L'indépendance belge

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s.n. 1918, 30 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h12v40kw8p/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) administration el* redaction : bureau a paris: m e î? (5 ï5 e qi 3q ■ ! /?, hl vif p 1913 fîmois, 9 shillings. tudor uouse, tudor st.. e c. 4. 11, place de la bourse. _ _ abonnements : ^ 6 mois. 17 shillings. conservation par le progres. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 E" Vente à Londres à 3 h. lem&Pdî 29 janvier (.1 an, 32 shillings. LA SITUATION Mardi, midi. Trop lâches pour se battre contre les Allemands et les Austro-Hongrois, les Bolshévistes se sentent très courageux lorsqu'il s'agit d'assassiner des bourgeois sans défense, des ministres cloués au lit, des concurrents politiques et des voisins plus faibles qu'eux. C'est ainsi qu'ils tiennent de rompre les relations diplomatiques avec la Roumanie, dont le seul srime a été de défendre son bon droit contre des bandits de grand chemin qui terrorisaient la contrée et qui essayaient de semer la révolte dans le camp roumain.Il faut reconnaître que le gouvernement roumain a fait preuve d'une grande patience en présence des insultes répétées du gouvernement bolshévisfce et de ses agents. L'arrestation, dans les circonstances que l'on sait, du ministre d© Roumanie à Pétrograd, relâché sur l'intervention du corps diplomatique, a été suivie depuis lors de cJalle de députés et d'officiers roumains qui voyageaient en Russie. Maintenant la rupture est complète. Le gouvernement bolshéviste a ordonné l'expulsion de tous les sujets roumains, la confiscation des réserves en or que le gouvernement roumain possédait à Moscou et qui "seront remis au peuple roumain," et la mise hors la loi du général Tcherbatcheff, commandant en chef du front roumain, lequel est stigmatisé comme un ennemi du peuple. Le gouvernement roumain a, de son côté, d'accord avec le gouvernement de la République Moldave (Bessarabie) et avec le général Tcherbatcheff, mis à la jjî'-pppitica du gotMKrr.eT«at îïîokhvvc: tu-troupes roumaines nécessaires pour protéger les lignes de chemin de fer et empêcher la destruction des approvisionnements destinés à l'armée roumaine et oui se trouvent en ce moment sur territoire bsssarabe. Les Bolshévistes sont, comme on voit,' des voisins indésirables. La Finlande, elle aussi, en sait quelque chose, car le gouvernement bolshéviste a beau parler de la libre disposition des peuples, ses actes sont en, contradiction absolue avec ses paroles. Les Bolshévistes ont reconnu la Finlande comme étant un Etat indépendant, mais par indépen-ri«r>ce, ils entendent bolshéviste, anti-bourgeois, extrémiste. Invité à rappeler de Finlande les trou-pas russes qui y commettaient des crimes de tout genre, le gouvernement bolshéviste a répondu par l'envoi de 600 gardes routes de Pétrograd, qui. armés 3e mitrailleuses, vont aller renforcer à Viborg> leurs frères d'armes, les gardes rouges finlandais, aux prises avec les troupes gouvernementales finlandaises, c'est-à-dire les gardes blancs. La situation de ces derniers est si critique que le gouvernement de Helsingfors a fait appel, à ce qu'on annonce, au gouvernement suédois qiii, paraît-il, a fait immédiatement droit à sa demande. Des troupes suédoises seraient actuellement à Tornea, où un combat aurait déjà eu lieu entre avant-gardes suédoises et le gardes rouges finlandais! A Vigorg, la lutte serait des plus vives, la gare a déjà changé de mains plusieurs fois,et sur la ligne entre Terioki et Raivola, les voies ont été arrachées! En Russie même, la situation s'aggrave de jour, en jour; la famine s'étend et les épidémies commencent à faire leur appa-: ration, notamment le typhus. Ce sont peut-être le choléra, le typhus et la famine, cettè hideuse trinité, qui ; engagent l'Allemagne, autant* que l'état anarchique général, à retirer du front ; russe tous les éléments qui n'y sont pas absolument nécessaires. S'il faut en croire un journal de Pétrograd, les "Nashy Vie-. domosty," les Allemands auraient déjà , retiré les trois quarts de leurs' troupes, . avec tout le gros n. itériel d'artillerie, ne ; laissant que quelques batteries de campagne pour faire face à l'éventualité, de moins en moins probable, d'un retour offensif rutse. Quant aux Autrichiens, ils : ont surtout retiré leur grosse artillerie, car c'est surtout avec le concours de oelle-: ci» que nos ennemis comptent forcer une décision sur le front occidental, aussitôt : qTie la saison, c'est-à-dire la nature du . terrain, le permettra. i A cette offensive sur terre correspondra — c'est du moins l'opinion qu'ex-primo M. Baker, secrétaire d'Etat à la . guerre à Washington — une offensive ■ 'tes sous-marins allemands- dirigée plus . particulièrement contre les lignes de com- - munications américaines. Nos alliés ont, ; d'après-M. Baker, en ce moment trente-: deux divisions prêtes pour être transpor- ■ tées en'France, et celles-ci seront embar-' quées au fur et à mesure que le tonnage i nécessaire sera disponible. Mais les Alliés ne seront pas plus sur-i pris sur mer qu'ils ne le seront sur terre, ! et la Conférenoe inter-alliée qui se réu-: nit aujourd'hui à Versailles s'occupera ; de cette question, de même que des ques-' i.ï militaii» «C iiplo»ra.tiq«î a ■ l'ordre du jour. La conférence préliminaire qui a eu ■ lieu à L-ondres entre M. Lloyd George : et Signor Orlando, s'est terminée, ; nous dit un télégramme de l'Agence Reuter, par un accord complet entre la , Grande-Bretagne, l'Italie et ses alliés. C'est là d'un excellent augure en vue du : résultat ultime de ces délibérations, au t cours desquelles doivent être élaborés, 5 d'une façon définitive, les buts de guerre i de tout le groupe des Puissances Alliées. 3 C'est donc une seule voix qui, au nom i de tous les Alliés, répondra au Chancelier - von Hertling et au comte Czernin, qui - ont essayé de nous diviser en suggérant aux Etats-Unis des pourparlers séparés. - Mais le Président Wilson n'est pas hom-? me à tomber dans un piège aussi grossier - et l'opinion générale à Washington eh 3 dans toute l'Union est que l'Allemagne • n'est pas encore mûre pour "notre" » paix. = Aussi mieux vaut-il se préparer à 'a 3 lutte intensifiée qui va commencer inoes- - samment et dont l'activité aérienne, à la-î quelle nous assistons n'est que le prélude. - Alors que les aviateurs alliés ont bom-î bardé les aérodromes allemands établis s .en Flandre, les aviateurs allemands :>© t sont livrés à une attaque des plus vio- - lentes contre Londres, qui s'est prolongée î pendant plusieurs heures lundi soir et 3 cette nuit. Le communiqué officiel ne donne encore que des détails incomplets sur le bilan , de'ce raid, qui compte parmi les phls s énervants que nous ayons eus à enre-i gistrer. A quand la grande poussée des Flan-3 des, qui nous débarrassera, une fois 3 pour toutes, de ces oiseaux nocturnes 1 LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Fructueux raids français Des détachements français ont exécuté différents raids dans les lignes allemandes en Champagne et au nord de St-, Mihiel, au cours desquels ils font fait plusieurs prisonniers. De plus, deux at-taques-surprises, livrées par les Français en Champagne, ont été toutes deux couronnées de succès. Un coup de mail» allemand .tenté au nord-est de St-Dié (Vosges) est resté sans résultat. Il y a eu un duel d'artillerie plutôt vif dans la région du Hartmannsweilerkopf (en Alsace).Coups de sonde allemands Dans la soirée de dimanche l'ennemi a envahi un avant poste britannique au nord-est de Langewark. Trois hommes sont manquants. Au sud-est de Le Ver-quier (région de Sf-^Quentin), un fort détachement ennemi en reconnaissance a été dispersé par un feu de mousqueterie britannique. L'artillerie allemande a été active, la nuit dernière, à différents points au sud-ouest de Cambrai, a.u nord de Lens et dans le secteur de Passchen-daele, dans la journée, dans le voisinage .de Havrincourt et au nord-est d'Ypres. Général américain blessé Le général Wood, de l'armée expéditionnaire américaine, a été légèrement blessé au bras par une explosion accidentelle, qui-a tué cinq soldats français et blessé deux officiers américains. SUR LE FRONT MERIDIONAL Violente canonnade près d'Asiago Des rencontres de patrouilles qui se sont terminées en faveur des' Italiens, ont eu lieu dans la Vallarsa et la vallée de l'Astico (à l'ouest d'Asiago). L'artillerie italienne a dirigé un feu violent contre les positions ennemies entre la vallée de la Frenzela et le canal de la Brenta (à l'est d'Asiago). D'autre part, le général Plumer an-' nonce que l'artillerie, britannique a exé-, cuté de nombreux tirs de contre-batterie ^ et de bombardement sur les positions austro-allemandes. 3 EN ARABIE l o Succès arabes ' Au cour6 de ces dix derniers jours, les 4 troupes arabes du Roi de Hedjaz (Grand ' Shérif de La Mecque) ont exécuté des , raids importants sur le chemin de fer de l'Hedjaz, de 112 à 144 kilomètres aa ' nord-ouest de Médine. De nombreux ki-lemètres de voies et plusieurs ponts ont l été détruits. Plus au nord, dans le dis-! tiict de Maan, des postes turcs sur la voie ferrée ont été attaqués, et des pertes sévères ont é£é infligées à l'ennemi. /Le chemin de fer a été endommagé a l plusieurs endroits. OPERATIONS NAVALES o- LA SORTIE I)U "GOEBEN"... C'était pour agir sur les Grecs L' "Heure" a reçu d'Athènes le télé-j gi anime suivant : "La sortie du 'Goeben' et du 'Bres-. lau' est considéré^ ici comme ayant une importance considérable, en raison de - ses rapports avei les espoirs des agents i grecs de l'ex-roi Constantin, espoirs qui - se sont fort dé1< 'oppés en ces derniers i te.mps. "J'ai connaissance d'.un surcroît d'ac-j tivité parmi les propagandistes alle-3 mands. , "La semaine dernière, le renvoi-géné-3 ral des réactionnaires des milieux de la i Cour et la substitution à ceux-ci de Vé-. nizélistes éprouvés s'est opéré à temps, i "Il importe qu'on se rende compte à i l'heure actuelle que les manoeuvres sou-, ferraines de l'Allemagne, qui ont si bien 3 réussi en Russie, et qui ont bien failli . réussir en Italie, sont reprises en Grèce, i "L'Allemagne veut, par tous les r moyens, empêcher la Grèce de coopérer i activement avec l'Entente. t "Elle donnerait beaucoup pour faire . éclater la guerre civile, afin d'occuper - les troupes grecques et de rendre ainsi r impossible l'envoi de renforts en Macé-t, doine. 9 "Dans ce but, on répand à tout ins-' tant le bruit de l'arrivée en Grèce de l'ex-roi Constantin. a " Je ne redoute pas de désordres gra- - ves, mais il importe de couper l'herbe - sous le pied des propagandistes alle-. mands. " On peut y parvenir au moyen de dé-s clarations périodiques sur les déplace-e ments de l'ex-Roi. " L'affirmation la plus fréquente des e propagandistes est que Constantin a t quitté la Suisse et va bientôt débarquer en Grèce. e " Si l'un de ses généraux parvenait à i débarquer au Péloponèse, on le regarde-s rait comme son'avant-coureur immédiat. "Ce fut une faute de permettre à Constantin de se réfugier en pays neutre, - surtout dans un pays voisin de l'Alle-s magne. Si Constantin avait été interné dans un pays de l'Entente, la propa- - gande germanophile en Grèce serait - morte depuis longtemps. "La sortie du 'Goeben' et du 'Bres--i lau' va certainement être représentée e par les propagandistes comme une ten-{• tative de Constantin pour aider son re-s tour en Grèce, à moins qu'une déclara-j lion précise ne soit faite officiellement - par les pays de l'Entente sur l'impossi-e bilité d'une telle.entreprise. " Le " Goeben " serait renfloué? L'Amirauté britannique signale que' - le mauvais temps a entravé les opéra-t tiens contre le "Goeben." Cependant, . de nombreux raids aériens ont été exé-s cutés contre le croiseur tunco-allemand. Le 27 janvier, la situation du "Goeben" était inchangée. Suivant un communiqué turc du 28, le "croiseur turc 'Sultan Selim' ('Goeben') aurait été renfloué le 27 janvier. Il serait complètement apte au service. Les e nombreuses attaques aériennes britan-, niques ont fait des dégâts peu impor-e tsnts, la cheminée et des plaques blin- ■ dées ayant seules été atteintes par de : petites bombes. A propos de la destruction du "Bres-l lau" et de l'avarie au "Goeben," M. Baker, secrétaire du département de ht ■ guerre américain, dit : "Des témoins ■ venus de Constantinople tout récemment : disent qu'aussi longtemps que Constan-; tinople se trouvera sous le feu des canons des deux anciens .navires de guerre allemands, les Turcs continueront fatalement à rester sous la domination allemande."Le sort de 1' " Andania " Le paquebot "Andania," de la Cunard ; Line, torpillé au large de la côte de ' l'Ulster, samedi matin, qu'on espérait ; pouvoir ramener dans un port, a coulé ; à fond, la nuit dernière. Tous les passa-1 gers et membres de l'équipage à bord de ' 1' " Andania " ont été sauvés, sauf deux c hommes d'équipage. Cependant, le correspondant de la 1 "Press Association" à Belfast, a télé-' graphié ce matin que F "Andania" a été remorqué dans un port. Une nouvelle offensive sous-marine M. Baker, dans son communiqué hebdomadaire, avertit le public américain de ce que les Allemands préparent une' grande offensive sous-marine contre les lignes de communications américaines avec la .France. Il ajoute que l'explica-. tion de la diminution récente dans le nombre de navires marchands alliés coulés par sous-marins doit être trouvée dans le rappel à leur base des sous-marins, pour être remis en parfait état en vue d'.une prochaine offensive. » OPERATIONS AERIENNES ; GRAND RAID SUR LONDRES Un appareil ennemi abattu.—Deux atta= ques distinctes t Les communiqués suivants ont été pu-. bliés par le feld-maréchal French : Lundi, llh. 15 du soir. -—- Des aéro-i planes ennemis ont traversé les côtes de - Kent et de l'Essex, un peu avant 8 heu-i res du soir, et se sont dirigés vers Lon-i dres. Quelques appareils sont parvenus . à survoler la capitale, sur laquelle des s bombes ont été jetées entre 9 et 10 heures, r Les derniers rapports signalent qu'un appareil ennemi a été abattu par les avia- ; teurs britanniques dans le comté d'Essex. r Mardi, minuit 45. — Une nouvelle at-i ta'que a été livrée sur Londres après mi- - nuit, des bombes étant jetées à minuit et demi. Le raid continu© toujours. Un due! au-dessus de Londres Les deux ou trois appareils ennemis qui sont parvenus à franchir la défense, a dit le "Times," ont été attaqués par des aéroplanes britanniques. Un appareil ennemi fut attaqué par nos pilotes et l'échange rapide du feu des mitrailleuses a pu être aperçu. Le raider parut rompre le combat et fut soumis à un sévère bo-ni-bardement des canons anti-aériens. Un témoin déclare que l'avion ennemi sem-blait être en difficulté et fut forcé de descendre à une altitude relativement basse. Raids en Flandre Les aviateurs de la marine britannique ^ ont exécuté, le 27 .février, à midi, des raids d-e bombardement sur l'aérodrome d'Aertrycke et sur les dépôts d'Engel. g Tous les appareils sont rentrés de ces ex-_ péditions. t 39 avions ennemis abattus sur le front italien Les aviateurs britanniques ont abattu e si . aéroplanes et deux ballons captifs en- - nemis, la semaine derniète, sur le front - italien. Le nombre total des appareils . ennemis détruits par les pilotes britanni-t ques, sur ce même front; depuis le début . des opérations, soit la fin novembre 1917, e*f" de 39 aéroplanes et quatre ballons captifs. Pour la même période cinq appareils britanniques seulement ne sont pas rentrés. 1 L'AVENIR DE LA BELGIQUE Ce que veut Tirpitz Le gouvernement allemand n'a jamais i, fait connaître ce qu'il entend par "les :- garanties nécessaires" dont il parle au 1 sujet de la Belgique. L'amiral Von Tir-s pitz a accordé ui\e interview au'journal - hollandais, "Nieuwe Rotterdamsche - Ccurant," et le fait que la censure alle-mande, après avoir retenu pendant deux j*urs le télégramme donnant l'interview (sans doute pour consultation avec les autorités) en a autorisé la transmission, jjrouve que le gouvernement allemand partage le point de vue de Tirpitz, qui ne demande pas moins que l'occupation militaire de la Belgique et l'établissement de bases sous-marines dans notre pays. Le correspondant du "Nieuwe Rotterdamsche'Courant" dit que pour von Tirpitz la partie wallonne du pays ne présente pas d'intérêt. Quant à la Flandre, l'amiral allemand dit: "Nous désirons avint tout que l'Angleterre n© puisse plus, à l'avenir, se servir de ce pays pour exécuter une surprise agressive. De plus, nous désirons libérer les Flamands de la pénible oppression qu'ils subissent de la part des éléments français. Vous antres Hollandais vous n'êtes pa3 assez forts pour prêter aide aux Fia- " mands. Cela ne peut être fait que par une forte Allemagne. A mon avis, nous ne devons jamais renoncer à ces buts de guerre." A la question "Votre Excellence pro-pose-t-elle, comme solution d© la question, l'annexion des Flandres?" l'amiral répondit: "Pas du tout; nous ne dési-• rons dépouiller aucune nation d'Europe d' son'indépendance." "Considérez-vous alors comme nécessaire à vos buts une .occupation militaire ec des bases sous-marines V' demanda le journaliste. Ce à quoi von Tirpitz répondit: "Oui; mais cela n'implique pas un© attitude agressive envers l'Angleterre. Des points d'appui en Flandre ne seraient -nullement suffisants pour une politique agressive. Nous désirons simplement une situation suffisante pour forcer le§ Anglo-Améxicains à s'abstenir cU- renouveler leurs attaqués." "Désirez-vous que la Flandre indépendante s'appuie sur l'Allemagne?" ajouta le correspondant. "Il ©st probable que cela se produira naturellement, notamment au point d© vue économique. I.a Flandre le désirera elle-même. Ella n- sera pas assez forte pour voler de ses propres ailes. Elle aura besoin de l'Allemagne comme Puissance protectrice. De notre côté, tout ce que nous désirons, c'est que la Flandre soit soustraite d'un© manière effective au sort qui lui a été imposé par les circonstances. Elle sert de glacis à l'Angleterre et est opprimée par la France." Questionné sur la forme qu'aurait, d'après lui, le futur état des Flandres, Tirpitz dit qu'il, était inutile d© s'en préoccuper maintenant, et qu'une solution satisfaisante serait trouvée au cours des négociations de paix. Le correspondant demanda ensuite si Anvers ne devrait pas faire partie de la base marine et quelle serait l'attitude au sujet de la question de l'Escaut. L'amiral répondit que tout cela resterait dans l-=> même état et qu'il n© serait touché à aucun des droits existants des Pays-Bas. L'amiral voit, après la guerre, un monde divisé en deux camps: l'Europe continental© d'une part, l'Angleterre et l'Amérique d'autre part. Contre ce danger anglo-américain, dit-il, il n'y a qu'un remèd©: une autre puissance tellement fort© qu'un© attaque contre ©lie n'ait aucun© chance de succès. Ceci lie peut arriver que si l'Allemagne obtient, à 'a paix, une puissance si grande qu'elle puisse maintenir sa position dans 1© monde. Quant à la question des colonies, Tirpitz dit: "Tout doit nous être• restitué. Nous pourrons parler cependant de certains échanges." Von Tirpitz a déclaré que l'armée, la flotte et les sous-marins allemands amè-. neront la solution désirée. ' JmmM&mSï ' ALLEMAGNE. -—• Des négociations ont eu lieu entre le départements de ravitaillement alle-, m and et austro-hongrois, à la suite desquelles l'Allemagne a mis 4,500 tonnes de farine à la disposition de la monarchie dualiste. Celle-ci aurait à restituer la même quantité de farine en mars pro-. chain. i BELGIQUE — Le linge a été réquisitionné dans les ■ hôtels, les pensionnats et les couvents. ■ — Les Allemands ont enlevé, il y a ! quelque temps déjà, à Ostende, la statu© ■-1 Suite a la 4e paée. 2e colonne 89e année ' ftj© 26

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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