L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9n53t/
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89e année No 40 L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUNfE-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA EOURS TELEPHONE: CITY 3960 * TELE.: 311-57 et 238-75 A ~w T -T A -tr ■*. VENDREDI 15 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 14 fevrier f3 MOIS. 9 SHILLINGS. . ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES, Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, midi. Les troupes canadiennes n'ont pa; voulu se laisser distancer par leurs vaillants frères d'armes d'Australie et ont effectué deux habiles coups de main dans les lignes allemandes, le premier au nord-ouest de Saint-Quentin, le second sur leur ancien champ de bataille, près je Lens. Au nord-ouest de Saint-Quen-;in, les braves Canadiens ont détruit 17 abris en première ligne et^ quelques autres, en seconde ligne, tuant tous le' Allemands qui s'y trouvaient blottis. Près de la côte 70, ils ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi et ont capturé des prisonniers et du matériel de guerre. Ail nord-est de Passchendaele, les Allemands snt occupé deux petits postes britanniques, d'où ils n'ont "pas tardé à être expulsés à la suite d'une contre-attaque de ces amis. Les Français ont- également exécuté plusieurs coups de main heureux à l'est d'Auberive et dans les Vosges, capturant quelques prisonniers; de plus, ils ont repoussé une avance ennemie à l'est d'Em-bermesnil, en Alsace. Dans leur communiqué de mercredi, les Allemands représentent les coups de main français entre Flirey et la Moselle, dont nous avons signalé le succès hier, comme ayant été des attaques de grand style et prétendent avoir infligé de lourdes pertes aux colonnes d'assaut françaises au cours d'un bref mais violent combat près de Rémé-nauville et dans la partie occidentale du bois Prifster. Evidemment, ces rapports sont rédigés pour les besoins de la cause. Les Autrichiens ont encore tenté un mouvement offensif, lançant cette fois leurs, attaques dans la zone du Col Ca-prile, sur la rive gauche de la Brenta. L'avanoe ennemie fut immédiatement tenue en échec grâce à l'attitude énergique des troupes italiennes et à l'intervention efficace de leur artillerie. En dehors de cette affaire, rien de saillant ne s'est produit, si ce n'est que les Italiens ont fait sauter une mine sur le Pasubio, causant des dégâts considérables aux positions ennemies. Le secteur défendu par les troupes britanniques sur le front méridional a été sensiblement élargi à l'est de la crête de Montello, le long de la Piave, et il s'étend à présent jusqù'à quelques kilomètres à l'est de Nervesa. On oonnaît aujourd'hui les résultats du raid aérien britannique sur Offen-bourg. Ceux-ci sont des plus satisfaisants, les pilotes du Royal Flying Corps ayant obtenu plusieurs touches directes sur 'a gare, les ateliers et les voies du chemin de fer, ainsi que près des casernes ; de nombreuses explosions se sont produites et deux, incendies importants se sont déclarés dans la ville. Un des appareils britanniques a également exécuté une audacieuse reconnaissance sur les aérodromes ennemis.en Allemagne et en a rapporté de précieux renseignements. De leur côté, l?s aviateurs allemands, en "représailles" d'un raid allié sur Saarbrucken, ont bombardé Nancy, tuant trois civils et en blessant cinq autres. Les pilotes australiens se sont distingués en Arabie, où il; ont effectué un raid sur la gare d'El Kutrani, sur la ligne d'Hedjaz, et livré des combats victorieux dans le voisinage de Tul Keram. Les opérations des troupes arabes se poursuivent avec succès contre la voie ferrée d'Hedjaz. au nord de Médine, où d'importantes démolitions ont été ef-fectuees.Les pertes sur mer sont en recrudescence cette semaine. En effet, les pirates allemands ont coulé 1£ navires marchands alliés de plus de 1,600 tonnes et 6 de moins de 1.600 tonnes, au lieu de 11 et 6 la semaine précédente. Les rapports entre les Puissances Centrales et le gouvernement de Trotsky ne paraissent pas bien clairs. Trotsky voudrait une déclaration formelle de reconnaissance de l'autonomie de l'Ukraine de la Finlande et des contrées limitrophe; de la Russie à l'Orient, avec l'intention de faire discuter cette question par un Congrès des Puissances européennes. Il est aussi à remarquer que Trotsky a signé la première partie, de la proclamation relative à la fin de la guerre, due, selon lui, aux capitalistes, mais il n'a pas posé sa signature sous l'ordre de démobilisation de l'armée russe. Aurait-1'] une idée de derrière la tête ? Quant à l'Autriche, elle se trouve dans ,n singulier embarras. Les Polonais sont loin d'être satisfaits de se voir en partie annexés par la République Ukrainienne. Le leader du Club Polonais, le baron von Goetz, qui, il y a quelques jours, avait promis l'appui du parti à l'Empereur lors du vote du budget provisoire, est allé lundi, accompagné des représentants de groupes polonais démocratiques et conservateurs, pour annoncer au sou-. verain que puisque, d'après les. termes du traité de paix avec l'Ukraine, certaines régions délimitées par le "Congrès Polonais," dont l'écrasante majorité des habitants sont des Polonais catholiques romains, avaient été transmises à la nouvelle République, le Club Polonais tout entier était dans l'obligation, tant au Reichsrath qu'à la Délégation autrichienne, de prendre des mesures d' opposition énergique à ce projet. Ce qui, ajouté à l'opposition au Reichsrath des Tchèques et des Yougoslaves, va mettre le ministre dans une situation des plus difficiles. Même en Allemagne, comme nous l'avions dit, le fameux traité de paix n'est pas accueilli avec enthousiasme. L'organe des industriels du Bassin du Rhin et de la Ruhr, la* "Rheinisch-Westfâlische Zeitung" y consacre un article de deux colonnes des plus sévères à l'adresse de la politique du gouvernement allemand. Après avoir déclaré qu'il n'existait- aucun différend entre l'Allemagne et la Russie et qu'il n'y avait aucun conflit d'intérêts entre les deux pays; que l'Allemagne ayant été amenée à faire la guerre oontre la Russie uniquement par l'Autriche-Hongrie, l'auteur de l'article ajoute : "Même si cet état de paix avec la Russie se, transformait en paix réelle, cette situation nous semble néanmoins un gain modeste et trop minime, eu égard à ce que nous avons perdu. Nous n'avions aucune ani-mosité oontre l'ancienne Russie, mais la nouvelle Russie cache une énorme force d'expansion, et l'on ne doit pas se figurer que les succès énormes du socialisme russe n'auront pas de oonséquenoes en Allemagne. P.arlez-en incognito aux masses socialistes et vous serez étonnés de ce que vous apprendrez." "Si des moments désagréables se préparent pour les empereurs et rois et que leurs trônes sont aussi exposés en 1918 qu'il y a cent ans, ils peuvent adresser leurs remerciements à leurs diplomates en Russie. Quoique nous nous réjouissions sincèrement de la paix dans l'Est, elle ne peut nous apporter satisfaction." Comme on le voit, les conservateurs allemands sont loin d'être rassurés sur la situation et ils redoutent fort l'influence de la révolution russe, que les Alliés auraient pu et dû guider. De la Roumanie on est, à l'heure qu'il est, sans nouvelles précises. Le "Berliner Tageblatt" annonce que ls s Puissances Centrales "tout en s'abs-tenant de présenter leur demande sous la forme d'un ultimatum, ont demandé au .gouvernement roumain à Jassy d'entrer avec elles en négociations de paix, et ont fixé ce (mercredi) soir comme la limite pour la réception de sa réponse." Le requin bulgare est aussitôt apparu pc ur déclarer qu'il est tout disposé :i traiter et, sans doute, a s'emparer de la Dobroudja. Ce serait, il faut le reconnaître, une déplorable récompense pour un acte de félonie odieux et voir la Roumanie dépouillée vis-à-vis de la Bulgarie augmentée, ferait douter de la justice immanente. Depuis que le Président Wilson a fait sa déclaration relative à l'Alsace-Lor-raine, les correspondants de journaux à Washington, plus intimement en contact avec le gouvernement et les membres des comités éxécutifs que leurs confrères à Londres, donnent des commentaires plus ou moins autorisés sur les termes de cetv.e déclaration. Mais ils sont unanimes pour dire que le Président, tout en étant disposé à encourager toute tendance vers des pourparlers de paix, ne néglige aucun prépa-ratif pour pousser la guerre jusqu'au bout. Et l'on peut avancer avec certitude, dit le correspondant à Washington du "New-York World," que lorsque le Président a déclaré que le règlement final devra être basé sur la justice, il visait la question de l'Alsace-Lorraine. D'Espagne on signale le torpillage par un §ous-marin allemand d'un nouveau steamer espagnol, le "Ceferino," de Barcelone (3,647 tonnes). C'est décidément une série ininterrompue de provocations directes, mûrement arrêtées par le gouvernement allemand, qui a, très probablement, préparé un plan machiavélique contre l'Espagne et son souverain. L'atmosphère de la Chambre des Communes a été hier beaucoup plus calme. Il faut croire que la sagesse l'a emporté sur les considérations de parti et que la majorité des députés se sont rendu compte du danger qu'il y aurait à provoquer en ce moment une crise ministérielle. M. Adamson, un des "Labour leaders," a certainement exprimé l'opinion de nombreux membres en disant qu'en tous cas il n'était nullement disposé à contribuer à renverser le gouvernement aussi longtemps qu'il n'aurait pas trouvé une meilleure combinaison pour le remplacer. La mise au vote d'un amendement critiquant le gouvernement fut repoussée par 159 voix contre 28. Le prétexte choisi pour chercher noise au gouvernement était d'ailleurs particulièrement malheureux. Personne ne peut ignorer et n'ignore que c'est le manque d'unité qui a paralysé les efforts des Alliés, et toute mesure prise en vue d'arriver à une coordination plus effective ne devrait rencontrer partout, sauf chez nos ennemis, qu'un accueil enthousiaste. Les questions d'amour-propre personnel ou national, et les intérêts d'un parti ne comptent guère en présence du danger de l'heure. A la Chambre italienne, où l'atmosphère n'était pas surchauffée par la passion politique, Signor Orlando, le premier ministre, a pu déclarer, sans aucune interruption hostile, qu'il ne pouvait donner d'information détaillée sur les décisions, de ^ersa,iljes; il affirma d'autre part que le résultat des délibérations de la conférence des Alliés était de nature à justifier la plus grande ooii-fiance qu'il soit permis d'accorder à des entreprises humaines, et que les décisions prises répondaient de la manière la plus heureuse à la nécessité d'une cohésion intime des forces alliées sur le front occidental. LA GUERRE EUROPEENNE SU» LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Un hommage britannique à nos troupes Le prince Arthur de Connau.ght s'est rendu, le 12 février, au Grand Quartier Général belge avec le général comte Athlone, le général Ducan, le major lord Vivian et le capitaine Saint-Clair. Il a été r^pu par le général Ruquoy, chef de l'Etat-Major général, et par le colonel Maglinse, second sous-chef d'Etat-ma-jor. Au nom du roi George, le prince Arthur de Connaught remit le bijou de compagnon de l'Ordre de Saint-Michel et de Saint-Georges aux lieutenants-colonels Léon Duvivier et Merpréaux. le Distinguished Service Ordre aux majors Emile Cabj-a, Arthur De Schryver, Auguste Marchai, Victor Mery et le commandant Olivier Derousseaux ; la Mili-tary Cross au commandant Jean Dûment, au capitaine Joseph Aerts, aux lieutenants Rebé Crevecœur, Gaston De-■lecourt, Julien Raick; la Distinguished Condutt Medal aux maréchaux des lo-gi > Fernant Desponting et Armand Roe-lens, aux sergents L. Doerenbecker et Edmond Mallweys, aux caporaux Ber-ttand et DerouCk^ au brigadier Charles Gilles ; la Military Medal aux soldats Guillaume Coenen, Alphonse De Rycker, J. Deroef,'aux maréchaux Louis Min-sart, Alex Van Laern., Willems, ainsi qu'au musicien Léon Moisse. Après la céiémonie un détachement rendant les honneurs défila devant le représentant du Roi d'Angleterre £t devant les nouveaux décorés. En patrouille Le communiqué belge du 12 a signalé un raid hardi effectué vers Kippe par une de nos patrouilles dans la nuit du 9 au 10. Voici quelques détails de ce coup de main : La patrouille, dirigée par l'adjudant Bertrand, était composée de 4 hommes, les' soldats Kimpe, Dubois, Decq et Goossens. Elle avança jusque dans les lignes allemandes au delà de Merckem. Tandis que Decq et Goossens piotégeait le mouvement, Bertrand et Kimpe se jetaient sur deux Allemands — V X CLXi , UO "Il I Uli I gardant une mitrailleuse et les tuaient. Pendant ce temps, Dubois déchargeait son pistolat dans l'abri des mitrailleurs. Bertrand et Dubois ramenèrent la mitrailleuse. Kimpe, poursuivi par un Allemand, le tua ; au retour il repassa devant l'abri et, y apercevant encore de la lumière, il lança une grenade parmi les occupants. Seulement, après avoir entendu l'explosion et les hurlements des blessés, il regagna nos lignes. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs des navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Royaume-Uni, pour la semaine finis.sant le 9 février 1918 à minuit : Arrivées 2,401, départs 2,274; contre 2,339 et 2,373 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par sous-marins ou par mines : De plus de 1,600 tonnes 13, de moins de 1,600 tonnes 6 ; contre 10 et 5 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès 11, contre 13 la semaine précédente. Trois bateaux de pêche britanniques ont été coulés, contre quatre la semaitne précédente. * • * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 9 février 1918 donnent 891 entrées et 841 sorties, contre 968 et 897 la semaine précédent!;. Un navire marchand français de pNis de 1,600 tonnes et un de moins de 1,6C*0 tonnes ont été coulés, contre deux et un la semaine précédente. Un navire marchand français a été attaqué sans succès, contre rien la semaine précédente. Un bateau de pêche français a été coulé. ♦ • * La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 9' févrie :r 1918, 487 entrées et 431 sorties, contre 444 et 413 la semaine précédente. Quatre navires' marchands italiens de plus de 1,500 tonnes ont été coulés, contre un la semaine précédente. Trois bateaux à voiles de moins de 100 1 tonnes ont été coulés, contre 9 de plus de 100 tonnes et 6 de moins de 100 tonnes la semaine précédente. Un bateau à voiles a été endommagé. Raid naval italien Dans la nuit du 10 courant, des torpilleurs italiens ont exécuté un raid audacieux dans la baie de Buccari, près de Fiume, et y ont torpillé le plus grand steamer qui s'y trouvait à l'ancre. L'AFFAIRE BOLO Le réquisitoire Avant que le lieutenant Mornet ne commence sofi réquisitoire, le Conseil de Guerre a entendu M. Jacques Dhur, directeur de l'Eveil, et quelques autres témoins, y compris Mme Porchère. M. Jacques Dhur a prononcé, pendant une demi-heure, un discours violent contre M. Humbert, dont il fut jadis le collaborateur au journal ; et il fut si peu question de Bolo dans cette déposition que le Colonel Voyer, président» du Conseil de Guerre, crut devoir rappeler à M. Dhur que le Conseil jugeait en ce moment Bolo et non M. Humbert. Dans son réquisitoire le • lieutenant Mornet (qui est avocat-général à la Cour d'Assises de la Seine) montra que Bolo, pendant toute sa vie, avait été un aventurier dépourvu de scrupules et de moralité, précisément l'homme qu il fallait a l'Allemagne pour tenter de corrompre le moral de la France et de diviser les Alliés. Il lut un document prouvant que l'ex-Khédive avait reçu des chèques pour plusieurs millions de francs, de la Dresd-ner Bank; qu'une partie de ces fonds avait été immédiatement payée à Caval-lini à Turin, et que ce dernier apporta à Bolo, à Paris, un million de francs. Cavallini, sujet allié, est doublement traître, et le lieutenant Mornet demanda au Conseil de Guerre de le condamner, par contumace, à la même peine que celle qu'il demande pour Bolo, la peine de 1 mort Quau' ï> Porchère, le lieutenant .1 VJk>. Mornet laisse au tribunal le soin de décider la peine. AVant de passer en revue lès relations de Bolo avec le " Journal," le lieutenant Mornet expliqua que le Conseil de Guerre avait à juger d'abord Bolo, mais promit que Lenoir, Desouches, la bande du Bonnet Rouge et toutes les autres personnes accusées, quelle que soit la situation qu'elles aient occupé, comparaîtraient à ' leur tour devant les tribunaux. AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Les déportations continuent en Belgique d'une façon révoltante, malgré toutes les belles protestations des autorités allemandes aupfèi? des neutres et du Saint-Siège. .A Lockeren, les Allemands ont emmené la semaine dernière 2,700 hommes de toutes conditions pour effectuer des travaux militaires au front ouest. GRANDE-BRETAGNE — En réponse aux critiques faites à la Chambre des Communes contre le gouvernement actuel, M. Bonar Law a passé en revue les résultats obtenus par la présente administration. Pendant les quatorze derniers mois, un million d'acres de terre a été livre à la charrue; la production de céréales a augmenté de 850,000 tonnes; celle des pommes de terre de 3 millions de tonnes: 1,163,474 tonnes ont été ajoutés au tennage de la marine marchande (conore 539,000 tonnes en 1916). L'impors3tion du bois de construction a été diminuée de 3 millions de tonnes, tandis que la production indigène de ce même bois a été augmentée 1,800,000 tonnes. Pendant la même période, l'augmentation de nos canons en France a dépassé de 30 p.c. l'augmentation atteinte en 1916. Nous avons construit 2\ fois plus d aéroplanes. 820,645 hommes ont été enrôlés dans l'armée et 731,000 hommes et 804,000 femmes ont été engagés poulie service national. Au point de vue financier, le gouvernement actuel a emprunté à 5 p.c. en moyenne, tandis que son prédécesseur empruntait à 6 p.c. — Le prix maximum pour la viande conservée en boîtes, dite "canned meat," vient d'être fixé à ls. lld. et ls. 9d. par livre suivant la qualité. Ces prix se rapportent à la vente au détail, et ils entrent en vigueur immédiatement. Certains marchands avaient demandé ces jcurs-ci jusqu'à 2s. 4d. la livre pour cette viande. — Une explosion consécutive à un in-oendie a eu lieu dans une usine de_ muni-•tion des comtés de l'est, hier soir. On broit que personne n'a été tué. HTALIE —Dans sa déclaration d'hier à la (phambre italienne, signor Orlando a dé-c laré formellement que les buts de guerre de l'Italie n'étaient ni "impérialistes" ni "oppressifs" et que personne au Bionde ne pouvait regarder avec plus de sympathie que l'Italie les -aspirations des d ifférentes nationalités qui gémissent actuellement sous l'oppression des races dominatrices.ROUMANIE -— Un télégramme semi-officiel de Elerlin à la date de mercredi, dém-ent qu'un ultimatum ait été envoyé au gouvernement romain, et il ajoute: "Ls m aréchal von Mackensen négocie avec le commandant de l'armée roumaine au sujet de la prolongation de l'armistie sismé il y a quelques mois avA le général SËtcherbatcheff sur le front russo-roumain, car la liquidation de cette question esti devenue indispensable en présence des relations actuelles entre les Ukrai-i—. T>„,, U1UUO V_/ U DERNIEREHEURE Coup de main français en Champagne Le> communiqué français de la nuit, arrivé avec quelque délai, signale qu'en Champagne, après une brève préparation d'artillerie, nos Alliés ont exécuté un coup de,main dans la région de la Butte de Mpsnil, sur un front de près de 1,200 mètres. Les détachements français ont pénétré dans la position allemande jusqu'à la troisième ligne, ont bouleversé les défenses ennemies et détruit de nsm-breui abris, faisant plus de cent- prisonniers.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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