L'indépendance belge

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s.n. 1917, 24 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/np1wd3r13x/
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w -4 BELGE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ■ i *• ' ^ _ , 1 i > , ADMINISTRATION ET REDACTION: U. PLAcI^B^LA^BODHSB, MERCREDI 24 OCTOBRE 1917. • 3 MOIS. S SHILLINGS. ] 5 DANE STK.. HIGH HOLBORN, W .C.L ABONNEMENTS - 3 MOIS 17 SHILLINGS. -CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : holborn 1773-4 teleph.: \ 233.75. En uente a Londres a 3 h. le mardi 23 octobre. , AN 32 sniLLINGS. J LA SITUATION Mardi midi. Lu violente canonnade que les commu niijués de ces derniers jours signalèren €n Flandre a été suivie hier par une nou velle poussée des troupes alliées. Britons et Français, agissant de con I wrt, attaquèrent les positions ennemie I des deux côtés du chemin de fer d'Ypre I a rit a de 11 et refoulèrent les Allemand d'un kilomètre environ sur un front d< I plus de cinq kilomètres. L'attaque eut'lieu un peu avant si: heures et demie au milieu d'Un brouil lard épais. Partant d'un point situé i I l'est de Poekapelle, elle s'étendait jus ' qu'au nord de Mangelaere, et nos allié atteignirent tous les objectifs qu'il avaient inscrits dans leur programme. Les troupes britanniques, malgré uni très vive résistance,occupèrent une séri< [ de fermes-fortifiées et de redoutes en bé ton armé construites sur le coteau à l'es de Poelcapelle. Poursuivant leur succès elles avancèrent, au sud-est de Poelca pelle et s'emparèrent de plusieurs posi tions qui n'étaient pas comprises dans 1< programme de la journée. A leur gauche, les troupes françaises ! agissant en coopération avec les Tommies s'attaquèrent à la'partie sud de la foré d'Hulhulst, dont une bonne tranche englobant des fermes-fortins et des re doutes, tombèrent entre 'leurs main v « après une lutte des plu» vives, dans ui terrain impossible. Par endroits, le troupes du général Anthoine duren avancer, ayant de l'eau jusqu'à l'aisselle et c'est miracle que malgré ce handicaj elles aient pu atteindre leur but. Les positions conquises sont précieuse; en vue des opérations futures, quiseron continuées sans arrêt, comme par li passé, jusqu'à ce que le plan que se soin tracé le maréchal Haig et le général Pé tain soit achevé- Sur un seul point, les Allemands on1 réagi assez vigoureusement, le long de h voie ferrée, au nord et au nord-est de Poelcapelle, mais d'une façon générait la résistance de l'ennemi était plutôl médiocre, consistant principalement er feui croisés de mitrailleuses et tir d'artillerie à longue portée. Après les dures leçons du passé, l'état-major ennem: semble ménager un peu plus l'infanterie et. ce fait explique la faible proportioi de prisonniers capturés au cours d< l'opération : 200 hommes au total. Le fait que nos alliés, en dépit- du mauvais état du terrain, sont capable* de progresser, prouve que le travail préparatoire exécuté par l'artillerie et les aviateurs est parfait, et qu'en principe rien n'empêche'la continuation des opérations pendant l'hiver. Les Allemands se rendent compte que cette annee-ci la mauvaise saison n'arrêtera pas les progrès des Alliés, et ils prennent leurs dispositions fen vue de toutes les éventualités. La o-rande ambulance-hôpital qu'ils avaient établie dans le couvent de Moorseele (sur la ligne j du vicinal de Courtrai c Dadizeele), a été évacuée et transférée, avec tout son personnel (nonnettes flamandes), à Ware-ghem. Ce n'est là qu'un commencement, et l'activité déployée depuis quelques semaines par les aviateurs alliés h l'arrière des lignes ennemies ne peut que précipiter un déménagement que les Allemands ne sauraient éviter. Bans la journée d'hier encore, les aviateurs britanniques ont lancé sept tonnes d'explosifs sur les aérodromes allemands établis aux environs de Courrai et de Roulers, ainsi que sur les I gares de Roulers et de~Lichtervelde, et, | au cours de combats aériens, seize appa-| J'wls allemands ont été détruits ou mis I Ws de combat. D'autre part, Ostende I a été bombardée par les aviateurs de l'es cadre navale, qui s'occupe plus partiel . lié rement du littoral belge. Sur le front de l'Aisne, il n'y a pi eu d'opérations d'infanterie, mais duel d'artillerie se poursuit avec m intensité croissante. Un bombardemei " sévère est signalé également du front c s Verdun. Sur le front oriental, la menace all< j mande contre Reval et, par extensioi ; contre Pétrograd, se précise. Maîtres d< iles et des eaux du Golfe de Riga, 1< Allemands, à qtfi 011 ne peut décidémei 1 pas reprocher de perdre leur temps, 01 débarqué des troupes sur la côte de l'E tlionie, à hauteur de Werder, en face 1 l'île de Moon. Les troupes de débarqu* , ment ennemies: deux compagnies, refoi lèrent les Russes et occupèrent la part occidentale de la presqu'île de Werde: * ; Werder se tro.uve à moins de cinquani kilomètres au sud de Hapsal et n est di " tant de Reval que de 1*20 kilomètres ei ; viron. Des routes passablement bonn< > relient le port de l'archipel esthonie " avec le grand port de guerre du Goll " de Finlande, et la manœuvre alternant ; va devenir intéressante à suivre. Etai donné que le débarquement actuel a. lie , à une centaine de kilomètres au nord e ! Riga, il s'ensuit que l'aile droite rusi : est" débordée et qu'une retraite dans 1 , direction du nord-est va devenir inev - table. Au point de vue stratégique,-5 n'y a aufcun danger, mais la réorganiss 1 tion des lignes de nos alliés entraîner s nécessairement l'abandon du. gouverna t ment d'Esthonie, une des provinces le , plus fertiles de la Russie. > Le communiqué russe signale d'auti part l'apparition de sous-taarins aile s mands dàns le golfe de Finland» et on commence à se demander si l'éta > major allemand n'a pas l'intention d débarquer en Finlande afin de coupe toutes communications entre la Russie ( la Finlande et la Suède. Mais'il n'y a pas lieu d'envisager cett éventualité tant que les Allemands n sont pas maîtres de la tase navale d Revàl, et ils ne peuvent pas songer s'en emparer sans risquer une partie d leur flotte. Celle-ci a déjà subi, a« cours de opérations dans le golfe de Riga, de 1 pertes sérieuses que Pétrograd évalue deux dreadnoughts, un croiseur, dou/ torpilleurs, un transport et plusieui pêche-mines, coulés ou mis hors de coir bat par les sous-marins (russes et britar niques) et autres navires de guerre, ain< que les batteries de la côte. Quant à l'escadre russe, elle n'a perdu en fin de compte, que deux unités, 1 cuirassé "Slava" et le contre-torpilleu "Grom," la puissance combative de autres navires n'ayant été entamée d'an cune façon. Comme on le voit, la victoire aile mande du Golfe de Riga est loin d'êtr complète, et elle ne changera en rien 1 résolution des Alliés d'aller jusqu'à bout. C'est ce que, dans d'excellents termes MM. Lloyd George et Bonar Law, ains que le général Smuts, ont répété hier ji cours d'une grande réunion tenue Albert Hall. Les déclarations faite par le premier au sujet des résultats 4} la guerre sous-marine (diminution de navires marchands coulés et augmenta tion des sous-marins ennemis coulés o capturés), ont fait une excellent impres sion sur l'auditoire qui a pris note ave satisfaction des promesses ministérielle en ce qui concerne les représaille aériennes. Quant à nos amis les Français, il sont déterminés, eux aussi, à aller jus qu'au bout des sacrifices nécessaires afii que la paix, basée sur la justice, puiss être durable. Les changements âven tuels dans la composition du cabinet n modifieront en rien cette résolution qu est une nécessité inéluctable. OPERIONS NAVALES «s exploits d'un sous-marin britanniqi ' n sous-marin britannique a prispai "1 combat dans le Golfe de Riga et, su ■i"t J0 communiqué naval russe, a toi Pillé un dreadnought allemand etcoul 111 transport ennemi. Le sort du dreac !'°ught est inconnu, le sous-marin, vi< lemment canonné, ayant été forcé de se retirer. le Le bombardement d'Ostende •t Le secrétaire de l'Amirauté britan-i- nique annonce que les' ouvrages navals - d'Ostende ont été bombardés le 21 octo-é bre et que des photographies montrent 1- que les résultats de cette opération fu->- rent satisfaisants. OPERATIONS mitmEÏ LE RAID DE VENDREDI Le sort des Zeppelins s Suivant les dernières nouvelles, 1 e nombre des Zeppelins qui ont particip e au raid de vendredi soir sur l'Angletei t re, qui devait se terminer par un désas e tre en France, était de onze. Trois d ceux-ci parvinrent à regagner leur bas à l'aube et les huit autres, perdant leu chemin dans le brouillard, gagnèrent 1 ,s France. De ces huit appareils, cinq fu ,s rent abattus ou contraints de descend) t par les artilleurs et les aviateurs frai: t çais, deux parvinrent à s'échapper e i- traversant les lignes françaises à Lune ville et un autre 'vagabondait- toujoui dans la* journée de dimanche, harcel _ par les aviateurs français. Une autre version e Le "Matin" a publié une interview de M. Angles, député, au sujet du rai de Zeppelin. Son opinion est que l'ai s terrissage de deux aéronefs ennemi n dans les Alpes 11e signifie pas que ce • derniers avaient perdu leur • chemin e ainsi qu'on l'avait suggéré. "Si l'u t des deux perdit son chemin, dit-il, pom u quoi l'autre le suivait-il dans l'intei t. valle de quelques heures? Il est certai € que l'objectif des Zeppelins était la re a gion industrielle de la Saône entre 1 Creusot et Lyon; toutefois, ayant échou 1 dans leur mission, les dirigeables déci dèrent de regagner l'Allemagne soit pa a la Suisse, soit en survolant le territoir autrichien après avoir survolé l'Italie. g Cçtte interprétation des faits ptabli rait qu'il y aurait eu deux raids consé e'cutifs, l'un sur l'Angleterre et l'autr sur les centres industriels de guerr français. Comme t fut capturé le " L 49 " e M. Dumesnil, sous-secrétaire d'Eta r de l'aéronautique, le général Castelna 1 et l'amiral Lacaze se sont rendus BourBonne-les-Bains pour examiner 1 e Zeppelin qui y a été contraint d'attei e rir grâce à l'habile maïïœuvre de l'es ? cadrille appelée les "Crocodiles," qu a commande le lieutenant Lafargue. C'est à un métallurgiste que l'on doi que le Zeppelin 11e fût pas mis en flam ® mes. Voici l'interview donnée par c . brave à un correspondant de l'Agenc £ Havas de Paris: g "Il était 9 h. 30 du matin (samedi) J'étais à la chasse, lorsque soudain 1 _ bruit d'un moteur me fit lever la tête I Quelle ne fut pas nia surprise de voir ui immense dirigeable entouré de petit aéroplanes français qui le harcela-ien ' à l'aide de leurs mitrailleuses. Le Zep "v pelin volait très lentement et à une al titude très basse. "Soudain son avant piqua du nez su un groupe d'arbres sur un monticule e le dirigeable resta suspendu à quelque a mètres du sol. Les 19 hommes qui com • posaient 1 équipage sautèrent immé j diatement à terre; le dernier, qui étai le capitaine, fit ranger ses hommes, leu donna ses dernières instructions, pui • déchargea son revolver dans la direc j tion de l'enveloppe du ballon. Me ren 1 dant compte qu'il avait l'intention d'; 5 mettre le feu, jç m'empressai de l'ei 3 empêcher à tout prix. Me trouvant : 5 une trentaine de mètres de là, j'epaula . ma carabine et lui criai: "Arrêtez, oi 1 je tire! " La menace fut suffisante; Ii . commandant jeta son revolver et lev; ; les bras, en criant: "Camarade! Cama 3 rade ! " s "Alors les Allemands se tinrent coi pendant que je continuais à les garder î prêt à tirer sur le premier qui tenterai - de fuir. Bientôt la foule s'assembla au 1 tour 3e l'aéronéf et l'on put placer l'é î quipage capturé sous bonne garde. "Le commandant semblait furieux ' mais les hommes paraissaient satisfais 1 de la tournure de l'incident. C'étaign' tous des hommes ohaudement vêtus <run< ■ combinaison de cuir et qui avaient été > évidemment choisis pour la puissance de leur endurance physique." Quelques détails — Le commentateur français dit que s des huit Zeppelins qui, s'éloignan-t de ■ Grande-Bretagne, survolèrent la France, ' cinq ont été perdus et que leur perte ■ est admise par l'ennemi lui-même. — Le "L. 45-" atterrit dans un champ , _ r— pré-s de Laragne, où une fermière, M m Dupont, travaillait, assistée .par 111 groupe de prisonniers allemands. U11 d oes derniers avisa le commandant aile mand qu'il avait à se rendre à Mme Du e pont, ce qu'il fit. * é — Le Zeppelin qui a été abattu par le - canons anti-aériens français à Saint-Clé - ment, a été atteint au quatrième coup e L obus perça son enveloppe et mit le.fei e à l'appareil, qui vint s'écraser sur le se r en uge immense gerbe de flammes. Cim a cadavres ont été retrouvés sous les dé - bris, mais le reste de l'équipage n'a pi e être découvert. Il n'y avait évidemmen - plus de bombes à bord, car aucune ex D plosion 11e s'est produite. 8 Récit de prisonniers allemands é II résulte des déclarations faites pa les prisonnier^ capturés des Zeppelins que l'expédition de vendredi dernier ; été effectuée par une escadrille de treiz • Zeppelins de la marine, qui quittèren leurs bases dans la nuit du 19 octobre, 1 durée du raid étant évaluée à ving ,s heures. Les aéronefs se dirigèrent ver la côte britannique, qui fut bientôt re ' connue, grâce à ses Lumières. Les diri !1 geables -furent- entravés élans leur cours par le feu des canons anti-aériens et- par ticulièrement par les nombreux projec 11 teurs lumineux. A ce moment-, les Zeppe lins jetèrent prese]ue toutes leurs bombes ' La flottille voyageait à "une hauteur d e 5,000 mètres, lorsqu'elle rencontra ui fort vent du nord-est. Les Zeppelins ten tèrent alors de regagner leur base, mai le vent contraire entrava leur marche A l'aube, le "L. 49," croyant se trouve en Hollande ou en Silésie, elescendit e l'équipage agita le drapeau blanc. Ver 9 heures du matin, le commandant ac quit la certitude qu'il se trouvait ei France. A ce moment, 011 aperçut plu sieurs aéroplanes français. Ceux-ci for t, cère-nt le dirigeable à atterrir. .1 Au même moment, le "L. 50" pass: i au-dessus du "L. 49" qui touchait jerre s entouré d'avions français. Le "L. 50' - tenta d'atterrir dans un bois voisin dan - le but de sauver l'équipage. Une nacell e fut. tlétachée <jt les hommes atterriren en parachutés. La* nacelle fut détruite i t l'aide de revolvers bourrés de charges in - cendiaires. e Le L-49 et le L-50 sont des Zeppelin s de grand modèle, mesurant 19G mètre de longueur et d'une capacité de 55,001 • mètres cubes. I ne note officielle ajoute que deu: • Zeppelins ont regagné directement leu: 1 base, le territoire français ayant éti ^ survolé par onze Zeppelins. Raids en Flandre Les aviateurs -de la marine britanni que ont bombardé avec •succès, dimanche ' vers midi, les aérodromes allemands <1 t Vlissenghem et de Houttave (près d'Os s tende). Les succès des aviateurs français t Dans la période s'étendant du 11 ai . 20 octobre, les aviateurs français on 3 abattu 19 aéroplanes et 3 ballons cap . tifs ennemis, et ont sérieusement endom . magé 28 autres appafeils. ! UfêE ûftKPAGNE D'ECONOMIE i t 1 Discours de M. Lloyd George 1 Un grand meeting a eu lieu hier après- - midi à l'Albert Hall pour l'inâuguratior d'une nouvelle campagne pour encoura- s ger l'économie et l'achat de National War Bonds. Le Premier Ministre et tous ses collègues du Cabinet (Je Guerre, y ■ oompris le général Smuts, assistaient \ la réunion. MM. Lloyd George, Bonai Law et le général Smuts prononcèrent - des discours. Voici les points principaux ! du discours de M. Lloyd George: La guerre doit se terminer par une paix durable. J'ai beau scruter l'horizon': d'après les conditions actuelles, seule une très armée -semble possible. J1 est indispensable de détrôner la force brutale si nous voulons préserver 1 nos enfants d'horreurs qui dépasseront toute imagination. Notre principal but ele guerre est la destruction d'un faux .idéal; l'ennemi réel, c'est l'esprit de guerre enchâssé à Potsdam, et il n'y aura ni paix ni liberté 3 pour le monde tant que cette châsse 11e 1 sera pas détruite.- Le temps est notre allié. L'Amérique . - se prépare et nos pertes sous-marines - diminuent. Nos pertes mensuelles en tonnage sont légèrement supérieures au s tiers du total d'avril, et les Allemands _ ont perdu en 10 mois cette année plus du double du nombre de sôus-marins j qu'ils ont perdu en 1916. j Même si la machine militaire prus-I sienne devait l'emporter — ce qui 11e . sera pas — les nations libres, dont la j conscience a été révoltée par la barbarie t allemande, peuvent la' réduire à l'im-. puissance par des mesures économiques. Pour l'emiiorter, il faut durer et rester unis. Méfiez-vous de ceux qui tentent de semer la dissension. L'ennemi orga-r nise une grande offensive à l'arrière. Gare au Boloï^me sous toutes ses for-j mes. Les désaccords entre les personnel ? et les sections doivent être oubliés ou re. 1 mis à ])lus tard. Il ne doit y avoir qu'un v parti : l'Etat. j Les Alliés agissent »dans la plus gran-s de liarAonie et il n'y a pas l'ombre J d'une désunion parmi eux. Nous sommes à la veille des plus" importantes conférences que les gouvernements alliés aient jamais eues. Les décisions qui seront prises affecteront tout le cours de la guerre et 'en détermineront vr^isembla- ' blement l'issue. 3 Discours de M. Bonar Law 1 M. Bonar Law dit que la victoire dé--,pendait autant des efforts de ceux restés s au pays que de ceux qui sont au front. Les obligations de guerre (war bonds) [• pourront, on l'espère, amener un afflux t continuel d'argent dans les caisses de 3 l'Etat,sans produire la dislocation finan- - cière inséparable d'un grand emprunt. 1 Tout dépend du crédit britannique. . Le fardeau sera lourd, mais si la fin de - la guerre est celle que nous espérons, la nation pourra supporter ce fardeau. ( Au cours du mois dernier, nos aviateurs ont lancé derrière les lignes alle-î mandes 8,000 'bombes; l'ennemi: n'en a lancé que 1,000 derrière nos lignes. Nous ne renoncerons pas à notre suprématie aérienne en Flandre, mais ayant été forcés, malgré nous à une forme de guerre que nous détestons, nou'B leur rendrons avec usure la monnaie de leur pièce. Je ne vois pas d'autre chemin vers la 3 paix que la victoire. Discoufs du général Smuts Dans son discours le général Smuts a surtout fait appel à l'entente, la compréhension et la confiance mutuelles. Cette guerre, a-t-il dit, n'est que le début de grands événements et le peuple acquiert en ce moment la force, le nerf . et l'âme qui lui permettront d'envisa-; ger les tâches de l'avenir. AUTOUR de la GUERRE , GKANl>i:-BIÏIÏTA(ÏN*E t — Le gouvèrnement a été questionné . à la Chambre des Communes sur la ,perte du convoi dans la mer du Nord et ^ur l'écliec apparent des défenses bri-! tanniques au cours du raid des Zeppelins. A. la première question, le secrétaire pour l'intérieur a répondu que le gouvel-nement avait ouvert une enquête. A la seconde, sir George Cave a répondu que le raid avait été exécuté par dix Zeppelins, ou plus, que cinq avaient atteint les environs de Londres, et qu'un seul était parvenu à survoler la ville, les moteurs arrêtés, et à. y jeter trois bombes. Nos aviateurs prirent l'air, mais les conditions atmosphériques les empêchèrent d'atteindre les dirigeables. POLOGNE — Les gouvernements des grandes Puissances de l'Entente ont reconnu formellement le Comité National Polonais, formé après consultation entre les Polonais des Etats-Unis, de .Russie, de France et de Grande-Bretagne pour poursuivre le programme politique de la nation polonaise. L'objet principal du comité est d'assurer l'indépendance de la Pologne, avec accès à la mer. Ses méthodes consistent à poursuivre une politique active comprenant une action militaire- et la formation d'une armée polonaise destinée à opérer sur les fronta français et russe. , * SSème année. No 251

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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