. Les J a-ponais trouvaient que les difficultés de transport seraient trop grandes. Mais aujourd'hui que le danger est là, que, de plus, en agissant vivement, les Japonais pourraient s'emparer du Transsibérien et de son matériel, et ne s'en servir que pour leur armée, l'intervention japonaise apparaît comme possible. Et si les Américains, qui peuvent aussi arriver promp-tement à Vladivostok, se joignaient aux Japonais, la situation en Russie pourrait d'ici trois mois se retourner complètement. Il n'y aurait "alors qu'un regret à exprimer, c'est que les Alliés n'aient pas provoqué cette intervention plus tôt, c'est-à-dire à temps pour dégager et sauver la malheureuse Roumanie. LA GUERRE MONDIALE c O . EH PALESTINE Le général Allenby signale une activité de patrouilles sur un large front au nord de Jérusalem et à l'est de Jéricho La cavalerie britannique a atteint un petit port turc sur la Mer Morte et le gué de Mandesi, à 16 kilomètres de l'embouchure du Jordain. . A 30 kilomètres de Médine, des tioupes arabes ont refoulé un contingent ennemis à dos de chameaux, après un combat sévère. OPÉRATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux de pèche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant le 23 février 1918 à minuit : Arrivées, 2,274; départs, 2,398; contre 2,322 et 2393 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines : De plus de 1,600 tonnes, 14; de moins de 1,600 tonnes, 4 ; contre 12 et 3 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succèj, 9 ; contre 8 la semaine précédente. Bateaux de pêche britanniques coulés, 4, contre 1 la semaine précédente. * * * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 23 février 1918 donnent 916 entrées et 901 sorties, contre 919 et 876 la semaine précédente. Un navire marchand français de moins de 1,600 tonnes a été coulé, contre 0 la semaine précédente. " Quatre navires marchands français ont été attaqués sans succès, contre 3 la -semaine précédente. Aucun bateau de pêche français n'a été coulé. * • * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 23 février 1918, 419 entrées et 338 sorties.Aucun navire marchand ni bateau à voile italien n'a été coulé. Un navire marchand a été attaqué sans succès. La croisière du " Wolf " D'après le rapport officiel allemand, le "Wolf" aurait détruit au moins 35 navires marchands de l'Entente ou naviguant pour son compte, et ayant un tonnage total de 210,000 tonnes, ou les a tellement endommagés qu'ils en pourront plus être utilisés d'ici longtemps. Plusieurs de ces navires avaient à bord des troupes. De plus, les mesures de guerre prises par le "Wolf" ont eu pour résultat la perte du cuirassé "Haruna" (28,000 tonnes) ; un croiseur britannique ou japonais, dont le nom ne put être découvert, fut gravement endommagé. (L'attaché naval japonais déclare sans fondement les allégations du rapport allemand en ce qui concerne les navires japonais ; l'Amirauté britannique annonce qu'aucun croiseur britannique n'a été endommagé par le "Wolf," et qu'on peut juger par là de laivéracité des autres affirmations du rapport.) Remorqueur américain coulé Le remorqueur naval "Cherokee" a sombré sur la côte de l'Atlantique. On craint qu'il y ait 30 victimes. OPÉRATIONS AÉRIENNES La disparition de l'aviateur Thielry Samedi, dans la matinée, quatre avions allemands étaient signalés dans le secteur sud du front belge. Aussitôt le sous-lieutenant Thiefry, l'adjudant André De -Meulemeester et l'adjudant Georges Kerwijn De Lettenhove se mettent en chasse. Thiefré et De Meulemeester aperçurent en cours de route deux avions observateurs ennemis et prirent leurs dispositions pour les attaquer. Ils volaient à 1,200 mètres environ, ayant au dessus d'eux un plafond de nuages. A un moment De Meulemeester vit Thiefry pénétrer dans ceux-ci ; peut-être avait-il l'intention de se dérober ainsi aux vues de l'ennemi pour le surprendre ensuite. Cependant, Thiefry avait disparu depuis quelques temps déjà et tardait à reparaître quand De Meulemeester l'aperçut à nouveau, descendant assez rapidement en même temps qu'un avion de chasse allemand, et déchargeant vers celui-ci toutes les cartouches de sa mitrailleuse.L'Allemand prit le large. Mais De Meulemeester vit que l'appareil de Thiefry qui, dégageait par la fumée, continuait de descendre et finit par tomber dans les lignes ennemies .derrière Woumen, gros .village situé sur la route de Dixmude à Ypres. On suppose que Thiefry, en sortant du banc de nuages où il s'était engagé, a été surpris par les quatre avions allemands signalés, appareils de chasse chargés de protéger les deux avions observateurs.Quel est le sort du vaillant pilote? On ; l'ignore encore. Mais on se plaît à espérer qu'il n'a été que blessé et aura été recueilli par l'ennemi. Thiefry, on le sait, tait l'as des "as" belges. Il comptait à son actif dix victoires officiellement homologuées. Jeune avocat à Liège, il s'était engagé lors de ' la déclaration de guerre et avait fait la campagne de Belgique dans l'infanterie. Après la bataille de l'Yser et la stabili- 1 sation du front, il était entré dans l'avia- ; tion, et s'y fit bientôt une réputation en- < viée comme pilote de réglage du tir d'ar- ; tillerie. Il ne tarda pas cependant à i prendre place dans une escadrille de i chasse, où il eut tôt fait de se distinguer, < C'était un jeune officier d'une modestie i presque voisine de la timidité. Comme i aviateur, son sang-froid, son courage et 1 sa hardiesse étaient extraordinaires. ] Tous ses camarades reconnaissaient en i lui le meilleur d'entre eux. ] LES EVENEMENTS EN RUSSIE La question polonaise Des informations reçues d'Autriche disent que les Autrichiens montrent des dispositions à régler la question polonaise d'une manière favorable aux Polonais, spécialement depuis le général polonais Musniki s'est joint aux . Allemands contre les Bolshévistes. Les Autrichiens seraient disposés à rendre le district de Cholm aux Polonais, en dépit du traité avec l'Ukraine, ef les Allemands seraient prêts à régler la question de Lithuanie (qui est la province de l'ancienne Pologne annexée par la Russie) en prenant le district de Suwâlki et en donnant la partie polonaise aux Polonais. Cet arrangement serait fait en compensation des districts de Wielun, Drombrova, Lodz et Bendzin, qui seraient annexés par les Allemands. AUTOURde la GUERRE FRANCE — Le "Matin" publie le texte d'une dépêche envoyée le 8 septembre 1914 par M. Gérard, alors ambassadeur des Etats-" Unis à Berlin, à M. Herrick, alors ambassadeur des Etats-Unis à Paris. La dépêche, marquée "extrêmement urgent," dit: "L'état-major général allemand recommande que tous les Américains quittent Paris via Rouen et le Havre. II faut qu'ils se hâtent s'ils désirent partir." Les Allemands étaient si désireux de ne pas voir le télégramme s'égarer qu'ils l'envoyèrent en double, l'un via Berne et l'autre via Rouen. — Bordeaux se prépare à commé--laocer demain l'anniversaire ci? !a protestation faite par M. Grosjean, député du Haut Rhin, à l'assemblée nationale d'i 1871, au nom de t-ous les députés d'Alsace-Lorraine. M. Clemenceau est l'un des rares survivants des parlemen-tsires de l'époque.^ TURQUIE — D'après un télégramme de Constan-t-inople, Djavid Bey, le ministre des finances turc, a déclaré au cours d'un débat à la Chambre, que, en y comprenant les dépenses militaires extraordinaires, il estimait que le déficit pour le prochain budget serait de 14 millions (probablement de livres turques ?), et de •vrait être couvert par des opérations financières au sujet desquelles il avait récemment entamé des négociations en Allemagne. Les dépenses pour l'année en cours s'élèvent jusqu'ici à 128,000,000 de livres turques. Le total des dépenses de •guerre y compris les dépenses en munitions de guerre et équipements militaires achetés en Allemagne, s'élève à 230 millions qui, ajoutés aux 155 millions de dette d'avant - guerre, porte à 385,000,000 de livres turques le total de la dette turque. Les emprunts contractés en Allemagne s'élèvent jusqu'ici à'200 millions et ceux consentis par des banques autrichiennes s'élèvent à 10 millions, mais les sommes payées jusqu'ici par l'Allemagne s'élèvent à 70 millions. Le ministre a déclaré que la Turquie, pendant toute la guerre, aVait continué à payer l'intérêt de son ancienne dette, non seulement aux détenteurs en pays alliés, mais aussi à ceux des pays étrangers, au crédit desquels environ 8 millions étaient déposés à la Banque Ottomane.-—Reuter. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Le communiqué britannique de ce jour dit: Des troupes anglaises ont accompli un raid heureux la nuit dernière contre les tranchées ennemies de Greenland Hill au nord de la Scarpe, capturant 12 prisonniers et une mitrailleuse. Des troupes anglaises et écossaises ont aussi exécuté un raid contre les positions allemandes dans la partie méridionale de la forêt d'Hout-hulst et ont ramené 12 prisonniers et 3 mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été active dans le voisinage du' bois d'Havrincourt et au sud de la Scarpe. L'artillerie a été active de part et d'autre au cours de la première partie de i la nuit à l'est d'Yprea, ,» 7 - •-*' 89e armé® fcj0

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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