L'indépendance belge

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s.n. 1914, 31 Mars. L'indépendance belge. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v40js9jb41/
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IA O Cemimes CN BELSiQUE ET A PARIS c 85e ANNÉE Mardi 3i mars 1914 ADMINISTRATION ET RÊDACTIÛÎ 1 rue de» a»ables5 Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE lElSip. Un an 25fr. S mois 10 fr. 3 niait, Si LUXEU30URS(6r.-D.l » 281t. ■ 5 fr. » 8) EIMfiEEH •- 401t. » 22 it. » 1H ÉDITION HEBDOMADAIRE (Internationale «t rfOutrs-mirl ■;0 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Va an IWtnc teii. 125 franc L'INDÉPENDANCE «X° »o Mardi 31 mars 1914 Les annonces sont reçues 1 . À BRUXELLES : aux bureaux du jou'ooC À. PARIS ï il, piace de la Bourse, 4L LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C3, vfi Snow Hill, E, G.; à f Agence Havas, n° Cheapsiue E. C.; et chez Neyroud & fils, Ltd, jjo; 14-18, Queen Wctona Street, et f. B, Ltd, n° 463, Queen Victoria Street, %. AMSTERDAM î fiiez JSijgh & Van Ditmar, JRokin, 2* &. ROTTERDAM î même lirme, Wynhaven, 113, <2ft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences <ie la Maison Rudoit Mossft, ÏV ITALIE : chez MM, Haasenstein & Yogler, à Milaa, Turin et Rome. NàtùVW W . T U tiA t r^r-t Ac>nd THOTS ZUiTIGUS £12. JOIIB, — $TX PA.GE3 BELGE COSSES.YA3T05 VJJL 12 PROCHES • Édition du matin jLujourd'hui LA. SITUATION DANS L'ULSTER. — Démissions maintenues, — La dissolution, &u Mexique. — Le combat de Torréon. Manifestations contre Huerta à Mexico. Eu Turquie. — La question des 1le.5. En Argentine. — La visite du prince Henri de Prusse. En Grèce. — Le voyage des souverains allemands.Lettre des Pays-Bas. La vie à Paris, par Jean-Bernard». En France. — L'affaire Rocnette. En Belgique. — Les assurances sociales. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. ^ Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (5" page). Les dépêches suivies de la: lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui onl paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin, BRUXELLES,, 30 mars Revue Politique La situation au Mexique demeure incertaine. D'une part-, le président provisoire, M. Huerta, n'est pas parvenu encore à vaincre la résistance des Etats-Unis à la reconnaissance officielle du nouvel élat de choses? d'autre part, les révolutionnaires tiennent la campagne avec plus d'acharnement que jamais. La bataille engagée depuis quatre jours autour de Torréon sera-t-elle une bataille décisive ? On paraît en douter.Les deux premiers jours, les troupes l'éde-rales ont remporté certains avantages H- ont réussi à repousser les assauts répétés des constitutionnalistes, mais le; dépêches do samedi- marquaient un avantage sérieux pour le général A illa, qui aurait réussi à s'emparer des points stratégiques, d'où il domine complètement 'Torréon.Seulement, rien ne prouve que si Torréon tombe aux mains des constitutionnalistes, la guerre civile qu: désole depuis si longtemps le Mexique s'en trouvera terminée. Les fédéraux nt seraient pas épuisés par cette délaite, et c'est à Mexico même que devrait se jouer la partie décisive. Or, il se trouve — et c'est assez naturel après les tragiques incidents d( ces mois derniers — que les Etats-Uni: se détournent des constitutionnalistes précisément à l'heure oit ils remporten des avantages militaires appréciables Alors que le gouvernement de Was hington a encouragé par son attitud les révolutionnaires et a facilité leur ap provisionnement en armes et en muni lions; alors qu'il a constamment plac le président Huerta dans la situation 1 plus difficile en refusant de reconnaîtr un gouvernement issu de la révolution et violant les plus élémentaires garai) lies constitutionnelles, il se trouv maintenant que la politique de M. Wil son se modifie du tout au tout. La rai son doit en être cherchée dans la la mentable affaire Benton, car le cabine de Washington a fort bien compri qu'une certaine responsabilité moral lui incombait dans l'exécution de ce ci t o yen anglais, exécution ordonnée pa le général Villa dans des conditions qu constituent une violation manifeste di droit des gens. Non seulement les Etats Unis n'ont pu empêcher les constitu lionnalistes de commettre un tel forfait mais ils n'ont même pu obtenir d'eu, une enquête approfondie; ils n'ont -mê me pu obtenir du général Villa que 1 corps de M. Benton soit livré au con sul américain. L'affaire Benlon a susci té de trop sraves embarras. au cabine de Washington pour que M. Wilso ne comprenne pas que la politique qu : a 'Suivie-jusqu'ici à l'égard du Mexiqu ne répond pas à ce qu'exigent, les en constances. Aussi est-ce sans trop d surprise que l'on a appris ([ne des ni! ffociat-ions officieuses étaient engagée entré Washington et Mexico pour arr: ver à une solution pratique. i'.es négociations sont menées, d'un part, par M. Lind, l'agent américai qui se trouve toujours à la Yéra-Cru; d'autre part., par M. Poïtillo y ltojas ministre des affaires étrangères dans ) cabinet mexicain. Il s'agirait d'abor d'obtenir l'effacement actuel du géne rai Huerta et de rétablir à Mexico un situation régulière, conformé à la Con: titution. L'un ne, va pas sans l'aut-rr mais le but poursuivi par les Etats-Uni et les. intérêts du général Huerta n sont pas aussi inconciliables qu'o pourrait, le supposer tout d'abord. Le élections présidentielles régulières soi fixées au mois de juillet prochain; o la Constitution mexicaine n'admet pc que ces élections se fassent sur le noi d'un candidat qui exerce la président provisoire. Pour que le général Huerl puisse être régulièrement élu, il fat donc qu'il abandonne la présidence pn visoire avant- les élections. On lait ol server d'ailleurs que les puissances oi reconnu le général Huerta comme pr sident provisoire, mais qu'elles pou raient fort bien ne pas le reconnaître comme président définitif si son élection élait entachée d'irrégularité. La combinaison actuelle consisterait tlonc à obtenir la retraite du général Huerta comme président provisoire, afin qu'il puisse être régulièrement candidat à l'élection présidentielle du mois de juillet, Cette retraite n'entraînerait aucune complication, le ministre des affaires étrangères, M. Portillo y PiOjas, étant désigné d'avance pour assumer le pouvoir exécutif si le président provisoire en fonctions vient à se retirer ou à disparaître. M. Portillo y Rojas jouissant personnellement des sympathies du cabinet de Washington, les choses se tasseraient assez facilement et on en . reviendrait peu à peu à des relations normales entre Washington et Mexico. Il faut souhaiter que les négociations officieuses engagées dans ce sens aboutissent rapidement, car la crise dans laquelle le Mexique se débat actuellement pèse lourdement sur toute la situation américaine, et la politieiue personnelle de M. Wilson ne s'est pas affirmée dans cette crise de manière à raffermir la confiance des éléments américains, qui entendent qu'on sauvegarde sérieusement leurs intérêts au Mexique. Quant aux intérêts européens dans ce pays, il faut reconnaître que l'attitude du "cabinet, de Washington et les complications qu'elle détermina ne sont pas de nature à inspirer grande confiance dans l'efficacité de la doctrine de Monroé,qui ne peut valoir que pour autant que les Etats-Unis soient en mesure de contraindre les Etats américains à respecter leurs obligations internationales et à protéger la vie et les biens des étrangers résidant sur letirs territoires. Ce ne fui pas le cas au Mexique, on le sait de reste, et dans l'affaire Benton on a dû constater que les Etats-Unis' étaient impuissants à assurer cette sauvegarde. Il ne faut donc pas s'étonner que les puissances européennes en viennent à considérer. dans ces conditions, que la doctrine de Monroé peut présenter pour elles et leurs nationaux des inconvénients c[u'elles ont le devoir d'écarter, LA Situation dans l'Ulstei Démissions maintenues Londres, lundi, 30 mars. I.e « Standard » déclare qu'à une heure ■ tardive' dans la soirée on a annoncé que ■ les' généraux French et Ewart avaient .lé i cidé définitivement de ne pas retirer «sus démission., (a) La dissolution (De notre correspondant) Londres, dimanche, 29 mars. On a beaucoup parlé ces jours derniers de la dissolution. On a dit qu'elle aurail ' lieu en juin ou même en mai, en tout cm ; très prochainement. > Bon nombre de libéraux, qui re.poussaien ; jusqu'ici l'idée mise en avant par. les con " sénateurs de soumettre une lois de plu: ■ au pays la question du Home Rule, seraien partisans de procéder tout de suite à de; - élections générales dans lesquelles le peu pie du Royaume-Uni serait appelé à déci " der par qui il entend être gouverné. « Ar mée ou Parlement? » serait le cri de guer 1 re de la démocratie. 3 L'immense enthousiasme provoqué dan: 1 tout le pays par les paroles de l'ex-terrâs ^ sier Jolm Ward, déclarant que le peupli ' anglais n'admettrait jamais l'ingénena du Roi ou de l'armée dans la confeclior des lois, leur semble un sur garant qu'il: " remporteraient une éclatante victoire. La « nation.» demande que dès mainte ° nant le libéralisme conclue avec le part " ouvrier .un traité donnant cent sièges à ci dernier, afin que l'union soit complèti r. dans la démocratie pour la défense de: 1 droits des citoyens. 1 D'autres libéraux, au- contraire, d'accorr avec las députés nationalistes irlandais soutiennent que la « grève des officiers ■ ne doit pas faire changer au gouvernemen V son programme, d'après lequel le Parle ~ ment actuel ne serait pas dissous avan " que le « Home Rule Bill », le Bill du désî tablissement de l'Eglise dans le Pays r-7 Galles et le Bill abolissant le vote ptara soient inscrits dans le Statute Bool ; c'est-à-dire avant qu'ils soient devenu lois ele l'Etat. ; Les éleclions générales n'auraient lie ~ dans cette hypothèse qu'en 1915. Si le gouvernement s'était solidarisé ave le colonel Seelv dans l'affaire de la « grèi' des officiers », il eût été balayé du pouvoi comme un fétu de paille, et ses succès p seurs auraient nécessairement dissous 1 ' Parlement, mais il n'a pas commis cet! . faille suprême et il a retrouvé dans les de' ' niers scrutins sa majorité normale d'un '' centaine de voix. 5 Rien ne le force donc — sauf incident imprévus — à précipiter la dissolution, p II peut choisir son heure. (a) ■ Conférence ministérielle - Londres, lundi, 30 mars. s Une conférence a eu lieu ce matin à Dov. e ning street entre M. Ascprith, plusieurs m n nistres et les généraux Sir John French . ® Ewart. l! Après la conférence, M. Asquith s'est, rei *' du auprès du Roi. (b) ii Le colonel Seely n'occupait plus sa plae e Londres, lundi, 30 mars, a Le colonel Seely a démissionné. lt La première indication de ce fait fut qu )_ n'occupait plus sa place au banc des mini: >- L:\_-n la Chambre des Communes et q'V it ad:, se placer sur un siège en arrière. i- M. Asquith prend le portefeuille de ' r- guerre et sera, de ce fait, obligé dé se p.' senter à nouveau devant ses électeurs. Il est entendu qu'il se retire de la Chambre jusqu'à sa réélection. Le major French et le général Ewart maintiennent leur démission. (b) Nouvelles de i'Etranger ALBANIE L'agitation en Epire De Vienne au « Times » On croit que l'officier hollandais Thomson, qui s'était rendu à Durazzo .pour faire un rapport sur la situation, est sur le point de retourner en Epire et de reprendre les négociations avec M. Zographos. Ce dernier s'efforce, croit-on, d'obtenir plutôt l'autonomie de l'Epire dans le royaume d'Albanie que la séparation de cette région d'avec l'Albanie. A ce point de vue néanmoins, on pense que ses désirs seront plus modestes que ceux de la majorité de ses partisans, (a) L'évacuation Janina, lundi, 30 mars. Le gouverneur grec de l'Epire a envoyé aux troupes grecques de l'Albanie méridionale l'ordre de reprendre l'évaluation. Il a saisi de cette mesure, le gouvernement ré-. volutionnaire. (b) Le gouvernement albanais Durazzo, lundi, oU mars. Le gouvernement albanais a mis fin aux fonctions de commissaire général pour l'Albanie méridionale confiées au colonel Thomson: Il a décidé de prendre lui-même la direction des affaires dans cette région. 11 a appelé à' Durazzo le général Deweer, chef de.la mission hollandaise. (b) ALLEMAGNE L'organisation des réserves De Berlin au « Matin » : Suivant le nouveau règlement pour les manœuvres de la réserve en 191i, il sera constitué par corps d'aimée, à l'exception du deux régiments d'infanteie de réserve comprenant chacun également une compagnie de mitrailleuses de réserve. L'un ;de ces régiments, sera convoqué pour une période- de vingt-huit jours, l'autre pour i quinze jours.. En. outre, après le renvoi de la classe 1914-, des groupes de. vingt :éser-vist.es seront convoqués.par deu-x. ! -■ df. chaque compagnie d'infanterie ou de chasseurs chaque fois pour une période de vingt-. huit jours. Il sera encore constitué dans, chaque corps . d'armée une section' d'artiliarie de campagne de réserve. Enfin des périodes 1 de réserve pour l'artillerie de campagne auront lieu dans les 1er, 5% 15', 1G", 17*, 20e et 21e corps d'armée. Pour les manœuvres impériales -d'infanterie, de chasseurs et du génie, les 7",, S", 15' et 18®. corps d'armée seront complétés pour vingt-huit jours par sept cents hom-, mes de la réserve, et en outre il sera formé à Coblentz et à Mayen.ce, pour la même durée, deux escadrons de réservistes du train des équipages qui seront employés à la conduite des cuisines de campagne, des ,- voitures de munitions et des instruments | techniques. (a) Tué par une sentinelle Metz, lundil 30 mars. Un ouvrier italien, employé à la con- ■ struction du nouveau fort de Harimont, circulait hier soir ù l'aventure sur un ter- i rain gardé par une sentinelle. L'ouvrier, ■ qui ignorait complètement l'allemand, vou-: lait ramasser du bois mort, malgré les ; avertissements du factionnaire. Après la i troisième sommai ion le soldat fit feu. La ; balle a traversé les poumons de l'ouvrier italien et. le blessé est mort à son arrivée à • l'hôpital de Metz. (a) ANGLETERRE L'escadre française à Malte ; Malte, lundi, 30 mars. La division de l'escadre française compo. ' sée des navires « République », « Dèmocra-' t-ie », « Justice », « Vérité », sous les or-' dres du vice-amiral Marin Darbel, est arri-' vée aujourd'hui. Elle a été reçue avec en-; thousiasme. Elle repartira le <1 avril, .(a) ARGENTINE 1 La visite du prince Henri de Prusse -, Buenos-Ayrès, dimanche, 29 mars, s Le « Kap Trafalgar » est arrivé à 4 heures de l'après-midi. j Le prince Henri de Prusse et la princesse ont débarqué à 5 heures. Ils ont ilé c reçus par le ministre d'Allemagne, le mai-e re, les représentants des ministres des «f-r faires étrangères et de la marine et de .<a maison militai du président de la r\é-e . publique, et des sociétés allemandes q ui e les ont salués à bord. Le capitaine de vaisseau Filless et -e e lieutenant-colonel Sarlery ont été nommés aides-de-camp du prince. s Les journaux saluent avec cordialité le prince et la princesse sa femme. (a) AUTRICHE-HONGRiE Un article du comte Tisza sur la Triple-Alliance On mande ele Vienne au « Matin : Lare vue hongroise « lgaz Ilondo » (te Yéridiqite publie un article du comte Tisza, présiden <lu conseil de Hongrie. En voici les princi paux passages : « Maintenant plus que jamais, c'est un< :e question vitale pour le repos et la prospé rité de l'Europe entière que l'existence de li Tri pie-Alliance, car elle réunit la totalité de; il forces ele l'Autriche-Hongrie, de t'Aliema gne c-t de l'Italie, Sur un territoire d'un seu U tenant au centre de l'Europe, .elle met 1< poids de 150 millions d'hommes au servi» n de la paix. ;- » La population de T Allemagne, et pa .ait uicuiii 1111 suite le nombre de ses soldats, croit d'année en année, tandis que celle de la France, au contraire, diminue d'une façon constante. »'Eîi 1870, au moment de la grande guerre franco-allemande, l'Allemagne avait une population à peine supérieure à celle de la France, et durant les instants critiques qui suivirent, elle eut besoin de toute sa force nîilitaire pour prévenir avec succès une guerre de revanche de la France. » Actuellement, la situation de l'Allemagne s'améliore" progressivement. L'Allemagne pourrait mettre aujourd'hui 03 millions d'Allemands en présence de 38 millions de Français, et, selon toute vraisemblance, elle surpassera toujours son vieil adversaire par se population et par sa force militqjilÉfe » Qu'en résulte-t-il ? AujouM'hnjJSes trois cinquièmes- de l'armée allemande<sufflsent à peu près pour faire contre-poidwOTarmée française, et deux cinquièmes de" l'armée allemande restent disponible pour opérer dans l'est de l'Europe, en cas de conflagration universelle. » 11 est superflu do démontrer combien ces circonstances sont importantes pour nos' intérêts. Notre alliance garantit l'Allemagne en cas d'attaque par la Russie comme par la France. Elle nous garantit pour le cas où la puissance grandissante de l'empire russe deviendrait menaçante. » Nous pourrions compter sur près de la moitié des forces militaires de l'Allemagne en cas de conflit avec la Russie. » Cet article du comte Tisza est une réponse aux nouvelles attaques d'une partie de la presse hongroise qui se montra tous ces derniers temps énergiquement hostile à l'alliance allemande. Lors de la visite de l'empereur Guillaume à Vienne, le comte Tisza a eu une audience particulière avec Guillaume II; on suppose donc que is cette audience il s'est entretenu des polémiques contre l'Allemagne et que l'article en question peut être ewnsidéré comme un des résultats de sa conversation avec le monarque allemand. (a) CHILI Convocation du Congrès Lima, lundi, 30 mars. Le Congrès a été convoqué en session extraordinaire pour le 1 o mai prochain. L'ordre est complet. (b) ESPAGNE Attentat contre l'ex-président du Vénézuéla Madrid, dimanche. 29 mars. ii « Imparçial » publie une dépêche dî Barcelone, disant qu'un nommé Rosas, nationaliste vénézuélien, a pénétré ce matin dans le domicile de l'ex-président du Vénézuéla M. Santos Zelaya, dans la banlieue de Barclone au lieu dit Costorrez, et tira plusieurs coups de revolver sur l'ex-président sans l'atteindre, parce que M.Zelaya détourna le bras de l'agresseur. Celui-ci a été livré à Ta justice. Il paraîtrait que cet individu aurait assassiné au Vénézuéla l'oncle de M. Zelaya et qu'il préméditait depuis longtemps son attentat qu'il avait tenté de commettre à plusieurs reprises, ' (a) AU MAROC Teluan, dimanche, 29 mars. Des ouvriers qui extrayaient du sable de la rive du Rio Martin, près de l'endroit où des casernes sont en construction, ont été attaqués à coups de fusil par des indigents embusqués près de là. Un détachement de cavalerie accouru- aussitôt a mis les agresseurs en fuite, après en avoir tué trois. On mande du Ferrol : Des douaniers ayant tué un chien qu'ils croyaient enragé, des pays-ans les ont attaqués. Les douaniers s'éteint défendus à coups de fusil, plusieurs paysans ont été tués. (a) GRECE L'empereur Guillaume à Corfou Athènes, lundi, 30 mars. Au moment de l'arrivée du « Hohenzol lern » à Corfout une batterie de la garnison de Chimaral sur cûte d'Epire, a tirt des salves pour saluer l'empereur d'Aile' magne. Une délégation épirote se rendra proba blement à Ccc-fou pour solliciter l'iirnpe reur en faveur de la cause épirote. (b) Athènes, lundi, 30 mars. A propos de l'arrivée de l'empereur Guil ktume à Cor-fou, le « Maini » écrit que le peuple grec salue avec un sentiment de re connaissance infinie le puissant Empereur et n'oublie pas le moment critique où il es apparu pour maîtriser l'audace bulgare e ajouter une nouvelle perle, Cayalla, à le couronne de la Grèce. . Le journal ajoute : Le peuple hellène té moignera son enthousiasme lorsque l'em pereur Guillaume visitera Athènes. La « Xea Emera » salue l'empereur d'Al lemagne et espère qu'il se rendra compt< des combinaisons injustes de la diplomatii européenne. Il approfondira, dit le journal les véritables mobiles de la politique alba naisse de ses alliés et éclairera ses conseil lers. politiques sur le caractère sacré de 1: lutte épirote . La « Nea Helias » dit que dans la con science du peuple hellène l'empereur Guil laume II représente celui qui a sanctionné par le'traité de Bukarest, les résultats de: campagnes helléniques et a libéré Cavalla Après le roi Constantin, il a contribué, di ' le journal, à la conclusion de la paix gréco turque ainsi qu'à la décision concernant le lies. Il a contribué enfin à la consolidatior ' de la paix balkanique par un rapproche ment gréco-roumain. (b) : ; Les relations gréco-bulgares Athènes, lundi, 30 mars. ' La reprise des relations diplomatique ' gréco-bulgares a été marquée par l'arrivé ' dans la soirée d'hier de M. Ràdeff qui, c matin, a rendu visite à M. Streit. Une partie de la presse se félicite d celle reprise des relations diplomatiques -t exprime les sentiments pacifiques de la Grèce. (b) Mort accidentelle du gouverneur de la Banque Nationale Athènes, dimanche, 29 mars. M. Valaoritis, gouverneur- de la Banque Nationale, s'est noyé à Pi: al ère en faisant une excursion sur un cutter. M. Valaoritis était à bord d'un canot mû par la benzine qui heurta un voilier w fut coupé en deux. La nouvelle ele la mort de M. Valaoritis a causé en ville une émotion très grande. M. Venizelos est allé offrir à la famille du défunt les condoléances du gouvernement. (a) JAPON La crise ministérielle Tokio, lundi, 30 mars. - Le prince Tokugawa a annoncé qu'il ne pouvait for-mer le cabinet. Le parti unioniste est décidé à combattre tout cabinet et tout premier ministre qui ne s'engagerait pas à gouverner avec le parti. (a) MEXIQUE Le combat de Torréon Londres, lundi, 30 mars. Le « Daily Mail » déclare que les pertes au cours du combat de Torréon s'élèveraient à -4,000 hommes. Il ajoute que des renforts, se composant de 121 hommes d'infanterie, 000 de cavalerie, une batterie d'artillerie et 18 mitrailleuses, sont arrivés à Hipolite, situé à 40 milites de Torréon. (a) New-York, lundi, 30 mars. Une dépêche ele Juarès annonce que suivant un message officiel des rebelles, le combat de Terréon continuait à une heure tardive hier soir. Les rebelles occupent maintenant toutes les positions, sauf la caserne principale et deux casernes plus petites. Une autre dépêche des rebelles admet que ceux-ci ont perdu 900 tués et blessés pendant les six jours de combat et que les pertes fédérales sont évaluées à 2,000. On croit cependant que les rebelles atténuent leurs pertes. Les troupes fédérales qui sont capturées sont enrôlées de force dans l'armée rebelle et les1 officiers sont exécutés s'ils refusent .de'prêter'serment de fidélité aux rebelles. ' (a) Nouveau succès des rebelles Washington, lundi, 30 mars. On admet officiellement que les rebelles ont occupé la ville de Chilpancingo. (a) PAYS-BAS Un singulier incident Un singulier incident vient de se produire à Venlo. La police de cette ville arrêtait, ■ dit la « Gazette de Hollande », il y a quelque temps, pour vagabondage, un suji»t allemand. Transféré à Kaldenkirchen, on découvrit qu'il avait déserté de l'armée allemande. 11 dut donc être renvoyé dans sa garnison à VVesel. Au lieu de faire ce trajet sur territoire allemand, les autorités allemandes choisirent. la voie directe via Venlo. Et c'est ainsi qu'on put assister à la gare de cette commune, par conséquent sur teiiritoire néerlandais, à ce spectacle inusité de voir le sujet en question prendre le train pour VVesel, accompagné d'un soldat d'infanterie allemand en uniforme et fusil à l'épaule, ainsi que d'un militaire gradé allemand ! L'affaire, dit-on, n'en restera pas là, vu que cette manière d'agir est loin d'être conforme aux traelitions internationales, (a) RUSSIE Grève aux usines Poutiloff Saint-Pétersbourg, lundi, 30 mars. Tous les employés des usines Poutiloff, au nombre de 15,000, se sont mis en grève. (a) TURQUIE La question des îles Constantinople, dimanche, 29 mars. Commentant les nouvelles d'Athènes au sujet de la discussion ministérielle sur la question des îles, le « Tanine n croit que le terrain serait suffisamment préparé pour engager des conversations directes , entre la Turquie et la Grèce, que la Porte accueillerait avec satisfaction. (a) — Le maréchal Liman de Sanders.accom- - peigné de quelques officiers allemands, est - parli pour Smyrne. (a) Lettre des Pays-Bas lue nuu c cul rcsyuïluum.J LA SITUATION FINANCIERE 1 LA HAYE, 23 mars. Lors de la présentation du budget de l'Etat pour i'JH, M. Bertling, ministre des finances, a fait prévoir un défict I de près de 13 millions de florins sur les dépenses ordinaires. j, Autrefois, le Trésor néerlandais pou-. vait compter sur des bonis importants ; des lneles orientales, à tel point qu'une , grande partie ele nos chemins do fei . pouvait être construite par l'argent indien. Mais, depuis lors, tout est changé, surtout depuis la guerre el'Atchin. Les bonis se sont changés en déficits, à ce point que c'est maintenant la Néer-lande qui. bien que ce soit indirectement, a dû porter secours aux Indes sous forme d'emprunts garantis p:n l'Etat. i Du reste, comme partout, les dépen ses onl augmenté à mesure de l'augmentation ele la population et surtout par suite de l'application un peu trop à la lettre du fameux « si vis pacem para bellum »■ de notre grotius et, quant aux derniers temps, par- l'introduction d'un nouvel élément dans l'administration publique : la législation sociale, qui exige eies millions. Pour l'année courante, les recettes sont évaluées à 228,115,017 florins et les dépenses à 254,501,823, soit un écart de 20,140,200 florins. Pour l'année 1915, les recettes ordinaires sont évaluées, par le ministre des finances, à 234,855,801) florins, et les dépenses ordinaires à 255,394,079, soit un déficit de 20,531,879 florins, sans compter les dépenses extraordinaires pouc travaux publics, etc. Comment le ministre des finances se propose-t-ii de couvrir ce déficit î En premier lieu, en elisposant d'une somme de 3,000,000 florins, soit le montant ele ce que l'accise sur les boissons • distillées produira au-dessus de 25 millions 200,U00 florins. Ensuite., de 2 millions 85,000 florins, en prélevant 20 cts additionnels sur l'impôt sur les revenus et sur l'impôt professionnel. En troisième lieu vient une somme de 4,400,000 florins, soit la somme qui constituera la plus-value, pour 1015, de ce que l'impôt sur le revenu et l'impôt professionnel produiront quand ils seront perçus comme impôt unique. Le ministre veut aussi modifier la législation sur le droit de succession, dont»1! attend un boni de 4 millions de florins, et une augmentation du droit sur-le timbre à raison d'un million de florins. Mais ce n'est pas tout. Comme dans plusieurs autres pays, aussi chez nous on s'efforce par tous les moyens possibles ele combattre, sinon la consommation, au moins l'abus du genièvre. Parmi ces moyens, on pouvait compter aussi l'augmentation de la consommation de la bière, en tâchant de la vendre aussi bon marché,que possible. Mais voilà que le ministre des finances veut doubler l'accise sur les bières, pour retirer une somme de 1,400,000 fi. de plus sur cet article de consomma-* tion devenu de plus en plus populaire. Ce n'est pas tout. A fort ou à raison, une campagne formidable a été organw sée contre le projet du dernier ministre dos finances, M. Kolhman, pour augmenter les recettes douanières d'une somme ele 8 à 9 millions de florins pour couvrir les dépenses da l'assurance contre la vieillesse et l'inva* lidité. Mais l'opposition contre cette augmentation était si forte que le dernier cabinet n'osa pas insister et qu'il laissa comme succession le pair:-: ment par l'Etat de l'assurance susdite en laissant à ses successeurs le soin de couvrir les dépenses qui en devaient résulter. Depuis de longues années, il avait été question d'un impôt sur le tabac; même des projets de loi en ce sens ont été présentés, mais aucun cabinet n'a insisté. Le ministre des finances actuel s'est réservé de reprendre le projet d'impôt, dont il attend un produit do deux millions de florins. Ls montant total des augmentations et des innovations du ministre s'élève à près de 18 millions et demi, de sorte qu'il resterait encore pour l'exercice 1915 un dé« couvert de plus de deux millions de florins. Si tout pouvait se borner à ce déficit — en admettant que tous les projets du ministre se réalisent — ce ne serait pas grave. Mais malgré toutes les conférences de la paix les dépenses militaires prennent une extension effrayantes. Pour la marine, elles seront peut-être do quelques dizaines da millions, si l'on se décide à suivre l'exemple ele. l'étranger par la construction d'un ou do plusieurs dread-nought-s pour la défense coloniale. Ensuite, on aura l'augmentation annuelle des dépenses ordinaires. On serait obligé, en ce cas, d'avoir recours à un emprunt et ainsi on serait bien obligé da trouver de nouvelles ressources. FRANCE La Vie à Paris (De notre correspondant.) LA COMEDIE FRANÇAISE- ET LES 17,000 FRANCS DE H- SRANDES. — CONTRE LE DROIT DES FEMMES. — UNE LETTRE DE BULOZ SUR LA DUCHESSE CABRANTES. — LES NËCRER1 ES LITTÉRAIRES. - LA LICUE POUR L'EMAN. CIPATION DES NECRES... LITTÉRAIRES. — LES MATCHES DE BOXE. — 150,000 DE Rf CETTES. - LES CAINS D'UN BOXEUR. «' Que les comédiens sont donc, des animaux difficiles à mener ! » s'écrie Hamlet; Shakespeare les connaissait bien. Ils n'ont pas changé. Voilà que les journaux' sont remplis des récriminations d'une actrice qui eut un moment de vogue et qui, ayant eu la bonne fortune d'entrer au Théâtre français, où elle avait conquis une place fort honorable, était partie sur un caprice. Elles étaient deux à cette époque, s'ima-ginant qu'en quittant la rue Richelieu£ elles allaient révolutionner le boulevard, M"0 Moreno et Mm° Marthe Bran-dès; elles se montaient la tète et ca communiqua'ent leurs impressions par l'indiscret téléphone. Les deux comédiennes partirent, il y a une quinza'ne d'années; elles l'ont regretté comme bien d'autres. M"'° Marthe Brandès a bien essayé, du temps elo ce bon Jules Clafetie, ele revenir au bercail, mais ne i put y parvenir. En partant, M"" Brandès, qui était sociétaire, manquait à son engagement: t lie avait signé un contrat commercial et elle 1-e violait

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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