L'indépendance belge

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s.n. 1914, 05 Avril. L'indépendance belge. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vq2s46j78w/
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§lO Centime! en SELGiQUE ET A PARIS 85' ANNÉE Dimanche 5 avril 1S14 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 y v rue de» Sable», Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11,_place de ia Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BEIEIQDE. Un an 20 fr. ti mais.- 10 fr. 3 mois. 5 tr. lUXElîSOURCtSr.-D.I " 28 fr. » .5fr. Sir. ETRANGER " 40 tr. •-> 22 Ir. <• S2Cf. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Internationale et d'Ouirs-marl K PAGES, PARAISSANT LE MHBCREEI Un un Siîî franc» Six moi» .. 1S franc» L'INDÉPENDANCE ■1 «I» o» Dimanche 5 avril 1914 Les annonces sont reçues ï A BRUXELLES : aux bureaux du jou' aai» A PARIS : il, place de la Bourse, à LONDRES : chez Mil, John-F, Jones & C3y II® Snow Hiii, K. C.-, à l'Agence Huva?, n° 4SS, Cheapsicie E, G.; et ciiez Ncyroud & Fiis, Ltd, 14-18, Queen Mctona Street, et ï. fa. browne^ Lid. n° 163, Queen Victoria Street, Jk AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rotin, 2» A ROTTERDAM : même Ilrme, Wynhaven. 413. fJîPi ALLEMAGNE, E?ï AUTRICHE-UONGRIE et SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mcss^ ÏV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milac^ Turin et Rome. ÔSEft'-YOllK: Ï.B. Browne. LU, I, East42»d Street. Ï20IS ÉlSmOÎS VAS. JûTTB. — SIX PAGES BELGE eOSSÏEVAHÛS EAS LE PHOGSÈS • Édition du matin JLujourâ'Jiui Revue politique. LA SITUATION BANS L'ULST'ER. — L successeur du général. Ërencli. Au Mexique. — La bataille de Torréon. - Les rebelles poursuivent, leurs succès. Eu Albanie. — Nouveaux combats . En Turquie. — La révolte des Kurdes. Lettre d'Italie. Notes du jour, par J.-B. lin France. — L'affaire Rochette à la Charr bre. — Les sanctions. — V ote unanim 'd'un ordre du jour de réprobation.— L'a: faire Caillaux-Calmette. — L'audition de témoins. En Belgique. — Les embarras de la droit< Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. Lettre sur la Mode. Metal-Exchange de Londres. Informations financières et industrielles. -Nouvelles diverses de nos correspoi dants. Les dépêches suivies de ia lettre . sont celles qui ont paru d'abord dar notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième éditioi publiée à G heures du soir; les dépêche suivies de la lettre G sont celles qui 01 paru d'abord dans notre troisième éd tion, publiée le matin. BRUXELLES, 4 avril Revue Politique La Chambre française a terminé cet nuit ses travaux et s'est ajournée a 2 juin, c'est-à-dire à quatre semaint après le second tour de scrutin des éle tiens législatives. Elle a consacré si deux dernières séances à discuter 1 eonclusions de la.commission d'enquêt Nous avons commenté hier à cette pla l'exposé lait par M. Delahaye au cou de la première séance; les discours q furent prononcés à la séance d'hier ■ séance qui se prolongea jusqu'à 2 he tes du matin — ne furent pas moins i téressants. M. Briand et M- Barthou-o expliqué, à la tribune, leur rôie; î Doumérgue a protesté contre tes afï: mations de M. Delahaye qu'il connu sait le document Fabre ayant que î Barthou en donnât lecture; M. Jaurès défendu les conclusions de la comm sion d'enquête. Tout cela a fait un déb très vif, très passionné, auquel L'inte vention de M. Sembat, pour les soci listes, et celle de M. Maurice Barri pour l'opposition nationaliste ont don son véritable caractère politique. Pe sonne ne s'est avisé de prendre la c fense de MM. Monis et Caillaux et, banc du gouvernement,on s'en est tenv un silence obstiné. L'attitude de i Doumergue se comprend : il n'avait r à intervenir dans ce débat en dehe des attaques qui pourraient être fai directement contre le cabinet. La co mission d'enquête ayant eu le devi de faire la lumière, il importait de la ser la Chambre se prononcer en toi liberté sur ses conclusions. Mais si p sonne n'a cru devoir défendre MM. i» nis et Caillaux, les socialistes ont e-sse tout au moins d'atteindre également Briand et M. Barthou. Sans nier c M. Caillaux ait commis un « crime selon l'expression de M. Sembat, ont soutenu qu'on avait fait ce « crime » une arme pour frapper homme politique. Cela peut évidei ment se discuter, mais la faute de 1 i cien ministre des finances et de l'i rien président du conseil n'en subsi pas-moins, et c'est le fait de l'existei même de cette faute qui constitue fond du débat. La Chambre, en fin de compte, abandonné l'idée de poursuivre ju ■lairement MM. Monis et Caillaux, repoussant par 342 voix contre 141 priorité en faveur de l'ordre du je Delahaye. Sans nier que la pression i nistérielle sur le pouvoir judiciaire soit produite, on a donc considéré, c formément aux conclusions de la cc mission d'enquête, qu'elle n'avait pas le caractère d'un acte de forfaiture on s'en est tenu à ce que M. Jaurè: appelé une « sanction politique n raie ». La Chambre a adopté ensu à l'unanimité des 488 votants, l'or du jour de MM. Renard et Dariac, ; lequel elle prend acte des constatai le la commission d'enquête, réproi les interventions abusives de la fina dans la politique et de la politique d , les affaires de j ustice, et affirme la cessité d'une loi sur lés incompatil tés parlementaires. « Ce texte attt évidemment MM. Monis et Cailla dont les actes se trouvent formellem blâmés, mais, encore qu'elle écartât formule habituelle « repoussant te addition », la Chambre n'a pas vo de-mander dés poursuites contre dc-.ux anciens ministres et s'est con! tée d'affirmer quelle est résolue à « surer d'une manière plus efficace séparation des pouvoirs ». M. Monis, ancien président du e «il, et M. Caillaux, ancien ministre inànces, échappent, donc à des pi alites; pourtant l'ordre du jour ad< ,ar la. Chambre comporte une const ion si formelle de leurs intervent ibusives qu'on peut considérer ;ur rôle politique est terminé, lliambre avait le devoir de procla xinsi hautement qu'en régime "déiço àque on ne peut admettre aueun^r sion du pouvoir exécutif sur le pouvoii judiciaire, et que les interventions abu-e sives de la finance dans la politique constituent un danger. Le cabinet Doumergue, contrairement à ce qu'on prétendait çà et là, ne pou vait être directement atteint par ce dé bat. Il n'était pas mis en cause dans les : conclusions du rapport de ;M. Jau rès, et il n'eût pu être mis en causé pao . la Chambre que . s'il s'était solidarisé i e un degré quelconque avec les deux an ciens ministres. Ceux-ci, ayant été con j traints d'abandonner lés ' portefeuilles qu'ils détenaient dans la combinaisoi au moment de la réunion de la com mission d'enquête, et.les faits sur les quels porta l'enquête s'étant produit! à l'époque du cabinet Monis, il est biei évident que le ministère Doumergue n'.' a aucune responsabilité. Tout au plu; t_ pourrait-un considérer que le. blâme — d'ailleurs immérité — que les constata lions de ■ la commission impliquent; ; l'adresse de M. Bienvenu-Martin met ^ tent le garde des sceaux actuel dans un: s situation ministérielle assez délicate i- mais encore faut-il observer qu'il n'y : s rien dans l'ordre du jour voté par 1: Chambre qui puisse constituer un blâ me direct ou indirect pour M. Bienve '> nu-Martin. s Le cabinet Doumergue a donc franch it lapasse difficile, et'le Parlement ayan i- achevé ses travaux, c'est lui qui prési dera aux élections législatives qui au ront lieu à la fin de ce mois. Il fan 5 reconnaître pourtant que le parti radi cal unifié que le cabinet Doumergue ,rè présente au pouvoir aborde la lutte électorale dans des conditions peu fe l vorables. Non seulement, il a dû àbâri » donner les points principaux du fameu. programme établi au Congrès de Pau non seulement il a dû se rallier en prii: .e cipe et en fait au rétablissement di ■u service militaire de trois ans, mais i ;s n'a su résoudre, en raison de l'oppos: c- tion de la majorité républicaine du Se ;s nat, ni l'impôt sur le revenu, ni la re ;s forme électorale. D'autre part, il ne fau e. pas se dissimuler ciue les incidents d ;e ces dernières semaines seront largemeii rs exploités au cours de la campagne élet ai torale contre le parti radical unifié, qr — commit l'imprudence d'appeler M. Gai u- laux à sa direction générale, alors qu n- là personnalité de l'ancien ministre dé ut finances était déjà très discutée au poir I. de vue politique. Ce fut là une faut ir- dont les conséquences risquent de s s faire sentir lourdement au cours de 1 A. campagne électorale qui s'ouvre et qi a paraît devoir être une des plus passior s- nées que la France ait connues depui afc longtemps. a s LA î Situation dans l'Ulste m v|tl Le successeur du général French ag . Londres, .vendredi, 3 avril. >rs Le général Sir Charles Douglas, inspe< es leur général des forces métropolitaines, e: ^ nommé chef-d'état-major impérial, enren jjr placement du- général French, qui donna s js_ démission à. la suite des récents incident ^e au sujet de l'Ulster. (a; Lord Hoberts et les unionistes Londres, samedi, 4 avril. Le député Walter Long a présidé ce so à l'inauguration d'une ligue composée d'i nionistes favorables à la cause de l'Ulste Lord Roberts a été élu président. cle 5"* un Nouvelles de l'Etranger m- Ht ALBANIE Nouveaux combats ValonaA vendredi, 3 avril. .a IjGs nouvelles du Sud de l'Albanie ne ce l i~ sent d'être graves. D'après des inform e.n twns sûres les rebelles, composés de ba _ des d'Epirotes et de bataillons sacrés, d m} posent de canons et de mitTaillenses. C n,1_ jours derniers, les rebelles se sont avanc ^ "du sud vers le nord, en passant par K :)n" lonia et Leskoveki. Ils ont détruit les vil! m" ges sur leur route. ( eu ° et Coriiza en flammes 3 Vienne, vendredi, 3 avril. On mande de Yalona ù. la « Correspc dance all^anaise » qu'une bonde importai -Ire s'est livrée à plusieurs attaques vicient par contre la ville de Coritza, qui ,est actuel >ns mont en 11 arrimes. Des bandes grecques c ■tve piné la localité de Frasari, ainsi que qu ques villages dos environs, dont elles c brûlé beaucoup do maisons et tué <uri ass né- grand nombre de personnes. Beaucoup gens auraient été î aies vivants dans ! 'int maisons. (a^ ux, La situation à Coritza ent . ,. . .. Ia Durazzo, sameui. 4 avril, te Le gouvernement a reçu un télégrami de Coritza annonçant que les Comitad i g ont suspendu l'attaque. On croit que ce I en_ est dû à l'arrivée des troupes auxiliair _ On espère qu'un danger imminent, se la évitô* Reddition de la ville on- Athènes, samedi, 4 avril des Selon des renseignements parvenus mr- la ville de Coritza est tombée entre )pté nialn's des Epirotes.L'attaque contre la v ata- a commencé dans la nuit de mercred ons jeudi. Vers midi, après im combat achar que les insurges ont occupé Coritza. La Ou assure ici que les pertes ont été ne mer breuses des deux côtés. cra- Le bruit court ici également n res- cte-r hWlCinckiis c!6 blessé, te • ••- 1 albanais Emin Rechid, à la tête de quarante . gendarmes-et'd'un certain nombre d'irrégu liers, a tenté une attaque contre. Holchis-ta mais' il a 'été repoussé avec pertes - et fai i prisonnier, ainsi que ses soldats. -.a Confirmation Athènes, samedi, 4 avril. ' L'occupation de Coritza par les insurgé: . est .officiellement, confirmée, (c) Mobilisation générale Durazzo, samedi, 4 avril A la suite des nouvelles graves venue: de Coritza, le prince *.i réuni son conseil de; L ministres et a proposé de partir à la têti des troupes. .Après une très longue dis cil s * sion, le conseil des ministres a. décidé 1< 5 mobilisation générale. (a) L L'intervention de l'Italie > ' Rome, samedi, 4 avril. Le « Popôlo Romano » iumonce que l'oi - poursuit la concentration des régimes h t alpins de cavalerie et d'artillerie destiné ■ à la nouvelle expédition d'Albanie. Le con î tingent ainsi formé partira probablemeit , ce soir et se mettra à la disposition de 1. i commission interna'ionale des confins &< t sud de l'Albanie'. Les bataillons autrichien - et italiens auront, en outre, mission de. veii - 1er sur l'application des dispositions de 1 "commission européenne. (a i ^ L'emprunt Duraçzo, samedi, 4 avril. Le contrat dî; banque concernant ï'eir t p'runt de dix liiillions serait, défïnitiveiner - conclu ët la commission de contrôle l'ai - rait passé sans faire de' difficultés. ALLEMAGNE ^ Voyage démenti ; Berlin, vendredi. 3 avril. Oiv annonce de source bien- informéej.qu' i n'est pas question d'un voyage du coupl \ impérial aux-Canaries, où 11 devrait se rer - contrer avec les rois d'Espagne et d'Angh terre. ' (a) Les mauvais traitements t dans l'armée allemande e Berlin, samedi, 4 avril, t Une dépêche de Stettin aux jounnaux ai ; nonce que le.conseil de guerréj a condamr 1 à huât mois de prison un sous-officier c - deuxième régiment, des! grenadiers de e garde pour mauvais traitements répété s Plusieurs autres sous:officiers.de ce mén t régiment ont été condamnés pou;r le mén e motif à des peines • allant de dix jour-. e six mois dé prison!" (a) a i Arrestation d'un espion L" Berlin, samedi, 4 avril, s On annonce l'arrestation d'un Luxer bourgeois accusé d'espiohnage. Celui-ci s t rait en possessôon de certains documen que sa maîtresse, qui entretenait, d'aut part, des. relations avec un officier ail mand, aurait dérobé à celui-ci après Tavc |* endormi à l'aide d'un narcotique. (a) ANGLETERRE La visite des souverains à Paris Londres, vendredi, 3 avril. Le Roi et la Reine passeront les fêtes < it Pâques au château de Windsor. Ils y re i- feront jiisqu'au 18 avril: Ils reviendra a passer trois jours . à Londres avant. < s partir pour Paris. Outre leur suite, ils £ ront accompagnés ù Paris par Sir Edwa Grey. Ils quitteront Londres le "21 avril 8 h. 40 du malin et arriveront à Paris da: la soirée. I.e programme de la visite n'e r pas encore fixé dans tous ses détails, (f La grève des mineurs Londres, vendredi, 3 avril. . La discussion engagée entre les repi " sentants des houillères a fait faire un grai pas à l'un des piinl s litigieux. Le débat c ajourné au 8 avril. ' (a) - Grève de chauffeurs Londres, samedi, 4 avril. Les chauffeurs et conducteurs de 150 o tobus du garage de Hendon se sont n en grève ce matin. Ps refusent de reprt s. dre le travail tant qu'un conducteur et a. gédié, il y a une quinzaine de jours ne s« n; pas réintégré.. ■ [c. s. EGYPTE es Crise ministérielle ^ Le Caire, vendredi, 3 avril. Le ministète égyptien a donné sa i > mission. Il est probable que Mustapha-1 clia-Sehmi, ancien premier ministre temps de lord Cramer, acceptera de pn dre la présidence du ministère et de f n- mer le nouveau cabinet. (a ite Le Caire, samedi,- 4 avril es Le ministère Saïd a démissionné. Mus le. pha Fakrriy, qui a été président du cons ut sous lord Cramer, forme le nouveau .ca el- net. (a -•'£ BULGARIE eZ AU S03RANIÊ de e„ La séance du Sobranié a été marqi 3 par des scènes tumultueuses, au cours d quelles l'ancien ministre M. Théodor fut, à plusieurs reprises, .-traité de traît Le choix des commissions ne put avoir 1 n© qu'après une longue interruption de séan jis (a ESPAGNE ra — M. Besàda: a été élu président de Cliamb: -' à rurianimcté- des f?8G vota? iTALIE ;C1' A LA CHAMBRE les ille Incidents .' à Dans les couio^s de î-a Chambre des dé fié, tés, MM. 'Fêde-rz'ani, nationaliste,et Oua no.socialiste,en sont, venus aux mains.Le m- -allègues li s ont séparés. M. Quagiino a^ enroebé :ui cours rie la séaiKv d'hier, à '•«dei-zani, d'avoir fait une élection d • o-Dt. 1 (î JAPON La crise ministérielle ' De Tokio au .( Times >j : Le vicomte Ivijura semble avoir réussi à former un cabinet, quoique M. Uchida hésite, encore, à accepter le portefeuille des , affaires étrangères. En dehors du premier ministre et du baron Matsumuro, qui reprend le portefeuille de la justice .ju'il avait déjà eu sous le ministère de si .ourto durée du prince ; Katsura, et du vicomte Ucliida, s'il accepte. ; tous les ministres choisis .seront nouveaux. M Arai, le nouveau ministre des finan-. ces, qui a passé vingt-cinq ans dans l'ad-{ ministration des finances, avait encore récemment ia direction du Trésor coréen, el est inconnu du public. L« cabinet ne compte aucun représentant d'aucun parti dans la Chambre basse et, à i cause de cela, il est un ennemi pour tous, i On peut considérer la formation de ce cabi-s net comme une tentative de réaction. t LUXEMBOURG 1 — On nous écrit de Luxembourg lt 1 2f avril : 5 On sait que depuis nombre d'années le.c vignerons de la Moselle luxembourgeois< 1 ne récoltent presque plus de C2 bon vin d< ) Grechen si apprécié par les amateurs. De puis longtemps — sauf 1911, année d'asse: bon rendement — les raisins n'ont donm qu'un .produit de qualité médiocre. Ans s bien des. vignerons se, sont trouvés dan: 1 'une situation critique et les plaintes son unanimes.. A. tel point que sur l'initiativ> de . plusieurs députés, le gouvernemen ; grand-ducal a cru devoir venir en aid . aux vignerons1 pour les sauver de la ruine La Chambre des députés vient de s'occupe du triste sort de ces intéressants travail . tours de la vigne et a voté un secours d £ 300.000 francs., MEXIQUE Les rebelles poursuivent leur succès Les rebelles' ont pris à Torréon quatr grosses pièces d'artillerie et 1,900 obu avec plusieurs milliers de fusils. La rout suivie par les fédéraux, dans leur fuite, es peine d'armés et de cartouches abandon 10 nées par les fuyards. u * a * * s. Suivant une dépêche du général Villa,le ie rebelles ont attaqué ce matin à San Pedrc ie point situé à 20 milles à l'est de ïorréor à l'arrière-gai^de des féeléraux en fuite et li a tué une centaine d'hommes et fait douz prisonniers. Washington, .vendredi, 3 avril. L'amiral Fletcli r a reçu du consul de 1. Etats-Unis à Chiliuahua avis que les const e_ tutionnalistes se trouvent u moins de cin [s milles de Tampico qu'ils se préparent à a .e taquer. e. D'autre part, on prête aux fédéraux l'ir jj. tention de se rendre sans combat. (a) Les combats autour de Torréon Le bilan New-York, samedi, 4 avril. Une dépêche d'El-Paso dit que les part sans des fédéraux déclarent que le nombi ,e de oeux-ci qui se sont échappés de To: "s. réan s'élève à 3,500. Ils évaluent les forc< du générai Velasco à a,000 hommes. I.t . fédéraux auraient ainsi perdu 5,500 tué e blessés ou prisonniers (c) :-d Un démenti officiel à Londres, samedi, 4 avril, is L'agent financier du gouvernement mes st cain a Londres annonce qu'il a reçu la d ) pêche suivante du. ministre de la guerre -Mexico : 11 n'est pas vrai que Torréon se tombé entre les mains des rebelles. C< bruits sont mis en circulation par Villa e\ Carranza, (c) ROUMANIE — La Chambre a voté le traité de con merce avec la Grèce. (a RUSSIE u- Conilit entre la troupe et les grévisti I1S ..Saint-Pétersbourg, vendredi, 3 aVril. n" Dans le quartier ouvrier la population e ,n" entrée, à plusieurs reprises, en conflit av ra la troupe. Cclie-ci a fait feu et douze o vriers ont été tués. Deux cents arrest tions ont été opérées. Le monopole des tabacs Saint.-Pétersbourg, samedi, 4 avril, lé- A propos des bruits qui ont circulé r 'a- cemment au sujet de l'établissement d'i du monopole des tabacs en Russie, le minist: m- des finances fait savoir qu'on procède à m Dr- enquête approfondie sur la situation pr i sente de l'industrie du tabac. Cette enquê sera terminée probablement yers le me la- de juin 1915. eil C'est seulement lorsque les résultats i bi- seront connus qu'une décision définitive s ) ra priso au sujet de la forme à donner à taxe, sur les tabacs. Si le gouvernement décide en faveur du monopole, ceiud-ci n'e trera pas en .vigueur avant le 14 janvi 1918. ' t es- Off A LA DOUMA re. On annonce que des scènes tumultueus leu se sont produites à la Douma où Ton d ce. cuitaiit au sujet des empoisonnements j ) cents dans des fabriques. Deux députés gauche ont été expulsés. Là commission du budget a adopté, ;a séance extraordinaire, le budget des iroc lis. tes. Au cours de la discussion le minist ) des finances a affirmé qu'il n'était pas pi sible de diminuer la réserve en or à l'étr; g M', le.s banques ayant besoin de ces réa ves. , ' (a; * * « pu- —La Douma a adopté sans débat ensée gli- ce secrète huit projets de loi du ministi tirs 'le ia guerre reconnus urgents. (c, •ait M. — Le conseil d'Empire a adopté, dans ar- texte voté par la Douma, le projet de ) relatif au j-omboui^ement des droits douane et de timbre frappant les métaux précieux lorsqu'ils sont exportés sous forme d'objets fabriqués. Ce projet est également relatif à l'importation en franchise des produits étrangers servait à la fabrication d'objets destinés à l'exportation (a) TURQUIE La révolte kurde Constantinople, vendredi, 3 avril. Les nouvelles de Bit-lis sont meilleures, quoique toujours inquiétantes. La Porte a ordonné la concentra tion des troupes. La garnison de Bitli's a repoussé toutes les attaques des Kurde%. Des troupes y sont arrivées et on espère que le mouvement de révolte sera vite réprimé. Voici quelques renseignements sur l'origine de la révolte : Les chefs, comprenant que leurs privilèges et leur indépendance étaient menacés par les mesures prises par le gouvernement tendant ù la réglementation de la quesîtiofi agraire arméno-kurde, à la perception des impôts ainsi qu'à l'application de réformes at à l'obéissance aux lois, tentèrent de provoquer un : mouvement révolutionnaire contre le gouvernement jeune-turc en lançant une pro-i clamation établie sur une base essentielle-; ment religieuse et démontrant la violation . flagrante de la loi du Chériat. Ce mouve-. ment est donc réactionnaire. La Porte pré-: pâtre un communiqué officiel sur la révolte » kurde . (a) i * * * ' Le correspondant du « Daily Télégraphe rlonne les détails qui suivent sur la révolte kurde : Environ 4,000 Kurdes armés cernent 1c ville de Bi Mis. Une partie des troupes s'es: déjà emparée du monastère arménien de Iviridrakadar, situé à l'une des extrémités de la ville; les moines ont été chassés, « Nous ne vous en voulons nullement, on déclaré les rebelles à ces deeniers; ce son les mesures prises par le gouvernemen ottoman qui ont provoqué cette révolte. > Deux chefs kurdes, Mollâs Selim et Che - habeddin, entraînés par le mouvement po s pulair,e, ont attaqué la police et les troupe: - d: l'endroit. t Le ministre de l'intérieur, au reçu de ce; graves nouvelles, a fait partir aussitôt de: renforts d'hommes et un certain nombr de mitrailleuses pour Moush Erzindian 3 Erzeroum ; les troupes ont ordre d'étouffé: la révolté qui s'étend maintenant à tôuti la région de Kighi, Diarbekiir, .Van et Sas [ soun. e Bien que lès chefs de la révolte aient an noncé aux habitants de Bitlis que Les per sonnes et Les biens seront respectés, 0] 3 éprouve dés craintes très vives. Le gouverneur de Bitlis, apparemmen -j favorable aux desseins kurdes, a remis & démission. Il a été remplacé par un fonc tionnaire énergique. L_ La révolte des Kurdes est avant tout di rigée contre le projet de réformes arme niennes. Au cours de La lutte engagée à Bitlis ei tre les révoltés et les troupes- régulières les pertes ont été assez nombreuses d ^ part et d'autre. Aucun Arménien n'a ét e tué ou blessé. > Le cheik Selim, qui s'était fait proclame s empereur soùs Le nom de Selim Ier, a réus 3 si à se réfugier au consulat russe. Chehabeddin a disparu mystérieusemen La loi martiale a été proclamée dans 1 gouvernement de Betlis, où l'ordre n tardera pas sans doute à être rétabli,grâc à l'arrivée de renforts militaires et au mesures énergiques prises par le nouvea ^ chef de la province. (a) Lettre d'Italie; (De notre correspondant.) i- I L'entrevue de Venise. — Pas de résultai importants. — Renforcement de la Tripl Alliance. — Evolution de la politique lt; lienne. — Inquiétudes de l'empereur Gui laume à propos des armements de la Ru sie. — L'armée italienne. ;c r- ROME, le 30 mars. Je ne partage point l'avis de ceux qu prenant prétexte de ce qu'aucun cc r, muniqué officieux n'a été publié, affi ment que l'entrevue de Venise ne pei é- avoir aucune importance politique < m doit être considérée comme un acte t re pure courtoisie, non plus que l'avis e le ceux qui tombent dans l'exagération o é- posée et prétendent que, dans cette é: te trevue, les deux souverains ont échanj is des idées capables d'exercer une influe: ce profonde sur la situation général m Ce qui est vrai, c'est que, plus d'iu e- fois, l'empereur Guillaume a touché V la nise pour se rendre à Corfou, sans qi se le roi d'Italie ait jugé à propos de se d n- ranger pour aller lui serrer la main er lui souhaiter un bon voyage. Si don a) cette fois-ci, il a éprouvé le besoin d'e 1er le saluer en passant, c'est qu'il avf quelque chose à lui dire. Quoi? Noi es le saurons peut-être un jour ou l'auti s- Mais quand l'entrevue n'aurait eu d'à 'é- tre objet que de prouver l'intimité d te rapports entre les deux souverains d'établir que la solidité de la Triple-.'5 ;n liance, sensiblement altérée au début i 3tr la guerre italo-turque, est redevenue ne re maie, elle aurait eu une importance p litique qu'il ne convient pas d'ignorer, n- - Il est hors de doute, en effet, que a'- Triple-Alliance a reconquis, grâce à. ligne de conduite suivie par M. di Si Giuliano, le prestige et la force qu'e! n- avait perdus en ces derniers temps, i ;re si on se donne la peine d'examiner 1 i conséquences de cette évolution de politique italienne, on est obligé de i le connaître qu'elles sont plutôt décevant loi et, même périlleuses pour l'Italie, qi de avant 1 ■ '•'.s de ta Libye, &e ko vait, sur le terrain diplomatique, en une situation excellente. A cette époque, tandis qu'elle occupait, dans la Triple-Alliance, une position qui lui permettait de tempérer les tendances compromettantes de la politique autrichienne, elle avait su nouer avec les trois puissances de la Triple-Entente des relations de cordialité et d'amitié qui lui faisaient dans cette combinaison, une situation presque égale et peut-être meilleure que celle qu'elle avait à côté des empires du centre. Je dis meilleure en ce sens que les rapports avec la Triple-Entente étaient empreints d'une plus grande sincérité que ceux avec l'Allemagne et l'Autriche, et cela parce que, en réalité, les intérêts et les aspirations de l'Italie rencontraient-, dans le sein même de la Triple-Alliance, des incompatibilités et des résistances qu'ils ne rencontraient point de l'autre côté. Même avec la Russie, la politique italienne avait pu établis des relations cordiales, et les accords conclus à San Rossore eussent, avec le temps, procuré à l'Italie des avantages considérables si celle-ci avait su les cultiver . et leur donner le développement qu'ils comportaient. Il est fort douteux que l'attitude prise par le cabinet da Rome, depuis l'ouverture de la crise balkanique, ait contribué à consolider ces accords, et il est plus logique de penser cjue l'étroite communauté de vues et d'action établie par M. di San Giuliano entre l'Italie et l'Autriche ait sensiblement refroidi les sentiments dont la Cour de 'Saint-Pétersbourg était animée envers l'Italie au lendemain de . l'entrevue de San Rossore entre le Tsar , et le jeune roi Victor-Emmanuel. : M. di San Giuliano a brusquement i renversé cette situation et a brisé, on n0 comprend guère pourquoi, les liens qui - unissaient l'Italie à la Triple-Entente et ; qui fortifiaient singulièrement sa posi- - tion vis-à-vis des eleux empires alliés, ■ affaiblissant ainsi de parti pris la basa ■ diplomatique de la monarchie et plaçant ■ celle-ci dans un état d'isolement qui la i livre, pieds et poings liés aux empires alliés. | Le résultat de cette évolution est ; on ne peut plus inquiétant. Avant le' ! brusque revirement dont je viens de ; parler, la politique internationale de [ l'Italie avait deux bases : aujourd'hui, : elle n'en a plus qu'une, et combien fragile 1 L'action diplomatique de ce pays est fondée, en effet, sur l'alliance de deux empires, dont l'un est condamné à une grave perturbation, on dit même à 1 un écroulement plus ou moins total, et cela à courte échéance. Au lendemain de la mort de l'empereur François-Jo- I sept, et lorsque se produira la crise que tout le monde prévoit, la politique italienne subira un profond ébranlement et sera complètement désemparée, si, d'ici là, elle ne sera pas parvenue à réparer les fautes qu'elle a commises dans ses relations avec la Triple-Entente. ■ Je ne saurais donc dire jusqu'à quel ? point l'affirmation qui peut se dégager B de l'entrevue de Venise et qui devrait confirmer aux yeux de qui de droit la r solidité du système tripliciste peut servir les intérêts dé l'Italie... Je crois savoir, du reste, que, dans cette rencontre, * l'empereur Guillaume n'a pas dissimulé ® les inquiétudes que lui inspire le déve-3 loppement redoutable des forces mili-e taires de la Russie qui menacent parti-x culièrement l'Autriche et qui pourrait, II à un moment donné, aboutir à de terribles complications. Ces confidences ! avaient le caractère d'un avertissement et voulaient dire que les trois Etats alliés feraient bien de tenir les poudres sèches. A ce propos, je dois vous dire un mot de la façon dont s'est dénouée la crise ministérielle italienne, et surtout du -s choix qui a été fait pour -le ministere de î_ la guerre: Vous savez que, pour ce por-tefeuille, M. Salandra s'était d'abord adressé au général Porro, commandant s" la division de Milan. Cet officier distingué, encore relativement très jeune, mais qui passe pour être très au courant de toutes les questions concernant notre organisation militaire, a posé dts !" conditions que le ministre du Trésor, r" M. Rubini, s'est empressé de repousser. « Vous savez que l'effectif de paix de l'ar-mée italienne, composée de dix corps, ;e est. actuellement ele 275,000 hommes, et 'e qu'au surplus la guerre de Libye a ap-?- pauvri les cadres et a vidé le magasin v de fournitures. Les compagnies de paix îé sont réduites à des proportions squeiet-tiques et la cavalerie et l'artillerie man-e- quent de chevair:. Nous avons, en réa-ie lité, une infanterie sans fantassins et e_ une cavalerie sans chevaux. Le général le Porro demandait, d'abord, que l'effectif é- de paix fût porté à 3Ï5.000 hommes et, et ensuite, un crédit extraordinaire de six ci cents millions, à répartir entre plusieurs ■?- gestions, et destiné aux travaux de for-•it tification sur la frontière orientale (200 1S millions), aux casernements (G0 millions e- ou 70 millions), le reste au renouvelle-Ll~ ment de fournitures et au matériel d'ar-es tille,rie, et surtout à l'artillerie de gros et calibre, pour la défense des côtes, •i- Le général Grondi, qui a pris le perle tefeuille de la guerre, s'est montré moins t- exigeant; mais on ne sait pas encore o- exactement quelles sont les concessions que lui a faites le ministre du Trésor, ia 11 est certain, néanmoins, que l'effectif la de paix va être augmenté et qu'un crédit m extraordinaire de plusieurs centaines de 'e millions sera affecté aux objets que je viens de citer. Sur ces deux points, il es y aura bataille à la Chambre, car le groupe socialiste, revenu très nombreux e- à Montecitorio, est intransigeant, sur la es question de l'augmentation des dépenses li> militaires» U- SÎUVIO.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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