L'indépendance belge

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s.n. 1916, 19 Juin. L'indépendance belge. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s17sn0287w/
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87ème année*, No. 143 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !5 CENTIMES (HOLLANDE : 5 OEÏNÎTS) ADMINISTEATION ET REDACTION : tUDOK HOT7SE. TXJDOR ST., LONDON, I TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : ; c 11. PLACE DE LA BOURSE. LUNDI 13 JUIN 1916. En vante à Londres à 3 h. le samedi 17 juin. (a MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS. }■ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. Samedi, midi. "Les nouvelles du front russe restent fexcellentes, et le dernier communiqué de Fetrogracl signale enfin l'ébranlement du centre autrichien qui, jusqu'ici, avait jré?isté à toutes les attaques. C'est sur la Strypa, au nord de Bue-taez, que nos Alliés sont parvenus à enfoncer les lignes de l'ennemi et à lui infliger de.i portes dont on peut deviner l'importance au chiffre des prisonniers faits au cours de l'opération et qui s'élèvent jusqu'à présent à 6,000 lkftames avec de l'artillerie et des mitrailleuses. La lutte dans ce secteur continue et nous promet de nouvelles et agréables surprises.Plus au nord, no.' Alliés ont également progressé. Avançait le long du chemin de fer Dubno-Lemberg, et soutenus par une très puissante artillerie, fis se sont emparés du Bois de Bostok, élargissant ainsi le saillant de Lutzk et p'approchant fensiblement de Brody. 3Le total des prisonniers de la journée atteint 14,000, ce qui constitue exactement la moyenne journalière faite depuis flouze jours, le total étant de 166,000. A cette allure, il ne restera pas grand'chose, a la fin du mois, de l'ar-)xiée austro-hongroise, et le maréchal von Hindenburg, au lieu d'envoyer à ses alliés son chef d'état-major, ferait mieux de leur envoyer des renforts. Mais il y a gros à parier qu'il n'en dispose plus. Et e'es'0 là ce qui rend la situation réellement grave pour nos ennemis. L'accalmie — toute relative — sur k front de Verdun a été de courte durée. Sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands ont tenté de reprendre aux Français la tranchée que eeux-ci avaient pris€ au sud du Mort Homme, mais les attaques de l'ennemi ont toutes été repous-tsées et nos Alliés ont fait dans ce secteur près de 200 prisonniers. Le communiqué de Berlin dit cependant qu'a p.-es avoir pris "temporairement" pied dans une partie des positions allemandes, les Français en furent expulsés de nouveau à la suite d'une contre-attaque, au cour; de laquelle 8 officiers et 238 hommes auraient été faits prisonniers. Sur la rive droite de la Meu;,e, les Allemands, après un bombardement préparatoire, déclanchèrent une offensive Contre les ouvrages français au nord de iThiaumont, suivie peu après d'une at-ta-L que contre la lisière sud du Bo: - des Cail-^Liefctes, mais le feu efficace des Français Kt échouer l'une et l'autre. L'avantage fte la journéo est» donc re^té du côté des ÏErançais. M Sur le front méridional l'ennemi n'a îpas eu plus de succès. F Dans la vallée de la Lagarina et su: *e plateau d'Asiago les Autrichiens attaquèrent vigoureusement et avec c:es (forces importantes les positions italiennes, mais sans obtenir le moindre succès, Nos Alliés les repoussèrent après une lutte cle plusieurs heures et en leur infligeant des pertes considérables, notamment dans la région d'Asiago où l'ennemi opérait avec des forces évaluées à 1£ bataillons. Ce double échec prouve que îes Autrichiens, affaiblis par les fortes pertes qu'ils ont subies au cours de leui mouvement offensif de ces dernières semaines et aussi sans doute par le prélèvement d'une partie de leurs réserves envoyées en Galicie, ne sont plus à même d'exploiter leurs succès d'il y a quinze 'jours et vont bientôt devoir abandonner tout espoir d'offensive. Les journaux romains vont jusqu'à affirmer que deux divisions bulgares seraient venues remplacer sur le front de IJLHBbjg. -LA-. — l'Isonzo deux divisions autrichiennes dépêchées sur le front russe, mais il est prudent de n'accepter cette information que sous caution. Il serait surprenant, en effet, de voir les Bulgares détacher des troupes de leur front au moment même où les Alliés font preuve d'une activité symptomati-que sur le Vardar et peuvent, d'un moment à l'autre, déclancher une offensive qui, depuis l'arrivée de l'armée serbe à Salonique est, à tort ou à raison, considérée comme imminente. En attendant, les aviateurs alliés continuent de bombarder les campements bulgares dans la région de Stroumitza et de Petrich, ce pendant que la flotte surveille les approches de Kavalla, .menaçant de ses canons les points stratégiques dont les Bulgares pourraient être tentés de s'emparer. Quaut à l'armée grecque, destinée à jouer le rôle de figurante dans le drame balkanique, elle vient d'évacuer les forts qu'elle occupait aux environs de Salonique. Le seul fait de guerre à son actit est la dispersion d'une bande de "comi-tadjis" bulgares qui pillait les village; grecs de la frontière -sous l'œil bienveillant des troupes régulières bulgares. IJ est vaguement question de remplacer le cabinet Skôuloûdis par un cabinet '"neutre" dont M. Vénizélos ne ferait pas partie, maïs dans lequel le parti libéral serait représenté. La convention démocratique de Sainfc-Louis a nommé M. Wilson candidat des démocrates pour l'élection présidentielle. La bataille se livrera donc entre MM. Hughes et Wilson. Voyant M. Roo-e-velt, l'homme dangereux, écarté, le-pro-Germams exercent maintenant une pression sur les candidats afin qu'il; prennent position en faveur "de la liberté des mers," à laquelle les Allemand: ont en ce moment un si grand intérêt. 11 «bt> plaisir- dé voir quelle peine sï donnent depuis quelque temps nos ennemis — qui voient leurs actions baissez rapidement — pour se persuader à eux-mêmes et aux neutres de leur profond, et combien intéressé, amour pour la paix. Tout récemment, le chancelier allemand, indigné de voir les Alliés se refuser à s'avouer battus, les a solennellement rendus responsables de la continuation "inutile" de la guerre, tout en accusant la Grande-Bretagne de ne pat l'avoir empêchée. Voici maintenant le baron Burian, le ministre commun de; • affaires étrangères de la monarchie aus-> tro-hongroise, qui souffle dans le même cor et qui se livre à la comédie grotesque de vouloir faire croire aux intéressés et aux neutres que l'Autriche n'a pas voulr la guerre, qu'elle y a été poussée, et qu'elle ne poursuit d'autre but que de rendre impossible, par une paix glorieuse, le renouvellement d'attaques aussi malveillantes ! Ce plaidoyer "pro domo" fait hausseï Ses épaules. Ce qu'il faut en retenir, c'est la peuf qu'il trahit, la peur du criminel qui sent approcher l'heure du châtiment et qui fait un dernier effort pour sauver sa peau. Mai. toutes si-s tentatives seront vaines. La justice suivra son cours et rien au monde ne pourra sauver l'Autriche du juste châtiment qui l'attend. Il faut que le vieil empereur qui a tant de crimes sur la conscience, vive jusqu'à la fin du drame qui verra s'écrouler un trône que trop de sang a éclaboussé. Cette fin, nous la voyons approcher, et nous la saluons comme l'aurore d'une ère nouvelle, ère de paix et de travail, mais avant tout ère de justice. UNE DATE MEMORABLE. Dans les soucis de ' heure présente, nous rie vivons plus guère, depuis taatêi deux ar.s, cme la minute immédiate, el nous avons perdu l'habitude de commémorer autre chose que les dates relatives à la guerre. Et pourtant, il y a des anniversaires qu'il est .salutaire de rappeler parce qu'ils contiennent pour les heures mauvaises une réconfortante vertu d'exaltation, parce que les hauts souvenirs sont générateurs de confiance et d'enthousiasme. A Liège, cité des six cents Franchi-montois, cité de Charles Rogier, cité du général Léman, il y aurait, ce 18 juin, de grandes réjouissances civiques, des pavoisements, des discours, des musiques—si les Liégeois ne vivaient pas sous le joug. Ceux d'entre eux qui Se t'appellent une histoire trop belle vrai-'nent pour être si peu connue, songent a la commémoration qui se serait imposée a leur piété en des temps pacifique-. Ils dussent fêté, comme il convient, le six centième anniversaire cle la Paix de — l'Vxi c, arrachée en 1316 au prince évê-q u- AiL:i>he de la Marck. ' Incident local," dira-t-on peut-être. Mai* que d'incidents locaux de oe genre s >nt gonflés de significations générales? L'exploit du soldat de Marathon, n'est-ce pa^ aussi un incident local? Les annales de Liège montrent dans sa gt "séreuse effervescence une population farouchement éprise d'indépendance, vhant sous l'autorité d'un prince évèque assujetti à l'empire germanique, et soudeuse, dans son culte tout latin de la liberté, de défendre contre l'arbitraire du potentat: les droits que celui-ci tente fréqueninu nt de lui ravir. Ces droits font de Liège, grâce aux privilèges accordés par Oharkunigne, puis par Albert de Cuyck, une des cités où, dès le XIle siècle, s'accomplit l'expérience de la 1'-berté, où l'on voit garantir par !a tradition la sécurité des personnes et des biens. •* # ! Or, en 1316, ;cs Liégeois indiirnés sont soulevés contre leur prince, parce qu'il favorise les grands dans sa façon de rendre la justice. Période bouleversée. Le prince résiste, combat, décrète des massacres, cherche un abri jusqu'en Brabant, trouve des appuis .au dehors et va se mesurer avec ses sujets. La lutte va avoir pour dénouement une mêlée sanglante et fratricide quand, au matin de la rencontre attendue, taris les plaines de Hesbaye, Adolphe de la Marck, se sentant en péril, demande à composer. Des délégués sont choisis de part et d'autre et de leurs délibérations sort le pacte connu sous le nom de Paix de Fexhe. Document étonnant, si l'on veut observer qu'il règle, en 1316, selon la plus nette conception sociale, l'organisation de la justice, et cju'il institue en plein Moyen-Age, au détriment du potentat et de son prestige, le gouvernement parlementaire.Dès lors existe, sanctionné par les termes formels de la charte, un Parlement liégeois, curieusement dénommé le Sens du Pays, et qui constitue en un corps fédératif les trois ordres : le Clergé, les Gentilshommes et l.'Etat-Tiers (le dernier représentant les bourgeois et habitants de la cité et des bonnes villes). Le contrôle parlementaire, expression de la volonté organisée des citoyens, s'oppose dorénavant aux entreprises du Bon Plaisir. En effet, le sens du pays a seul-, à l'exclusion du prince, mission de faire les Sois générales, de les interpréter, de les modifier ou de les abolir, il irègle ïes fonctions do justicier diu prince, qui s'engage à observer les lois qui naîtront des travaux du sens. Les relations, comme le fait remarquer l'historien Ferdinand Henau.x, cessent d'être féodales pour devenir politiques. Il devient ^'exécuteur des décisions d'un pourvoir constitutionnel qui lui est supérieur.Les attributions du prince .sont d'ailleurs nettement définies. Il veille au iHaii'titn de l'ordre, IV a.3a haute police d<? l'Etat, avec charge de réprimer , crimes et délits, non plais —souligne l'historien — comme des injures envers les individus, mais à titre d'atteintes à "a société entière. 13 fait rechercher les malfaiteurs et 'les défère aux justices locales. Iî exerce son pouvoir aux conditions stipulées : ainsi et non autrement, dit textuellement la Charte... Aussi bien, la liberté civile est entou-, ré de garanties singulièrement rassurantes. Nul ne peut être arrêté qu'en flagrant délit. Nul ne peut être jugé que par ses juges et suivant îa lai. La jus- C1WMWWIJMMI II I mil 11MBM—MHBBBB tice ne peut être refusée ni différée. La confiscation de biens est prohibée dans tout île territoire. Défense est faite au prince de trafiquer de son droit de grâce. Si, par ses actes ou ceux de ses officiers, le droit est enfreint, sommation lui est faite de réparer le dommage. S'il s'y refuse, après deux quinzaines, il doit y être contraint, et l'insurrection est tenue pour légitime ! * * * Voilà ce qui se passait à Liège, en juin 1316... En vérité, n'y a-t-il pas lieu, et tout spécialement au moment où nous sommes, de rappeler ce "fait local." sans encourir le reproche de sacrifier à l'esprit de clocher? Il y a dans ces souvenirs, > n effet, et au point de vue le plus général le plus élevé, une magnifique leçon de précoce maturité civique. Dès les 'emps les plus* reculés, l'amour de la liberté a pris chez nous un caractère exceptionnellement vivace et lucide. La leçon de l'anniversaire liégeois, c'est la glorification de l'idée constitutionnelle, qui fait du prince le premier serviteur de la loi égale pour tous et supérieure à tous. Sans doute les riverains de la Meuse n'ont pas connu l'Age d'Or à la suite de cette conquête. C'est le sort fatal des entreprises humaines. Mais ils avaient prouvé le sens qui les animait de la dignité collective, du droit qu'ils avaient à la civilisation, à la meilleure harmonie, en instaurant sur leur petit coin de terre la notion d'un ordre nouveau, qui règne au-des-sus des hommes, et auquel le plus humble peut en appeler, un ordre qui réalise les sécurités d'une justice émanée de la sagesse clarifiée du nombre. Nous avons beaucoup d'anniversaires de ce genre à célébrer, dan^ les annales de nos indomptables provinces. L'Histoire est pleine d'encouragements. Liège et ses défenseurs sont fidèlés à leur passé en se glorifiant d'avoir, dans la grande-guerre, subi le \ premier choc, et imposé un fatal arrêt à l'agresseur. Les apôtres insensés du pangermanisme ont eu grand tort de ne pas tirer des annales de notre Belgique les enseignements dont elles débordent. Us se seraient épargné le pire des crimes s'ils avaient compris combien il est dangereux et vain—si puissant qu'on se puisse croire—d'assaillir une nation a qui, par les expériences d'une tradition noblement séculaire, l'indépendance et la justice sont devenues aussi nécessaires que l'air respirable. CHARLES DELCHEVALERIE. ««u—1 LETTRE DU BRESIL. (De notre correspondant.) S. Paulo, 10 mai. Ainsi que nous l'avons annoncé il y a quelque temps, l'Etat de S. Paulo a élu ' son nouveau président. Le 1er mai, M. Rodriguez Alves, le président sortant, laissait la place à M. Aîtino Arantes. Le nouveau président de l'Etat de ■ S. Paulo est un ami sincère de la Belgique et à plusieurs reprises iî a manifesté publiquement ses sympathies pout notre pays qu'il appelle familièremeuî 1 " l'usine du monde." M. Altino Arautes est'-le premier président appartenant à la nouvelle génération qui a été formée sous le régime républicain et qui est appelée à jouei un grand rôle dans les destinées de la République sud-américaine. Jeune encore, intelligent et très ins-' truit, M. Aîtino Arantes est doué d'ui: caractère doux.. modeste et d'autres qualités qui font de lui l'objet de la sympathie non seulement de ses amis, mais aussi de ceux qui ne .partagent pas ses idées politiques. Elu par sua Etat, i1 fit partie, dès 1906. de îa Chambre Fédérale des Députés. Il v défendit vigoureusement le projet qui créait la Caisse de Conversion et gagna la partie pour son Etat dont les intérêts vitaux étaient liés à la stabilité du change. Pendant la présidence de M. Albuquer-que Lins, il fut appelé au Ministère de l'Intérieur de l'Etat de S. Paulo; il y resta pendant toute îa présidence de M. Rodriguez Alves et se consacra alors tout particulièrement au problème de l'enseignement. Le programme du nouveau président est excessivement pratique et destiné à accentuer le développement intellectuel et économique de l'Etat de S. Paulo. II a su s'entourer de personnes très capables et au courant des problèmes économiques de l'Etat qui, sans doute, de-' vra subir une profonde évolution sous la . nouvelle présidence. Nous savons qu'en dehors de l'enseignement public, AL Altino Arantes se dévouera tout spécialement au développement de l'agriculture, du commerce et surtout de l'exportation vers l'étranger, qui constitue pour cette région la véritable richesse. Nous sommes certains que M. Altino Arantes répondra entièrement à l'attente de la population de l'Etat de S. Paulo et qu'il prêtera son précieux concours au développement des relations commer-. ciales de ,1a Belgique .avec son pays. LES YEUX S'OUVRENT. Un de- 93 utellectuels allemands, M. le docieuÀ Planck, de l'Université de Berlin, qui a signé le jâmeux manifeste: "Il n'est pas vrai que..." vient, d'envoyer à son ami le sympathique savant professeur H. A. Lorens, de VUniversité de Leyde. une lettre que son auteur désire rendre publique. Ce n est fax ou oro l'aveu, ni la reconnaissance des faits, mais néanmoins on voit que lit vérité est en marche. Berlin, mars 1916. Ilono'é collègue. L'appel bien connu "au monde civilisé" qui fut publié en août 1914 sous la surnature di 93 savants et artistes alle- ►-«— mands a créé, en raison des termes dans lesquels il a été rédigér des malentendus touchant l'attitude des signataires, ainsi que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de m'en convaincre, à mon grand regret. En ce qui me concerne—et mon opi-ion à ce sujet est partagée, dans tout ce qui est essentiel, par plusieurs de mes collègues, par exemple, par Adolphe de Harnack, W. Nernst,. Wilhelm Wal-deyer, Ulrich \. Wilamowitz-Môllen-dorf—cet appel qui réfiète dans sa composition l'excitation des premières semaines de la guerre, voulait signifier et ne pouvait constituer autre choSe qu'un acte de défense, et nar.de40.11» tout un SELFRIDGE'S i—1 Maintenant que l'Eté est proche, il est indispensable de se procurer de nombreux articles d'usage et d'autres accessoires, qui permettent do supporter îa température estivale ci de jouir de la lionne saison. * Dana les mois à venir, vous aurez beaucoup plus d'agréments si vous commencez par faire visite cher. SETjFEIDGB'S, îes magasins îes plus vastes et les plus fournis, où vous rencontrerez toutes îes facilités et un persouneî d'interprètes qui vous assistera pour effectuer tous vos achats. [=□ SELFRfDGE&Co. Ltd. Oxford St,, London. W. acte de protection de l'armée allemande contre les accusations acharnées dont elle était l'objet; il signifiait explicitement que les savants et les artistes de i'AMemagne refusaient de tséparer leur cause de celle de l'armée allemande. Car l'armée .allemande n'est pas autre chose que la nation allemande en armes, et savants et artistes, à l'égal de toutes les autres classes, lui sont inséparablement attachés. Il est clair, et j'y insiste, que nous ne pouvons évidemment pas être responsables de tous les actes individuels de tous les Allemands, soit en guerre, soit en paix. Et cela! n'est pas moins évident que l'impossibilité où nous sommes aujourd'hui de juger en dernier ressort, scie tifiquement, le grave problème historique où nous sommes impliqués. Plus tard seulement, un examen objectif et contradictoire déterminera où iî faut fixer la responsabilité première de l'échec à quoi ont abouti les efforts vers la paix et toutes les souffrances humaines qui en sont résultées—examen dont nous attendons le résultat avec une conscience tranquille.Pour l'heure, nous n'avons, nous autres Allemands, qu'un devoir aussi longtemps que durera la guerre, et c'est de servir notre patrie de toutes nos forces. Toutefois, ce sur quoi je désire insister très particulièrement auprès cle vous, c'est cette ferme conviction que ne peuvent ébranler même les contingences de la guerre actuelle, qu'il y a des régions du monde intellectuel et moral éloignées des luttes nationales, et qu'une coopération honorable en vue de maintenir les valeurs de la civilisation internationale ainsi que le respect personnel des ressortissants d'un pays ennemi ne sont pas incompatibles avec l'amour ardent de îa patrie et le travail énergique qu'on lui consacre. Toujours votre dévoué Dr Max Plam k. LETTRE DE SUISSE. Poco piu di luce. (De notre correspondant.) Symptômes fâcheux. Geneve, le 13 juin. On 11e peut dissimuler plus longtemps qu'il règne en ce moment un profond désarroi parmi les Belges que la tourmente a disséminés en France, en Hollande et Suisse. Le malaise est attesté par divers symptômes fâcheux dont le plus caractéristique est le nombre toujours plus grand de malheureux qui "ne pouvant plus y tenir ' préfèrent rentrer en Belgique et se soumettre à la férule allemande que de végéter plus longtemps à l'étranger où I on n'a pas su leur trouver une occupation convenable, ni réconforter leurs courages abattus. Je suis le témoin attristé, ici -Genève, de cet exode lamentfjj'e. Toutes les semaines, le vendredi soir, il y a ici un départ organisé par le gouvernement allemand. Il ramène en Belgique de-centaines de réfugiés aux frais de l'administration allemande ! Les réfugiés qui rentrent ne viennent pas seulement de Suisse. Un grand nombre nous arrivent de France ; ils ont passé la frontière de nuit, au risque de se faire arrêter, car en France on ne leur délivre plus 1 des passeports, alors ils dépistent les postes douaniers suisses et françai u , Pourquoi s'en vont-ils? Parce qu'ils ne sont point traités comme ils devraient l'être, ou".is ne trouvent auprès

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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