L'indépendance belge

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s.n. 1917, 26 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 03 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rr1pg1jt7d/
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«Sème année. No 227 L' INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : 5 danb STK.. HIGH HOLBORN, W.C.l. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DB LA BOURSE (311-5 7 et TELEPM.; \ ^38-7 5. MERCREDI 26 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le mardi 25 sept. ( 3 MOIS, B SHILLINGS. "1 ABONNEMENTS .4 a MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. Il AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mardi midi. La côte est et sud-est de l'Angleterr et la région de Londres ont reçu cett nuit la visite des aviateurs allemands La côte sud-est et Londres ont été bom bardées par uno escadrille d'aéroplane évoluant à une très grande hauteur tan dis que les comtés du Lincolnshire et di Yorkshire ont été attaqués par des Zep pelins. Un grand nombre de" bombes ont ét lancées mais le nombre des victimes es restreint et les débats sont relativemen : peu importants. On ne sait encore si l'un ou l'autr appareil participant au.raid sur Londre a été abattu mais le tableau de chasse de Alliés pour la journée d'hier, au front comprend vingt aéroplanes mis hors d combat. Au cours de raids de bombardemen exécutés par les aviateurs britanniques 167 bombes ont été lancées sur les aéro drames et cantonnements ennemis. Quant au bombardement naval d'Os | tende, les clichés pris après le raid pa fies aviateurs-photographes établissen qu'il est inexaet que la cathédrale ait ét touchée, comme l'affirmait Berlin. Pa contre, un dock flottant a été coulé, u: f chantier des docks est détruit, sept ail très sont endommagés et un hangar I sous-marin a disparu. D'autre part, le duel d'artillerie dan tout le secteur des Flandres continu [ sans arrêt. Le communiqué du maréchf Haig, comme à l'ordinaire, se content | Ae mentionner l'activité de l'artillerie mais celui de Berlin, plus explicite, pari I d'une "recrudescence de la lutte d'artil lerie, qui a atteint une grande violenc sur la côte et entre le Bois d'Houthulf | et Westhoek." Aucune action d'infanterie n'est sigu." lée et nos alliés ont eu le temps néeessair pour mettre en état de défense le terrai conquis. Dans les secteurs de Lens et de Saint Quentin, le duél d'artillerie est très il] tense, mais à part quelques raids dan l'une ou l'autre région, il n'y a pas e ; d'action de la part de l'infanterie. Sur "le front français, l'activité a. ét ; très grande : violent duel d'artillerie su [ l'Aisne; attaque allemande dans la ré , çion d'Hurtebise; attaque française e: [ Champagne (Mont Téton) et attaque al | lemande à Verdun sur un front de deu kilomètres. Cette dernière action, la plus impor tante de la journée, fut exécutée sur 1 r rive droite de la Meuse après un bombar : dément préparatoire intense. Elle eu [ pour théâtre la partie nord du Bois d f Chaume et quatre bataillons ennemis ; prirent part. L'attaque fut repoussé; [ mais quelques soldats allemands réussi ■ rent à atteindre les tranchées françaises Après un corps-à-corps rangtant, le i Français expulsèrent l'assaillant qui dans des attaques livrées simultanéme.M [ au nord de Bezonvaux et t.u sud-est d Beaumont-, n'eut pas plus de succès e ; fut partout repoussé avec pertes. Deux nouvelles'tentatives contre le Boi de Chaume, livrées à quelques heure d'intervalle, ne furent pas plus heureuse : que la première et ne servirent qu'à ac croître les pertes ennemies et à permettr à'nos alliés de faire 50 prisonniers. Dans la région de Riga, au sud de 1; route de Pskoff, les.Russes, passant : l'attaque, enlevèrent, après un cc-mba violent, les positions ennemies dans 1 secteur de Silzem, capturant 60 prisoi 3 niers et dix mitrailleuses et infligeai ^ aux Allemands des pertes assez sérieus . (plus de 400 tués). Berlin ne mentionne pas set échec 1 s cal et s'attarde dans le dénombrement c - butin fait à Jacobstadt où, à part la ca; 1 ture de 55 canons, l'armée du piin - Léopold de Bavière dit avoir tvotr d'importants approvisionnements, u i tamment en pain et en farine. Le co-.: t muijiqué ennemi meutionne une grain t activité de l'artillerie russe au nord < Baranovitchi et à l'ouest de Lutzk, ain e qu'au nord-ouest de Focsani (Roumani g et sur le Sereth. s En Macédoine, l'artillerie des .-illi 5 est active le long du Vardar, dans la r e gion de Doiran et dans la boucle de Cerna. A l'est du Lac Prespa, les Bu t gares remportèrent un succès local, ma une contre-attaque livrée par les Russ ' rétablit immédiatement la situation. En Grèce, la loi martiale a été pr clamée d'ans les provinces de Lariss r d'Arcadie et de Laconie. On an non j d'autre part que le gouvernement a d i cidé de remplacer les ex-aides de can ~ du roi Constantin qui étaient restés a ;1 tachés à la personne du roi Alexandre _ qui manifestaient ouvertement leur he •( tilité à l'égard du nouveau régime. En Allemagne, deux questions sont l'ordre du jour : le septième emprunt i e guerre et la paix. I Pour activer les souscriptions à i'er e prunt, le Kronprinz et le prince Ru pree.ht do Bavière ontété.chargés de.ba e tre la grosse caisse. Dans un télégramn . publié par le "Tag," le Kronprinz dr e "C'est avec .mépris que nos ennemis o: { repoussé notre offre de paix ; leur cri < guerre'est la destruction des Puisse ne Centrales ; leur paix signifie notre ruin î'épée doit continuer sa tâche sanglan ' jusqu'à ce que nos ennemis soient amen à mieux apprécier la situation; eont huons, nos sacrifices; offrons notre sai " et notee fortune pour briser l'attaque < nos ennemis et pour nous assurer une vi toire honorable." Le changement de ton chez nos enneni , est remarquable ; mais ce qui l'est su /tout,» c'est la peine que prennent les ri rigeants de l'Allemagne agressive et vi la tri ce de traités, de faire croire au pe pie allemand que c'est l'Allemagne q est la victime, que c'est elle qu'on a x taque! Cette tactique répond au désir i ^ nos ennemis- de sauver les dynasties co pables d'avoir déchaîné la catastrop' ^ dans laquelle le monde a été entraîné. L'Empereur Guillaume et sa clique : donnent l'air de n'avoir qu'un souc une paix honorable;.mais lorsqu'il s'ag de préciser les termes de cette paix, : se dérobent. Ainsi la réponse à la ro * papale prouve le manque de sincérité < nos adversaires et la nécessité d ail j jusqu'au bout de la grande aventure. e Comme vient de le déclarer le sénatei t démocrate américain Lewis: la paix < impossible tant qu'un gouvernement s g tisfaisant, digne de la confiance c s monde, n'a pris en mains les destiné g de l'Allemagne. - Quant au Vatican, il ne se montre p e découragé par la réponse ambiguë d Puissances Centrales. L' "OsserVato i Romano," l'organe officiel du Vatica: i estime que la réponse laisse la voie o t verte à un échange d'idées parlai les hi 3'ligérants. OPÉRATIONS AERIENNES L'ATTAQUE DE LONDRES Bc nombreux avions boches sur la vi Londres, lundi 11.55 du soir. Des aéroplanes ennemis ont attaqué côte sud-est de l'Angleterre, ce soir. I aviateurs allemands survolèrent dif l'ents endroits du Kent èt de l'Essex, Quelques-uns d'entre-eux suivirent «ours de la Tamise et attaquèrent Le (1res. De-- bombes ont été jetées à plusiev Points, et au moment où le présent co "'-unique est rédigé six tués et une vir taine de blessés sont signalés. Une physionomie de la ville — De prudence, mais pas de panique Les Londoniens commencent à s'hab tuer aux inqualifiables agressions d avions boches contre leur ville ouvert Le raid d'hier soir leur à fait prend 1î des précautions, mais à aucun mome ■es | celles-ci n'ont été cause de la moind té- panique. et Les premiers aviateurs parurent a, 1 dessus du sud-est de Londres vers 8 h. >n- et furent immédiatement suivi p; d'autres venant de la même direction irs Les batteries anti-aériennes ouvrire: m immédiatement le feu sur les intrus, if peu après les aviateurs de la défense < Londres avaient pris l'air et collabci rent à la chasse des "Vautours" boclît L'attaque fut l'une des, plus violent qui aient été menées jusqu'ici sur Lo dres. Des obus éclairant furent main: i- fois employés dans le but de coopérer it l'action des projecteurs lumineux, m.i es les avions ennemis, à de rares exceptio près, restèrent invisibles. L'éclat ment des torpilles aériennes fut net! u ment entendu, et l'explosion d« certnl projectiles fut assourdissant. 'x Peu après 7 h. la majorité de la pop lation du West-End de Lonclr33, et d'à o_ leurs, savait qu'un raid était attendu, ( un grand nombre de personnes gagnère , les stations du métro et les abris criés [g ^ leur intention en,, cas d'attaque aérienn : L'alarme ne fut donnée que plus ta s' dans Tes restaurants ; elle ne provoq e' que fort peu d'émotion. Les personn qui prenaient letfr répas continuèrent -;s manger, n'accordant au raid qu'un i e- térêt de curiosité. la Les station des métros se trouvère 1- bientôt bondées , de femmes, d'homng is et d'enfants qui encombrèrent les qua es les escaliers et les couloirs pendant de heures, sans manifester aucune peur. ; 0. foule était particulièrement dense j Piccadilly Circus, à Oxford Circus, et ,e Charing Cross. Quelques réfugie après s'être abrités pendant quelqu temps voulurent, regagner la rue, nn t_ comme des éclat ^ de shrapnells y toi baient, les policemen leur ordonnère s_ de rester à l'abri. En général, peu de monde resta . plein air au cours du raid. Ceux qui j firent, ne virent que les faisceaux lun neux des projecteurs, balayant le,cieî de temps à autre 'les shrapnells fusaie comme des étoiles filantes, et n'entent ■> rent que le bruit du canon et'des exp] sîohb de projectiles. -Certains affirme le avoir entendu lv!' ronflement de moter : des avions, mais ils ne peuvent affirm s'il venait des appareils ennemis ou c ^ aéroplanes britanniques. es Dans les quartiers excentriques - > moins menacés que ceux du centre, c *e mesures de précaution furent égaleme prises et, avec sagesse, certaines sal l~ de cinéma furent évacuées. Néanmoii 'K de nombreuses personnes suivirent •k leur fenêtre le spectacle impressionna c" du raid ét de la défense aérienne. Jusqu'à présent peu de détails so is connus; toutefois, suivant le "Times r- auquel nous empruntons les éléments i- cette information — ne pouvant ri o- publier de personnel sans passer par u- censure — deux personnes de natior ii lité étrangère (sont-ce des Belges?) i t- rent tuées dans un petit magasin qui f démoli, Je tenancier du magasin, le femme et ses enfants ne furent q 1.1- blessés. ie Des Zeppelins au nord de l'Angleterri Londres, mardi, 1 h. 35 du'matin. se Des dirigeables ennemis sont apparus i : large des côtes du Lincolnshire et it Yorkshire, ce matin de bonne heure. Is raid se développe et aucun détail n'i te encore connu. V» le Un correspondant de la Presse Assoc: tion télégraphie du Lincolnshire septe trional que le signal "'Tout est fini' a « 11 donné à 4 11. 40 du matin. st a- De Turin à Londres par la voie des ai lu Un capitaine-pilote de l'aviation mi es taire italienne, le marquis Giulio La reati, est arrivé d'Italie en Angleter par la voie des airs. Il quitta Tur '^ hier matin à 8 h. 28 (heure italienni L~ et atterrit à Hounslow à 2 h. 50 l'après-midi s^ns s'être arrêté une set 1' fois en cours de route. Il couvrit 1,0 kilomètres en sept heures 22 minutes secondes. Le capitaine Laureati, pc teur d'une lettre autographe du i - d'Italie pour le roi George V, était a ja compagné d'un passager, le mécai cien Michael Angelo .Tonzo, et av£ deux mitrailleuses à bord de son C l~ proni. Au départ il suivit le chemin e' fer jusqu'à Tusa, à la frontière i'talienr e II traversa les Alfies à une altitude l'e 6,000 mètres, et rejoignit le chemin fer à Modane. Au-dessus des Alpes l'e subit un très 'mauvais temps et tout long de son voyage il dut lutter coni u- un vent du nord-oùest assez violent. 5 survola ensuite la France, passant à l'e ir de Parie, Compiègne, Amiens et le C • Grisnez, à une altitude d'environ 5,3 it mètres. Il traversa la Manche en et minutes. Il descendit à 670 mètres pr :'e se repérer à Lympe et poursuivit s è- voyage jusqu'à' Hounslow, après av< ■s. fait un petit détour par erreur, jusqu' es Hendon. a- Outrera lettre pour le roi George, 1 es capitaine Laureati était porteur de me! à sages pour M. Lloyd George, lord Derb-is M. Balfour, lord Montagu de Beauliet ns et le lord-maire de Londres. Une ch; e- leureuse réception a été faite au vaillai e- aviateur italien et à son passager, ns Le capitaine Laureati est un ep< cialiste des longs vols; le 26 août dei u- nier il avait fait le voyage de Turin il- Naples et retour sans arrêt, couvras et ainsi 1,675 kilomètres, nt i, i L-EKOIDENT ^ SERMANO'ARGENTIN * » - ef Un temps d'arrêt a La situation internationale reste sti n" tionnaire en Argentine et il semble qu' y ait une tendance à marquer le pas d< llt' puis la réception du télégramme désaj ^s'" prouvant le comte Luxburg, télégramn: qui semble démentir en fait que le Ka ■ " ser ait approuvé la conduite de so chargé d'affaires à Buenos-Aires. ; Néanmoins, l'opinion publique e! ' toujours favorable à une rupture av( ^ [l'Allemagne. Le conseil des ministres té convoqué. La Chambre a continu n_ ses débats luikli .soir, mais nous ne coi naissons pas encore l'objet de ses délibi rations. en Les grèves en Argentine le La grève générale des cheminots ai ii- gentins est devenue effective lundi à m 3U nuit. Le gouvernement prévoit un a) nt rangement rapide depuis que les deu L- parties ont accepté de se rencontrer pou o- discuter le différend et (de soumettre 1< nt points n'ayant pti rencontrer une soii rs tion à un tribunal d'arbitrage compos er de représentants du gouvernement, d< les compagnies et des cheminots. et Le " Glasgow " à Buenos-Aires !ec Le commandant du croiseur britann jjj.ique "Glasgow" a assisté, dimanche, es un banquet 'offert en son honneur par ! [s ministre de la marine argentin; au de; fie sert, les toasts d'usage ont été porté; A l'issue du banquet, une réception eu lieu au club naval. nt LA PAfX ALLEMANDE de ™ Un fils du Kaiser duc de Bretagne Dans les conversations C|ui ont eu lie a" à Munich au sujet des propositions c ll" paix, jjpur montrer que l'Allemagne 1 des sentimente de conciliation, le coml sa Hertling dit à ses interlocuteurs : ue ''On ne tient pas assez compte qr l'empereur a renoncé à un point d'à i tache sur l'Océan, Brest ou Cherbourg, — Cette allusion se rapporte à un pla au ancien de Guillaume II, qui, plusieui lu mois avant la guerre, avait manifesi Le l'intention formelle d'établir, en cas c victoire dont il ne doutait pas, un poii d'attache pour les départs des lign( transatlantiques allemandes à Brest c a à Cherbourg. Il avait décidé que Par "i étant pris, il ne consentirait à évacuf le nord de la France que contre la n mise d'une partie de la Bretagne qu' fS voulait constituer en duché, sous l'auti li_ rité d'un de ses fils, qu'on n'appela u_ déjà plus que le duc de Bretagne dar re l'intimité. jn On avait cru un moment à une plaisai >)) terie du Kaiser, mais la récente conve: de sation du comte Hertling et ce que l'o le connaît montrent qu'il s'agissait bie 50 d'un plan médité judicieusement et qu'c 3C désirait mettre à exécution.—La Press-,r. Associée. oi La couronne de Pologne c- Au sujet des bruits qui ont couru e ii- ce qui concerne la couronne de Pologi lit offerte au prince Léopold de Bavière p a- le Kaiser, la princesse Léopold se troi de vant il y a quelques jours à Nynphei ie. bourg, disait à la princesse Ludwig-Fe de dinand : "C'est un honneur que je n'ei de vie pas, surtout à mon âge." i' La princesse,-, en effet, qui est malad 'e a 62 ans. Fille de l'empereur Françoi re Joseph, elle a connu les plus grands ma T1 heurs de famille, sa mère a été assassin! ïst à Genève, son frère l'archiduc Rodolpl ai est mort dans le drame mystérieux c 00 Meyerlinck, et auant à son fils, le ptim 1 C'eorges, il mène auprès d'eile une e>;i u' tance très mélancliolique depuis la ru oji ture de son marie,ge. — La Press >ir Associée. « LE FIASCO DES SOUS-MAHINS ^ 0 L'autorité navale britannique déclare que les nouvelles mesures défensives | contre les sous-marins sont couronnées ^ de succès et que l'on peut s'attendre i. u une nouvelle réduction des pertes. El affirme que les mesures défensives appli-; quées pendant le mois dernier donnent [ lieu à une confiance croissante. Comme aucune invention sensation-nelle n'est employée, on ne peut pas s'attendre à des résultats exceptionnels. Des navires continueront à être coulés, mais les sous-marins sont battus. L'autorité navale ajoute : Si le public savait ce que nous savons, il n'aurait pas la moindre anxiété. Le système du nuage de fumée est employé et des douzaines de navires ont été [•" sauvés de cette manière. '1 On déclare à l'Amirauté aujourd'hui que ce système est employé depuis plu-sieurs mois par des navires marchands ;e britanniques et l'Amirauté britannique l" a fourni à la grande majorité des navires 11 des appareils nécessaires consistant en chambres à fumée. ■t Ces chambres à fumée sont munies d'un 'c tuyau d'échappement ; elles nécessitent a seulement du combustible et sont jetées à la mer par-dessus bord lorsque le bâti-j" m^nt est attaqué ; elles produisent alors d'épais nuages de fumée qui dérobent complètement le bâtiment à la vue du sous-marin ; ces appareils ne peuvent na-■- turellement pas être retirés de la mer par i- le bâtiment. Le ministère de la marine des Etats-3 Unis a ordonné la fabrication de quanti-r tés énormes de ces appareils et il'déclare ■s qu'en raison des rapports favorables sur i- leur emploi provenant de» capitaines ié américains et anglais tout bâtiment de-■s vrait en être muni. Le "Matin," qui publie les renseignements ci-dessus, a également interrogé . une haute autorité maritime française, l," qui a déclaré : a — Il est certain que le péril sous-marin e se trouve chaque jour atténué par les heu-reuses innovations de notre défense. La '• multiplication des patrouilleurs, le nou-a veau régime des routes, l'armement désormais général des navires de commerce réduisent de plus" en plus les pertes des Alliés. "Vous avez parlé du système des "nuages de fumée" enveloppant les cargos pour dérouter les sous-marins. Ce sys-e tème a en effet donné de bons résultats. p Mais aussi des inventions nouvelles ren-'e dent la tâche des pirates plus malaisée. "Je puis bien vous dire maintenant que nos appareils microphoniques d'é-|._ coûte sous-marine atteignent une perfec-» tion que nous n'aurions pas osé espérer n il y a seulement quelques semaines. Un .s témoignage officiel vient d'attester ces é progrès, puisque M. Chaumet, ministre [e de la marine, a accordé ces jours-ci des ! récompenses aux brillants officiers qui >s ont mené à bien ces inventions : les lieu-u tenants de vaisseau de Broglie, Froma-is get et Walser. Munis de tels appareils, d- tous les cargos pourront bientôt connaître ;- la préesnee des sous-marins, leur dis-il tance, leur direction, et ils manœuvreront )- pour s'en éloigner, tandis qu'au con-it traire canonnières et avisos, également is avertis-, les pourchasseront. "Voilà pourquoi les autorités navales britanniques se montrent confiantes. •- Nous avons, nous aussi, des motifs d'es-n pérer." AUTOUR dèïa~GUERRE BELGIQUE n — Le "Telegraaf" dit qu'au cours de ces trois dernières semaines trente personnes ont été fusillées à Gand, accusées d'avoir fait de l'espionnage. (. — On confirme de source officielle ! belge que tous les hommes de Bruges, de 14 à 61 ans, riches ou pauvres, sont for-5j cés de travailler pour l'armée allemande. Seuls les docteurs, les instituteurs et 1- les prêtres sont épargnés par les gen-:c darmes allemands, qui organisent de ie véritables razzias pour enlever les hom-Ic mes. Le Comité national d'Alimentation •< '.pour la Flandre occidentale, qui colla-s-|bore avec la Commission'for Relief au ! ravitaillements de la population, a reçu e- ! Suite A !n 4c page.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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