L'indépendance belge

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s.n. 1918, 14 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rb6vx0743w/
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<• $ * 1 » • * 89e annee 39 L INDÉPENDANCE • j ËM. » 1 Ê mm IN CONTINENT Ï 15 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY iffiPE i « Jm M il (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: JEUDI 14 FEVRIER fî MOIS, 9 SHIXJjXNGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. lli PLACE DE LA BOURSE . ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. téléphoné: city 3960 télé.: 3ii-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 13 fevrier 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION ♦ Mercredi, midi. M. Clemenceau, qui vient de rentrer d'une inspection faite aux points les plus importants du front, s'est assuré par lui-même des dispositions prises pour résister à l'offensive allemande; il a exposé au conseil des ministres les impressions recueillies au cours de ce tour aux armées, et celles-ci sont en tout point satisfaisantes, nous en avons la conviction. Le fait est que les troupes françaises sont toujours pleines d'élan et que leur valeur ccmbattive se rév'le chaque jour par des faits d'armes audacieux. Dans la nuit do lundi elles ont encore fait un raid dans les environs de Bon ville. au nord I • de l'Ailette, ramenant p risonniers ainsi que des mitrailleuses. En Woevre plusieurs coups de main sur les lignes ennemies ont également été victorieux, notamment à l'ouest de Remenonville, ou une seule battue a produit 24 prison-' niers. Les troupes britanniques ne sont pas n'oins décidées et saisissent elles aussi, H moindre occasion pour le prouver. Après le succès que se sont assuré les Australiens dans la région de Messines, les régiments de Manchester ont renouvelé ce coup audacieux dans la région de La Bassée, infligeant, à peu de frais, des pertes sérieuses à l'ennemi tout en cap-ti rant des prisonniers et du matériel de guerre. Sur le front méridional les Austro-Allemands ont persévéré, mais sans succès, dans l'action offensive commencée dimanche. Des avances ennemies tentées lundi matin sur les versants sud du Mont Sasso Basso et à l'est du Val Frenzela ont été arrêtées et dispersées par l'artillerie italienne dont le tir précis infligea des pertes sanglantes aux «tfônnes d*as: sput autrichiennes. Sur le reste du front italien, il y a une tendance d'activité p.us grande, et l'on signale de nombreuses rencontres de patrouilles- dans la \ allarsa et dans la vallée de l'Ornie. Un détachement ennemi a tenté de passer sur la rive droite de la Piave, à Zenson, mais il a été rejeté dans le fleuve par une fusillade nourrie de l'infanterie italienne. Enfin, à l'embouchure de la Piave, les fusiliers marins italiens en reconnaissance dans un secteur à l'est de Cartellazo, ont capturé des armes et des munitions. • Les aviateurs britanniques et français ont fait de nouvelles incursions en Allemagne. Les premiers ont survolé la ville I d'Offenbourg, au sud-est de Strasbourg, et les seconds ont copieusement bombardé de nombreux objectifs ennemis et notamment la gare de Metz-Sablons, où un incendie s'est déclaré. En Finlande, la guerre civile continue. D'après un télégramme daté du 12 courant et provenant des Gardes Blancs à Vasa, un combat important a eu lieu entre Maentyharju et St. Andree. Les révolutionnaires ont résolument attaqué les positions des Gardes Blancs. U'i détachement de 1,000 Gardes Rouges, parti de Tammerfors, pillent d'une façon honteuse toutes les fermes qu'ils rencontrent et torturent les habitants. Parmi les meurtres commis par les Gardes Rouges, celui du vice-président de la Diète finlandaise, M. Ingman, fut exécuté dans des circonstaftces de brutalité irouïe. D'après des nouvelles sûres de Helsingfors, "le terrorisme sauvage des Gardes Rouge9 augmente journellement. D'un autre côté, des nouvelles circulent que les Gardes Blancs, poussés à bout, ont assassiné M. Sirola, le ministre de» affaires étrangères dans le Gouvernement Social Démocratique Provisoire de la Finlande, et M. Hapulainen, le ministre de l'intérieur. Le gouvernement britannique a déclaré officiellement qu'il ne reconnaissait pas le traité de paix signé entre les Austro-Germains et le groupe qui a déclaré représenter l'Ukraine. Quant aux Bolshévistes, ils laissent faire simplement. Trotsky a déclaré no pouvoir signer un traité de paix qui admet l'annexion d'une belle partie du ter- r t ritoire russe et il a lancé une proclama- c ion pour charger de ce crime non pas c 'entourage du Kaiser, mais les capita- p istes, les banquiers et les propriétaires illemands, qui ont été soutenus par la r «opération des bourgeoisies anglaise et 1 'rançaise ! f Ce serait grotesque si l'intervention e les mark allemands, dont la distribu- li ion était assurée en partie par le socia- « iste Scheidemann, ne nous avait appris c pie l'acte de Trotsky, Lénine et consorts t constitue une réelle trahison. c Le Kaiser a trouvé en la circonstance 'occasion de prononcer à Hombourg un r le ces speechs flamboyants dont il a le 1, Kîcret: "Après la paix de l'Ukraine», s tiendra la paix, une paix indispensable, c xjur assurer dans l'avenir la puissance r le l'Empire allemand, une paix qui do- f :inera le monde. A cette fin, les forces j puissantes du Ciel doivent nous assister. c \ oette fin, chacun de nous, depuis le ]- >lus jeune jusqu'au plus vieux, ne doit ] ivoir qu'une seule profession de foi, t :alle de la victoire et de la paix aile- r nande. Longue vie à la Patrie aile- j itande !" Les journaux allemands ne chantent r si fort la victoire et ils remarquent j jue leurs dirigeants tiennent pieu compte ç le la résolution du Reichstag du 19 juil- j, et 1917 : ni annexions, ni indemnités. Le t laite de l'Ukraine consacre une an- t lexion, et dans les débats qui viennent l'avoir lieu à la Diète de Bavière et dans p.quels le ministre von Breunig a déparé qu'en présence du formidable défini causé par la guerre, une indemnité c le guerre serait absolument nécessaire s Hjur sauver le crédit de la Bavière. Que d ^jt dire la masse du peuple allemand ? La réouverture des travaux du Parlement britannique a eu lieu solennelle- e ment hier, et le Roi George a prononcé q i Westminster un discours que nous re- c sroduisons plus loin et qui affirme, une r 'ois de plus, la décision des Alliés de lutter jusqu'au bout. p L'augmentation des pouvoirs donnes s iu conseil de Versailles a fait immédiate- q ment l'objet d'un débat à la Chambre des v Communes. M. Asquilh après un vif 5 sloge de sir Douglas Haig et de sir William Robertson, déclara que la confiance 3u pays en ces deux grands chefs militaires était absolu, et qu'en présence de certains bruits il était d'avis que le gouvernement ferait bien de dire à la Chambre en quoi consistaient les nouveaux a pouvoirs du conseil suprême de la guerre, o M. Lloyd George se déclara tenu à une a grande réserve dans la crainte de donner o les informations à l'ennemi. Il a re- \ x>nnu que l'Allemagne a envoyé des c ;roupes au front occidental dans une ;elle mesure que la supériorité numérique des armées alliées en a été fortement iiminuée. Jusqu'ici aucune attaque aile- ^ mande n'aurait pu s'effectuer sur le front a 'rançais ou britannique sans que les ré- n lerves de chaque armée individuelle ne ^ lussent lui être opposées. La situation i été complètement changée par les ^ ir.ormes renforts allemands, et la confé- ^ -ence de Versailles a eu à examiner le F meilleur moyen de faire face à cette iituation. Il était indispensable de pren- e Ire des mesures pour que les armées a illiées puissent être employé^-comme un P ;out afin de parer à toute menace enne- P mie, où qu'elle pût se produire, et c'est, ^ i déclaré M. Lloyd George, ce que la con- ^ 'érence de Versailles a fait. La décision -le la conférence a été unanime. M. Asqujth fut applaudi à outrance )ar les pacifistes et l'interpellation ,i lonné l'impression d'une réelle attaque lirigée contre le cabinet. M. Lloyd ïeorge l'a senti d'ailleurs, et il a immé- liatement déclaré que pendant la guerre d 1 appartenait au gouvernement de tran- s, her certaines questions, et que si la Chambre des Communes était d'un avis ^ contraire, elle avait un moyen de le prou- • 'er : c'était de renverser le gouverne-nent. Ce vif débat et cette réponse de tf. Lloyd George sont certainement des ndioes sérieux d'Une nouvelle situation c >olitique au Parlement. • um„ „ u n " — >-• J W1IUVA1UU U 14 HV JJOl I/1V UU OUVERTURE DU PARLEMENT BRITANNIQ Le discours du Roi Mes Seigneurs, Messieurs, Les nécessités de la guerre m'obli- • uuuuuuu ex u j. ai icixxtjiii/. •* i ,! ^„H M ma | ! ! de gent, après un intervalle relativement Ra court, à vous convoquer à nouveau pour rep reprendre vos délibérations. paI Les raisens pour lesquelles Moi- 1 même et mes alliés nous luttons ont été uki récemment exposées par Mon Gouverne- ext ment dans une déclaration qui a reçu ,1'L l'approbation énergique de mes peu- Ri pies dans tout l'Empire, et qui consti- C( tue une base loyale pour la conclusion de a- do la lutte actuelle, par le rétablissement cl; as des droits des nationalités et pour une d<= a- paix internationale dans l'avenir. uli es Le gouvernement allemand a néan-la moins ignoré nos'justes revendications, ph et lui demandant de donner réparations co pour les dommages qu'il avait causés lie "i et de fournir des' garanties pour éviter i- leur renouvellement sans provocation, a- Ses hommes d'Etat se refusent à pren-Js dre pôur eux-mêmes toutes obligations, ts tout en reniant toutes les libertés légales des autres. , ' -e Jusqu'au moment où sera donnée unê 111 re connaissance des principes uniques sur '-e lesquels une paix honorable peut être j- signée, c'est notre devoir de poursuivre j { e> cette guerre avec toute l'énergie qui :e nous anime. J'ai la ferme confiance que fes armées en cancpagne, en coopération es intime avec celles de mes fidèles alliés, r- continueront à montrer le même courage pc 'e héroïque et que mon peuple ici montrera t i la même abnégation qui a déjà enrayé ^ 1» tant de projets de l'ennemi et qui assu-e" rera le triomphe final de notre cause e" juste. J'ai convoqué des représentants de ''t mes dominions et de mon Empire des se Indes à une session supplémentaire du be te Cabinet impérial de la guerre, dans le pa but de recevoir leurs avis sur des ques- mi je tiens qui en ce moment louchent aux in- kr téièts communs de l'Empire. qu ■ ^ q |] is Messieurs les Membres du |u é- Parlement, ex fi- Vous serez invités à voter des ressour- ru té ces suffisantes pour les besoins de nos ur] re sei vices de la guerre et pour la stabilité ie de notre finance nationale. sa Mes Seigr.-arfr, Messieurs, P° e- La lutte dans laquelle nous sommes ie e- engagés est arrivée à un tournant criti- que, qui demande plus que jamais la U e- coopération de nos énergies et de nos le ressources. t- Je recommande avec confiance à votre patriotisme toutes les mesures qui vous ■ 5s seront soumises, et je prie le Seigneur su e- qu'il accorde sa bénédiction à vos tra- do 5S VaUX. no OPERATIONS AERIENNES SU le ' Deux avions allemands crient 2 i- "Kamarad!" Une petite escadrille d'aviateurs alliés- al" * a entouré deux aviateurs allemands près e- d- Gand. Les pilotes ennemis s'étant ie ajyerçus qu'il n'y avait plus aucun espoir S< i ïf de résister, se rendirent dans les airs, e- volent docilement vers le sud au milieu ss des aéroplanes alliés. j Les raids alliés en Allemagne qu Suivant un télégramme officiel de Ber- eh g_ lin, 31 attaques aériennes ont été livrées élt jk à l'intérieur de l'Allemagne pendant le oc< s_ mois de janvier; 15 de oelles-ci ont été 1 a ie dirigées contre les districts industriels de n la Lorraine et du Luxembourg, et 14 sur tr< 53 des villes ouvertes : 3 sur Ludwigshafen, s. 3 sur Fribourg, 2 sur Trêves, et une res- ch |e pectivement sur Friedrichshafen, Ras- ri; e tatt, Offenbourg, Mannheim, Carlsruhe va j_ et Heidelberg. Le télégramme ajoute, w avec effronterie, que les dégâts commis tr( ,, par ces attaques sont insignifiante. De de j_ plus, il affirme que cinq personnes ont lig L été tuées et neuf blessées, en tout et pour dé j' tout. , ve LES EVENEMENTS EN RUSSIE ca .p tei Les sentiments de l'Ukraine i e On signale de source ukranienne au éU s. "Journal de Genève" que les nouvelles 'de ■e de Pétrograd, souvent sujettes à caution, do i- semblent avoir pour but de dérouter l'o- ^ a pinion occidentale sur cé qui se passe en , is Ukraine. Par exemple, il n'y existe pas de ma-" ximalistes ukrainiens. La prétendue e Rada de Kharkof est un groupement de cinq personnes, deux millionnaires rus-n ses, un officier russe, un officier allemand von Rosen, et une dame Bosch, sit ~ dd même nationalité. Cette prétendue Pa 't Rada ne possède aucune autorité pour ro; lr représenter la ville de Kharkof, où cinq Bc pattis se disputent le pouvoir. lo i- La dissolution de la véritable Rada "1 é ukranienne par les maximalistes serait joi extrêmement invraisemblable. Le but de l'a u ,l'Ukraine est la scission absolue avec la ste Russie. Les députés ukrainiens à. 1. Constituante russe avaient pour missioi de se présenter à l'assemblée, d'y pro clamer l'indépendance de leur pays e de s'en aller à jamais. Une Constituant ukrainienne est réunie à Kief. Les Ukrainiens ne sont ni germano philes ni ententophiles. Neutres dans li conflit européen, ils estiment n'être pa: liés par le passé. Trotsky et les îles Aland Le correspondant du "Politiken" di avoir interviewé M. Trotsky, qui aurai fait la déclaration surprenante qu'ui traité secret aurait été conclu en 191' à Pétrograd entre la Russie et l'Aile magne, dans lequel les Allemands re connaissent le droit à la Russie de forti fier les îles d'Aland, déclarant que l'Ai lemagne ne considérait pas cela commi une violation de la convention de Pari: de 1856. L'âpreté avec laquelle le gouvernement et la presse d'outre-Rhin ont dé ncncé et fait dénoncer les mesures mili taires prises par la Russie dans les île' Aland pendant la guerre donne du pi quant à cette révélation. Dans la presse française Le "Journal" dit : Les bolshéviste; se flattent évidemment d'avoir toute li berté d'action' pour conduire une cam pagne énergique contre leurs seuls enne mis, les bourgeois de Finlande, d'U kraine, de Roumanie, etc. Peut-êtn quelques fanatiques s'imaginent-il: qu'ils peuvent entraîner les peuples d'Al ltmagne et d'Autriche dans une grande explosion de renoncement. Le réveil sen rude. Entretemps les choses prennen une tournure qui dépasse toutes les es péiances allemandes. Les Russes dé sarment sans combattre. Quel traite pourrait assurer aux Allemands de pa reils avantages? LA REPARTITION DES FORGES ENNEMIES ^ *u Passant en revue la situation militair. sur tous les fronts, l'"Echo de Paris' donne des chiffres intéressants sur la ré partition des forces ennemies sur les dif férents théâtres de la guerre. "Il y a, dit-il, 17 divisions ennemie: sur le front macédonien : 3 allemandes 2 autrichiennes, et 12 bulgares. Le Allemands et les Autrichiens n'ont pa: augmenté leurs forces sur ce front, et li possibilité d'un retrait de troupes aile mandes en Macédoine peut être envi sagée. "Sur le front russo-roumain l'ennem possède encore 98 divisions, au lieu d< 115 avant l'armistice: 61 allemandes 33 autrichiennes, 2 bulgares, et 2 tur ques. Les divisions allemandes et autri chiennes y sont sans valeur, les meilleur éléments ayant été envoyés sur le fronl occidental avec les approvisionnements 1 artillerie, et le corps d'aviation. "Quarante-quatre divisions turques, si trouvent sur les fronts asiatiques. "En Italie il y a 42 divisions autri chiennes au lieu de 45 et 3 divisions aile mandes, au lieu de quatre qui s'y trou vaient lors de l'offensive sur l'Isonzo. "Reste le front occidental. Le: troupes alliées s'y trouvent en présence de 174 divisions allemandes—112 er ligne et 62 en réserve—au lieu de 154 er décembre dernier. Des 20 divisions nou velles, 16 sont venues de Russie et -d'Italie."Il n'y a pas jusqu'à présent d'indi cation que l'Autriche a envoyé des bat teries d'artillerie lourde sur ce front." Nous publions ces chiffres sans réserves étant donné qu'ils ne tiennent pas e>ompt; de la présenœ de troupes autrichiennes dent on nous a signalé de bonnes source li présence en Belgique et notammen' dans divers villages et villes du Lin-bourg.L'AFFAIRE BOLO % —<*> Le témoignage de Pavenstedt Le greffier a donné lecture de la déposition du banquier germano-américain Pavenstedt, recueillie par commission rogatoire. Pavenstedt déclare ignorer si Bolo avait quoi que ce soit à faire ave< lo "Bonnet Rouge," la "Nation," "a "Tranchée Républicaine" et les autret journaux dont il a été question dans l'affaire du "Bonnet Rouge." Pavenstedt a reoonnu dans sa déposition être LiINGS. i sujet allemand, non naturalisé, et il a i décrit tout le cours des négociations avec - le comte Bernstorff, négoeriations qu'il t conduisit lui-même. La déposition révèle e dans tous les détails toutes les opérations de banque- par lesquelles Bolo tenta de - cacher l'origine allemande de l'argent, e Pavenstedt déclare également que, dès s son arrivée en Amérique, Bolo lui parla de rechercher de l'argent pour le "Journal" et pour une campagne pacifiste. Bplo, dit le témoin, présenta ses démar-ches corpme inspirées par le patriotisme le plus pur, déclarant que la France était ^ saignée à blanc et avait un urgent besoin de paix, et que l'opinion publique en France était absolument différente de ce que disaient les; journaux. Tout le témoignage montre très franchement le mé-" canisme de la tentative allemande pour tenter en France, par la voie de l'Ame-5 rique, oe qui a si bien réussi en Russie. On a entendu de nouveau Mgr Bolo. qui a diseruté de près avec l'expert Doyen divers points du rapport de celui-ci. Mgr. Bolo met à sauver la' lête de son frère 5 un acharnement louable, mais le fait qu'il n'avait plus vu le gacha depuis trente ans lorsqu'il reçut la nouvelle de son arrestation, n-'est évidemment pas de ; nature à donner du poids à la garantie . 'qu'il donne du patriotisme de Bolo. M. Maurice Violette est venu déclarer - qu'en août 1917, M. Painlevé lui dit - qu'à moins que de nouveaux documents ; n'arrivent d'Amérique, les poursuites i exmtre Bolo devraient être abandonnées. M. Deloncle vint témoigner en faveur ; du patriotisme de'Bolo; il prit aussi la i défense du Pape d'une manière très vive, t à propos du fait que Bolo aurait traité - le Pape de "Boche," et on fut obligé d» - lui faire remarquer que c'était Bolo, t>b 5 non le Pape, qui se trouvait poursuivi. . AUTOUR de la GUERRE > ^ BELGIQUE — Le pillage 'continue en Belgique occupée: On apprend, en effet, de Hol- , lande, que les Allemands, entre Boom ec Rumpst, enlèvent les voies ferrées et les wagonnets employés par les briqueteries " de la région. C'est ainsi que cinq cents kilomètres de rails environ sont actuelle-s ment chargés sur des bateaux. , — Un agent appartenant .à la police s secrète allemande, a "disparu" récem-s ment à'Gand. Il était haï par la popu-i lation pour son earactère, ses procédés, - et son zèle. Il fit arrête? de nombreux - gantois et était toujours accompagné d'un chien policier. Us ont été trouvés i tous les deux tués sur la voie publique. 3 Les Allemands annoncent qu'ils feront , fusiller quiconque cacherait l'auteur de - cet acte... de justice. DANEMARK ' — Des manifestations syndicalistes assez sérieuses ont eu lieu à Copenhagen. ' La bourse a été envahie ; des cavreaux ont été brisés, et diverses personnes ont 5 été sérieusement blessées. Une dizains d'arrestations ont été opérées. ETATS-UNIS — L'état de M. Roosevelt s'est quelque peu amélioré. Après avoir passé une s journée peu satisfaisante, il a eu une > nuit de bon repos. ' GRANDE-BRETAGNE 1 — Les condamnations continuent contre ceux qui font des provisions excessives. On signale un condamnation à 200 livres d'amende, et une autre à 150 livres d'amende. Le gouvernement n'a pas donné jusqu'ici d'indication précise sur ce qu'il entend par accumulation excessive Chaque cas doit, d'après lord Rhondda.. être jugé suivant les circonstanœs part' | culières. Il semble cependant que des ' provisions d'un quinzaine pour les articles essentiels ne seront pas jugées excessives. PAYS-BAS — M. Loudon, ministre des affaires étrangères, en faisant connaître à la Seconde Chambre la décision du gouvernement britannique de lever, l'embargo placé sur les télégrammes commerciaux hollandais, a dit que la raison en était que le transit du gravier, contre lequel la Grande-Bretagne protestait, avait ! oessé depuis quelque temps et ne serait j pas repris avant le 15 mars. On espère l pouvoir d'ici là arriver à un arrangement; dans le cas contraire, chaque gouvernement reprendrait sa liberté.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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