L'indépendance belge

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s.n. 1915, 14 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2r3nv9b551/
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S65me znnii. No. !64 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : fUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON. E C. V- pLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ! 238 75 LONDRES, MERCREDI 14 JUILLET 1915. ,3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : -j 6 MOIS. 17 SHILLINGS, u CONSERVATION PAR LE pROGEÊTS Il AN, 32 SHILLINGS. I VIVE LA FRANCE! Aujourd'hui, la France entière, dans une pieuse et unanime communion patriotique, célébrera la fête de la Nation. De toutes les tranchées, face à l'ennemi, depuis l'Yser jusqu'aux Vosges, retentira l'hymne puissant, l'hymne de la Liberté, l'hymne chantant la destruction du régime du bon plaisir, affirmant les droits de tous les citoyens et glorifiant magnifiquement, puissamment, cet élan admirable, cette ruée stupéfiante des armées patriotes qui, hâtivement formées, refoulaient énergiquement les ennemis coalisés et arrêtaient à Valmy et à Jemappes les envahisseurs de la France. Aujourd'hui, comme il y a cent-vingt ans, la iVlarseillaise retentira au front des troupes et, relevant les courages, soulevant ies enthousiasmes, excitant Ses ardeurs, elle fera comprendre aux Allemands que la Franco est debout et qu'elle entend vaincre ou mourir... Et les voix belges se joindront aussi à celles des vaillants combattants de l'armée française, à celles de ces héros qui supportent si courageusement la plus rude part des coups d'un ennemi furieux.^ Oui, nos braves soldats clameront eux aussi en ce 14 juillet 1915, l'émouvante Marseillaise. Elle signifiera leur volonté opiniâtre de libérer la Patrie, elle dira leur confiance dans le succès des Alliés, et elle se terminera par le cri parti de tous les cœurs : "VIVE LA FRANCE !" LE 14 JUILLET. Plus forte que la mort, la France célèbre aujourd'hui l'anniversaire glorieu> du Quatorze Juillet. Ce n'est pas surtou une fête nationale, c'est la fête de tou: les hommes libres. Ii y eut des révolu tions avant 1789. Mais c'étaient des ré volutions faites par une minorité pou une minorité. La Révolution Française, par contre fut la révolution de la majorité, la révo lution de tout le monde. Pour la pre mière fois dans l'histoire un peuple affir • v» -'a volonté d'abolir tout esclavage, àf gouverner par lui-même, pour lui-même et depuis lors, toute la politique de l'Eu rope se résume dans la lutte des ancien; pouvoirs contre les souverainetés natio nales en formation. Cette lutte, aujour d'hui, est arrivée à son paroxysme. Li démocratie passe par l'épreuve du feu se bat pour son existence même. Dans la guerre telle qu'elle se fait i présent, la \ ictorre appartient à ceux qu ■ possèdent la plus grande puissance in-: dustrielle, la meilleure organisation du : travail, la plus intelligente mise en ; œuvre de toutes les forces nationales. Il • s'agit pour la France, pour l'Angleterre, j - pour les nations libérales, de montrer ^ : qu'à ce point de vue, elles sont capables de faire autant et plus que les nionar- j , chies militaires qui les ont attaquées. Si elles devaient être vaincues, l'Europe ■ serait dominée par une nouvelle et formidable Bastille. Mais cela ne sera pas. ■ ' I Al'"is nnt pour eux le nombre, la richesse et la puissance industrielle, et, ' après un an de guerre, c'est avec un élan d'enthousiasme que le monde en- ^ tier saluera les soldats de la Troisième . < République, ces fils glorieux des vain- ( 1 queurs du 14 juillet, des volontaires de ( la Révolution ! j EMILE VANDERVELDE, ministre d'Etat. 1 ( SALUT À LA FRANCE. Dans cette affreuse guerre dont l'enjeu est le salut et l'avenir du genre humain, faisons à chacun la part qui lui revient; et avant tout saluons la France, notre admirable sœur, qui porte le plus grand poids et qui, depuis plus de onze mois, après avoir brisé son premier et plus redoutable élan, lutte pied à pied, corps à corps, sans défaillance, sans relâche, avec un sourire héroïque, contre la' plus formidable entreprise de pillage, de massacre et de dévastation que la terre ou l'enfer ait mise en œuvre, depuis que l'homme connaît l'histoire .de la planète qu'il occupe. Il y a là une révélation de qualités et de vertus qui dé lasse tout ce que nous attendions de la art d'une nation qui nous avait pour-ant acoutumés à en attendre tout ce qui ait la gloire et la beauté de l'homme. ( 1 faut vivre en Franoe, comme je le fais : lepuis bien des années, pour comprendre < t admirer autant qu'elle le mérite l'in- ^ omparab'.e leçon de courage, d'abnégation, de fermeté, de décision, de sang- ' roid, de dignité consciente, de maîtrise. : le soi, de bonne rumeur, de générosité hevaleresque, de charité et de sacrifice ' otal que donne en ce moment au monde S ivilisé ce grand et noble peuple qui a 1 ivilisé plus d'une moitié du monde. 1 MAURICE MAETERLINCK. ( L'EFFORT DE LA FRANCE. Voilà bientôt un an que nos héroïques troupiers luttent pied à pied contre l'envahisseur, se battent côte à côte avec les soldats de la République et tiennent en échec avec eux la plus formidable armée du monde. Saignant d'une même blessure, versant leur sang pour une même cause, Français et Belges sont aujourd'hui unis dans une même douleur et leur union, cimentée sur les champs de bataille, a été consacrée dans les cœurs par onze mois de souffrances communes. C'est la communion de deux peuples dans l'a douleur. Pour tous les Belges, qu'ils gérnissent sous la botte de l'oppresseur ou qu'ils égrènent loin de leurs foyers les tristes heures de l'exil, la France est la grande sœur, la généreuse amie qui personnifie l'Espoir, la Vengeance. C'est d'elle, d'elle surtout qu'ils attendent la délivrance, le salut. Et c'est pourquoi ils suivent avec une anxiété fiévreuse tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle prépare. Ce qu'elle a fait déjà est immense, mais la tâche qui l'attend encore découragerait toute âme d'une trempe moins pure que la sienne. A part l'Allemagne qui pendant 40 ans prémédita son crime et prépara son agression brutale, aucun pays n'a fourni dans cette lutte gigantesque un effort semblable au sien. Toutes ses forces vitales sont mises en œuvre et jamais nation -ne fut plus ' unanime dans le sacrifice, plus résig-née dans l'abnégation. Pourtant, bonne ménagère, la France n'a pas gaspillé ses forces et nous la voyons aujourd'hui, après onze mois de guerre, plus vigoureuse, plus résolue que jamais. Son armée, en effet, est plus forte maintenant d'un cinquième de ce qu'elle fut au début de la guerre. Sur les cinq millions de forces mobilisables dont elle dispose, quatre millions sont en ce moment sous les arme;!, dont j 2,500,000 environ sur le front, le reste se trouvant dans les dépôts ou à l'instruction. 1 Derrière ce front, toute la nation tra- i vaille. i La consommation insensée de munitions, rendue nécessaire par la guerre de siège, a soulevé un problème d'autant plus ardu qu'une partie du pays est restée, depuis septembre, sous la domination des armées teutonnes. Or, c'est ■ précisément dans les contrées occupées que se trouvent les centres industriels < les plus importants. Un rapport présen- 1 té récemment à l'Union allemande des : Maîtres de Forges établit que l'Aile- ; magne détient 68 p.c. de la production { houillère, 78 p.c. de la production de < coke, 90 p.c. de celle du minerai de fer, 86 p.c. de celle de la fonte et environ j 70 p.c. de la production d'acier de la : France ! i L'occupation des départements du c \'ord, du Pas de Calais, des Ardennes menace de l'ennemi a produit ce miracle :t de Meurthc efc Moselle ont privé la et permet de poursuivre indéfiniment une France de 1,102,636 chevaux-vapeur sur lutte que, sans cela, il eût été impossible m total de 3,235,115, soit 34 p.c. d'affronter. Ainsi la France donne au La plus grande, partie de ces usines, monde le spectacle merveilleux de ce que le cet outillage économique, est mise à peut une nation unie dans le Droit et :ontributiôn par les Allemands, qui s'en la Justice et qui s'appuie sur des amitiés servent pour renforcer la fabrication de sincères. eur matériel de guerre à eux. Malgré ce Que ceux qui se sentent las et décou- ormidable handicap, la France, si ingé- ragés la regardent portant sans plainte lieuse et si habile, est parvenue à faire le lourd fardeau qui l'écrase, puisant ace à toutes les exigences de son arlnée. chaque jour de nouvelles forces dans sa S"on seulement la production de muni- foi .ardente dans la victoire finale. ions a été augmentée de près de mille Jamais elle ne nous parut plus belle, jour cent, mais de nouveaux types de plus grande, plus rayonnante. Elle nous :anons ont été créés, des bombes, des fait partager sa foi, ses espérances. No- rrenadès à main, tout un outillage spé- tre sort est désormais lié au sien. La :ial, ont été fabriqués, qui font que l'ar- Belgique vivra libre avec une France née française ne le cède en rien aujour- triomphante, ou asservie avec une l'hui, comme équipement et armement, France mutilée. i celle de l'ennemi. Cet admirable effort C'est pourquoi nous célébrerons commit été impossible sans le patriotisme me une fête à nous le Quatorze Juillet éclairé des ouvriers et patrons qui,,mus évocateur du glorieux passé de cette ar->ar l'unique désir de servir la patrie, niée qui verse aujourd'hui son sang afin >nt travaillé en parfaite harmonie et sans que nous puissions vivre libres et indé-nesquine préoccupation à la réalisation pendants dans une Europe purgée des le l'œuvre commune. Barbares. L' "Union sacrée" scellée devant la EDOUARD TRAUS. LE PRÉSIDENT. Lorsque se fut terminé le septennat notre malheureux pays, cette amitié s'af- le M. Fallières, le congrès réuni à Ver- firma plus forte, plus généreuse, de réa- ;ailles répondit aux vœux de la nation lité plus tangible, plus puissante. La :n lui donnant comme successeur M. foudre de l'ultimatum éclate, Liège se r'oincaré. dresse contre l'invasion, barre la route Ministre, esprit ouvert à toutes les no- aux barbares pendant quelques jours, au >les causes civilisatrices, ardent patriote, prix du sang de milliers de braves et au ippaftenant à l'élite intellectuelle de la spectacle de cette résistance imprévue et "rance, écrivain de style et d'imagina- héroïque le monde applaudit. M. Poin- ion, membre de l'Académie, c'était 'e caré, souvenir que l'Histoire gardera >rand citoyen qu'il fallait à la Républi- immortel, décore de la Légion "d'Hon- jue française en péril depuis Tanger, de- neur la Cité Ardente. Et, depuis, son mis Casablanca, depuis le coup d'Aga- amitié se transforme avec celle de la na- ■ lir. tion française en affection pour notre Appartenant à une famille lorraine, il peuple opprimé, mutilé, crucifié. Il tend eprésentait 'cette terre aLmée, arrachée la main à nos réfugiés en France, il rend jrutalement en 1870 à la mère-patrie et visite à notre grand Roi4 manifeste son out en étant l'artisan passionné de la admiration pour l'œuvre de la Reine, laix, il autorisait tous les espoirs en cas salue notre armée, la loue dans ses dis- i'agressien. cours, dans ses dépêches officielles, la Avec quelle dignité il a rempli sa rôle, félicite de son courage et de son moral juel cœur et quelle éloquence il mit dans et lui rend l'hommage qui double la vail- ;es discours, le monde entier le sait. Son lance et apporte la juste fierté, lom, symbole de l'honneur, se popula- Jamais Belge ne l'oubliera, ■isa rapidement de la Neva à la Tamise, Le président de la République fran- :t en Belgique il sonna toujours comme çaise rép0nd à l'heure émouvante, tra- :elui d'un ami. L'on y attendait impa- giquC) grandiose, traversée par son iemment l'heure où Bruxelles l'acclame- pays; l'homme à la situation. Et c'est ait comme M. l'allières jadis. Il y vien- un spectacle qui donne une extraordi- Ira, mais au milieu de troupes victorieu- naire confiance dans l'avenir de la ;es, au lendemain de la libération, a coté _ . . , . le notre Roi, au son des carillons et des France,- dans sa clarté future, elle, l'une losannahs ! des lumières du monde. Lorsque se déchaîna la tempête sur GEORGES VERDAVAINE. SUR LA PEINTURE ACTUELLE EN FRANCE. I,a guerre marquera la fin d'une pé- ment quelques mois. L'idéal qu'ils iode dans l'Histoire de l'Art Français. croyaient chérir alors sera bien loin de Quand enfin nous serons délivrés du leur pensée. cauchemar de l'heure présente, une évo- Nous étions, quant à la peinture fran- ution nouvelle s'indiquera. Les hommes çaise, spectateurs d'un trouble débat ictuellement au premier plan de l'Ecole entre deux tendances. D'une part les luront vieilli, leur mentalité sera chan- continuateurs de la saine tradition na- >ée, leur influence ne sera plus prépon- tionale, toute d'harmonie, d'équilibre, iérante. de mesure et de goût, de style en un Les jeunes, qui sont dépositaires au- mot, tradition rehaussée de ce je ne sais ourd'hui des espoirs de l'avenir, ne res- quoi de spontané, d^mprévu et d'élé- sembleront en rien à leurs aînés. Même gant, qui n'est que de France. D'autre 1s ne ressembleront plus guère à ce part, les novateurs égarés, à la suite [U'ils étaient eux-mêmes il y a seule- d'un Cezanne ou d'un Gauguin, dans les i recherches les plus imprévues, les plus complexes, les ptus cosmopolites, les plus étrangères, décidément, au noble génie latin. Les promoteurs des Salons d'Automne et les grands marchands de Paris —la plupart Israélites de germanique provenance — qui dirigeaient selon leur flair et leur entente des affaires, le marché américain, se sont fait beaucoup d'illusions sur la durabi-lité d'un mouvement d'art dont les épi-gones ignoraient trop les matérialités techniques de leur métier. Là aussi la crise de l'apprentissage était manifesté ! En aiicun temps les peintres, même l.es mieux doués et les plus sensibles, n'ont pu produire d'œuvres définitives sans la possession de la maîtrise qui ne s'acquiert que par l'éducation et l'étude. Les plus intéressants tâtonnements peuvent apporter des indications pour d'autres chercheurs mais le chef-d'œuvre n'apparaît que " réalisé " ! Les bonnes intentions, la finesse d'esprit, la délicatesse de la vision, les improvisations et les escamotages ne peuvent tromper longtemps les juges clairvoyants.Manet eut plus d'influence comme novateur que comme peintre, ses toiles sont toujours incomplètes, maladroites par quelque côté. Impuissant à atteindre au style de la forme, à la perfection de la technique, Manet n'a pu créer que des morceaux mais il a orienté, par ses trouvailles, la carrière d'autres peintres mieux armés d'éducation et d'acquis.Telle une longue chaîne de montagnes dont quelques cîmes altières dominent un monde de pics et de sommets groupés autour d'eux, la peinture française moderne me paraît se résumer par quelques noms éminents qui jalonnent son évolution au cours des trois derniers siècles. Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Maurice Quentin, De la Tour, Ingres, Delacroix, Corot, Théodore Rousseau, Fantin-Latour, et parmi les vivants Albert Besnard, René Ménard... Je ne méconnais pas un Gustave Moreau, phénomène isolé, un Claude Monet, tyi Renoir, un Degas, et même je sens et j'apprécie tout ce qu'un Cezanne, un Gauguin, même un Pissâro, un Signac, un Cross, un Luce ont apporté de neuf à la peinture de notre temps. Mais j'ai constaté aussi que Gauguin est devenu pour l'Allemagne un dieu de la Peinture et cela m'a éclairé. J'ai entendu que feu Von Tschudi proposait cet art-là comme modèle à la jeune mentalité teutonne; j'ai vu de mes yeux combien ce réalisme brutal et ce matérialisme naïf ont séduit la sensibilité prussienne actuelle, par secrète affinité avec ces dessous d'indécrottable barbarie, de sadisme et de grossièreté qu'aucune culture ne peut amender. J'ai vu ce que les jeunes barbouilleurs de Berlin, de Munich, de Karlsruhe ou de Francfort ont produit à l'imitation de ces peintures dont ils n'ont jamais pu apprécier le seul mérite à mes yeux, ;e veux dire l'extrême subtilité dans les rapports de valeurs, l'instinct rare et imprévu des harmonies. Ces plagiats m'ont trop fait apercevoir l'insuffisance et la brutalité, la réalisation balbutiée des modèles, pour que je ne m'en sois pas dépris. Je sais bien qu'au XYIIIe siècle l'Allemagne aussi a aimé la peinture française et qu'il faut voir Watteau et Lancret à Sans-Souci, mais cela ne m'a pas dégoûté de ces maîtres. L'esprit et la philosophie de Berlin ou

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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