L'indépendance belge

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s.n. 1914, 26 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7m03x84g8h/
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i.O Geatimes CN BELeiQ'J E ET A PAF.JS B 851 ANNÉE Jeudi 26 février 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 rue de* iSohlcsj Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : édition quotidienne BELGIQUE. Un an 20 fr. S mois, iO fr. 3 moit, S (r. lUXEMBCURBIEr.-DJ » 28 lr. » 5 fr. » 'Ht. iTfUNSEH " 40 fr. » 22 fr. » )îîi'> édition' hebdomadaire IIMernitiinjle tt cTOatra-marl îo pages, paraissant le mercredi l» a" 9S iVanc» ftix mol» traite» L'INDÉPENDANCE . ri ...«««i . ■« .. i ,i i uj X° nv Jeudi 26 février 1914 Les annonces sont reçuesi A. BRUXELLES : aux bureaux au jou'jal. A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C', a® ^ Snow Hiîl^ E. C.; à TAgence Havas, n° 112. Cheapside E. C. ; et chez N'cyroud & Fils, LUL H6314*18, Qucen Victoria Street, es T, 6, lirowae^ Ltd. n° tGéi, Queea Victoria Street, AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Hokin, (X ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 113. tj0i ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Efc SUISSE, aus Agences de la Maison Rudolf Mcssc^ $ ITALIE : chez MM, Haasenstein & Vogler, à Milant Turin et Rome. âiMiEW-XORK î T.B. Brovrne, Ltd, lt East4êEd Streefcr BELGE •EEQTS ÊEIEEQSS EàB JOUS. — SU SAGE* CÛ3EElIV£n&Y TRIS IX PB.OS*fcg Édition du soir Aujourd'hui : Revue politique. En Angleterre. — A la Cliambre des Communes. — Incidents suffragistes. àu Mexique. — L'alïaire Benton. — Le sort des autres étrangers. — Les terrains pétrolifères.En Turquie. — L'emprunt. — Les concessions de chemins de. fer. — Les élections. Eu Allemagne. — Nouvelles garnisons en Alsace. — Rédacteur poursuivi. En Roumanie. — Résultat des élections. — Lettre de Suisse. Notes du Jour, par J.-B. Ej France. — La grève des mineurs. — Mouvement de solidarité. En Belgique. — Leur colère. Question du jour. — Anthropométrie et d'ac-tyloscopie.Les Lettres et les Arts. Chronique industrielle et scientifique. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à i heures de l'après-midi; les dépêches suivies 'de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir: les dépêches suivies de la lettre 0 sont celles qui on. paru d'abord dans notre troisième- édi-twîs, publiée le ms>'Jn. BRUXELLES 25 lévrier Revue Politique L'affaire Benton reste au premier plan de l'actualité et les communica-lions entre Washington et Londres sont toujours très actives. D'une part, l'ambassadeur Ue Grande-Bretagne à Washington a reçu l'ordre de prendre tous les renseignements possibles sur l'affaire Benton; d'autre part, le consul américain à Juarez a reçu l'ordre de fqil'e uns enquête complète sur les circonstances dans lesquelles M. Benton a été tué ou exécuté. Seulement, on a l'impression que le général Villa n'est pas jdésireux de faciliter cette enquête, car les dépêches assurent qu'il refuse de livrer le corps de M. Benton. La déclaration taita par M. Acland, sous-secrétaire d'Etat au Foreign-Office, à la Chambre des Communes établit nettement que l'Angleterre ne songe pas y. intervenir directement au Mexique, ce qui serait, à son avis, « une entreprise à la fois inutile et peu politique ». De.son côté, sir Edouard Grey a déclaré que le fait que le gouvernement anglais est entré immédiatement en communication avec le gouvernement des Etats-Unis ne signifia pas qu'il considère le gouvernement de .Washington comme responsable. On s'est adressé à Washington parce que seul Washington peut arriver à faire découvrir la vérité et à faite respecter la justice. Tout cela est assez va-giie et ne satisfait pas l'opinion publique anglaise qui ne peut admettre, avec raison," qu'un citoyen anglais puisse être tué ou exécuté après condamnation par un tribunal irrégulièrement constitué sans que le gouvernement anglais lagisse énergiquement. pour obtenir le châtiment des coupables. En effet, s: l'on veut admettre la thèse que AL Benton a été exécuté après avoir été condamné par un conseil de guerre, il esi à remarquer que le général Villa n'ayan' jamais été reconnu' comme belligéran ne peut, constituer valablement un con seil de guerre pour juger un sujet an glaiî. D'une manière comme de l'autre jl y a violation du droit des gens,*e le prestige dé l'Angleterre dans le mon de exige que prompte satisfaction soi obtenue pour le meurtre de M. Benton La grève des mineurs en France. 1 brusquement proclamée lundi, ne parai guère répondre, comme mouvemen it'enscmble, à ce qu'en attendaient le. dirigeants syndicalistes. Cette grèvi ,est provoquée par la question des reli ai tes, qui ne se trouve pas réglée au gr< des organisations ouvrières. La loi adop tée par la Chambre crée une caisse spé ciale pour la retraite des ouvriers mi neurs à 55 ans, après 30 ans de travail par versement parallèle des patrons e des ouvriers à raison de 2 pour cent, di salaire, l'Etat majorant de 100_ franc les versements ainsi capitalisés. Pa suite d'une, seconde majoration, la rr traite pour les mineurs pourra .être poi tée à 750 francs, grâce à un versemen supplémentaire de un pour cent, par le ouvriers et les patrons et d'un fond spécial de l'Etat de deux millions an nuell ment. Ce fonds spécial fera également face aux nécessités résultant d la loi accordant une pension de 365 fi aux veuves des mineurs pensionnés. On doit reconnaître qu'il y a là u effort considérable pour assurer justi nient, l'avenir des travailleurs de l mine, mais les syndicalistes protestèrer tout de suite contre l'article 11 de la 1< stipulant que si des compagnies minii res prennent des arrangements pour g; ranlir directement à leurs ouvriers ur pension, à 55 ans, de 750 francs et ur: pension de 350 francs aux veuves cU mineurs, elles n'auront, plus à partie per aux charges spéciales prévues pot la constitution du fonds spécial. Or, il se trouve que la plupart des mines du Nord, et du Pas-de-Calais sont disposées à s'arranger ainsi directement avec leurs ouvriers. Cette disposition de l'article 11 fut admise par les vieux syndicats de mineurs, mais les syndicats nouveaux, qui subissent, totalement l'in-fluence révolutionnaire, en exigèrent la suppression. Ils exigèrent, de plus, que l'âge de la pension fût abaissé à 50 ans. Le Sénat n'ayant pas fait droit à ces exigences et ayant maintenu l'article il, les syndicats révolutionnaires ont donné l'ordre de cesser le travail. . S'il faut tenir pour exactes les statistiques publiées hier soir, l'ordre do grève1 n'a guère été suiyi par les mineurs : sur 225,000 travailleurs du sous-sol, <i0,000 environ ont abandonné la travail. Dans toute la région du Nord et, du Pas-de-Calais. le mouvement, a totalement échoué. 11 no semble pas1 qu'il y ait, dans ce mouvement une raison suffisamment puissante pour entraîner la masse ouvrière et la faire se résigner stoïquement aux privations que comporte une grande grève. La loi des retraites pour les mineurs est une des plus larges que l'on puisse concevoir et il faut tout le parti-pris du syndicalisme révolutionnaire pour la combattre en essayant de provoquer une grève. 11 semble d'ailleurs que le syndicalisme révolutionnaire s'efforce d'organiser un mouvement s'éten-dant à tous les métiers et de provoquer, sous prétexte de'solidarité de la classe ouvrière, une tentative de grève générale. On peut être certain que si ces intentions se précisaient, le syndicalisme révolutionnaire subirait en France un échec qui marquerait définitivement, la fin de l'influence détestable qu'il a trop longtemps exercée sur les masses laborieuses. Au cours de la séance de mardi de la Chambre des Communes, le « Premier » a fait de nouvelles déclarations, très nettes, au sujet du « home rule ». Les résultats décevants des dernières élections partielles n'ont nullement modifié l'opinion de M. Asquith et. plus que jamais il se refuse à recourir à une nouvelle consultation du pays avant d'imposer définitivement le « home rule » à l'Irlande. Sa thèse est que le gouvernement, qui triompha dans trois épreuves électorales successives, doit maintenir toutes ses propositions et ne peut, céder aux menaces. Dans ces conditions, le cabinet libéral représentera avant Pâques le projet de « home rule », afin que la Chambre des Communes puisse se prononcer définitivement. Quant à de nouveaux pourparlers avec l'opposition, M. Asquith ne paraît avoir aucune confiance, dans les chances d'entente finale qu'ils offriraient. La lutte se poursuivra donc jusqu'au bout dans les conditions où elle est actuellement engagée et avec tous les risques que peut comporter la situation spéciale dans l'Ulster. tavelles m l'Étranger ALBANIE La gendarmerie Yalona, mardi,. 2-i- février. Dix officiers hollandais sent arrivés aujourd'hui pour prendre du service' dans la gendarmerie albanaise. ;a) ALLEMAGNE Nouvelles garnisons en Alsace Strasbourg,' mardi, 24 février. La ville de ScKlestadt recevra dans lf courant de cette année deux régiments d'arlâlerje, le 1er et le 84° d'artillerie, qu se trouvent actuellement dans les hara quauients de Darmstadt et qui devaien primitivement être affectés a Saverne. I ne s'agit en aucune façon d'une punilioi pour Saverne. Le 84" d'artillerie est en vo$f "à 'Sobléstadt pour. des. raisons d'or ' dre stratégique. En, effet, 'à la suite du ren forcement du contingent français le lon.s "' de lia' frontière allemande, les autorités militaires supérieures de Berlin ont jugt nécessaire de fortifier les défilés des Vos ge-s, en particulier la vallée de la Bruclu et le val de ViUé, ç[ui commandent Solfies 5 tadî, (a), Rédacteur poursuivi Strasbourg, mardi, 24 février. ; Le parquet, à. la suite d'une plainte dé - posée pal' tes autorités scolaires d'Alsace - Lorraine, a intenté -me action contre M - Vung, rédacteur du « Journal d'Alsace-Loi , raine», pour un article dans lequel oelui-c t acusait certains instituteurs du ban de 1 i Roche de combattre l'emploi du françai 3 chez les entante, leur infligeant 'de préft r ! renee la férule. M. Yung avait signalé plusieurs cas d - mauvais traitements. t Le procès sera jugé jeudi prochain do s van-t le tribunal correeU-onel de Stras s bourg. .M. Yung est ce même rédacteur qui - été condamné récemment à trois semaine e de prison dans le procès intenté au Joui '• nal d'Alsace-Lorraine par le ministre d la guerre à Berlin. (a) ANGLETERRE '[ Incidents suffragistes Londres, mardi, 24 février. Une délégation des associations des su fragettes, opposées aux mesures violente! e accompagnée de nombreux membres, s'e. e rendue ce soir à Downing Street pour pr< ,s tester auprès de M. Asquith contre là faço j_ dont on force les suffragette.; emprisoi !■ nées, qg| refusent de manger, à se nourri M. Asquith a refusé de recevoir la délégation.line manifestion a eu lieu dans le Parlia-ment .Square pour protester contre son attitude. La police a expulsé les manifestants après une sérieuse bagarre. Il y a eu six arrestations parmi lesquelles celles du poète Laurence Housmon et du publiciste Nevin-son. (a) L'affaire du collier de perles Londres, mercredi, 25 février. Le « Daily Mail » annonce que trois-sur les . quatre perles manquantes du fameux collier de M. Max Meyer ont été retrouvées Lu perle qui manque est la plus petite, (a) Les déportés sud-africains Gravesend, mardi, 24 février.. Des suffragettes sont arrivées cet après-midi à Graveseaid et se sont approchées e<n canot de l'« Umgeni » en agitant des drapeaux et en. criant « Votes for wo-men », Les déportés sont partis pour Londres. (c) CHAMBRE DES COMMUNES Seance de mardi Le major Berry demande si des négociations ont été entamées avec la, France pour la restriction d:u trafic des armes par le port de Djibouti, Sir Edward Grey répond que le gouvernement anglais a été à plusieurs reprises en communication avec ie gouvernement français en vue de l'interdiction du trafic des armes en Afrique orientale pair la voie de Djibouti. Il ajoute qu'il a appris que la publication de nouveaux règlements dans la Somalie française est à l'étude. * * *• Répondant ensuite à M. Lynch relativement à la participation .de l'Angleterre à l'Exposition. de San-Francisco, Sir Edward Grey déclare à nouveau que le gouvernement ne peut pas modifier sa décision intérieure.M. Lynch demande alors à Sir Edward Grey s'il reconnaît l'immense importance de la bienveillance des Etats-Unis, par exemple celle qu'ils montrent actuellement dans la question mexicaine. Sir Edward Grey répond. : Xous attachons la-plus grande importance à la bienveillance des Etats-Unis dans toutes les questions politiques. Nous avons suffisamment montré combien de valeur nous y attachions. * — Si, réplique M. Lynch, Sir Edward Grey attache tan d'importance à la bienveillance des Etats-Unis, pourquoi ne choisit-il pas do meilleurs moyens pour la cultiver. (Cris : Oh ! oh 1) . * « M. Winston- Churchill annonce la décision qu'il a prise de .substituer aux grandes manœuvres de cette année la mobiii. sation d'essai de la troisième flottç. Il de clare que c'est l'expérience la plus nécessaire-. 11 y aura une considérable économie de dépenses. 'Donc cette manœuvre -ei les exercices navals ordinaires auront lieu. L'orateur en parlera encore lorsqu'il dé posera le budget de la marine. Le marquis de TuHibardine demande s'i sera nécessaire de sacrifier l'instructior personnelle aux exigences du Trésor. M. Winston Churchill répond que non"e' qu'on -tient compte de cet important objet L'affaire Benton M. Bohnar Law demande si Sir Edwurc Grey a de nouveaux renseignements au su jet de la mort do M. Benton et de la mor: supposée de deux autres. Anglais au Mexique.Sir Edward Grey répond que non. Nouj avons informé, hier, télégraphiquemeni ajoute-t-ii, l'ambassadeur britannique i Washington de l'émotion causée par i< mort de M. Benton et par la prétendue mor de deux autres Anglais. Nous l'avons char gé d'informer le gouvernement des Etats Unis que le gouvernement britannique jugi nécessaire que le consul anglais se rfmd, sur les lieux et qu'il fournisse le rapport 1< ' plus complet possible au sujet de la mor ' de M. Benton et du sort des Anglais man 1 quants. L'ambassadeur est également'char gé de demander au gouvernement de Etats-Unis d'obtenir du général Villa, pa ' l'intermédiaire du consul des Etats-Unis ; ' Juarez, l'assurance que le consul anglài ne sera pas molesté. L'ambassadeur anglais a chargé le cor sul anglais de Galveston de se rendre im médiatement ii El-Paso pour prendre do renseignements, et il a aussi télégraphié 1 texte du communiqué suivant du gouver nement des Etats-Unis : « Le départemen d'Etat désire aviser l'ambassade anglais - que le consul américain îi Juarez a déj, - reçu pour instruction de faire l'enquête 1; . plus rigoureuse sur les circonstances de 1 - mort de M. Benton. Le consul devra m'ettr i en œuvre tous ses efforts pour obtenir l'es i hum-atton et l'examen du cadavre de JV 3 Benton, pour recueillir les déclarations d . tous les témoins qu'il pourra trouver, i devra s'assurer tous les concours médiéau 3 et légaux désirables et, en un mot, fair tout son possible pour arriver il savoir 1 - vérité. » (Applaudissements.) Les Nouvelles-Hébrides Répondant à une question, Sir Edwar Grey déclare qu'il n'est pas question d'un ; cession des Nouvelles-Hébrides à la Frai * ce et que la prétendue inquiétude de l'Ain tralie est sans fondement. Le ministre ajoute :« 1a question des rr: sures à prendre pour améliorer l'admini: tration du Condominion préoccupe sériel sement le gouvernement anglais et le goi vemement français, mais, actuellement, ; '- peux dire seulement que nous n'étudier i, pas la question d'une cession. » M. Kiirioch Cooke demande si la que j lion des Nouvelles-Hébrides a été mentioi r: née dans les négociations pendantes relat vement au nouveau traité qui va êlle coi cl m entre-la France et ce pays. Sir Edward Grey répond:«De quel traité le député parle-t-il 1 » M. Kiiiioch Cooke dit : « Je parle du traité qui va être conclu entre la Franc® et ce pays. » Le « home rule » M. Fanne dépose - un ordre du jour demandant au premier ministre de faire im médiatement connaître les modifications qu'il va apporter au bill du « home rule ». Sir Edward G rey répond : C'est une question à laquelle je ne puis réponde-' sans qu'on m'en ait donné préalablement avis. (c) M. Asquith déclare qu'il n'a aucunement changé d'opinion. Le bill est une mesure exceptionnelle et sauvegarde les intérêts de J& minorité do l'Ulster. Aucune des récentes consultations éiè-otorales n'a été défavorable au bill,, 11 n'y a donc aucune raison de demander une trêve, encore moins d'arborer le drapeau de la capitulation. Le gouvernement maintient toutes ses propositions. R ne cédera pas à' la menace ni à la violence. Le gouvernement représentera le bill il la fin de l'année financière avant Pâques et il exposera alors ses propositions. M. Asquith ajoute qu'il ne se laissera pas imposer une ligne de conduite, laqueae loin d'améliorer l'espérance de baser l'autonomie irlandaise s® les bonnets dispositions et le concours de tous constituerait un obstacle à cette mesure. M. Bonar Law réplique : M. Asquith suit une politique de laisser-aller sans se rendre compte de la gravité de sa responsabilité. Les unionistes emploieront tous les moyens pour empêcher le gouvernement de commettre ce grand crime. La Chambre des communes repousse l'ordre du, joxir de M. Faits par 311 vois cbntr.e 23S. (a) AUTRICHE-HONGRic L'attentat contre l'évêque Miklossiz Czernovitz, mardi, 24 février. On dit que la police a établi que deux étrangers, arrivés jeudi do Roumanie ont ■remis vendredi au bureau principal des postes de la \ ille une somme de cent couronnes ainsi qu'-uh lourd paquet d'objets de valeur pour être expédiés à Debreczin il l'adresse de l'évêque Miblossiz, Ils ont indiqué comme noms d'expéditeur Anna Ko-vaes.Ces deux étrangers sont- repartis vendredi par un train de nuit pour la Roumanie. Ils s'étaient inscrits à l'hôtel sous les noms de Sylvie- Mandoresçu, artiste, et. Tudor Avrem, négociant. Tous deux venaient de Jassy. Ils étaient porteurs de passeports parfaitement en règle. (a) CHINE La prépondérance anglaise Londres, mercredi, 25 février. On mande de Pékin {tu « Dailv Téde-graph » qu'à la suite de conversations importantes entre le représentant' de la Grande-Bretagne et le gouvernement chinois, celui-ci : 1° confirme la prépondérance de l'Angleterre dans la vallée du Yong-Tsé; 2" annule l'option belge accordée en vue de l'achèvement du chemin de fer à construire à travers la Chine vers l'estuaire du Yaing-Tsé,près de Shanghaï; 3° annule le projet relatif à la construction d'un port à Punkow par une banque française; 4" s'engage à n'accorder aucune concession de chemins de fer a une autre nation que l'Angleterre, au-dessous de Hankow (exception est faite seulement pour la ligne japonaise ' .Kiukiang-Nanchang, qui existe déjà d'-v:l- ■ leurs-). (a) ETATS-UNIS Fraudes douanières New-York, mardi, 24 février, t L'attorney général a ordonné qu'un i rapport confidentiel destiné au président t Wilson soit établi sur les irrégularités im- ■ putées à certaines maisons de Limoges, . que l'administration américaine accuse d'à. ! voir importé dies porcelaines aux Etats-; Unis après avoir fait en douane des dé-) clarations frauduleuses, (a) ! ITALIE A LA CHAMBRE Le sous-secrétaire d'Etat aux affaires , étrangères, prince di Scalea, répondant à , une question de M. Federzoni, déclare qut , la création récente de tribunaux consulaires anglais en Ethiopie ne coiistitue aucunement ime concession spéciale faite à l'An . gleterre, ni un privilège particulier recoin , nu aux sujets de cette puissance, et n-f , contredit nullenvent le principe de l'égalit< * de droits entre l'Italie, l'Angleterre et h k France établie par l'accord de l'JOG. Il s'a-„ git, ajoute l'orateur, d'urne mesure d'ondr. I intérieur par, laquelle le gouvernement an t glais attribue à ses consuls des pouvoirs L de juridiction que nos consuls possèden 3 déjà en vertu de la loi consulaire italienne I D'ailleurs, l'Italie jouissant en Ethiopie di traitement de la nation la plus favorisée ê bénéficierait de plein droit de tout traite 1 ment de faveur reconnu aux autres nn. s tions. L'Ethiopie n'a jamais admis le régi e me des capitulations. Le gouvernemen a italien, afin de rendre plus grandes les ga rantiés de juridiction pour les sujets iia liens en Ethiopie, y a envoyé un magistra très compétent pour étudier la question. 1 i a institué deux nouveaux consulats poss," e dant, en vertu de la loi, (tos fonctions di i- -juridiction. (Approbation.) (a) MEXIQUE L'affaire Benton Washington, mardi, 24 février, i- Le consul américain à Juares a tèléjjra i- pliié à M. Bryan que le général Villa lui e notifié qu'il refuse de rendre actuelilenien 5 l? corps do M. Bentoli, mais qu'il le r-.-n dra plus tard, on donnant de nouveaux dé tails sur son - exécution. (a) i- ** * i- Washington, mercredi, 23 février, i- Le consul américain à. Chihuahua an , lotie.? que le général Villa refuse de ren dre le corps de M. Benton, mais qu'il permettra à la veuve et aux parents de M. Benton de visiter le cimetière avec le représentant américain. Le général a ordonné l'exhumation du corps, qui sera ensuite i'éenseveli. La visite' aura probablement lieu à minuit, M. Bryan, secrétaire d'Etat, a envoyé une dépêche à M. Carranza pour lui demander de donner, plus de détails sur l'affaire Benton. (a) * * * Le correspondant à Juarez du journal « El Paso Times » annonce que le général Villa a déclaré que 'c'est par respect pour les morts qu'il no rendra pas le corps de M. Benton et que ce serait un sacrilège de le faire enlever. (a) Les rebelles s'emparent d'une canonnière New-York, mercredi, 25 février. Suivant des nouvelles de Nogalès la canonnière fédérale « Tampico », avec son équipage, s'est rendu hier aux rebelles à Topelolampa (Colorado). Les rebelles ont acquis ainsi leur premier navire de guerre. Ils sont partis immédiatement pour attaquer quelques endroits sur la cête occidentale.: (a) Le sort des étrangers El Paso, mardi, 24 février. Le Times, journal local d'El Paso, publie un interview dans lequel le général ViBa aurait déclaré qu'il avait fait relaxer jeudi le citoyen américain Bauch. Cette déclaration va à rencontre de celle faite par le général Villa au consul des Etats-Unis à Juares, suivant laquelle M. Baueh avait été conduit à Chihuahua, où on instruisait son procès. On a retrouvé l'Anglais Roger Lawrence à Impérial Valley. On en conclut que son compagnon, M. Curtis, pourrait fort bien se trouver en sûreté aux Etats-Unis. (a) Les terrains pétrolifères New-York,'' mardi, 24 février. Suivant une dépêche de Mexico, le gouvernement va proposer au Congrès àe faire déclarer tous les terrains pétrolifères propriété nationale, puis de les concéder au syndicat anglais de lord Cawdray pour la somme de 00 millions de dollars en or. (a) PORTUGAL La grève des cheminots Lisbonne, mardi, 24 février. On ne croit pas que la grève des cheminots votée par le syndicat devienne effective.En tout cas, la compagnie déclare que la circulation est assurée, (c); ROUMANIE Le résultat des élections BU'kares't, mardi, 2't février. Ce soir se sont terminées: les élections à la Cliambre des députés. Les résultats en' sont les suivants : sonl élus, libéraux, l(j9; conservateurs-démocrates, 10; conservateurs, 9; nationalistes, indépendant, 1. (a) TURQUIE Les élections Constantinople, mardi 24 février. Le conseil général du parti Union et Pro grès a tenu une séance aujourd'hui, sous la présidence de Talaat bey, . ministre d< l'intérieur, pour désigner les candidats unionistes aux élections législatives. Le conseil a désigné, pour Constantin^ pie, onze candidats, dont cinq musulmans trois Grecs deux Arméniens et un israê lite. L'accord du comité Union et Progrès e du patriarcat arménien s'est fait sur f nombre de treize candidats arméniens. Le comité unioniste a promis de soute nir la candidature de deux ou trois autre: candidats arméniens. Les élections à Constantinople auront liet samedi prochain. La convention électorale qui est intervr nue entre le comité Union et Progrès et le: Arméniens a été conclue par le patriar cat arménien sous sa propre responsabi lité. On pense que le conseil du patriar cat l'approuvera. Le candidat, israélite désigné par les élec lions à Constantinople par le comité jeune turc est l'ancien député de Salonique, M Carasso. (a) Les concessions de chemins de îer Rome, mardi, 24 février. Pariant de la possibilité de la concession d'une ligne de chemin do fer de Mackr; à MiisBa reliant la mer Noire à la rne: Egée, le «Secolo» estime que cette ligne au rait une grande importance coinmeroiak Elle serait rattachée aux chemins de fe i orientaux sur une certaine longueur d , parcours qui suit la grand» ligne de Phi ■ lippopoli à Constantinople. Coustantimople, mardi, 24 février. Suivant des informations puisées dan t les cercles bien renseignés, la compagni - anglaise du chemin de fer de Smyrne - Aidin a demandé au ministre turc des t-rs t. vaux publics la concession du prolongi 1 ment de sa ligne du point terminus actut - à Egerdin vers la ligne de Bagdad. ; On dit qu'elle demanderait aussi là coi cesion' d'un embranchement vers le poi de Scata-Novo, en face de Samos. Par oont-re, la compagnie se transformi rait en société ottomane. On dit que les demandes anglaises, qi ' seraient, connexes avec les négociations ar 1 glo-ifaiiennes en cours à Londres, au sujs ' de la ligne d'Adalia à liourdour, en,trav< " ront sérieusement celles-ci, surtout parc " qu'elles toucheraient aux intérêts françai et allemands. On prévoit que de longues négociation seront rendues nécessaires entre tous le intéressés à Londres. Le comité technique italo-turc pour 1 fixation du tracé définitif d'Adalia à Bour-dour, qui devait se réunir aujourd'hui,-s'est ajourné à la fin de la semaine, (a) L'emprunt Constantinople, mardi, 24 février. Malgré les nouvelles optimistes de la presse locale, les négociations de Djavid bey avec les milieux financiers parisiens pour un grand emprunt turc subissent un temps d'arrêt. Cet emprunt devait être basé sur les ve* venus de la majoration des droits de douane de 4 p. c., ainsi que sur ceux de cinq nouveaux monopoles et de l'extension de la patente des étrangers, niais comme le' consentement définitif de toutes les puissance® pourrait, encore tarder, on cherche une autre combinaison pour un emprunt plus petit basé sur les impôts additionnels récemment décrétés, sur d'autres qui seront décrétés et sur les revenus de douane encore libres. Selon des nouvelles de source turque, Djavid bey aurait reçu la promesse dies milieux financiers parisiens que les nou-velies négociations pour un emprunt de 350 millions de francs pourraient commen-. ces vers la mi-mars. (a) Lettre de Suisse (De notre correspondant.) Le dernier hiver et les saisons en: Suisse. — L'automobilisme dans les Alpes centrales. — Les routes du Simplon et du Grand-Saint-Bernard. GENEVE, 20 février. L'hiver qui s'achève semble devoir marquer l'ère d'un retour des saisons & leur ordre normal. Si cette ère doit sa poursuivre, elle aura chez nous une importance plus grande que parmi nos voisins, car si tputes les populations ont quelque intérêt <i ce que chaque saison se déroule dans un cadre approximatif, nulle part autant que dans cetta Suisse élevée et en plus grande partie montagneuse on n'est appelé à souffriç du plus léger déplacement du cadre- Ces deux derniers étés, avares de soleil et de chaleurs, ont apporté de multiples désillusions à l'industrie des hô* tels, principalement dans la haute montagne. Sans doute, les toutes grandes stations n'osent Irop se plaindre; d'abord parce que les doléances réitérées qui sa recueillent- do toutes parts autour d'elles ne peuvent leur permettre de hausser démesurément leurs prétentions; ensuite parce qu'en offrant à leurs hôtes des délassements et des distractions tels que concerts, kursaals, jeux et diverses commodités, elles créent un centre'ds mouvement et peuvent ainsi se récupé-J rer, et sur le touriste qui attend pour s'aventurer plus haut, et sur le perplexe qui hésite à redescendre, des absences que lui vaut l'incertitude du ciel. Les plus infortunés sont ainsi les tenanciers de - petits hôtels isolés, ou hasardeusement établis à proximité des sommets et à portée des grandes escen-sions. Les plus sacrifiées sont, surtout ces modestes stations dont l'éloigne-ment ne permet pas de porter le con-, ; fort au delà de la chambre et du couvert . et dont les facilités d'approvisionne-, ment, aussi complexes déjà que limitées, sont parfois paralysées ou mêmes . supprimées par la persistance de lai pluie, de la neige et du froid. [ Quelquefois, et notamment depuis qua se sont, développés dans nos régions les j grands sports d'hiver, des compensa-tions relatives étaient apportées à un certain nombre de ces petites stations par l'occasion d'attirer uno clientèle . hivernale. Celle-ci n'afflue pas comme l'autre en grandes caravanes, ■ et se fixe t à l'hôtel d'une manière plus constante. Elle est. aussi plus uniformément riche.» ce qui permet d'élever très sensiblement . la moyenne de la pension, élévation en ' partie justifiée d'ailleurs par les frais de chauffage et d'éclairage. Mais il faut [ dire que depuis que les étés leur furent infidèles par l'abaissement de la température, les hivers le furent en revan-' che par la rareté des neiges et par la douceur — pour ne pas dire la cha-' leur. Aussi, le long et froid hiver de 1913 et- 1914 a-t-il élé favorablement accueilli parmi nous, aussi bien dans le monde i agricole que dans celui de l'alpinisme r et des sports. Nul ne s'est plaint de sa - durée, qui a été considérable, en dépit . que les neiges n'eussent pas multiplié leurs apparitions. 11 y a qu'en revanche r tes couches premières se sont admira* x blement maintenues grâce à la séche-. resse du froid sur les hauteurs et plus bas aux brouillards qui ont, garanti nos coteaux d'un soleil trop précoce. 3 De cette première surprise que nous e vaut le retour d'un hiver normal nous ^ voyons renaître déjà les espérances . qu'avait quasi.anéanties la triste année . 1913. Car l'imagination des masses est, ; fort mobile et le simple fait de pouvoir augurer que l'ordre régulier des saisons . est en passé de se rétablir les induit t croire que l'été do 1914 sera enfin tel qu'elles se permettent de le concevoir. . Puissent-elles deviner juste! * ' i Depuis l'expansion da l'aulomobilis- - me, on s'était plu, dans la plupart des t pays voisins du. nôtre," à représenter la - Suisse comme atteinte de la phobie du e « teuf-teuf ». L'Association « Pro Sein-s pione», constituée dans le but de faire mieux connaître notre grande voie in-s ternationale du Simplon et apprécier, s ainsi 'qu'elles le méritent d'ailleurs, les régions alpestres qui environnent la a plus grande voie souterraine du monde,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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