L'indépendance belge

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s.n. 1914, 02 Avril. L'indépendance belge. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pc2t43k245/
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HBBIO Centimes® CN SEL6iÇ'JS ET A PARIS maatam i un I u « <c S5' ANNÉE Jeudi 2 avril 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION lï, rue dea Sables, Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE EElBIQIiE. tla in 25 ?f. S mois, !0 fr. 3 moi», 5 ff. MMIRSItr.-iU 28 !r, » .5 fr. •" 8 if. ETIUStER »' 43 fr. » 221r. » ilff. ÉDITION HEBDOMADAIRE lintsmatianale et ifGutrc-merl VO PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI lin an SB franc» gix mûii,,,.» ». 1S franc» L'INDÉPENDANCE X° O» fc Jeudi 2 avril 1914 Les annonces sont reçues 2 k BPtUXELLES : aux bureaux du joiTaaJ» k PARIS : di, place de la Bourse. A LONDRES : cbez MM. John-F. Jones & C3, xP ^ Snoir Hill, £. C.; à l'Agence Havas, n° Cheapside E. G.; et chez Neyrôud & Fils, LUi, Bot 14-18, Queen Viptoria Street, et T. B. BrovTûÉ^ Ltd. n° 103, Queen Victoria Street, £ AMSTERDAM î chez Nijgu&Yan Ditmar, Rofcin, g, ROTTERDAM : même Iirme, Wyanaven, llo. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE ei M SUISSE, aux Agences de la Maieua R«ioit Mos&ç jgi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. <&t£8EW«YORK t T.B. Browne, Ltd, it Easl42ûd StreeSît «BOIS àttTSOSS SAB. JCT33-. — SU PAGEa BELGE CC-HSSSVA23ÛX SAS LE P20C2BS « Édition du matin jLujourà'hui Revue politique. LA SITUATION DANS L'ULSTER. — Li proposition do Sir Edward Grey. — Lat titude de M. Asquith. Au Mexique. — La prise de Tarréon par le rebelles. — I.es projets du général Villa — Un emprunt gouvernemental Eu Albanie. — L'altitude du gouveraemen hellénique. Aux Etats-Unis. — Le. péage du canal d Panama. — L'exemption èst repoussée. En Italie. — Les grèves. — Les cheminot et les marins. En Chine. — Nouvelles lignes de chemin de ter. Notes du jour, par J.-B. En France. — L'affaire Rochette. — L'aifai re Caillaux-Calmette. Lettre du Nord. En Belgique. — L'œuvre scolaire catholique Chronique militaire. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts, Chronique agricole. Informations financières et industrielles. -Nouvelles diverses' de nos correspor dants. Les dépêches suivies de la lettre i sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans nôtre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édi .tion, publiée le matin, g—— — 1 — BRUXELLES, 1er avril Revue Politique La situation politique en Angleterr .end une fois de plus à changer d'as iiect. On se débat dans des difficulté .elles que du côté conservateur aus: bien que du côté libérai chaque jou apporte un nouvel élément dans cett lutle si âpre. La démission du ministr de la guerre, le colonel Seely; la retrait du maréchal Prench et du gêner; Kwart, chef et sous-chef de l'état-majoi ont naturellement placé le gouvenu ment libéral en mauvaise posture, et ! lait que M. Asquith a pris "lui-même 1 portefeuille de ia guerre prouve suif sàniment que ia position du gouvernt ment est ébranlée. D'autre part, les il cidents militaires ont plutôt desservi le conservateurs, car ils constituent un diversion importante à la question d « home rule » elle-même. Si des élei lions devaient se l'aire sur ia queslio de savoir dans quelle mesure l'armé doit obéissance au gouvernement, il e certain que l'opinion publique anglài: ■ an serait impressionnée dans un sex liostile aux conservateurs, dont les m nées ont provoqué cette crise au sein t l'armée. De part et d'autre, on a doi intérêt à ne pas pousser, act-uelleme: tes choses à fond et à chercher une s mtion pratique. Cette solution pourra-t-elle_ être tro ,'ée dans une reprise des négociatioi officieuses entre le gouvernement et ! chefs de l'opposition ? On paraît le en ■■e, et la question a été amorcée par gouvernement sur ce nouveau terrai La déclaration faite hier soir à la Char Lire des communes manque peut-êt quelque peu de précision, mais tel quelle,' elle- est intéressante : Sir E warrt Grey a proposé que les convers lions soient reprises sur la base de 1 tablissement d'une fédération pour to le pays et pour dix ans. L'idée sert donc, de faire pendant dix années l'e périfnce d'un régime fédéral qui ass rerait l'autonomie administrative ;'i to tes les parties du Rovaume-Uni, ît 1': cosse, au Pays de. Galles aussi bien qu l'Irlande. Cesserait, en somme, la gén ralisation du « home rule ». Aux yei des conservateurs, cette conception pr sent.erait peut-être moins d'inconv nients que le « home rule » pour l'I lande seule, car celui-ci aurait poi effet de créer une situation spéciale la catholique Irlande, à la séparer m ralement et administralivement de l'A gleterre; au contraire, avec un régin fédéral généralisé, le risque serait bea coup moindre. Pourtant, il appan comme très difficile qu'on fasse po dix années une expérience de ce geni qu'on bouleverse de fond en comb l'était de choses établi pour une pério< déterminée, car si l'expérience ne. do nait pas les résultats qu'on en atten jl serait extrêmement difficile, sini Impossible, d'en revenir ensuite à i autre régime. Ce qui fait que les co survaleurs sont irréductiblement hos les au « home ri^le », c'est la mena an'ils y voient à l'unité du rovauir cette c'onsidération-là doit les dispos médiocrement à négocier sur les bas indiquées par Sir Edward Grey avec désir d'aboutir rapidement. Enfin, il e à noter que si le gouvernement libéi peut soutenir avec raison que le pays été consulté ù deux reprises sur la qui lion du « home rule », inscrite au pi gramme libéral lors des dernières él< tions. il n'a jamais été consulté sur principe de l'établissement d'une fée ration £0»r tout le pays, et il faudr; donc procéder immédiatement à de nouvelles élections avant de , prendre une décision ferme à ce sijjet, même si une formule transactionnelle pouvait i être trouvée. 11 serait assez illusoire de trop se fier au succès des nouvélles. négociations 3 ainsi préconisées. Les conservateurs et les unionistes poursuivent avant tout et par-dessus tout le renversement du ca-t binet libéral. Au point où en sont' les choses, la conciliation devient extrêmement difficile et la dissolution du Parle-3 ment à bref délai apparaît de plus en plus comme la seule issue normale, 3 Les élections pour le renouvellement s de la Seconde Chambre se poursuivent en Suède dans le plus grand calme, bien que la lutte, soit acharnée de part et . d'autre. Commencées le- 27 mars, elles ne seront terminées que le 7 avril.Comme le savent.nos lecteurs, la dissolution de la Chambre a été provoquée par le • différend qui a surgi entre le gouvernement démocratique' et la Couronne sur la question de la défense nationalé.Tan-dis que le cabinet Staaf ne voulait procéder à la réorganisation de l'armée qu'après de nouvelles élections et dans " des conditions estimées insuffisantes, le " Roi encouragea personnellement le mouvement en faveur d'une augmenta-> tion considérable des effectifs; et on se rappelle l'impression produite par la ^ manifestation de 30,000 paysans qui défilèrent devant le souve»ain en réclamant une meilleure mise en état de défense du pays. Aussi, dès la retraite du s cabinet libéral démocratique, se forma î une coalition des éléments modérés fa-, vorables à la réforme militaire la plus s large, tandis que les socialistes se sépale raient, de' leur côté, des radicaux pour réclamer une diminution des arme-" ments. La coalition libérale-nationale a mené une campagne très active et les effets de cette campagne se l'Ont sentir ! dès les premiers résultats connus des élections. On sait qu'en Suède la puissance socialiste s'affirme- surtout dans = les grandes villes, tandis que les provinces et les campagnes sont générale-k ment conservatrices et libérales. Or, ' dans la première . circonscription de Stockholm, la coalition libérale-nationale, favorable a. la réorganisation de l'ar-e mée, a obtenu un succès appréciable : tandis que les socialistes enlèvent qua-s tre sièges avec 10.831 voix, la coalition ii libérale-nationale en obtient deux avec r 6,220 voix, et les radicaux n'obtiennent e qu'un siège avec 3,583 voix. Aux précé-e dentes élections dans la même circon-é scription, les socialistes obtinrent 9,340 il voix, les libéraux-radicaux 3,830, et les conservateurs seulement 3,291 voix. La ■- coalition libérale-nationale a donc dou-e bié le nombre des.suffrages obtenus par e les.conservateurs il y a trois ans et ello i- a. enlevé un.siège- aux radicaux, tandis :- que les socialistes n'ont progressé que i- d'un millier de voix. Ce résultat consti-s tue une indication pour l'ensemble des e élections, qui paraissent devoir être l'a-u vorables aux modérés et à l'attitude personnelle du Roi dans la grave ques-n tion de la défense nationale. LA Situation dans i'Ulster it Le projet de Sir Edward Grey On commente beaucoup dans les cou-loirs les paroles de Sir Edward Grey rela-1S tivement à la possibilité d'une transaction -,s basée sur la constitution d'une fédération. Il_ L'impression générale est que la période e aiguë de la crise est passée et que l'on s'a-a- chemine de plus en plus rapidement vers I1_ un compromis. le ;l- Cinquante députés unionistes, après le a- discours de Sir Edward Grey, ont tenu une é- réunion et préparé un amendement basé Lit sur les pi'opositions du ministre dâs affalât res étrangères, lesquelles, croient-ils, .sc-x- ront acceptables par les deux parties, (a) Au Club national libéral | Londres, mardi, 31 mars. Le Club national libéral a voté un ordre du jour félicitant ironiquement les, conser-,x vateurs de leurs tentatives en .vue de cor-rompre l'armée et de s'en servir comme d'un instrument politique. L'ordre du jour r_ affirme la confiance du Club dans le gou-ir vernement. Cet ordre du jour a été voté à au milieu des acclamations pour le Roi et 0_ M. Asquith. (a) M. Asquith et l'opinion (De notre correspondant.) Londres, mercredi, l" avril. ir L'extraordinaire ovation faite par la 'e. Chambre des communes à M. Asquith- lors-]è qu'il a annoncé sa résolution de remplacer le colonel Seely comme ministre de la guerre a été ratifiée par l'opinion. c] Sa résolution a plu- par son habileté, sa >:l crânerie, sa promptitude. Les journaux des [n nuances les plus opposées l'approuvent, n- Le « Times » dit que les hommes rnodé-ti- rés de tous les partis comptent sur lui ee pour réparer le mal qu'ont fait à l'armée, e' dans ces derniers temps, les erreurs corner mises par le colonel Seely, tandis que la eg radicale « Daily Chronide » dit que la sou-lo veraineté du Parlement et les libertés pu-jgt bliques menacées et outragées ont désor-al mais pour champion l'homme le mieux a qualifié pour ies défendre. iS- Quelle que soit la différence de leurs o- points <le vue, libéraux et conservateurs ;c- s'accordent pour déclarer que M. Asquith le a fait la vraie chose'qu'il fallait faire et à [é- lacruêile "personne n'avait -songé, £i -laquelle lit personne ne j'atteadsit* Quant à-la' réélection du nouveau mini tré de la guerre, elle ne fait pas %nnbj d'un idajfté.- - Larkin contre Asquith . Londres, mardi, '31 mars. On, annonce que-l'agitateur irlandais I.a: ki'n pose'-.sa 'candidature contre cello (i M. Asquith dans la circonscription Est d comté de F-ife. - . (a) taveifes de l'Etranger ALBANIE L'attitude du gouvernement helléniqi At-iiènes, mardi, ai mars. Le nviaid^îe'dles,,afl'ai'rlès étrangères a pox-à ia co'iiiuaiissance des puissances.que 1-e go-vernernen-t ii-ellé-n-ique a donné depuj.3 pl-sàeu-ris jours l'ordre à ses, troupes de ! conceiLtrer et d'être prêtes a évacu-ex: h régions,(ontes-tées en E-pire. daai-s le dél fixé. Ce délai étant sur le point d'-expirei-', gouvernement hellénique, eu égard au mai: tiien de l'ordre dans, ces territoires et dai un intérêt, d'apaisement des populatioi grecques, désirerait .coraiait-re les vues et puissances sur l'opportunité .de donner ir médiaitemen-t l'ordre à se,s troupes de se r «pr avant qu'une réponse ait été do néo, il - la note du 8 février et ta: que les négociations eiiire le gouveixi ment albanais et Zograplios sont enco pendantes. Le prince et le gouvernement s harnais sont perplexes par suite de l'attitoi des Epirotes. Personne en Albanie ne crc aux propositions d'Essad-pacha conOerria; lJoccii;pation de l'Fjpire du nord. Les Aïb nais craignent que cette occupation, si el avait lieu, n'occasionne des embarras î ntow-el! E-ta-t 'albanaiis. (a Conseillers étrangers Berlin, mercredi, 1" -avril. On mande de.Durazzo que-le. conseil d» ministres a décidé de demander a l'Autu che-Hongrie et à l'Italie l'envoi d'un conse 1er potu-r les ministères des ..travaux p blics et des financés. (a) Harmonie parfaite Durazzo,. mercredi, l?r avril. On dément de la façon la plus absoli dans.les.,'splière's.autorisées -les br.uit-s do oert-ains: journaux étrangers se font" l'éci et concernant des troubles intérieurs et u: situation- anarchique. en Albanie. On ajou qu'une parfaite harmonie règne entre souverain, le gouvernement et la nation. - D'autre part, on espère, que Pévacuatii du territoire albanais du sud s'achèvera i pidement, en conformité des engagemer pris par la Grèce. (1 Catholiques et musulmans Athènes, mercredi, 1er avril. Suivant des nouvelles de Scutari, l'att-bution de la totalité des-fonctions à des . banais catholiques soulèverait, des obj< lions parmi les Albanais musulmans < nord. (b) ALLEMAGNE Collision de torpilleurs Hambourg, mardi, 31 mars Pendant des exercices de nuit qui ont lieu le 29 au large de Hèligoland, le tarj leur de haute mer S. 193 a été abordé p le torpilleur G. I0S. Le S. 193 a été atte-au-dessus die. s-a ligne de flottai-soin, 11 . parti pour Rte], où il va subir des répa tions.. (a; ANGLETERRE — Les recettes de l'Echiquier frritan que pendant l'année finissant le 31 ma se sont'élevées à 198,212.897 livres sterlii soit une augmentation de 9,41:0.89s sur l'£ née précédente. (; AUTRlCHE-HONGRiE Espions condamnés Vienne, mardi,'31 mars L'employé de chemin de fer Lindner et voyageur Pcirich ont été condamnés r pectivement à deux ans et deux ans et de de -réclusion pour espionnage. (a BULGARIE Le budget Sofia, mardi, 31 mors Le budget du prochain exercice est f ii 245 millions de francs, soit.55 mil-lions plus qu'ien 1913. Le budget de la guerre i lève à 5-1- millions de francs. (a CHINE Nouvelles lignes de chemin de fei Londres,, mardi, 31 mars Le ministre chinois des travaux publ et le syndicat anglo-chinois ont signé contrat pou-iv la construction d'environ milles de chemin de fer entre Nan-in-N Cliang et. Ring-Kiang. Cette concession renforcer grandement les intérêts angl dans la province du Yang-Tsé. Une au ligne aboutissant à Nan-Keou au Shan-g. et une autre reliant N-àn-fehang à W Chang seront construites. Ce réseau am un millier de inil-les. Il faudra pour en c vrtr les frais contracter un emprunt huit millions de liver-s sterling hvpot quées-et gagées sur le réseau et en demi analyse garanties par, le gouvernemei Les principaux employés seront Angl; ainsi que le, -matériel. ( DANEMARK — Le Riksdag a adopté définitiveni un projet de loi portant création, à Const tinople, d'une légation confiée à un cha d'affaires assisté" d'un attaché commerc (o — Le professeur Joergensen, le chirni bien- connu, vient de mourir à l'âgé de 76 i , à Co|>enbQ^ue,. ' ETATS-UNIS Le péage de Panama Washington, mardi, 31 mars. , P#p 248. voix contre 162 la Chambre des représentants a adoipté le billl supprimant :* l^xemptien de péage pour, les navires ca-V boteurs américains dans. le canal de Pa- II nama. Le public a suivi les débats avec un vif mtérêt. Les galeries étaient combles. ■ M. Qark, président de la Chambre, a prononce un discours contre 1-e.bill. (a) ITALIE LES GREVES Les marins de Naples Rome, mardi, 31 mars. ■e Lé « .Giwnale d'italia »- apprend de Naples que la grève des marins a été de nou-;é veau .proclamée. Deux-jaunes ont été bles-i- sés dans .une rixe avec des grévistes.- (a) 1- ;e Les cheminots ;s Rome, mardi, 31 mars, ni .La.» Tribuna » dit qu'un dissentiment [e sest élevé entre la fédération des ch.emi--t_ no'ts et le syndicat. La première serait op-g. posée à la grève que le syndicat voudrait ^ la proclamer, • (a) MEXIQUE Emprunt gouvernemental e' -Le correspondant du « Times » à Mexicc signale qu'-lin'accord-a-été conclu en vue de l'émission par les banques d'un emprunt f" gouvernemental de 4-5 millions' de dollars a 90 p. c. - Le service de la dette extérieure ■L" sera repris dès aujourd'hui et l'augmenta-'e tion de 50 p. c. établie sur les droits de ^ douanes' sera abolie le 15 courant, (a) i- La prise de Torréon par les rebelles 'e El Paso, mardi, 31 mars, u On annonce officieilement que la ville de ) Torréon s'est, rendue au général Villa ce' après-midi. (a) Nèw-York, mercredi, 1" avril. Une dépêche de Juarez annonce que le 5S général Carranza a déclaré hier soir que lo i- prétendue chute de Torréon est inexacte. 1- mais il a ajouté que l'on pouvait s'attendn a- à la chute de ia .ville à chaque instant. •La source de la nouvelle d'hier soir étai un message - du consul américain à Du-ran go à M. Bryan, secrétaire d'Etat, disan qu'on lui avait fait savoir au consulat qui ie Torréon avait été capturé, (a) at . 10 Les intentions du général Villa i(i .. Londres, mercredi, 1" avril, le Le « New-York Tinies » annonce, d'à le près une défêche d'un vice-consul améri cain qui accompagne actuellement les for m ces du général Villa à Torréo.., que le gé a. néral se propose, dé marcher immédiate, ts ment sur Mexico. (a) '> Mesures financières Mexico, mardi, 31 mars. Comme suite à l'emprunt intérieur de ~f millions de piastres, le ministre des ftnan ces a prù un décret dont voici les disposi tions principales : 'c' 1° Le décret du 12 janvier 1914 qui sus III pendait le service de la dette est abrogé ; partir du 1" avril. Les sommes représer tant le montant des coupons seront reçue et conservées dans les caisses de-la Bar que Nationale et versées aux porteurs lors que la piastre sera revenue à un cour eu meilleur ; à!" 2" Le décret du 18 octobre 1913 établis ar sant une surtaxe de 50 p., c. sur les droit nt d'importation sera abrogé à partir du 1 ïst . avril., (a) ;a" RUSSIE — Le Tsar a conféré au prince Charte de Roumanie l'ordre de Saint-André, (a) SERB5E LA POLITIQUE EXTERIEURE A LA SKOU PCHTINA L'exposé de M. Pachitch M. Pachitch, président du conseil, a cours de la discussion du budget des affa: res étrangères, répondant a diverses ques tions, déclare qu'une alliance a été conclu entre la Serbie, le Monténégro et la Grèce le Les traités de paix signés à Bukarest et ?s- Constantinople seront très procliainemer ml soumis à la Skoupclitina. Les relations d l la Serbie avec la Roumanie sont sur 1 même pied que les relations de la Grec avec la RoUmani.'.: Ma rencontre avec M. Venizelos à Sain PétersbeJurg fut l'effet du hasard, mais ell . nous fournit l'occasion heureuse du ■ e échange de vues complet. '.e La proposition de cession d'Içlit-ip et d )e" Kotchana à la Bulgarie n'émane ni de 1 Russie, ni de la Serbie. La Serbie, du reste ne donnera jamais son approbation à pe reil projet, -qui doit être imputé à une m: nœuvre étrangère. L'accord intervenu avec la Roumanie a je3 sujet de la construction d'un pont sur 1 un Danube contri-buera au développement de 5qq rapports commerciaux entre les deux payi m. Dans- la question des chemins de fe Ta orientaux, la Serbie a approuvé en prit aj,s cipe le projet français. Tandis que la Se: jr.e bie vise au rachat de tous les chemins d laï fer qui se trouvent en territoire serbi -,u. l'Autriche-Hongrie exprime d'autres désir: ajj Si l'on n'arrive pas maintenant à un ai ,u_ cord, il faudra chercher une solution si dg une autre base. I1(s_ L'Albanie, création de l'Europe, sera et -,j.e core longtemps avant d'être solidement éti \i blie. A ce point de vue, une grosse tàch incombe au nouveau souverain d'Albanii .... La politique extérieure de la Serbie n' pas changé de point de vue en ce qui coi cerne l'Albanie. Le gouvernement se troi ve en présence du devoir de régler cet! ?nt situation au plus tôt. La politique 'sert in- .s'inspire, du désir de conserv er la paix dat rgé- les Balkans, après tant de sacrifices coi ai. sentis par le peuple serbe. Les intérêts v ) taux du pays commandent au gouvern ste ment de faire tous ses efforts pour que 1 ras paix soit, maintenue dans las Balkans. L J baâe de la politique ;erbe a été établie ps les grands "événements historiques qui se sont dérçu'iés dans- les Balkans. Quatre Etats, la'Serbie, -le Monténégro, la Grèce et la Rôuihanié, unis et solidaires, eurent à lutter contre l'hégémonie d'un Etat dans les Balkans; Le gouvernement serbe, comme les gouvernements des Etats qui signèrent la. paix, de Bukarest, estime que cette paix doit être préservée de toute attaque. Dans cette politique nous pouvons toujours compter 'sur le concours de nos alliés et -notre entente avec la Roumanie. Comme eux, nous sommes prêts à- sauvegarder la situation créée par le traité de Bukarest. Dans cette voie, la politique serbe peut compter sur la sympathie et l'appui politique de chacun de ces Etats, qui désirent maintenir la • situation actuelle. Il en résulte pour la Serbie le devoir de continuer à fortifier et à cultiver son entente avec ces-puissances. Elle doit en outre se mettre en garde contre tout ce qui tendrait à ébranler ces rapports, car c'est en cela que réside la puissance de la nouvelle entente balkanique. La Serbie poursuit une politique de paix et d'équilibre-dans les Balkans. Pour cela elle peut compter d'une façon constante sur l'appui des Etats alliés ainsi que sur un grand nombre de grandes puissances.Toutefois, pour pouvoir conserver la paix, il est nécessaire d'entretenir une armée, f.a Skoupclitina . voudra donc bien hâter l'expédition du budget. Elle a encore des questions si urgentes et .si importantes à résoudre qu'il ne semble pas opportun de procéder sans retard à la révision de la Constitution. En ce qui concerne -les prisonniers de guerre, lé président du conseil des ministres déclare que les derniers prisonniers de guerre ont été congédiés de Bulgarie. Lies questions scolaires gréco-serbes ont reçu une. solution en ce sens que l'attitude à prendre dans les affaires scolaires est laissée à l'appréciation de chaque Etat, I.es pourparlers engagés avec la Grèce , concernant l'ouverture d'un port serbe à Salonique prennent un cours régulier. Pour des raisons de sécurité, le pont sur ! le Danube entre la Roumanie et la Serbie, projeté à Prachava, sera construit à quel-. ques kilomètres plus haut» ' Le traité d'alliance avec le Monténégro . existe, mais même sans traité la Serbie et [ le Monténégro se prêteraient un réciproque appui fraternel. L'alliance avec la Grèce est défensive. , Par conséquent, les Etats balkaniques qui ont. agi d'accord à la conférence de Bukarest défendront, lés traités conclus avec leurs fonces unies. * * * La Skonpchtina a adopté le budget, des affaires étrangères. (a) TURQUIE La question des îles ) Constantinople, mardi, 31 mars. Le général Coanda a eu cet après-mieli - une longue entrevue avec le gran-d-vézir. Il a visité immédiatement' après le ministre de - Grèce. Les cercles officiels de la Porte recon-i naissent que le général travaille a amener - un rapprochement gréco-turc sur la ques-3 tion des îles. (a) Villages incendiés 3 Athènes, mercredi, ltr avril. On -a reçu ici des informations du nord - de l'Asie-Mineure suivant lesquelles les s Turcs auraient incendié le village de Cam-5 baloglon et détruit ceux d'Escione et de Tcholadkara, que leurs habitants auraient été obligés d'abandonner. (b) ' "France Notes du Jour (De noire correspondant.) i Nous sommes dans le domaine de Fin. e vraisemblance et du roman. Nous avons . assisté i tant d'incidents incroyables, et ^ qui étaient vrais, que les hommes el'ima-t gination ont beau jeu et s'en donnent à e cœur joie. Nous vivons en plein para-e cloxe, et c'est vraiment la ville à l'en-e vers. On ne s'étonne plus de rien et on ne s'émeut pas de grand'chose. Ne voiUVt-il pas que l'on publie — vous e entendez bien qu'on imprime ces énor--, mités — ne'voilà-t-il pas qu'on publie que si là police n'arrête pas Rochette, c'est e qu'elle ne le veut pas. Le célèbre escroc a ne serait pas à Berne, d'où sa lettre est partie, il ne serait même pas en Italie, comme on l'avait dit un moment, mais tout simplement dans la banlieue parisienne. Il paraît, d'ailleurs, certain qu'il a y a quelques mois il séjourna assez e longtemps à Neuilly, dans une confor-s table villa, et les deux seules conces-i. sions qu'il ait consenti à faire fut dé r couper sa belle barbe assyrienne et de i- raccourcir son nom et de signer Roclie, ■- quand il acquittait un chèque, à la suc-e cursale suburbaine d'un grand établis-semen't financier — où il avait un, comp-i. te courant. Tout cela a été répété, Vingt :- fois elepuis quinze jours; tout, le,monde r en a parlé, on a imprimé les détails, donné le numéro élu boulevard où es! i- située la villa, et- personne n'a bougé, 1e i- police est demeurée inerte, et la coin-e mission d'enquête n'a pas montré ls :. moindre curiosité de ces affirmations a facilement- contrôlables. Pendant ce i- temps, M. Jaurès s'égosillait à répéter t- «La. lumière, il nous faut toute la lu--e mière !». Un facétieux ajoutait en sou-e riant : « Oui, la lumière... sous ln bois-is -seau. » i- tin homme en qui on peut avoir con-i- fiance me racontait tantôt cette sugges-:- tive anecdote : Le jour où Rochette en-a voya sa lettre au « Matin », un très haul a fonctionnaire de la Sûreté générale eli-p. Mit dan? un? maison amiet gt^ en ap prenant ia publication de la lettre, s'écriait : — Ali ! non, vraiment, il abuse, Rochette, il ferait bien de nous laisser tranquilles ; nous - lui laissons la paix, qu'il en,fasse autant! Si tout cela, pour si invraisemblable que cela paraisse, est vrai, que penser et que faire, car, enfin, nbus'ne pouvons pas vivre dans une pareille anarchie politique et administrative ! Mais ne s'agit-il pas d'un chapitre de quelque roman à la « Rocambole » ? La commission d'enquête aurait pu et dû s'en assurer, mais elle n'est pas curieuse de ces détails, la commission. 3. B, CHAMBRE DES DEPUTES Séance de mercredi matin L'impôt sur les revenus La Chambre a discuté mercredi matin l'impôt eompi.émenta.iaire sur les revenus. EEe avait adopté les premiers articles lorsque M. Denais, de la droite, voulant faire constater l'insuffisance du nombre des députés, souleva un violent tumulte à l'extrême-gauche et à gauche. Le président, après avoir consulté le bureau, déclara que "la Chambre était en nombre. Les députés du centre et de la drc*ite protestèrent violemment et échangèrent des invectives avec la gauche. C'est à g-rand'-peini9 que le président put rétablir un calme relatif. I.a Chambre adopte plusieurs autres articles de 'l'impôt. Elle continuera la discussion cet après-midi. (a) L'affaire Rochette LA COMMISSION D'ENQUETE La commission d'enquête Rochette a pro-céelé mercredi matin à l'audition des membres du cabinet Monis. M. Emile Constant, ancien sous-secrétaire d'Etat, est introduit le premier. A la demande de M. Jaurès,il répond que M. du Mesnii-l ne fit Jamais devant lui allusion aux intérêts qui étaient mis en jeu pour la remise de l'affaire Rochelle. .M. Jaurès lui demande, s'il n'a jias fait une visite à l'Elysée ces jours derniers. M. Constant refuse de répondre. Je n'ai pas à répondre, dit-il, de conversations in. times. Je viens seulement rendre compte de ce que j'ai pu savoir comme sous-seeré-t'aire d'Etat. ît l'intérieur au "sujet de l'affaire Rochette. M. Jaurès insiste et lui demande s'il n'a pas. tenu sur les démarches- qui auraient été faites un propos qui a pu donner naissance à l'article de 1' « Indépendant des Pyrénées Orientales ». M. Co-ns-tan-t répond que les propos rapportés sont faux. Quant à ses conversations personnelles d'ami '. à ami, il déclare vouloir les garder pour lui. Le témoin se retire. M. Cruppi, ministre des affaires étrangères du ministère Monis,' introduit-,se borne à déclarer qu'il ne sait rien des faits de l'affaire Rochette. 11 n'a été l'objet, ni directement, ni indirectement, à, aucune époque, d'aucune démarche quelconque. La commission' entend ensuite M. Brousse, député, directeur politique de 1' ci Indépendant des Pyrénées Orientales ». Il déclare que l'article publié par ce journal est de M. Escarguel. Celui-ci ne le consulte ja-mais sur ses articles. Il ne connaît pas les origines de l'article en question.- Le témoin se-retire. M.' Steeg, ancien ministre, dit qu'il na sait rien relativement à l'article publié par l' « Indépendant des Pyrénées Orientales », racontant qu'un ancien membre du cabinet Monis aurait été, au moment de la remise de l'affaire Rochette, l'objet d'une démarché suspecte. Répondant h -M. Jaurès, il reconnaît être allé à l'Elysée ces jours-ci, mais nullement pour entretenir le président de la République d'une démarche de cette sorte. MM. Messimy, Charles Dumont, Pams et Chaumet, anciens membres du cabinet Monis, ' déclarent tous les quatre que, pendant tout le temps qu.'i-l-s firent partie du cabinet Moiiis et du cabinet Caillaux, ils n'entendirent jamais parler de l'affaire Rochette. Aucun d'eux n'est allé à l'Elysée récemment.-La commission a décidé d'entendre demain après-midi M. Escarguel, rédacteur à 1' k Indépendant des Pyrénées orientales ». Elle reprend ensuite l'examen de ses' conclusions relativement au rôle des gouvernements successifs. -Ces conclusions» 1 sont toutes adoptées. Elles seront communiquées ce soir. (a) L'AFFAIRE CAELLAUX-CALMETTE M. Boucard a entendu, .mardi, M"" Guey-dan et son fils, M. Dupré. Mm° Gueydan a complété les précédentes ; déclarations qu'elle fit-à. l'instruction. Quanta M. Dupré, le magistrat lui a. demandé des explications au- sujet de certaines .parties de la .- déposition de Mm° Estradêrê. (a) * * * Avant de reprendre les interrogatoires de , M"»' Caill'aux, M. Boucard a tenu à entendre un certain nombre de témoins. A 2 heures il recevait - dans son cabinet M. Louis , Barlhciu, ancien président, du conseil, qui lut à la tribune de la Chambre le rapport ■ Fabre. Dans un de ses précédents interrogatoires,- questionnait M. Boucard, Mm0 Caillaux a déclaré que'M"8 Gueydan vous avait lu les fameuses lettres privées dont elie redoutait la publication ? — C'est faux, répondit M. Barthou. J'ai bien rencontré M'™ Gueydan quelques jours avant' le drame, mais il ne fut nullement question entre nous de la campagne du « Figaro » et encore moins des documents que M. Calmet-te pouvait posséder. Quant à la lettre signée « Ton Jo », j'étais comme bien des gens; je n'ài-cônniu son existence .que le jour où elle a été DuibUée.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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