L'indépendance belge

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s.n. 1918, 16 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zs2k64c322/
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89e année No 41 L' INDEPÉNDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960 TELE.; 311-57 et 238-75 SAMEDI 16 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 15 fevrieP f3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : -J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. La première manifestation de mouvement offensif dans l'ouest, objet de toutes l(s préoccupations depuis près d'un mois, vient d'avoir lieu sur les côtes de Champagne. Toutefois, contrairement à l'attente quasi-générale, ce ne sont pas les Allemands qui en ont pris l'initiative C'est dans le saillant formé par les lignes ennemies entre Tahure et la Butte du Mesnil que l'affaire s'est produite; l'action, à objectif restreint, fut en ré-nlité un coup de surprise pour l'ennemi. Ainsi que l'annonçait le communiqué de Paris de mercredi soir—arrivé trop tard pour que nous pussions le commenter ici hier—elle fut menée par l'infanterie française avec la coopération très efficace de l'artillerie américaine. L'attaque fut lancée dans l'après-midi, sous un rideau de feu et de pluie, qui couvrit bientôt d'une épaisse couche crayeuse les braves fantassins avançant à l'assaut dans un cloaque de boue. Un bombardement de six heures exécuté par les batteries américaines et françaises a\aifc littéralement pulvérisé les organisations locales ennemies. Dans un élan irrésistible, les colonnes françaises dépassèrent les premières lignes allemandes, brisant çà et là la résistance ennemie a coups de grenades; toutefois l'opposition à leur avance ne se manifesta qu'au point extrême de leur objectif. Celui-ci fut atteint une heure après que l'action avait été déclanchée. En une heure les Français avaient avancé' sur une profondeur de 1,200 mètres et sur un front de plus d un kilomètre et demi, refoulant l'ennemi, lui infligeant des pertes sanglantes, et lui capturant plus de cent soixante prisonniers. Les Allemands, qui sont obligés de reconnaître- leur défaite, axaient apparemment mal calculé le moment de l'attaque, et sa soudaineté semble les avoir mis en déroute. Dès l'objectif atteint, l'artillerie allongea son tir de barrage, afin de permettre 8 l'infanterie d'organiser les tranchées conquises contre toute réaction de la part de l'ennemi. Cependant celui-ci n'a pu tenter jusqu'à présent aucune contre-attaque, les masses qu'il rassemblait à cet effet au sud de la Dormoise, ayant! été disperséés au fur et à mesure de leur formation, par le feu des batteries de nos Alliés. Il faut rendre hommage aux troupes françaises de ce nouveau succès auquel contribua pour une large part l'artillerie américaine, dont le tir d'une piécision admirable fut une révélation des plus heureuses. / Les troupes françaises ont également livré des attaques surprises, de moindre importance, mais avec un égal succès, à l est de Reims, et ont repoussé une tentative d'avance ennemie au nord de Par-gny-Filain, sur le front de l'Aisne. Les Canadiens se sont encore distingués dans un coup de main effectué jeudi matin à Lens, infligeant des pertes sévères à l'ennemi et capturant des prisonniers ainsi que du matériel de guerre. D'autres troupes britanniques ont exécuté de fructueuses reconnaissances dans la partie méridionale du front. T/es Austro-Allemands ont momentanément arrêté leur mouvement offensif et toutes les initiatives appartiennent de nouveau à nos Alliés. Entre le lac de Carde et l'Adige des détachements italiens, après avoir traversé plusieurs ceintures de- fils de fer barbelés ont atteint I la ligne avancée ennemie en deux points, I tuant les sentinelles et faisant des prisonniers. A l'est de la tête de pont de Capo-Sile, une mine italienne a fait sauter un avant-poste autrichien, dont toute la garnison fut tuée. Le feu des batteries italiennes a été particulièrement effectif dans le Val Giudicaria, à l'extrémité est du plateau d'Asiago et le long de la Fiave moyenne. L'armée italienne a complètement repris sa valeur combative, et le gouvernement a ordonné l'envoi au front de tout homme capable de porter les armes afin de lui assurer Les effectifs nécessaires au rcaintien de sa puissance. De plus, il a publié un décret appelant tous les citoyens de 14 à 60 ans pour.assurer la production agricole et industrielle de la nation, si bien qu'avant peu toutes le? forces vives de l'Italie seront mobilisées pour assurer sa défensè et conquérir la victoire. Il est évident que nous ignorons bien des détails des pourparlers de paix entre Trotsky et les Austro-Germains. D'après les "Lcipziger Neueste Naclirichten," la dernière session tenue à Brest-Litovsk i a été des plus orageuses. Le débat sur la question des annexions fut des plus vifs et Trotsky finit par déclarer qu'aucun accord n'était possible sur les propositions qui étaient formulées. Kuhlmanu et Czernin proposèrent une nouvelle réunion dans laquelle les délégués des Puissances Centrales auraient pu répondre a la déclaration de Trotsky, mais cette proposition fut rejetée et la délégation russe quitte le local. Les Austro-Germains craignent que Trotsky ne réunisse' des troupes pour maroher contre l'Ukraine, et la "Kôl-nische Zeitung" s'empresse de le menacer. "Si Trotsky, dit cet organe officieux, a l'intention de se retourner avec les Gardes Rouges contre l'Ukraine, il doit s'attendre à ce que les Puissances Centrales en tirent des conclusions en rapport- avec les événements, car elles n'ont- pas encore déclaré que l'état de guerre avec la Russie a pris fin et elles ne pourraient permettre que cet Etat libre, avec lequel elles entretiennent actuellement des relations d'amitié, soit contrarié dans son développement et sa liberté." Il y a toujours la Roumanie qui est là avec une armée bien équipée, que l'on évalue à 300,000 hommes, qui peuvent encore appuyer l'une ou l'autre action militaire, ce qui cause un certain malaise aux Austro-Germains. Aussi, le "Lokal Anzeiger" de Vienne envoie à la Roumanie des conseils de prudence : "Quoique le maintien d'un cordon le long de la partie russe du front de l'Est exige un nombre de soldats assez élevé, la plus grande partie de ces troupes, spécialement l'artillerie et les unités techniques, seront dégagées pour être utilisées sur d'autres fronts. Sur la section méridionale du front, l'avenir dépend des décisions de la Roumanie, qui doit ■ou rechercher une solution pacifique ou s'exposer à voir son armée internée éventuellement en Ukraine. Néanmoins, la prise de mesures de prudence dans l'Est, en vue d'une continuation de la guerre entre l'Ukraine et la grande Russie, est considérée comme une importante question militaire." La Roumanie aura compris. TROUBLES À BRUXELLES Nos admirables compatriotes Les aktivistes ayant voulu proclamer l'autonomie des Flandres et décréter la déchéance du gouvernement du. Roi, c'est-à-dire ayant violé notre Constitution et nos lois, une vive réaction s'est produite dans tous les milieux de nos populations belges. Une protestation collective de tous nos parlementaires a été envoyée au Chan-oelier allemand. Et les 46 conseillers de la Cour d'appel de Bruxelles ont, à l'unanimité, enjoint au procureur-général de poursuivre les aktivistes pour infraction au Code pénal. Les deux aktivistes Barms et Tack ont été arrêtés le 8 février et aussitôt les Allemands sont intervenus, les ont fait relâcher et ont arrêté, à leur tout;, le premier-président de la Cour, M. Lévy. Ces faits ont soulevé à Bruxelles une grande indignation. Le 11 février, les délégués de 600 sociétés bruxelloises se sont réunis dans un square de la capitale et, suivis de milliers de personnes, ont manifesté et sont allés féliciter à l'Hôtel de Ville de Bruxelles le Conseil échevinal pour sa belle attitude vis-à-vis du mouvement aktiviste. La pçlice, puis les soldats allemands, qui sont venus la remplacer, ont chargé les rfianifestants et fait feu sur ceux qui résistaient. Au cours de la lutte, de nombreux soldats et civils ont été tués, et l'on compte beaucoup de blessés. M. Lévy et, dit-on, deux autres présidents de la Cour de Cassation, ont été déportés en Allemagne. Aussitôt, la Cour de Cassation, à l'unanimité,, a décidé do démissionner tant que ces magistrats ne seraient pas relâchés. Les autres tribunaux belges ont pris la résolution de suivre cet exemple et de se mettre également en grève tant qu'il ne sera pas porté remède à une situation aussi injuste.A Anvers, le 3 février, 600 aktivistes se sont rendus en procession au Cercle Thalie. Quinze mille patriotes ont organisé immédiatement une contre-démonstration Place de Meir. Il en est résulté une violente oollision; de nombreuses personnes ont été blessées ou tuées. L'indignation du peuple belge contre les flamingants vendus à l'Allemagne augmente chaque jour davantage. Les Allemands croyaient nous dompter en nous divisant: ils se trompaient. La Belgique ne veut pas périr et ne périra pas, et toutes* les mesures de coercition ne feront que resserrer les rangs des patriotes belges. » Inclinons-nous devant la mâle, énergique et patriotique attitude de nos échevins et de notre haute magistrature et répétons; "Vive la Belgique libre!" SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Reconnaissance ennemie repoussée Le communiqué du G.Q.G. belge d'hier signale une activité d'artillerie moyenne tout le long du front. Mercredi soir, un détachement allemand, tentant de s'approcher d'un poste avancé dans la région de Kippe, a été dispersé. OPERATIONS NAVALES Croiseur truqué On a parlé récemment en Amérique de l'emploi de navires truqués. L'Agence Reuter dit à ce propos qu'il existe un cas authentique d'un convoi précieux se readaâteaiix Darti&aelles et suivi d'aji-croiseur. Un sous-marin allemand permit au convoi de passer, réservant toute son énergie pour l'attaque du croiseur. Celui-ci fut dûment atteint, mais la surprise des Allemands dut être grande quand ils virent de "gros canons" du "navire de guerre" flotter près de l'épave. OPERATIONS AERIENNES 28 avions allemands au tableau Entre le 1er et le 10 février, les pilotes français ont abattu 28 appareils ennemis, dont 14 ont été entièrement détruits et 14 sérieusement endommagés. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La protection de l'Ukraine? Un télégramme de Berlin à la Kôl-nische Zeitung" dit que la campagne faite par Trotsky contre l'Ukraine .constituerait un grand danger pour l'exis-tenoe du nouvel Etat. Les milieux autorisés, ajoute la dépêche, ne sont pas disposés à se laisser dépouiller des fruits de la paix conclue avec l'Ukraine et, dans ce but, des décisions L portantes peuvent être prises pour rendre impossible à Trotsky de menacer l'accord intervenu avec le gouvernement de Kieff. La possibilité d'une reprise immédiate des opérations austro-allemandes sur le grand front russe n'est pas exclue. Le même journal dit que Kieff serait de nouveau menacée par les raaximalistes. Démission du Cabinet de Varsovie Un télégramme de Berlin à la presse néerlandaise signale qu'à la suite d'une longue conférence ministérielle tenue à Varsovie au sujet des derniers événements politiques et particulièrement du traité de paix avec l'Ukraine, M. Ku-charzevski, premier ministre, a remis au Conseil de la Régence la démission de tout son cabinet. Une démonstration maximaliste à Riga Le "Lokal Anzeiger" reproduit une information du journal allemand "Riga Zeitung," suivant laquelle une grande manifestation maximaliste a eu lieu daus cette ville le 3 février dernier. La foute a tenté de rompre les cordons militaires; une personne a été tuee et une autre blessée. Menace de rébellion On croit que ni les Polonais russes, ni les Polonais autrichiens ne toléreront la oonoession de l'ancien district polonais de Kholm à l'Ukraine, mesure qu'ils considèrent comme un quatrième morcellement de la Pologne. Les informations annonçant qu'une rébellion s'est déjà produite à Varsovie peuvent être considérées comme prématurées, mais il semble sans aucun doute qu'elles reflètent son imminente possibilité. Une protestation neutre En réponse à une interpellation, 1-a ministre des affaires étrangères des Pays-Bas a annoncé que le gouvernement a proposé à d'autres pays neutres de protester conjointement contre la répudiation des emprunts d'Etat russes. Le gou-! vernement espagnol a déjà accepté en principe et d'autres réponses sont attendues bientôt des gouvernements Scandinaves et suisse. L'AFFAIRE BOLO Bolo condamné à mort Le Conseil de guerre, à l'unanimité, a condamné Bolo à la peine de mort. Ca-vallini a été condamné à la même peine, par contumace, et Porchère à trois ans de prison. Le réquisitoire du lieutenant Mornet avait duré cinq heures et, dit le 'Times,' "il parla plutôt avec le calme d'un avocat anglais qu'avec le feu d'un avocat f. ançais. Et ce n'est que dans sa péroraison qu'il se laissa aller à l'éloquence. La France, dit-il, a échappé au plus grand péril qui puisse menacer un pays combattant pour le droit. Quand on voit la mal qu'une poignée de sophistes a pu accomplir en Russie, le mal qu'une rapide propagande faillit faire en Italie, ncus devons trembler en pensant à ce qu'aurait pu faire un grand journal qui, a i front et à l'arrière, avait une réputation de patriotisme. La tentative de semer la trahison échoua. Le "Journal" résista. Qn dira que derrière Bolo, il y a de plus grands coupables, que ses açtes n? sont que la partie visible d'une vaste ccnspiration contre la France,. C'est vtai. Mais de toute notre énergie nous tenterons de mettre le doigt sur les sources les plus cachées de cette conspiration. Aujourd'hui vous avez à faire le premier pas vers le cœur du complot. Il n'y a qu'une réponse à faire à ceux qui I ctoyaient que la France était à vendre, à ceux qui ont osé douter de l'héroïsme e' de l'abnégation de nos enfants. Cette réponse c'est le peloton d'exécution de Vincennes. Nos soldats dans les tranchées ont les yeux tournés vers vous et je vous conjure de ne pas examiner un seul instant la question des circonstances atténuantes. Pensez à ceux qui se battent aujourd'hui, à ceux qui devront résister demain à l'effort ennemi. Ce serait leur faire injure que d'examiner des citconstances atténuantes. Aujourd'hui, qrand nous pensons à nos glorieux morts au milieu de cette terrible crise, dans laquelle sont en jeu la liberté du monde et l'existence de notre pays, c'est sans la moindre hésitation d'avant-guerre et avec toute mon âme, toute la force de mon amour pour la France, martyre et menacée, que je vous demande de condamner Bolo à mort. En temps de paix, j'ai dû demander la peine de mort pour de* assassins. Je ne l'ai jamais fait sans pitié. Mais après ces trois années et demie de guerre, quand je songe-aux milliers de nos fils qui sont morts pour la France, c'est avec conviction et sans l'ombre d'un regret, c'est par patriotisme que je demande la peine de mort. Bolo sourit pendant cette péroraison, qui fut saluée par des applaudissements, vivement réprimés, de l'auditoire. Me Salle, l'avocat de Bolo, fit valoir que les témoignages de Pavenstedt et de Hugo Schmidt étaient absolument sans valeur, étant des témoignages bc.ches; qu'aucune des dépositions des policiers, amateurs ou professionnels, ne méritait la moindre attention, pas plus du reste que les déclarations de Sadik Pacha, le maître-menteur de toute l'affaire. Quant aux autres témoins, ils ont été suggestionnés par la presse et ce qu'ils ont dit ne peut être accepté sérieusement. Me Salle demanda donc l'acquittement faute de- preuves. Me Salle prétendit aussi que l'accusation devait établir que Bolo avait été un traître à la fois en intention et en fait et déclara qu'il avait maintes fois demandé à Bolo s'il n'avait pas, en fait, reçu d' l'argent de l'Allemagne; il lui avait fait remarquer que s'il voulait baser sa défense sur l'argument qu'il avait "extrait" dix millions à l'ennemi et n'avait pas exécuté le contrat, il serait acquitté. Bolo se refusa à adopter ce système et maintint que sa fortune en Amérique datait d'avant la guerre. Me Salle fit-valoir aussi qu'en somme le' millions de Bolo avaient servi à soutenir la campagne de M. Humbert pour des canons et des munitions et l'agitation ultra-patriotique du "Rappel" pour la rive gauche du Rhin. L'avocat de Porchère plaida que jamais son insignifiant client n'avait touché un centime pour un acte quelconque de trahison; il a été l'esclave ébloui de Bolo. Onze questions avaient été posées au Conseil, et sur'toutes, la. réponse fut défavorable à Bolo. Le jugement, lu en l'absence des accusés, leur sera communiqué ultérieurement ; au dehors, où une foule considérable s'était rassemblée, le jugement fut accueilli par les cris de : "A mort ! Vive l'armée ! " Me Salle a annoncé que Bolo va interjeter appel. La presse est unanime à approuver la condamnation. LA TRAHISON DE CONSTANTIN Le "Times" reçoit der son correspondant d'Athènes une dépêche disant qu'un certain nombre de lettres compromettantes ont été découvertes au cours de perquisitions opérées dans les maisons de personnes arrêtées à Athènes et appartenant à l'entourage de l'ex-roi Constantin. Il est actuellement démontré qu'une correspondance régulière et active a été échangée au cours de ces derniers mois entre le souverain exilé èt ses partisans en Grèce. Il paraît que les intermédiaires de cette correspondance étaient les consulats de deux pays neutres, dont il n'est pas permis de citer les noms et' que des mesures vont être prises pour arrêter ce trafic. Les vénizélistes font observer assez amèrement que les Puissances de l'En-tenté'doivent regretter de n'avoir pas interné l'ex-roi Constantin à Malte ou à Gibraltar, ainsi qu'il- fut proposé au moment de son détrônement, au lieu de lui permettre de prendre sa résidence en Suisse, où tout le monde en Grèce, à l'exception des diplomates de l'Entente, prévoyait qu'il aurait toutes les facilités pour continuer à servir ses propres intérêts et ceux de l'Allemagne. Qg»Waag*t1W?tWBBCTTOgHaBBgWHiWBWPJ.1IWW AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — De nombreuses condamnations sévères ont été prononcées récemment par les tribunaux militaires allemands du Limbourg contre de paisibles citoyens belges, coupables de ne pas servir les intérêts ennemis. On annonce également que le Dr Joseph Smets, de Neerpelt, a été condamné à sept ans d'emprisonnement pour avoir transporté des lettres hors du pays. Son fils, âgé de 17 ans, i été condamné à mort, pour le même fait. FRANCE — Le maréchal Joffre a été élu à l'unanimité membre de l'Académie française et prendra le fauteuil rendu vacant' par la mort de M. Jules Claretie. Le maréchal Joffre est le septième marchai de France qui siège sous la coupole. Ses prédécesseurs furent de Villars (1714), d'Estrées (1715), de Richelieu (1720), de Belle-Isle (1749), de Beau-vau (1771), et Duras (1775). GRANDE-BRETAGNE — Sir Cecil Spring Rice, ambassadeur de Grande-Bretagne aux Etats-Unis, f.t qui était en congé au Canada, est mort subitement à Ottawa. —- Dorénavant, l'avertissement en cas de raid sera donné à Londres par fusées ' détonnantes jusqu'à minuit seulement. Après minuit, l'avertissement sera donné par les sifflets de police et l'exhibitiou des pancartes "tak côver." DERNIERE HEURE La Santé du général Léman Le général Léman, se conformant aux instructions formelles "de ses médecins, est obligé de partir immédiatement pour te Midi, et la réception officielle par 'o gouvernement belge a été remise jusqu'à son retour. — Central News.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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