L'indépendance belge

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s.n. 1918, 18 Mai. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7ws6v/
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E INDEPENDANCE CONSERVATION HOP ÉC^ M 4P ^ , ROYAUME-UNI: 1 PENNY E," ,_ ZVr^lcs gfm ifl, y aOW 11% LE NUMERO I CONTINENT. . 15 CENTIMES PAR LE PROGRES MM ÉLâ M, * mi JÊLJ (hollande.' 5 cents (ADMINISTRATION ET EEDACTI ON : BUREAU A PARIS: «SAR/SPESil 1£5 jMI AI 191S f 3 MOIS, 9 SHILLING 3- TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11, PI.ACE DE LA BOURSE J " _ _ ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TÉL.: 311-57 et 23S-75 Eli vente à Londres à 3 h. le Vendredi 17 ma! 1 l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. I Les correspondants de guerre s'accor- a dent à déclarer que depuis deux jours le temps est merveilleux tout le long des f, deux frqnts d'offensive et qu'en dehors de l'aviation le calme pour ainsi dire c complet règne partout. Les Alliés res- d tent dans l'expectative de la manœu- I vre, ayant tout intérêt à la défensive qui, ^ suivant la tactique suivie jusqu'ici, a ? pour mission d'user les réserves enne- 3 mies. Les Allemands au contraire ont ^ tout avantage à attaquer, les beaux I jours étant comptés et chaque heure a perdue multipliant les chances de leur s' adversaires. Qu'attendent-ils ? r Ces dernières vingt-quatre heures il 1 n'y a pas eu d'opération d'infanterie en F dehors de raids et d'escarmouches sans c importance entre avant-gardes. L'artillerie, sans être silencieuse, s'est elle aussi, F bornée à des tirs intermittents. Seuls a kg aviateurs ont été d'une activité d'au- s' tant plus grande que les conditions at- a mosphériques étaient ou ne peut plus propices aux prouesses aériennes. v Les pilotes britanniques, dont on ne ' saura jamais assez admirer les exploits pour ainsi dire sportifs dans cette guerre si fertile en hauts faits d'armes, se sont 0 livrés à des combats multiples, abattant 25 avions boches et en contraignant 12 autres a atterrir en mauvais état. De plus, leurs escadrilles de bombardement !: ont fait des expéditions destructives dont j les gares et les baraquements ennemis à Tournai, Courtrai, Menin, Lille, Douai ^ et autres lieux à l'arrière des lignes allemandes ont été les objectifs. Ils ont '" également exécuté des raids lointains, j allant jeter des bombes sur les docks de r Kruges, ds.ii3 2aL région du chutai de Bruges, à Zeebrugge, et sur la gare et les usines de Saarbrucken. A la fin de cet^e "[ glorieuse jourriée pour l'aviation britan- ^ nique, 13 appareils ne sont pas revenus. De leur côté les valeureux aviateurs français ont détruit 17 avions et quatre o ballons captifs allemands, un 18e aéro- £ plane ennemi ayant été abattu par le feu r< de l'artillerie française. £ Le général Pershing a publié hier son ç premier communiqué quotidien, et celui- j- ci signale aussi des victoires aériennes, fj deux pilotes américains ayant détruit trois appareils teutons. Le commandant signale également une recrudescence O O > ... marquée dans l'activité de l'artillerie au j nord de Toul et en Lorraine, où les r troupes des Etats-Unis défendent des E secteurs importants. La participation de l'Amérique prend v d,e jour en jour une plus grande place g sur les divers champs de bataille du front c; occidental, ce qui donne des ét-onnements j. à de nombreux critiques militaires aile- f mands et fait dire notamment en colonel Gaedke: "Les troupes allemandes se a heurtent à des troupes américaines cons- e tamment plus nombreuses." Et le colonel constate non sans dépit que les r sous-marins allemands sont impuissants j à empêcher le transport des troupes des Etats-Unis en France En Italio" les troupes alliées sont en- j trées dans les tranchées autrichiennes | sur le mont Asolone (front de Grappa), ^ à Canove (Asiago), faisant plusieurs prisonniers et infligeant des pertes sen-sibles aux occupants. Plusieurs tentatives ennemies de s'approcher des lignes italiennes ont échoué, notamment dans la vallée de Rasole (Trentin occidental), ' dans le Val Lagarina, dans le Val Posina g et dans le col d'Echele. L'activité de l'artillerie s'est fortement accrue de part j et d'autre dans Je Val Lagarina et le Vallarsa, ainsi que sur le plateau c d'Asiago. t| Sur le front macédonien il n'y a rien < d'important à signaler en dehors de c duels d'artillerie parfois violents dans la £ région de Doiran et vers Skra di Legen. ( «• • 1 Un débat important a eu lieu hier à r la Chambre des Communes. 1 M. Runciman, un des membres paci- t fistss du Parlement, a interpellé le Gou- r vernement pour avoir des explications au \ sujet de la lettre de l'Empereur Charles r remise au Président de la République c Française par le prince Sixte de Parme, c M. Runciman demandait : Le Gouvernement américain et le Président Wilson f ont-ils eu connaissance de cette lettre? e Pourquoi les négociations ont-elles été s rompues ? ( N'est-ce pas à cause d'une demande de c 1& France de fixer les limites de l'Alsace- c Lorraine non pas à celles de 1871, mais . aux limites de 1814 et même de 1790 ? Ces demandes du député pacifiste, coïnj cidant avec un article paru dans le "Manchester Guardian" et dans lequel '' oh affirmait que c'était le Président Poin-! caré qui, aux avances de l'Empereur d'Autriche, aurait répondu que la . France entendait reporter les limites de l'Alsaœ-Lorraine de 1871 de façon à englober la vallée de la Sarre et la rive gauche du Rhin. L'interpellation de M. Runciman s'a-■' dressait donc bien plus au Président ■ Poincaré et il est clair que M. Runciman s agissait de connivence avec les députés • socialistes français. Il préparait le terrain pour une interpellation à la Chambre [ française en vue d'essayer une fois de plus do culbuter le ministère Clemen-. eeau et le Président Poincaré. Pour ceux qui jugent la situation sans parti-pris et sans intérêt personnel, il I apparaît que ces interpellations sans conséquences pratiques possibles ne peuvent avoir pour résultat unique que de jeter le tiouble et la méfiance dans l'esprit des vaillantes-armées qui luttent, elles, peur , la liberté des peuples et le triomphe du . droit. , Ceux qui connaissent- et M. Poincaré . et M. Ribot savent que ce ne sont" pas des chauvins et des a-nnexiouistes, comme > l'affirme le "Manchester Guardian."Tous , deux sont certainement partisans .de la . paix dans le plus bref délai possible, car . ils ont vu de près toutes les horreurs de la guerre, mais ils savent aussi que le • militarisme allemand doit être écrasé, ou bien c'est l'asservissement -de tous les peuples. Ils savent aussi qu'il y a un Paéte de | Londres qui lie tous les alliés, et c© n'est-v if vague prome.-^e,-de l'Empereur d'Autriche ni des propositions passant | sous silence les revendications de l'Italie qui pouvaient amener une entente de tous les alliés à une paix qui aurait été ^ une paix allemande. | M. Balfour aurait pu simplement engager M. Runciman à s'adresser à M. Clemenceau, mais il a profité de l'occasion pour montrer les "offensives pacifiques" de l'Allemagne et de l'Autriche 1 en vue de diviser les Alliés. Il a défendu le geste de M. Clemenceau, répon-' dant aux affirmations audacieuse du comte Czernin. Il a nettement déclaré qu'il n'a jamais été question d'une Alsace-Lorraine plus grande que celle de ' 1870. Et M. Balfeur a terminé en décla-' rant que le Gouvernement britannique 5 n'a qu'un but: la fin de la guerre par une paix honorable; mais, pour y arri-' ver, il faut maintenir une entente loyale absolue entre les divers alliés, et des discussions comme celle soulevée actuellement ne peuvent qu'être absolument fatales à toute entente. ' M. Asquitli, en habile parlementaire, ' a félicité M. Balfour de ses déclarations " et a pris note de l'affirmation que les con-' ditions d'une honorable paix n'ont jamais compris l'extension des limites de l'Alsace-Lorraine aux frontières de 1814. « w * Au cours de la réunion de la Foreign Press Association qui a eu lieu hier, l'ambassadeur japonais, le vicomte Su-' teni Chinda, a prononcé un discours qui ' comportait, entre autres, la déclaration suivante: "Lord Curzon a signalé la tentative ' entreprise par les Puissances Centrales 5 pour semer la discorde et la suspicion ' dans les rangs des Alliés — ce que je puis 1 appeler, à défaut de termes plus appro-" priés, "l'offensive ayant pour but la zizanie." D'après les dernières néuvelles, on s dit que le ministère des affaires étran-1 gères allemand a publié une brochure éditée à très bas prix, ayant pour titre: 1 "La prochaine guerre mondiale." Dans 5 cette brochure, l'on montre le Japon 1 comme étant en guerre avec l'Angleterre. • C'est un des procédés allemands de propagande. J'ai appris également que tout i récemment une partie des journaux de Berlin ont entrepris et discutent la ques- - tion "de l'alliance future entre l'Alle- - magne et ie Japon." On peut très bien i voir ce qui se passe derrière toutes ces s machinations. Elles ont pour but évi-î dent d'aliéner la sympathie japonaise et . de jeter le doute dans l'esprit des Alliés. "Je ne crois pas qu'il soit nécessaire i pour moi de réfuter ces allégations, car elles sont tellement monstrueuses et ab-3 surdes qu'elles se réfutent d'elles-mêmes. (Applaudissements.) Mais je tiens à dé-î clarer que, quels que soient les autre* - défauts et les erreurs qui peuvent être f reprochés au Japon, jamais on n'y a vu t figurer le manque de respect de la parole < donnée. Nos actes l'ont prouvé déjà, i mais Vous vous rappelez les raisons qui 1 0? nous ont amenés dan- cette guerre. < coin-* La-»caus3 déterminant' de la Grande-is le Bretagne et du Japon en déclarant la iquel guerre était à peu près identique: le.res- j 'oin- pect de la parole donnée. Dans votre ( >reur cas, c'était pour teniir votre engagement ] . la au sujet de la neutralité de la Belgique; ; îs de dans le nôtre, c'était pour nous con- « i en- former aux termes de l'alliance anglo-rive japonaise. (Applaudissements). Mais toutes les viles machinations des Puis-s'a- sances Centrales pour ;emer la discorde dent se réfuteront d'elles-mêmes et au fond :man elle ne sont pas dignes d'une "réfutation." , )utés i ter- L'Allemagne en sera donc pour ses nbre frais dans sa propagande pacifiste perfide s de tendant à diviser les Alliés. Au contraire, men- ses diverses tentatives auront pour 'importante conséquence de resserrer l'union sans entre tous les Alliés, condition indispen->1, il sable pour assurer la victoire. COn- y-" ». m — mm——» sue le mm occidental pour SUR LE FRONT BELGE e du Les Allemands bombardent un hôpital icaré Un communiqué du G.Q.G. belge ppas daté du 16 mai, signale que dans la nuit mme de mercredi des aéroplanes ennemis ont Tous bombardé nos cantonnements, l'un d'eux le la jetant quatre bombes sur ■ l'hôpital , car d'Hoogs,tade. rs de ' L'activité d'artillerie habituelle sur la te le plus graude partie" du front a pris par é, ou intermittence un caractère très vif, noies tamment, dans la région de Bilkem. ^ Les Beiges ont déçu le Kaiser! n'est Suivant le récit de quelques prisonniers capturés recoin n 9»t, dit le corres--saut P011"31™ clu finies, le Kaiser assistait à l'attaque lancée sur le front belge, le | "jp 17 avril dernier, et qui se transforma en . un échec désastreux. Son intention e e était de décorer, de l'Ordre de la Feuille j. ds Chêne, l'officier commandant la divi-t jy- sion dé Landwehr qui prit une part pré-oca P011dérante à l'opération, dans le cas où celle-ci aurait réussi. Il est inutile de riche c^re 9ue ce^ °®c^'er n€ reÇut point sa dé-coration. L'admirable conduite des • Belges, ajoute le "Times," mit une dé-{ju faite de plus à la liste déjà longue des cl a ré ®c^Ccs sukits ' par les Allemands en pré-sence de leur souverain qui semble por-e de ^er malheur à ses armées. Quelques ^cja_ officiers prisonniers parlent de ce fait en liaue t'ermes tels 'qu'ils seraient poursuivis r pour crime de lèse-majesté, s'ils les expri-aj.rj_ niaient en Allemagne. avale "~ tdes OPERATIONS NAVALES ment Un raid italien sur Pola Le chef de l'état-major de la marine ,a.lre> italienne signale que le 14 mai dès tions l'aube, le lieutenant-commandant Mario con- Pellegrini, de Vignola, et trois hommes ' déployant un rare courage et la plus ïs de grancie fiabilité militaire et navale, ont l814. pénétré dans, le port militaire .très fortifié de Pola. Us y ont lancé plusieurs reign torpilles sur un grand croiseur du type hier, cîu "Viribus Unitis" (20,000 tonnes). Su- Une escadrille d'hydroplanes italiens s qui survolant Pola peu après, rencontra des îtion appareils de chasse ennemis. Les pilotes italiens abattirent deux avions autri-ative chiens et en mirent un autre hors com-rales bat. Tous les appareils autrichiens ont icion regagné leur bases. Plus La fin des sous=marins britanniques de la 3Pro" Baltique CIil communiqué de l'amirauté décrit s' 011 ia manière dont les équipages des sept "lan" scus-marins britanniques qui se trou-,uue vaient dans la Baltique ont détruit ces navires. Aucun d'entre-eux ne tomba ollS entre les mains des Allemands; il fut aPon nécessaire de les détruine vu l'approche ■ des'forces navales allemandes au début J)lO- (Payj-jp tout OPERATIONS AÉRIENNES Aile- — bien Triple alarme à Paris s ces Nous avons annoncé hier que l'alarme , évi- avait été donnée à Paris mercredi soir. !se et Dès 10 h. 12 les batteries de la défense lliés. aérienne ouvrirent un feu de barrage, isaire Aucun aéroplane ennemi - ne parvint i , car atteindre la capitale, mais ^plusieurs t ab- bombes furent jetées sur un faubourg ;mes. important. La berloque fut sonnée a à dé- 11 h. 55. utre* Une première alarme avait été donnée être mercredi vers midi dans le district nord- u est de Paris, mais aucun appareil c le ennemi n'étant parvenu a s'approcher n à. de Paris, grâce à la chasse que leur fit t: ii les aviateurs français, la berloque fut a e. sonnée 45 minutes plus tard. v e- Une troisième alarme a tété donnée p la jeudi à 1 h. 50 du matin. Aucun détail a s- ne nous est parvenu jusqu'à présent sur 1 'e cette dernière tentative. • On annonce p it néanmoins que la berloque fut sonnée à n î; 2 h. 30. c< i- —■ t ■- LA LETTRE DE ; L'EMPEREUR CHARLES * le o G 'fj La fameuse lettre de l'Empereur - Charles a fait l'objet d'un débat à ia ^ Chambre des Communes. ®s M. Runciman demanda pourquoi, au j moment de la réception de la lettre par e' lo Premier Ministre, celui-ci lie la com-n" muniqua pas au Gouvernement arnéri- r: >n cain ? Le Premier Ministre iriforma-t-il , ll" le Foreign Office ^t pourquoi les négociations furent-elles interrompues ? Est-ce I — parce que la France aurait demandé non seulement l'Alsace-Lorraine, mais aussi f la ligne de 1814 et même, comme on l'a J c prétendu en certains quartiers, la, fron- b C tière de 1790 ? ■ ' M. Balfour, ministre des affaires étran-, cl gères, dit que la lettre en question était ri ?e une lettre privée, écrite par l'Empereur c 'k d'Autriche à un parent et remise par ce parent au Président de la République et J lx au chef du cabinet sous le sceau du se- v cret et sans autorisation d'e la communi- a quer à personne en dehors du Premier , 'a Ministre et du Souverain de la Grande-îr Bretagne. Une méthode plus incommode °" de traiter des questions importantes ne saurait se concevoir. M. Balfour était en 0 Amérique à cette époque et il n'entendit ^ u_ parler de la chose-qu'à son retour, alors I ,s_ qu'elle était devenue un point d'histoire 1 ik a^s'-sés- principaux' aspects: Il s'ensuit' c ]e que le Gouvernement américain n'était J ;J1 pas mieux iiiformé que lui-même, mais a ,n ceci ne veut nullement dire que la con- I ]e fiance la plus complète n'existe pas entre 1 ,j_ lui et le Président des Etats-Unis. Inci- c £ demment, M. Balfour déclara que l'atti- c )u tude prise par le Gouvernement britan- _5e nique au sujet de la conférence de Stock- f liolm n'aurait, rien à voir avec la lettre ! eg de l'Empereur. ' 1 M. Balfour avait commencé par dire ^ es que si l'Angleterre n'a jamais, à aucun c moment, entamé des conversations, il t r_ était tout aussi vrai qu'elle n'a jamais J décidé' de ne pas les écouter, évidemment ;n d'accord avec ses alliés, si d'autres le f souhaitaient. £ En. ce qui concerne la question (jle l'Ai- g saoe-Lorraine et de la frontière de 1814, j M. Balfour déclare que le Gouvernement ^ britannique n'avait jamais donné le r moindre encouragement à la notion d'une plus grande Alsace, et qu'il ne 1 croyait pas que ce point eût jamais oon- :ie stitué une jiart bien déterminée ou bien i ès solide de la politique étrangère d'aucun ï io gouvernement français. Et certainement I es les pourparlers dont il est en ce moment j us question n'ont pas été contrariés par des nt demandes de ce genre. ,r- Discutant la question générale, M. rs Balfour suggéra que la lettre formait r p© partie d'une offensive de paix qui,d'après c lui, consistait à faire des propositions ^ ns qui n'avaient d'autre but que de diviser ( es les Alliés; cette lettre de l'Empereur ,es n'est qu'un exemple caractéristique du t procédé,employé très souvent dans d'au- j n_ très circonstances. Et la contre-attaque de M. Clemenceau semble avoir été absolument effective en exposant les métho- c . des cyniques qui animent la diplomatie des Puissances Centrales. 1 M. Balfour ne croit pas qu'aucun des ^ autres tentatives de ces puissances ait c 1 été faite dans l'intérêt d'une paix juste 8 u~ et honorable, et le seul fil qui relie ces t ies diverses tentatives séparées c'est l'effort ^ Ja fait pour nous diviser. M. Balfour rap- x pela aux "pacifistes'"que le monde en- ^ tier désire passionnément une paix lioiio- c L!^ rable, mais avoua n'apercevoir aucun r symptôme qui puisse faire supposer que -l'opinion publique allemande ait à aucun moment envisagé la possibilité de ce que vous regardons comme une paix raisonnable, qui puisse assurer l'avenir ne du monde et la liberté de ceux qui cou-r. rent le danger de tomber sous la domina-se tion allemande. Il affirma enfin qu'en r e. tous cas la Grande-Bretagne ne pouvait v i être accusée de considérations égoïstes en c rs la matière, et que personne n'était, plus 1' rg que le gouvernement britannique1, dési- r a reux-d'amener la guerre à une fin honora- r • ble : but qui ne peut être atteint que par r ée une loyauté absolue enver; nos Alliés. c d- M.-Asquith se rejouit d'entendre dé- c il clarer que le gouvernement britannique ir n'avait fermé aucune'porte à des tentait tives de paix honorable, et accueillit it avec satisfaction l'assurance que le gouvernement n'avait pas de secrets pour le e président des Etats-Unis. Il prit note il aussi avec grande satisfaction de ce que r li frontière de 1814 n'avait jamais fait :e partie des buts de guerre du gouverne-à ment britannique, et ne devait pas être considérée actuellement comme consti-? tuant une politique déterminée du gouvernement français. Il estima qu'il ne devait y avoir ni contraction ni expansion des buts déclarés pour lesquels la Grande-Bretagne a pris les armes. * AUTOUR DE LA GUERRE " BRESIL t — Le ministre de. Grande-Bretagne au j Brésil et le oiinistre du Brésil en Grande-;j Bretagne auront dorénavant rang d'arn-bassadeur.e ETATS-UNIS n — Une réception enthousiaste a été si faite dans un port du Pacifique à Mme a Marie Botcharovna qui commanda 'e i- bataillon russe des femmes de la mort. "Je suis en route pour la France, a-t-elle i-. déclaré, afin de combattre avec le pre-it mier contingent qui voudra bien m'ac-ir cepter. :e Mme Botcharovna a été chassée de ^ Russie par les Maximalistes. Elles a tra-versé la Sibérie déguisée en paysanne et 1_ a failli plusieurs fois être arrêtée. ;r GRANDE-BRETAGNE [e — Certaines attaques contre M. Lloyi ie George ont été faites dans des journaux ,n de province à l'insu même de leurs direc-teurs; le procédé employé était de don-rs ner au service de publicité de ces jour-re naux des articles payés faisant partie d'une série dont les premierB étaient- r«-jj. lativement anodins, ce qui permettait js alors d'en faire passer d'autres par sur-j. prise. Ces articles étaient .payés 4- shillings re par pouce (environ 2\ centimètres). Un j. des journaux qui avait publié ces arti- cles s'est excusé auprès de ses lecteurs. 1. — L'administration des Chemins de i- fer d'Egypte annonce l'achèvement du re pont tournant sur le canal de Suez, à El Kantara, ce qui permet, à partir du re 15 mai, une communication directe par m chemin de fep du Caire vers la Païes-n tine. is ITALIE — Dimanche, au ministère des finances, une convention a été signée accordant à la municipalité de lt.ii» une . ■ autorisation d© créer un port à Ostie, à ' l'embouchure du Tibre. La construc-tioii de ce port est évalué à ' Fr. ,e 52,000,000. m ROUMANIE — Le "Steagul," organe du gouver-sn nement roumain actuel, fait prévoir des [ji poursuites contre le cabinet Bratiano et it M. Take Jonëscu par le gouvernement. RUSSIE 0:3 — A la séance du 8 mai du Comité central du Reiclistag, Herr Erzberger a . déclaré,: "Dans Kiefï, aucun soldat alle-mand ne peut se montrer -sans armes. Des eh soldats allemands ont' déjà été tués. !ls L'exaspération contre l'Allemagne gran-dit. Les ouvriers méditent une grève ge-,u nérale. Il est à craindre que le nouveau gouvernement cherchera à s'unir à la Ll~ Russie à la première occasion." k — Un décret russe autorise la rçpri,-a de toutes les- rafineries de sucre et la je transformation de leur exploitation en un monopole d'Etat. es — Un télégramme de Constantinople H dit que la Circassie (Caucase occidental) a proclamé son indépendance. Cette dé-es cision a été communiquée aux Puissances ri Centrales et neutres. Le fait que le nou-p_ vel état aurait ignoré les Puissances de j. l'Entente,semble indiquer que cette pro-0_ clamation d'indépendance serait une in machination turco-germanique. } DERNIÈRE HEURE le Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 22 matin. a. Un détachement ennemi qui tentait un •n raid fut repoussé la nuit dernière dans le it voisinage de Moyenneville> au sud :n d'Arras. Il y eut grande activité d'artii-js lerie de part et d'autre au cours de la :i- nuit dans le secteur du bois Paquant, au a- nord de Hinges. L'artillerie ennemie a u- montré également une augmentation £5e année

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