L'indépendance belge

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s.n. 1916, 02 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1vq0t/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : lariin: O mauciuiddc (, ,,„ro _ qtttt t tut/-. o \ ïudor house tudor st london ec h. place de la bourse. jeudi 2 nowesvsesrie (916. (3 mois. 9 shillings.) , -l-tr» cdu (311-5 7 et „ abonnements : i 6 mois. 17 shillings. v conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3960. 1 EPM,: | 238-7 5. En vente à Londres à 3 h. le mercredi t no y. I i an, 32 shillings. ) LA SITUATION. Mercredi, .midi. Le mauvais temps a, hier encore, gêné les opérations sur île front occidental, et les communiqués britanniques et français n'enregistrent que les habituels bombardements dans les secteurs de la Somme et de la Meuse. La situation générale reste inchangée et les opérations auxquelles fait allusion le communiqué de Berlin (attaques du côté de Lesbœufs, Biaches et La Maisonnette) se rapportent aux combats de la veille signalés déjà. Le général sir D. Haig a adressé, au nom des armées britanniques en France, ses félicitations et celles de ses troupe® au général Jofïre et aux armées qu'il commande, à l'occasion du brillant succès remporté à Verdun l'autre jour, et qui constitue, comime le dit fort justement le généralissime britannique, la digne conclusion d'une glorieuse défense.Le Rronprinz a encaissé sans réagir •sérieusement, et pour qui connaît le caractère orgueilleux de l'héritier des Hohenzollern, cette apathie contrainte en dit long sur Ja situation critique dans laquelle doivent fc trouver nos ennemis. Ceux-ci non seulement ont jeté toutes leurs disponibilités contre la Roumanie et sur le front russe, mais il devient manifeste qu'ils commencent également à souffrir d'une pénurie de munitions. Depuis longtemps déjà l'artillerie boche est inférieure, au point de vue de la dépense en munitiops, à celle des Alliés. Les lettres trouvées sur des prisonniers allemands, les ordres confidentiels découverts dans les papiers des officiers teutons capturés sont lia .pour prouver que des ordres stricts, ont été donnés afin d'économiser les canonsetles munitions, et cela malgré les récriminations des soldats qui se plaignent de l'intensité du feu de l'artillerie des Alliés. L'absence d'une riposte allemande sérieuse sur la Alçuse ne*t>eut être attribuée, selon nous, qu'au manque de munitions qui est devenu alarmant au point que le général Ludendorff, le bras droit du maréchal von Hindenburg, dans l'interview accordée à la "Nouvelle Presse Libre" de Vienne, n'a pas craint d'insister sur la nécessité absolue d'assurer le rendement maximum des fabriques de munitions.Pour y arriver nos adversaires n'ont nas hésité à imiter l'exemple que ileur ont fourni les, Alliés et c'est le major-général Groener, un organisateur de tout premier ordre, qui a fait ses preuves 'tans l'organisation des chemins de fer de campagne et dans l'office des approvisionnements de l'Etat, qui a été placé à la tête du " département des munitions," qui vient d'être créé au ministère de la guerre à Berlin. On assure que ce n'est là que le premier pas dans une voie qui doit aboutir à la création de départements similiires en vue d'atteindre l'unité de production ci de répartition des vivres et des matières premières, ainsi que des armes et des munitions» Il est probable que si les Alliés peuvent poursuivre pendant l'automne et l'hiver l'offensive commencée sur la Somme, il sera impossible aux Allemands de constituer les réserves de munitions auxquelles ils comptaient consacrer la mauvaise saison. A aucun moment la nécessité de harceler l'ennemi sur tous les fronts n'a été LE CAS DE MISS HOBHOUSE. A LA CHAMBRE DES COMMUNES. À MISS HOBHOUSE. Mme Lambert-Cluysenaer, fille de notre grand peintre d'histoire et sœur dr 'Vexcellent artiste auquel est dû le plus récent portrait diu roi Albert, a pu rendre visite à Louvain, Malvnes, etc., immédiatement après le passage des incendiaires. Bravant la mort— arrêtée, elle était fusillée—elle a pris des photographies des villes détruites, des photographies qu'elle nous a envoyées. Elles accusent avec unê éloquence émouvante les Barbares et repondent avec une vérité indiscutable aux ass-ertions de Miss Hobhouse. Ce qui tout d'abord rend étrangement perplexe en lisant les articles de Miss î 'obhouse c'est d'apprendre qu'une An-f> 'aise, donc une ennemie de l'Allemagne, ? pu se rendre en Allemagne et en Bel-I ique occupée, et a pu rentrer en Angle-t vre dans le but de raconter ce qu'elle a vu ! Il fallait que le gouvernement allemand soit bien sûr d'elle, pour lui ac- plus indiquée que maintenant et le coup de sonde de Verdun est, à ce sujet, des plus instructifs. Les Allemands, avec des moyens moindres que les nôtres, en tirent meilleur parti parce qu'ils appliquent toujours, partout où ils le peuvent, le principe éternellement vrai que l'attaque est la meilleure des défenses. L'offensive germano-austro-bulgaro-turque en Roumanie semble avoir perdu de sa vigueur. Les communiqués amis et ennemis sont d'accord pour dire qu'il n'y a rien à signaler en Dobroudja. Sur le front transylvain la situation reste inchangée et la pluie, la neige et le brouillard ne facilitent guère les opérations. Les combats les plus sérieux se livrent toujours dans la région des passes de °redeal, de Tôrzburg et de la Tour Rouge. Berlin publie une récapitulation des . isonniers faits (depuis le 10 octobre L-ar l'armée du général von Falkenhayn. ' e total est indiqué comme étant de 10,000 hommes (soldats et officiers) et t'e 37 canons auxquels nos Alliés peuvent opposer près de 6,000 prisonniers ci un important matériel capturés'dans ils mêmes parages. Pétrograd et Berlin signalent de vio-1; nts combats en Volhynie et en Galicie ; 1 js Alliés ont progressé dans la région de Siviniukhv tandis que les Turco-' llcmands affirment avoir remporté (, lelqùes succès sur les rives de la \ arajovvka. Sur le front macédonien les Serbes poursuivent leurs progrès sur les rives de la Tcherna et les Français ont occupé 1e monastère de Singieri (à l'ouest du lac Prespa). Les aviateurs britanniques ont bombardé des dépôts ennemis à Dernir-hissar et le pont du chemin de fer à Simsirli. On assure qu'il n'y a aucun fondement d i s les bruits parlant d'un relâchement ,f sj -npathies des Alliés à l'égard di gouvernement provisoire grec et de; vénizélistes. Pourtant ia situation gagnerait certainement à être plus chroment définie, de façon à rendre impossible le renouvellement d'incidents dans le genre de celui qui s'est produit à Ekaterini où les soldats de la garnison restée fidèle au roi Constantin ont tire -sur les troupes "vénizélistes" qui se rendaient de Verria à Salonique. Le gouvernement provisoire à l'intention d'envoyer des missions spéciales dans les capitales des pays de l'Entente afin d'entrer en contact avec les gouvernements des Puissances alliées, ainsi qu'aux Etats-Unis et en Egypte, en vue de..recruter des troupes pour l'armée "nationale" grecque. » Le cabinet norvégien a consulté les chefs de partis en vue de la rédaction de la réponse à donner à la note comminatoire allemande relative à l'interdiction des eaux norvégiennes aux sous-marins des Puissances belligérantes. L'issue de ce conflit diplomatique est suivie avec le plus vif intérêt tant du côté des Alliés que chez les neutres qui, comme la Suède, se rendent compte aujourd'hui de l'étendue du danger allemand. L'arrivée à Londres d'une mission suédoise, qui coïncide avec de nouvelles mesures vexatoires prises par l'Allemagne à 'l'égard de la Suède (interdiction d'exporter du fer allemand) ne pourra que contribuer à faciliter les rapports amicaux entre les Alliés et les neutres. corder une pareille faveur, car enfin le gouvernement allemand sait la vérité, il connaît l'étendue et l'horreur desoncrime en Belgique, et s'il n'avait pas été sûr de trouver un défenseur en Miss Hobhouse elle aurait été traité par lui de la même manière que les Anglais loyaux qui tombent sous sa griffe. Le compte-rendu de Miss Hobhouse est stupéfiant d'audace, et m'arrache un cri d'indignation. Car moi aussi, en novembre 1914, j'ai visité les villes*dévastées par îles Huns, non pas deux ans, mais deux m©is, après le passage des incendiaires. Pauvre Miss Hobhouse, vraiment qui a été arrêtée par le mauvais temps, au mois de juin, et très curieusement chaque fois qu'elle devait voir les villes les plus martyrisées. Les Anglaises généralement n'ont pas si peur de la pluie, et quand on veut savoir 1a vérité 011 ne se laisse pas arrêter par une averse. C'est " l'averse mit •uns." Au mois de novembre 1914, par un temps de chien, sous la neigfe, non pas dans une auto avec "des officiers allemands, mais dans une charrette de boucher, seul genre de véhicule qu'il nous était permis à nous Belges d'utiliser, nos autos ayant été volées ipar les Allemands, j'ai fait le voyage de Narnur à Dinant. Le pauvre vieux cheval pouvait à peine avancer tant le chemin était glissant, ce qui n'empêchait pas les hoberaux prussiens passant en auto de lancer des coups de cravache, à la volée, au paysan qui nous conduisait, quand il ne parvenait pas à se garer assez vite. Deux années ont passé sur tout cela et l'atroce vision se dresse devant moi avec la même intensité d'horreur. Ah ! cette jolie vallée ide la Meuse, saccagée, ruinée. Les villages incendiés sans motif stratégique.Mon arrivée à Dinant fut une stupeur. Rien de ce que l'on a dit, ou écrit, ne peut donner idée de la réalité. Mais ici Miss Hobhouse a soin d'expliquer le massacre par un combat entre les Allemands et les "Gardes Civiques !" C'est la version al'emande, pure et simple. Vous parlez l'allemand, sans nul doute, Miss Hobhouse, mais vous ignorez le français? Sinon ces pauvres gens auraient pu vous raconter les faits comme ils se sont passés. Mais moi-même, leur compatriote, j'ai eu grande peine à attirer leur confiance. Us n'osaient rien dire, d'abord, et c'est en me cachant soigneusement des Boches, que je me suis introduite dans de pauvres petites demeures, les seules épargnées—je ne veux pas dire où exactement.Je suis restée plusieurs jours à Dinant, ou plutôt dans les ruines de Dinant,car il ne reste que des pierres et des lambeaux de murs. Mais ces murs pantelants et tragiques portaient encore de grands tâches sanglantes, marquant la place çu des centaines de civils inoffensifs avaient été massacrés. Miss Hobhouse n'a pas voulu voir cela, pas plus que es cimetières nés en un jour, où des centaines de martyrs, hommes, femmes, enfants sont ensevelis. Elle aurait pu se faire une toute autre idée des rapports entre paysans belges et soldats teutons, si elle avait circulé autrement que sous une escorte allemande. Les petits enfants en larmes lui aurait peut-être raconté, comme à moi, les tueries de leurs pères, 'mères, grand-parents, frères, auxquelles ils ont assisté ! " Et elle aurait vu et entendu mille choses plus terribles encore. A Visé, à Andenne et en bien d'autres localités. Mais Miss Hobhouse se console après avoir constate qu'un huitième seulement de Louvain a été détruit. C'est le quartier important qui a disparu, et c'est comme si Miss Hobhouse disait d'un soldat dont la tête a été emportée : "Ah, mais il a encore les bras et les jambes ! " Non, Miss Hobhouse avait "ordre" de ne pas voir, et l'hypocrisie de ses articles est si grande, qu'elle en devient naïve. C'est vraiment cousu de fil gris "Made in Germany. " Mais ce qui est honteux, c'est qu'ii se trouve une femme qui refuse d'entendre les sanglots de tant de malheureux. Il faut qu'elle ait un cœur bien prussien, à moins que l'on ne se demande quel " intérêt " la pousse à se ranger du côté des criminels? Elle se cache pour cela, derrière le drapeau des pacifistes? Je suis aussi pacifiste, et je trouve encore que la guerre est une abomination et ne doit pas être le moyen employé pour régler les différends internationaux. Mais cette fois les faits sont autres. Nous n'avons pas provoque les Allemands qui sont venus en bandits jeter la désolation et la mort dans notre patrie. C'est un crime qui mérite un châtiment à la hauteur. Ce n'est pas contre des soldats que nous nous battons, mais contre des criminels dangereux qu'il s'agit de réduire à l'impuissance, si on veut voir le monde basé sur un programme de Paix et de Fraternité. Mme. LAMBERT-CLUYSENAER. * . * « Hier à la Chambre des Communes, en réponse à une question posée par M. Pennefather, au cours de la séance de l'après-midi, lord R. Cecil a déclaré que Miss Hobhouse avait reçu un passeport pour se rendre en Italie, uniquement au profit de sa santé. "A son retour on constata que le passeport était visé par les autorités militaires suisses. Elle a donc traversé l'Helvétie à l'aller et au retour." Le. débat a continué avec cet échange d'idées : M. Ashley : On peut donc en déduire qu'elle avait obtenu son passeport par des moyens frauduleux. (Bruits). Lord R. Cecil : Chacun peut libeller sa propre conclusion. M. Alan Sykes : L'honorable lord est-il disposé à prendre des nouvelle: mesures? Lord R. Cecil : Je pense que Mis Hobhouse n'obtiendra pîlus l'autorisatioi de quitter à'nouveau le pays. M. Butcher : N'y a-t-il aucun moyei d'amener devant la justice une femme qui se rend à l'étranger avec l'intentioi de trahir son pays? (Bruits divers.) Lord R. Cecil : C'est une questior qui intéresse les autorités judiciaires. s M. Trevelyan : Miss Hobhouse ne s'est-elle pas. offerte, dès son retour, à s fournir au gouvernement de nombreux i renseignements? Lord R. Cecil : Je n'en sais .rien, 1 mais j'affirme que l'opinion générale du " Parlement et du pays c'est que Miss Hobhouse a dépensé son activité dans ! des entreprises contraires à l'intérêt du pays. (Approbations et bruit.) LES PROGRÈS FRANÇAIS VERS CHAULNES. (De notre envoyé spécial.) Vers Chauines. Aili.y, octobre 1916. Le temps devient maussade. Maussade surtout au front clans la direction d'Ablaincourt ; le pioupiou français maugréait. Il maugréait non contre le danger de l'assaut, mais contre l'humidité des tranchées et la boue du chemin. Cela n'empêche pas le pioupiou de rester plein d'entrain. "On les tient." Maintenant qu'Ablaincourt est tombé l'effort se poursuit tenace dans la direction de Chauines. Ce n'est sûrement pas la vague marine qui déferle grandiose, balayant tous les obstacles sur son passage, c'est la marée de feu qui monte et s'attaque par à-coups aux obstacles les plus proches, qui les consume et s'y maintient, avance vers d'autres pour s'y maintenir encore et avance toujours, noyant les lignes a'iemandes dans la lave volcanique qu'une artillerie d'enfer vomit à torrents. Au nord de Chauines des tâches sombres se dessinent confuses et irrégulières. Des canons de gros calibre mugissent et pesamment leurs lourds projectiles fendent l'air. A dé courts intervalles de gigantesques bouquets noirs surgissent des tâches lointaines et' les échos sourds des explosions suivant, nous arrivent, pendant que îa fumée s'accroche au fond terne du ciel d'octobre. Pendant des heures les cations français s'acharnent sur l'objectif et fouillent la région où se tapit l'ennemi. Ces tâches sombres sont les bois massant Chauines. Pas plus longtemps qu'aujourd'hui et nous en serons maître, me dit un maréchal des logis qui, un calepin à la main, note le nombre de coups tirés par sa pièce. Une récente action. Le feu des batteries étant concentré sur deux bois en forme de bottes et dont les pointes sont séparées par un carrefour, il est évident qu'il 11e s'agit ici que d'une opération limitée quoique embrassant quelques kilomètres carrés. Déjà les jours précédents les avions avaient pris au vol des,photos du repaire allemand. Leurs'investigations permirent à l'artillerie de donner son summum d'effets. En trois heures le feu nourri des batteries bat le terrain comme dans un pétrin. Les marmites fauchent les arbres, font sauter les fortins, pénètrent dans les casemates.. Des détonations plus fortes que celles d'une charge de canon font trembler le terrain ; probablement des provisions de munitions sautent. La réponse de l'ennemi devient plus faible. A-t-il commencé à retirer ses canons? C'est le moipent d'allonger le tir. L'artillerie maintenant coupe la retraite. Continuellement des avalanches de projectiles s'abattent sur le carrefour et sur les drèves débouchant vers l'arriéré. Devant moi, pendant le duel d'artillerie, le "niemandsland" avait gardé l'nsnect d'un chien battu attendant l'ac calmie. De temps à autre un obus ég'aré venait s'y écraser, ajoutant à la morne désolation ,du paysage, coupé de rigoles et hérissé de fils barbelés hâchés par les obus. Plus près de moi, à 1,500 mètres, les tranchées françaises me montraient leur parapets tourmentés. Des projectiles allemands les avaient visitées, .mais rien n'avait bougé. Je n'y aperçus pas être vivant. Les Zouaves en avant ! Tout à coup, branle-bas de combat : des zouaves et tirailleurs sautent pardessus le parapet,baïonnette au canon, le casque d'acier protecteur remplaçant le fez aux couleurs saignantes. Sur toute la longueur les tranchées s'animent, des longues vagues de troupes s'élancent au pas de course, sautent pour éviter lès accidents du terrain. Les minutes semblent des heures... Je m'attends au glapissement féroce des mitrailleuses allemandes, au crépitement des fusils, au travail terrifiant du canon, mais les fantassins et tirailleurs avançent toujours sans qu'une seule détonation ne couche des hommes par terre. Malgré que la plupart ont la sacoche remplie de grenades, ils parcourent les 800 mètres d'une traite. Certainement les*Allemands doivent être si éprouvés qu'ils sont hors d'état d'opposer une résistance efficace. Les coloniaux n'ont pas encore atteint la première ligne de tranchées ennemie qu'ils attaquent la garnison à coups de grenades. Dans les tranchées des combats acharnés à la baïonnette et au couteau s'engagent. La poursuite dans les dédales se fait à la grenade. La surprise des assaillants d'avoir atteint leur but sans contre-attaque est d'autant plus grande quejcs tranchées non bouleversées sont restées occupées. La résistance de l'ennemi n'est que de courte durée._ C'est par dizaines que caché dans des réduits il se rend. A d'autres points de la première ligne, les positions sont déjà évacuees. D un • nouveau bond les Africains se poitent en avant et leur avance foudroyante surprend les occupants de tranchées creusées à 200 mètres en avant, avant qu'ils ne parviennent à organiser la_resislance. Avertie trop tard l'artillerie allemande veut arrêter l'assaut français par des tirs de barrage ; mais déjà les assaillants ont nettoyé les tranchées allemandes et les obus brisants de 1 ennemi lapent dans le vide. Cette seconde opération porte à 500 le nombre d'Allemands tombés aux mains des vainqueurs. Le tir de l'artillerie française fut si destructif que plusieurs mitrailleuses allemandes restèrent enterrées sous les tranchées bouleversées. Des déclarations faites par des prisonniers il ressort que le commandement allemand vient de prélever de nouveaux renforts sur les parties moins exposées du front et parmi les ouvriers militarisés . employés aux usines de munitions. E. P. LES BELGES EN PERSE. M. Mornard, trésorier - général de l'Empire de Perse. Nous avons annonc? la mort à Téhéran de M. Joseph Mornard, directeur au ministère des finances de Belgique et ancien trésorier général de Perse. M. Mornard meurt jeune encore après avoir parcouru une carrière administrative particulièrement brillante et heureuse ; il était officier de l'Ordre de Léo-pold, grand cordon de l'Ordre du Lion et du Soleil de Perse, et tenait des distinctions honorifiques flatteuses de presque tous les pays européens. On se rappellera encore dans quelles circonstances les Belges succédèrent à la mission américaine des finances en Perse. A peine installé à Téhéran, l'Américain Morgan Shuster, qui paraissait préparer un protectorat financier anglais sur le pays, eut des démêlés avec l'ambassade russe. Au début de 1911. M. Morgan Shuster avait déjà eu l'honneur d'un ultimatum russe, mais en mauvais diplo-mat qu'il fut, il ne profita pas de cette leçon. Il fit traduire en persan et distribuer à Téhéran, une longue lettre ouverte adressée au " Times " de Londres le 21 octobre 1911, sur l'opposition de la Russie aux réformes de la Perse et sur la coopération de l'Angleterre à cette opposition. Le foreign office de Pétrograd considéra le pamphlet comme un manifeste contre le gouvernement de Russie, et il n'en fallut pas d'avantage pour que le gouvernement persan reçut un nouvel ultimatum. Pendant que les cosaques russes envahissaient le nord de la Perse, la mission américaine fut congédiée et remplacée par la mission belge sous la direction de M. Mornard. Née dans pareilles circonstances la S7ème année. No 260

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