L'indépendance belge

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s.n. 1918, 31 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zz33/
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89e année ' tiO 27 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HODSE, TUDOR ST.. E C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 233-75 JEUDI 31 JANVIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 30 janvier (î MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. Pour la première fois depuis la retraite de l'ïsonzo, les Italiens ont repris l'offensive sur une grande échelle et leur tentative a complètement réussi. Attaquant les lignes ennemies sur les hauteurs x l'est du bassin d,'Asiago, nos alliés pénétrèrent les positions sur plusieurs points malgré la défense opiniâtre qui leur fut opposée et maintinrent leurs ^ains contre plusieurs contrelofïensives ennemies. Jusqu'à présent, 1,500 prisonniers, iont 62 officiers, ont été comptés et la lutte se poursuit. Elle fut des plus violentes, s'il faut en croire le communiqué allemand, qui affirme qu'au Mente di Val Bella les positions conquises par nos alliés leur furent reprises au oours d'une ?ontre-attaque. C'est apparemment dans 36 secteur, ainsi que dans la région du Col del Rosso, que les combats furent particulièrement -acharnés, et il» y a lieu d'attendre des détails complémentaires de source italienne avant de se prononcer sur l'importance et la portée de l'opération qui; en tout état de cause, constitue une preuve éclatante de la vitalité et de l'esprit combatif de l'armée italienne. C'est aussi une preuve de la confiance en eux-mêmes que possèdent les Alliés, qui n'ont pas l'air de vouloir se laisser influencer par les rodomontades allemandes, et qui pourraient bien déclancher une offensive avant que les Allemands n'aient achevé les préparatifs au sujet desquels on nou$ parle avec tant d'insistance.Pourtant, nos ennemis ont de multiples raisons pour ne pas se laisser devancer par nous. La situation générale leur commande de frapper un grand coup et de dêtourner l'esprit du peuple — fatigué, affamé et mécontent — des problèmes qui le préoccupent en ce moment. L'échec des pourparlers' de Brest-Li-tovsk, qui est considéré comme étant complet (Trotsky déclare qu'il ne signera pas la paix aux oonditions stipulées par les Allemands, pas plus qu'il ne participera à une guerre impérialiste aux côtés des Alliés), a fait perdre patience aux masses ouvrières qui, sur leç. conseils des socialistes indépendants commencent à imiter l'exemple des Autrichiens en se mettant en grève. Aux dernières nouvelles, rien qu'à Berlin, il y avait 100,000 grévistes, et la situation doit être considérée comme assez sérieuse puisque le gouvernement a ordonné l'arrestation de six chefs socialistes indépendants, parmi lesquels se trouvent, paraîl>il, trois membres de la rédaction de la "Leipz.iger Volkszeitung," ainsi que <M. Adolphe Hoffmann, leader des socialistes indépendants à la Diète de Prusse. Dans un Communiqué semi-offioiel, le gouvernement allemand fait annoncer "que la grève générale a échoué," mais le fait qu'il est obligé de reconnaître qu'il en était question est, par lui-même, significatif et révèle une situation qui doit être beaucoup plus grave que nous nous l'imaginons. Il paraît, en effet, que les e?prits, en Allemagne, finissent par s'échauffer, et on apprend, de source suisse, que des proclamations ont été distribuées, "invitant les ouvriers à renverser le gouvernement, à détruire la bourgeoisie et à proclamer la république." Il serait sans doute prématuré de conclure de ces incidents que l'Allemagne est en pleine révolution, mais tout !e monde sera d'acoord pour reconnaître qu'il y a quelque chose de changé dans l'empire des Hohenzollern. Le souffle brillant- de la- Révolution russe a fait germer les idées démocratiques dans le tnonde, et il n'est pas possible que dans un terrain aussi fertile, comme le sont en ce moment les Empires Centraux, la poussée démocratique reste sans effet. En temps ordinaire, la suppression des idées démocratiques, considérées là-bas comme subversives, se serait effect-uée à ^ coups de fusil, c'est-à-dire à la manière boche, par la force brutale, mais en ce moment il s'agit de ménager, le prolétariat, dont les ' bras font marcher les usines et qui produisent les matières in- t dispensables à la continuation de la guerre. ® C On dit bien que- les troupes de la garnison de Berlin sont consignées, mais on ajoute que les officiers ont reçu pour instructions "de faire preuve d'indulgence et de prudence." * Nous pensons que c'est la prudence qui 'l'emporte sur l'indulgence, et l'exemple des ouvriers des chantiers maritimes de Kiel, qui se sont mi§ en grève parce que les autorités ont envoyé leurs leaders au ( front, est susceptible d'imitation. Au cours d'une réunion des ouvriers syndiqués, tenue à Berlin, il a été décidé, , nous dit-on, de poser au gouvernement c les oonditions suivantes : une paix ra- ( pide, le suffrage universel, amélioration , -du système de ravitaillement, et mise en £ liberté des leaders ouvriers arrêtés. "Un c comité de neuf membres a été désigné I pour négocier avec le gouvernement ! ' ' Voilà qui prouve que le message du é Président Wilson,repoussé avec tant d'in- c dignation par le gouvernement aile- ] mand. et la presse qui est à ses gages, a néanmoins fait impression sur le peuple allemand, et nous comprenons mainte- ] nant pourquoi, au lendemain de ce mes- 1 sage, les autorités allemandes ont cru f prudent de: fermer hermétiquement les c frontières, de .peur que le monde ne .-e c rende compte des résultats produits par ^ la bombe présidentielle. Enoore une f bonne râcjée militaire, et les. pangerina- } nistés et annexionnistes d'Outre-Rnin f verront la fureur populaire se retourner c contre 'tous ceux qui veulent prolonger e la guerre parce qu'ils espèrent en tirer ' profit. s En attendant, les Alliés se préparent c au grand duel', dont les derniers détails e seront sans doute réglés aujourd'hui et ^ demain à Versailles. e Quelles que soient les décisions qui y { seront prises, il est certain dès à pré- r sent que les trdUpes américaines sont ap- j. pelées à jouer leur rôle dans les opéra- ( tiens que nous réservent les premières ( semaines. c "Les Etats-Unis auront, tôt cette an- t née, un demi-million d'hommes en France, et ils se préparent à en expédier 1,500,000," a déclaré M. Baker, le secrétaire d'Etat pour la guerre améri- , cain, devant la Commission militaire du \ Sénat. Il a ajoutfé que le nombre de soldats expédiés en France dépassait de beaucoup celui escompté. Il est à remarquer que,"" jusqu'à ce jour, le transport des troupes s'est effectué sans qu'un seul homme ait été perdu. Rien ne saurait mieux faire ressortir la valeur que possède pour les Alliés !a maîtrise des mers, que les sous-marins allemands ne parviennent pas à entamer, malgré leurs succès occasionnels. Un des derniers du genre a été le torpillage du "Mechanician," navire escorteur britannique, coulé dans la Manche le 20 courant.Nos alliés ont perdu, dans les mêmes parages, la canonnière "Hazard," coulée à la-suite d'une collision lundi dernier.Signalons que le "Goeben," échoué dans le Détroit des Dardanelles, a été renfloué par les Allemands et ramené dans la direction de Constantinople avant que les aviateurs britanniques ne soient parvenus à le mettre .hors de combat. C'est regrettable, car tant que le "Goeben" braquera ses canons sur Con- ; stantinople, les Turcs seront des instruments dociles aux mains des Allemands. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le dernier communiqué hebdomadaire Durant la semaine écoulée, l'activité de l'ennemi s'est Traduite en tirs d'artillerie d'intensité moyenne sur nos premières lignes et communications ; nous y avons répondu par des tirs de destruc tion contre les organisations et travaux de l'adversaire et neutralisé de nombreu- j ses batteries. ' . c Des patrouilles- ennemies ont été re- ] poussées aux avancées devant Rarns'.a- j ,pelje et Bixschoote. 1 L'aviation ennemie a bombardé La i Panne à plusieurs reprises, ainsi que 1 certains points de notre première ligne, j Notre aviation a été très active au cours ; des bonnes journées de la semaine ; elle < a effectué notamment de nombreux ré- [ glages de tir. Un avion allemand a été c abattu par le tir de notre artillerie anti- érienne et est tombé près de Luyghem ntre les lignes adverses. Un autre ren-'ant d'un bombardement aérien de Dui erque, a dû atterrir dans nos lignes par > uite d'avaries; ses quatre occupants, ont un officier, ont <été faits prisonniers. Activité en Alsace Les- derniers communiqués français ignalent qu'après une courte prépara-ion d'artillerie, des détachements fran-ais ont pénétré profondément dans les rganisations ennemies au sud-est de leppois-le-Haut, en Haute-Alsace. Us int détruit un certain nombre d'abris et nt rarpené des prisonniers. Une tenta-ive ennemie sur des postes avancés rançais à Schônholz a complètement choué, les Allemands laissant quelques irisonniers aux mains de nos alliés. Il y a eu de très violentes actions d'ar-illerie dans la région du Four de Paris t sur l'Hartmannsweilerkopf. Perte d'une patrouille britannique Des raids allemands ont été repoussé [ans le voisinage d'Arleux-en-Gohelle entre Lens et Arras) et au sud de la icarpe. Une patrouille britannique, qui i quitté ses lignes au nord-est d'Ypres, lans la nuit du 27 au 28 janvier, n'est las rentrée. L'artillerie ennemie a montré une frande activité aux environs d'Arras et l'Ypres. ,a situation des troupes allemandes en Belgique La situation des troupes boches en Belgique occupée est loin d'être bril-;;nte ; aussi parmi les soldats se mani-estent déjà des sentiments de réel mé-ontentement. Cela se comprend lors-|u'on assiste à des spectacles de ce ^tnre : Dans une ferme d'un village î ontière sont casernés soixante-dix tommes, de toi . âge; il leur manque de out, mais ce qui les aiguillonne le plus :'est la faim. Ici on voit réellement les ffets bienfaisants du blocus des Alliés, ["out le monde sait que les Boches ont uffisamment de pommes de terre, mais e dont personne ne se fait une idée xacte c'est du manque de graisse et demande. Les casques à pointe, malgré ;ux, doivent bien s'en rendre compte, "ar pour la ration des soixante-dix hom-nes il y avait en tout et pour tout 4 :ilos et demi dé viande et un demi-kilo le graisse. Lès soldats, mécontents, se lemandent comment ils peuvent vivre ivec si peu et se confondent en lamenta-ions.1,500,000 Américains pour la France M. Baker, secrétaire du département le la guerre des Etats-Unis, a déclaré lu Sénat que l'Amérique aura envoyé >00,000 hommes en France au début de :ette année, et que 1,500,000 hommes eront prêts à partir en 1918. SUR LE FRONT MERIDIONAL iEAU SUCCES ITALIEN A ASIAGO ,500 «tisonniers — Violentes contre-attaquesLe communiqué italien d'hier soir dit ; l'aube, hier, notre infanterie a pris l'assaut les positions ennemies sur les lauteurs à l'est du plateau d'Asiago, irisant les lignes austro-allemandes en ilusieurs points, débordant la résistance ipiniâtre de l'ennemi, puis résistant à ,a contre-offensive violente. Dans la ioirée, environ 1,500 prisonniers, dort >2 officiers, avaient déjà été comptés. Notre artillerie et celle de nos alliés >nt contribué à cette action, bombardant rès efficacement le terrain d'attaque et lispersant des renforts ennemis envoyés lâtivement des vallées du Nos et <iu ^ampomulô. Nos aviateurs ont dominé >artout dans les airs ; de nombreux ap-lareils ont été attaqués et repoussés, et .2 d'entre eux ont été abattus, 10 pir es pilotes italiens et deux par les pilotes rançais. Les affirmations allemandes Le communiqué de Berlin dit : Sur le >lateau des Sept Communes, un violent :cmbat s'est de nouveau produit. Les taliens ont attaqué, hier, à l'aide de auissantes fotees, dans les secteurs à 'est d'Asiago jusqu'à la Bfenta. Sur le nont Sisemol et à l'ouest de celui-ci, turs attaques furent brisées sur la plus p jyide partie du front des positions lustro-hongroises. Le mont di-Val Bella, ;Ur lequel ils parvinrent un moment à )rendre pied, leur a été repris dans une :ontre-attaque. Dans la région du Col del Rosso et en tre le ravin de Frenzela et la Brenta, les Austro-Hongrois, après un âpre combat, ont refoulé l'ennemi qui avançait à l'attaque. Les tentatives répétées de l'ennemi d'élargir des brèches locales en amenant des réserves, ont échoué, tout en leur valant de lourdes pertes. 360 prisonniers, dont 10 officiers, ont été faits par les troupes austro-lion groins. OPERATIONS NAVALES Deux unités britanniques torpillés Le secrétaire de l'Amirauté annonce que le "Mechanician," bateau d'escorte armé, a été torpillé"et s'e^t échojé, le 20 janvier, dans le Pas-de jis. Depuis, .il a coulé à fond; 3 officiers et 10 hommes ont été noyés. De p'us, le torpilleur "Hazard" (1,070 tonnes) a coulé, le 28 janvier, dans le Pas-de-Calais à là suite d'une collision. Trois hommes ont été noyés. Le " Goeben " Le commandant en chef britannique signale à l'Amirauté qu'une reconnaissance exécutée dimanche vers minuit a établi que le "Goeben" ne se trouvait plus à la côte près de Nagara. OPERATIONS AERIENNES Nouvelle attaque sur Londres Mercredi, minuit 30. — Des aéroplanes ennemis ont traversé les côtes de l'Essex et du Kent, mardi vers 9 h. 30 du soir, et quelques appareils ont tenté de survoler Londres, environ une heure plus tard. Jusqu'à présent, aucun n'est parvenu à forcer les défenses de Lon-dies, mais on signale que des bombes jetées dans les faubourgs limitrophes. Le raid continue. Les victimes de lundi Les derniers rapports de la police signalent que le nombre des victimes du raid de lundi soir, dans tous les districts survolés, est jusqu'à présent de 47 tués (14 hommes, 17 femmes et 16 enfants) et de 169 blessés (93 hommes, 59 femmes et 17 enfants). A l'exception d'un tué et de sept blessés, toutes les victimes signalées ci-dessus ont été atteintes à Londres. Les dégâts matériels ne sont pas sérieux. Raids britanniques Les aviateurs britanniques ont jeté plus de 400 bombes, lundi, sur divers objectifs, et notamment sur Roulers, Menin et un aérodrome près de Tournai. Au cours de combats aériens, deux appareils allemands ont été détruits et six autres ont été contrains d'atterrir en mauvais état ; trois appareils britanniques ne sont pas rentrés. Dans la nuit de lundi à mardi, les pilotes britanniques ont jeté plus de six tonnes et demi de bombes sur des logements, des gares, des trains et sur deux aérodromes allemands près de Gand et de Tournai.Tous les appareils britanniques sont rentrés de cette expédition. Succès français Le 27 janvier, un aéroplane allemand a été détruit et trois autres ont été forcés d'atterrir en mauvais état. Les mêmes jours, les pilotes français ont.jeté 6,000 kilos d'explosifs sur les gares de Conflans (à l'ouest de Metz), les usines dans la région de St-Privat (au nord-ouest de Metz) et sur divers terrains d'aviation dans la zone ennemie. L'AFFAIRE 1VSALVY M. Malvy devant la Haute Cour Le Sénat-, réuni en Haute-Cour pour le jugement de M. Malvy, a tenu lundi une première séance, consacrée entièrement à des formalités préliminaires. Mardi a eu lieu la deuxième séance, et M. Malvy a comparu. Elle s'est- ouverte à 2 h. 15, le président, M. Dubost, ayant à sa droite le procureur-général M. Mé-rillon, et les deux avocats-généraux, MM. Lombard et Cenac. Environ 30 sénateurs ne répondirent pas à l'appel de leur nom. Le précureur-général donna lecture des charges contre M. Malvy; il rappela notamment les conditions dans lesquelles celui-ci fut accusé d'avoir danné à l'ennemi des indicatons au sujet-de projets militaires et diplomatiques et d'avoir aidé l'ennemi en provoquant des mutineries militaires. Deux sénateurs présentèrent une motion déclarant la Haute-Cour incompétente, maig cette motion fut repoussée à huis-clos. A la reprise de l'audience publique, la Cour se déclara compétente et ordonna une enquête complémentaire, après quoi elle se sépara. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La légation roumaine quitte Pétrograd C'est le 28 à 2 heures que la Légation roumaine à Pétrograd a reçu un délai de 10 heures pour quitter la Russie. Elle devait partir à minuit pour Stockholm. Combats à Galatz Une lutte entre Russes et Roumains a eu lieu à Galatz, et sans la splendide résistance des troupes roumaines, ce port florissant du Danube ne serait aujourd'hui qu'un tas de ruines. C'est le 21 au matin que les troupes russes dirigèrent une attaque énergique contre la ville qu'elles avaient reçu pour mission de défendre. Les troupes roumaines étaient peu nombreuses et la situation fut un moment critique, mais le commandant roumain donna l'ordre de charger à la baïonnette £t à la grenade, et l'attaque russe échoua. UNE EMEUTE A ANVERS Le "Telegraaf" apprend de Flessingue qu'une émeute a eu lieu dans le quartier de la cathédrale à Anvers. Un civil ayant refusé d'aller en Allemagne pour y travailler, des soldats allemands vinrent le prendre pour l'y transporter de force. Les femmes du quartier protestèrent, crièrent dans les rues et refusèrent de se disperser. Un combat s'ensuivit, au cour- duquel un Allemand fut tué. Les autorités allemandes, ont déjà puni une personne et ont menacé de punir toute la ville, si quatre hommes, qui sont considérés comme les meneurs, ne sont pas livrés avant le 1er février. LA CONFERENCE DË VERSAILLES M. Lloyd George, lord Milner et M. Oïlando, premier ministre italien, sont arrivés à Paris mardi soir. Ils ont été reçus à la g are par M. Clemenceau et les ambassadeurs britannique et italien. Une conférence, à laquelle assisteront MM. Clemenceau, Lloyd George et Or-lando, aura lieu aujourd'hui, mercredi, à 10 h. du matin à Versailles. A 2 h. de l'après-midi le Conseil de guerre interallié se réunira également à Versailles. - .THI I 11 ■ I ■ !■ ■« AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE**" — Dans un disoours prononcé à Essen à l'occasion de l'anniversaire du Kaiser, M. Kr'upp von Bohleii-und-Halbach a dit "que les aciéries Krupp, à Essen, employaient actuellement 110,000 ouvriers et environ 30,000 femmes. CHINE — Le correspondant du "Times" en Chine envoie à ce journal des renseignements sur les inondations qui ont eu lieu en novembre dernier dans la province de Tchi-li. Environ 35,000 kilomètres carrés sont inondés ; des millions d'individus sont dans le dénuement; on estime que 82,000 groupes de maisons ont été détruits et que des récoltes d'une valeur de 500 millions de francs ont été perdues entièrement. La-population, accoutumée à des inondations plus légères, fut surprise par le niveau excejitionnel atteint par l'eau. Les habitants virent fondre dans l'eau, leurs-cabines en pisé: leur bétail, leur mobilier et tout ce qu'ils possédaient furent emportés et détruits. On ne connaîtra jamais le nombre des victimes. Dans les concessions étrangères près de Tientsin, de grands dégâts furent causés; mais l'activité montrée par les étrangers a permis d'assister assez rapidement cette partie du pays. FRANCE -— M. Poincaré a signé mardi matin un décret nommant M. Jonnart gouverneur-général d'Algérie, en remplacement de M. Lutaud. Cette nomination, qui n'e-s{ que temporaire, marque le oommen-" cernent de réformes militaires, fiscales et administrative en Algérie. ROUMANIE — Un télégramme de Berlin dit que le premier ministre, M. Bratiano, a donné sa démission et sera remplacé par le général Averescu,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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