L'indépendance belge

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s.n. 1915, 11 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fg5w/
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L'INDÉPENDANCE BOYAUMH-UNÎs ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION- BUREAU A PARIS: ♦ TUDOR HOUSE TUDOR ST T ONTlflN T? P PLACE DE LA BOURSE. r T t.-v-rvT i-i r> -in-i- MOIS, 9 SHILLINGS. \ TELEPHONE- CITY fin TP, cou . (311-57 et LOYDRES, LLNDI 11 OCTOBRE 191û. abonnements: 16 mois, 17 shillings. ' conservation par le progrès., TELEPHONE. ChY 3960. TELEPH.: j 238-75. 11 an. 32 shillings. ' S O M M A I R E. LA SITUATION : Sanglants échecs allemands en Artois et en Champagne. — Progrès îranco=britanniques.— Inquiétudes allemandes à propos de la contre-offensive russe.— L'expédition serbe.— Progrès austro-allemands. — Un traité germano-austro-turco-bulgare. La Guerre en Extrême-Orient. — Henry Segaert. Lettre de Moscou. — H. Confraternité américaine. En Suisse. En ces temps de douleurs et d'espoir (XXIX.) — C. R. Billet Parisien. — Jean-Bernard. A la Chambre de Commerce belge de Londres. — G. D. Faits menus, menus propos. — Bob. Pour les prisonniers de guerre. La générosité de la Nouvelle-Zélande. Union sociale anti-alleinande. — F. v. d. H. — La grande épreuve. — Candide. Echos. Etc. LA SITUATION. Lundi, midi. Les communiqués des dernières ■quarante-huit heures confirment l'échec de boutes les tentatives allemandes de reprendre les positions perdues en Artois eÉ en Champagne. En Artois, les efforts allemands se concentrent autour du village de Loos, capturé il y a une quinzaine au cours de la brillante charge des troupes britanniques et qu'occupent maintenant les troupes françaises en vue sans doute de donner plus de cohésion au mouvement enveloppant qui a pour objet d'expulser les Allemands de Lens. Les contre-attaques teutonnes se sont déclanchées trois jours durant et c'est par masses compactes que l'ennemi s'est lancé à l'assaut des positions franco-britanniques depuis la redoute de Ilohenzollern jusqu'au sud de Loos. Mais les Alliés s'attendaient à cette riposte et les merveilleux "75" ont littéralement pulvérisé les colonnes d'attaque teutonnes. C'est par centaines que s'accumulent devant les tranchées franco-britanniques les cadavres de l'ennemi et nous n'avons pas cédé un pouce de terrain. Au contraire, sir John French annonce que, malgré un feu d'artillerie ex-trêment violent, les troupes britanniques ont gagné du terrain variant d'un demi à un kilomètre de profondeur entre Hulluch et la colline 70, au nord-est de Loos, ains qu'une tranchée ennemie à l'ouest de Cité Saint-Elie. Il en est de même en Champagne, où les Français se maintiennent solidement dans les tranchées de deuxième ligne de l'ennemi qui sacrifie depuis trois jours des milliers de vies pour reprendre possession des hauteurs de Tahure. La "Butte" est irrémédiablement perdue pour les Allemands, et les Français, après une brillante attaque, ont arraché à l'ennemi une nouvelle tranchée au sud-est du village. L'offensive se poursuit, comme on voit, avec méthode et avec précision, conformément aux paroles de Joffre, qui, dans un ordre du jour aux troupes, a dit que dorénavant l'avance continuera sans arrêt et sans répit, jusqu'à la victoire qui nous permettra de dicter nos conditions à l'ennemi." Et Joffre, on peut en être certain, tiendra parole. Sur le front oriental, les Russes rendent la vie de plus en plus dure aux troupes austro-allemaiides. Les progrès faits par les troupes du maréchal Hindenburg dans le secteur de Dvinsk sont contrebalancés par ceux des Russes sur le front Svientsiany-Lac Narotch, où le flanc droit de l'armée de von Below est menacé d'être débordé. Au sud des marais du Pripet les fluctuations continuent. Les Austro-Allemands s'^ sentent sérieusement menaces par le général Ivanoff, qui les oblige à' renforcer constamment leur front sud au détriment des secteurs adjacents. Les critiques militaires allemands considèrent comme un symptôme très sé rieux la nouvelle offensive russe qui est pour eux d'autant plus inattendue qu'ils avaient accepté comme vraie la version de l'état-major allemand qui, pour des raisons politiques autant que militaires, avait intérêt à répandre le bruit que l'armée russe était écrasée et paralysée pour tout l'hiver. Le " Lokal Anzeigèr " avoue avec candeur que ceux qui ont cru que l'offensive ennemie avait échoué l'ont jugée prématurément. D'une façon générale, les critiques avouent que l'offensive russe arrive à un très mauvais moment et nécessitera des modifications inattendues dans les projets de l'état-major. Cet aveu trahit l'anxiété qui prévaut dans les milieux allemands informés, et que la "diversion" de l'expédition serbe ne parvient pas à calmer, malgré les succès, plus apparente que réels, qui en caractérisent les débuts. L'occupation de Belgrade par les Aus-tro-Allemands ne constitue pas un fait d'armes-considérable. La forteresse qui protège la ville avait beaucoup souffert déjà lors de la première occupation de Belgrade et il est probable que le poids de la résistance serbe ne se fera sentir que lorsque le pian stratégique de l'ennemi se sera précisé. C'est bien le général Mackensen qui est chargé du haut commandement du corps expéditionnaire, mais on dit que le contingent allemand se compose pres-qu'exclusivement d'artillerie. L'infanterie est constituée en majeure partie par des troupes autrichiennes ramenées du front russe, où elles ont été remplacées par des troupes allemandes. C'est sans doute à ce remaniement de la dernière heure que font allusion les critiques militaires allemands dans leurs appréciations sur la nouvelle offensive russe. En même temps que les troupes de Mackensen passèrent le Danube à hauteur de,Belgrade, celles du général von Gallwitz le passèrent à l'est de Semen-dria. D'autres groupes ennemis ont franchi les rivières frontières à l'ouest de Belgrade aussi loin que Matchva à l'extrême nord-ouest du territoire serbe. Mais il ne s'agit là que de la phase première de la partie qui va se jouer sur l'échiquier balkanique. Pour le moment une partie seulement des pièces qui doivent y jouer un rôle sont découvertes et ce n'est que lorsque nous saurons exactement quelle sera l'importance de l'intervention militaire des Alliés et lorsque nous serons fixés sur les projets bulgares, grecs et roumains, qu'il sera possible de se livrer à des pronostics.Les seuls facteurs nouveaux venus à notre connaissance depuis samedi sont la concentration de troupes de cavalerie bulgares et la publication du traité secret conclu dès le 17 juillet, entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie et dans lequel le partage des Balkans est fait d'une façon qui ne manquera pas de faire réfléchir les hommes d'Etat grecs. LA GUERRE EN EXTREME-ORIENT. La collaboration japonaise à la guerre. Dans les derniers jours d'août S.M. l'Empereur du Japon a reçu ensemble le comte Okunia, chef du Cabinet, et l'ambassadeur de Russie, en audience solennelle à Nikko. Cette audience fut suivie d'une réunion du grand conseil de guerre de l'empire, et c'est de ces réunions que sont sorties d'après la presse japonaise les mesures de coopération effective du Japon à la campagne de R-ussie. Le "Japan Magazine" du mois dernier donne, dans un article de M. T. ^ okohama les détails ci-après sur l'aide que le Japon apporte en ce moment à nos Alliés d'Orient : L'empire a envoyé en Russie des quantités considérables de canons et de munitions ainsi que des officiers d'artillerie pour diriger la manœuvre des pièces lourdes. Les officiers les plus renommes de 1 btat-major nippon ont été adjoints au grand Etat-major russe. Outre les fournitures énormes de matériel d'artillerie et de fusils, effectuées par le département de la Guerre, toutes les entreprises privées travaillent pour la Russie, les poudreries japonaises exécutent en ce moment une commande de poudres sans fumée d'une valeur de 300,000 liv. st. L'industrie lainière possède des commandes russes pour au moins deux ans et se voit obligée de refuser tous les ordres venant de Grande-Bretagne ou d'Amérique. Le Japon fabrique en outre des milliers de tonnes de bœuf conservé, des millions de paires de chaussures militaires, des millions de yards d'étoffes d'uniformes. Toute la production de cuir du Japon et de la Corée est monopolisée par la Russie pour la fabrication des souliers, harnais, et courroies. En fait, ajoute le magazine de Tokio, le Japon fait l'impossible pour assister la Russie, et son but n'est pas seulement d'être agréable à son Aîliée, mais de contribuer à détruire la puissance aHîemiaindie, dont la déconfiture est nécessaire au progrès et à la prospérité du Japon. Le Transsibérien. On conçoit, dans ces conditions, quelle importance primordiale est pour le ravitaillement de la Russie la ligne du Transsibérien et l'intérêt énorme que les Allemands avaient à en entraver le trafic. C'est à Karbine principalement que l'on peut constater l'incessant mouvement des trains partant heure par heure, peut-on dire, depuis des semaines et des semaines, de Vladivostok pour la Russie d'Europe. Outre les produits fournis par le Japon, les importations américaines suivent également cette voie. Des chargements énormes d'automobiles et d'aéroplanes venant d'Amérique ont récemment passé par Karbine à destination du théâtre de la guerre. Maintenant ce sont des pièces de locomotives et de wagons qui arrivent sans discontinuer à l'arsenal de Karbine pour y être montées. On dit que la Russie a commandé en Amérique ces derniers temps 200 locomotives et quelque 30,000 wagons. Voilà des indices certains de ce que nos vaillants Alliés ne se sentent pas prêts d'abandonner la lutte. La paix en Asie. On y trouve également l'indication d'une collaboration chaque jour plus étroite entre ia Russie, le Japon et l'Amérique. On se préoccupe particulièrement en ce moment au Japon des moyens d'assurer, après la guerre actuelle, une paix bienfaisante dans l'Océan, Pacifique. Chaque jour on se rend mieux compte à Tokip ciu'il importe, si l'on veut atteindre ce résultat, die fortifier les relations amicales avec les Etats-Unis. Après la guerre, le 'Pacifique deviendra le centre des compétitions internationales. Lopin-ion publique japonaise se félicite de ce que l'intervention nationale ait détruit avec la base navale et militaire de Tsung-Tao, la puissance allemande dans les mers de Chine. Le pire élément de discorde est ainsi définitivement écarté de cette partie du globe. Avec l'Angleterre à Hong-Kong et à Wei-Hia-Wei, la France au Tonkin et à Madagascar, les Etats-Unis aux Philippines et à Hawaï, la Chine sera, aussitôt la paix rétablie, le principal marché du monde. Le Japon et la Grande-Bretagne sont Alliés; l'entente avec la France est pleinement assurée ; les anciennes difficultés russo-japonaises paraissent définitivement aplanies ; il ne «este vraiment pour établir une paix du-1 rafale dans le Pacifique qu'à trouver une base d'entente définitive avec les Etats-LTnis, dont la politique, toujours basée 'Sur dies principes de liberté et de justice, permet les meilleures espérances. Les espions allemands. Ce serait une erreur cependant de juger dès à présent l'Allemagne comme absolument hors de combat en Extrême-Orient. Actuellement encore, elle entretient en Chine comme partout une véritable armée d'espions, et ses agents officiels ou secrets poursuivent un plan très sérieusement étudié. Leur rêve serait d'embarquer le Gouvernement chinois dans une aventure militaire dont ils tireraient tout le profit. Leurs menées souterraines ne visent à rien moins qu'à lancer la Chine dans la mêlée internationale. Ils ont été bien près de réussir à allumer la guerre entre la République et le Japon après la prise de Kiao-Tcheou... On s'attend maintenant à ce qu'ils tentent de lui occasionner des difficultés avec la Russie et les protectorats anglais. Quel triomphe pour la sixième arme du Kaiser si elle parvenait à jeter les hordes chinoises sur le trans-sibérien et dans l'Afghanistan !... Les Célestes, heureusement, sont quelque peu plus fins que les plus forts diplomates d'Outre-Rhin, et ne donneront pas dans leurs pièges grossiers. La fin bizarre de l'attaché militaire boche à Pékin, que nous avons rapportée en son temps, doit avoir été un avertissement salutaire pour les pêcheurs en eaux troubles ! L'activité des négociants allemands. En attendant,les négociants allemands ne négligent rien pour tenter de conserver malgré tout à leurs produits leur place sur le marché chinois. On sait que les drogues et produits pharmaceutiques répandus en Chine y sont fournis principalement par l'Angleterre et l'Allemagne. Les produits allemands portent la marque "Ph. G." (Pharma-copea Germanica) qui constitue, de même que la marque anglaise "B. P." une garantie sérieuse de qualité aux yeux des consommateurs. Malheureusement pour les Boches de Chine, leurs produits nationaux n'atteignent plus ces lointains rivages, grâce à la police sévère des flottes alliées. Vous croyez peut-être que les pionniers de l'expansion germanique se tiennent pour battus? Erreur profonde.- Ils achètent chez les neutres des provisions de produits médicaux par chargements complets, puis dans de mystérieuses officines de Shanghaï les capsulies des fioles, l'es étiquettes originales des boîtes sont enlevées et remplacées par les marques et devises des manufactures allemandes. Les agents de Shanghaï sont fournis de tout un matériel spécial pour cette fraude... et le consommateur chinois n'y voit que du feu et continue à s'extasier sur la force et l'organisation de nos ennemis et à sourire d'un air sceptique quand les Anglais lui parlent de leur maîtrise de la mer ! A Shanghaï. L'anniversaire de la déclaration de guerre a" été célébré à Shanghaï, le 4 août, avec une solennité impressionnante. Sans doute la fièvre combative qui animait au début des hostilités les nationaux des pays alliés s'est un peu calmée. Mais la façon dont furent envahis par la foule la cathédrale, l'église unioniste et le champ de courses pour le meeting commemoratif, montra que l'enthousiasme n'a guère diminué. La réunion du "Race Club" a été la plus impressionnante qui fut jnmais tenue à Shanghaï. La séance fut ouverte par un discours de M. Siffert, consul-général de Belgique et doyen du corps consulaire de Shanghaï, qui fut interrompu par les applaudissements de l'assistance à de fréquentes reprises. A la suite de ce discours, les sujets des Puissances alliées rassemblés à Shanghaï votèrent une résolution établissant leur détermination inflexible de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider leurs gouvernements respectifs à mener la guerre jusqu'à la victoire finale. La mobilisation universelle. Peut-on douter de celle-ci lorsque l'on rte'lève des faits comme celui-ci, qui passent parfois inaperçus au milieu des nouveii'es sensationnelles de chaque jour. Le 12 septembre dernier sont arrivés à Marseille, venant d'Extrême-Orient, 574 ouvriers annamites qui sont employés maintenant à Tarbeset àPaupour fabriquer des munitions. M. Albert Sar-iraulk, qui les a reçus à leur arrivée en France, leur a fait un discoure de bon: accueil, les félicitant de venir ainsi Coopérer à lia défense die la mère-patrie. De tells faits «e montrent-ils pas à suffisance que les Alliés sont décidés à mobiliser pour arriver à la victoire, les ressources de leurs colonies les plus lointaines... et que de toutes les régions dii mondé, les peuples qui vivent sous leurs lois sont prêts à donner largement tout le concours, quel qu'il soit, que l'on en peut espérer à la lutte contré l'ennemi commun. HENRI SEGAERT. lmxim.jjuuul jlli-jm-—'■ lll«—in ■ ■■lin i i ii i i 13 ^ c-~3su LETTRE DE MOSCOU. (De notre correspondant particulier.) Depuis un an. Une année s'est écoulée depuis que 'lïmpereur, accompagné de la famille mpériale et entouré de tous les membres lu gouvernement, des hauts fonction-raires du pays et de la Couronne, de :oute la cour et des ambassadeurs des nations alliés,, vint à Moscou, pour y aire la déclaration officielle de l'état de juerre entre la Russie et les pays austro-illemands.Ce fut une grandiose et mémorable ;érémonie que celle qui eut lieu au ïCremlin le 5-18 août 1914. Jamais Mos-:ou, la ville sainte des Russes, n'avait ;u manifestation plus solennelle en nême temps que plus grave. Depuis lors la Russie a passé par bien les alternatives de victoires et d'insuc-:ès, et Moscou, l'ancienne cité oi'i se couronnent les Czars et où s'est concentrée oute l'histoire de la Russie, a sui\i ces événements, quelquefois défavorables, nais toujours glorieux quand même pour a vaillante armée russe, avec la calme ;onfiance dans la force du droit, avec 'inébranlable volonté de mener la lutte usqu'à la victoire finale dont on trouve 'affirmation dans les récentes et reten-issantes résolutions prises par son ad-ninistration municipale. Loin du théâtre des hostilités, ne soufrant que peu de la guerre, les généreux labiiants de la grande métropole com-nerciale ont compâti intimement aux naux supportés par leurs frères pius "prouvés, et se sont mis avec empresse-nent à l'œuvre pour leur venir en aide. La grande âme russe. Mais c'est surtout à la pauvre Belgique meurtrie et ravagée, à ses malheu-'euseà .populations décimées et tortu-ées qu'est allé la sympathie attristée de :ette grande ville. Moscou, une fois de slus, nous a découvert la belle et grande une russe et nous a montré tout ce que 'on peut attendre de ce peuple épris d'un déal de justice et d'humanité. Des manifestations cent fois répétées, ;ous les formes les plus délicates, en nême temps que les plus enthousiastes, iurent lieu, soit pour glorifier la vail-ante défense de la Belgique et son noble :t héroïque Souverain, soit en vue de soulager les malheurs de ce petit peuple, ;i grand de courage et de volonté. Par-ni les représentations au profit de» vic-imes belges de la guerre, il nous suf-ïra de citer celle de la pièce d'Andréeff, 'Le Roi, la Loi, la Liberté," donnée par e Théâtre dramatique, et la 130e remise, au Théâtre des Arts, de la belle Euvre de Maeterlinck, "L'Oiseau bleu," jui fut une véritable apothéose du grand ïoète belge. Au Théâtre Impérial, la magnifique ;réation par la célèbre danseuse Gte'ltzer, lu " Génie de la Belgique," dans la ' Danse des Nations," souleva un en-faousiasmie général qui s'adressait aussi >ien au talent de la divine ballerine qu'au sujet patriotique interprété par elle. Puis ce furent d'autres manifestations l'art en glorification ou au profit de la 3elgique, telles que les déclamations >ar la grande actrice Iermolova de l'é-nouvant goème^ "Chant des .dentellières 'belges," qui fut également mis en scène avec un succès marqué par lie théâtre "La Chauve-Souris." Des conférences multiples de littérateurs ou de professeurs les plus en vue, ayant toutes pour sujet la Belgique glorieuse et héroïque, furent suivies par un auditoire aussi nombreux qu'attentif et enthousiasmé. Belgique et Russie. Mais cet élan de généreuse sympatlre vers la Belgique martyre ne se borna pas aux représentants des arts et des lettres. D'es personnes privées, mues par un simpûe sentiment de piété et d'humanité, firent des dons considérables. Qu'il nous soit permis de citer parmi ces bienfaiteurs moscovites, M. Chakhoff, qui consacra R. 52,000 au soulagement des malheurs de la Belgique. La population féminine de Moscou se signala également par un geste d'une rare délicatesse. Une adresse des "Femmes de Moscou" à sa Majesté la reine des Belges fut couverte rapidement de nombreuses signatures parmi lesquelles les plus humbles—non les moins précieuses—voisinaient aVec celles des dames les plus connues du monde des arts et des lettres, du commerce et de la noblesse de Moscou. Ce fut la haute mission militaire belge envoyée par le roi Albert auprès de l'Empereur de Russie qui se chargea de transmettre à la reine, dans un coffret du plus précieux travail manuel russe, cette attestation d'admiration des femmes de Moscou. Disons en passant que cette mission militaire, ayant à sa tête le général de Witte, le héros de la bataille de Haelen, fut l'objet de la part du consul Naze et de toute la colonie belge d'une réception aussi chaleureuse que patriotique, qui restera inscrite comme une des plus belles pages aux annales du consulat. Une autre adresse, non moins touchante et d'une signification tout aussi élevée, fut celle portant la signature des 940 instituteurs et institutrices • des écoles primaires communales de Moscou, offrant au roi Albert le témoignage de leurs sentiments admiratils. La cité généreuse. Les autorités de cette grande et généreuse ville ne voulurent pas rester en dehors d'un tel mouvement de sympathie et die commisération. L'administration communale, malgré les charges énormes et les frais extraordinaires qu'elle supportait du fait de la guerre, vota une dotation de R. 100,000 au profit de la Belgiiquie, et elle organisa dans les rues de Moscou une collecte pour les victimes belges de la guerre qui produisit plus die R. 30,000. Dans ce rapide aperçu de ce quie Moscou, la ville où bat le cœur de la grande Russie, ressentit et fit pour la Belgique, nous ne pouvons pas passer sous silence ce que la colonie belge elle-même — cependant peu nombreuse — sous l'impulsion de son actif et dévoué consul, réalisa d'efforts et fit de sacrifices pour venir en aide à ses infortunés compatriotes.Dès le 2-15 août 1914 les Belges de Moscou furent convoqués au 86ème annéet No. 240 1

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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