L'indépendance belge

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s.n. 1914, 27 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/028pc2tz6d/
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WÊkkQ- C3exit:i3aa.« - B 85* ANNÉE Vendredi 27 février 1914 administration et rédaction 17: rue des Sable», ltrutello BUREAUX PARISIENS : 11, place ds la 3ours» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE KISIOtlE. Us an, 23 fr. 6 hais, 10 fr. 3 sois, Sfr WmOBilîlM.) » 28 (r. ■■> ;5fr. ■' 3 fr tlM8!£S » 40 fr. » 22 ir. » lîfr ÉDITION HEBDOMADAIRE 'laternatianala et d'Ojtrs-rnari •|0 TAGEâ, PARAISSANT LE MERCREDI Ua ao 3;; fi-anei Six moi» »... 1S franc, L'INDÉPEND ANCE X" as Vendredi 27 février 1914 1 — Les annonces sont reçues i A BRUXELLES : atrs buïeaax du journal* M À PARIS : il, place de la Boursè, à LOISDRL> ; chez MM. John-f. Jones & C®, tfi J 8noir HiU, £. C. ; à TAgence Hava?, n° 11$ ^ Cheapside E, G. ; et nhe?. Neyroud <£ FiU, Liâ fi8814*18, Qaesa Victoria Street, et T. B, Browae Itd. a0 403» Queen Victoria Street. & ÀMSTELIDAM ; chez iSijgh&Yan Ditmar, Rokla, 2 A ROTTERDAM : mt?me firme, Wynhaveii, 413. ALLEMAGNE, EN ALTRICHE-BONGRIE et Ei SUISSE, aux Agences de la MaLon Rudolf M o&st )'j)i ITALIE : chez Mil. Haasenstein & Yogler, à MiUu Turin «t Rome. flEÛÏS KÛXTKFKS EAE JOUR* — £IT PAG BELGE C&SSEaTAIKS KiS IX fmrxia » Édition du sdir -Aujourd'hui : Revue politique. i,A QUESTION DES ILES ET LA FRO! TIERE D'ALBANIE. - Lè prince cl Wied quitta Berlin pour Saint-Péter: bourg. — Essad pacha à Vienne. Au Mexique. — Le sort des étrangers. L'affaire Benton. — Disparition de l'Am rioain Bauch. — La vie du consul a glais en danger. En Angleterre. — Les suffragettes en ap< lent au Roi. En Espagne. — Grève générale à .Valenc Lettre des Pays-Bas. Notes du Jour, par J.-B. En France. — L'impôt sur le revenu £ Sénat. Le- « Waldeck-RôuSseau ». Le banquet pacifiste du 22 février. En Belgique. — Encore la question d langues. Les Lettres et les Arts. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos oorrespo dants. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont paru d'abord da] notre première édition, publiée à 4 he res de l'après-micli; les dépêches suivi de la lettre B sont celles qui ont pu: d'abord dans notre deuxième éditio publiée à 6 heures du soir; les dépêch suivies de la lettre sont celles qui u paru d'abord dans notre troisième éc lion, publiée le inaVn. BRUXELLES 26 février' Revue Politique La politique de M. Wilson, présidant, des Etats-Unis, qui a mené à une situation si dangereuse au Mexique, a l'ait l'objet, de vives critiques à la Chambre des députés américaine. Elle a été qualifiée par un député de « politique fatale de laisser-l'aire ». L'expression n'est pas trop forte et il ne faut pas se dissimuler que cette politique peut comporter des inconvénients autrement graves encore que ceux çiue l'on vit se produire jusqu'ici. Ou bien les Etats-Unis n'ont pas d'intentions mauvaises en ce qui concerne le Mexique, et alors on ne comprend pas que le vabinet de Was-comprend pas que le cabinet de Was-vernement mexicain en le reconnaissant officiellement, ce qui permettrait d'en finir avec la guerre civile au Mexique et ce qui sauvegarderait sérieusement les intérêts étrangers comme les intérêts mexicains, ou bien les^ Etats-Unis veulent intervenir au Mexique, et alors on ne comprend pas que le gouvernement de Washington laisse, traîner les choses, au risque de, provoquer des complications internationales. On a dit que M. Wilson demeure irréductiblement, hostile au président Huerta parce qu'il fut l'ami du président Màdero et qu'il ne pardonne pas au président actuel l'assassinat, du président si tragiquement disparu. On ne lie pas la politique d'un grand pays à un sentiment personnel. Nous croyons plutôt que l'altitude des Etats-Unis s'explique par les grands intérêts américains au Mexique, m,'ds au» M. Wilson, conseillé par M. Bryan, veut attendre que le gouvernement du président Huerta s'effondre tout naturellement, parce que le parti démocrate américain serait hostile a à une aventure belliqueuse. Quoi qu'il en soit, la situation actuelle ne peut perdurer et l'assassinat de M. Benton démontre que le cabinet de Washington doit préciser sa politique dans un sens ou dans l'autre. Ou bien il doit permettre au gouvernement du général Huerta d'en finir avec la guerre civile, et pour cela il suffira, que les Etais-Unis reconnaissOTitletigouvernement. mexicain et ferment leurs- frontières aux envois d'armes, de munitions et d'argent aux rebelles; ou bien ii doit assumer la pleine responsabilité morale qui découle, pour lui de la. doctrine de Monroe_ et agir par des moyens purement américains pour assurer une protection efficace de la vie et des biens des étrangers au .Mexique. 11 n'y a pas de milieu et si le cabinet de Washington ne précise pas sa politique à l'égard du Mexique, c'est vers lui que se tourneront les puissances dont les nationaux sont, victimes de la guerre .civile. Tout porte à croire que les dirigeants américains s'effrayent devant les risques d'une, intervention directe. Dès lors, il ne leur reste qu'à reconnaître le gouvernement du président Huerta et- à lui faciliter les moyens de prendre définitivement le dessus. La situation actuelle est. pleine de dangers. En effet les Américains peu vent agir au Mexique sans même déela rer la guerre : Washington n'a pas reconnu 'ie gouvernement du présiden Huerta et il n'a pas reconnu officielle inent la qualité de belligérants aux ré volutionnaires. Pour les Etats-Unis, \ n'existe donc pas de gouvernement me xicain, pas d'autorités mexicaines. Rer sonne n'est officiellement responsabli du meurlre de M. Benton. Mais il n'ei va pas de même pour l'Angleterre, ca le gouvernement anglais a reconnu 1 gouvernement du président Huerta. Pa contre, il n'a pas reconnu la qualité d belligérant? aux révolutionnaires. Pou la Grande-Bretagne, il y a un gouverne ment régulier à Mexico et ce gouverne ment régulier est responsable de tou nftentat commis contre les sujets an glais. Au point de vue anglais *»' gêné rai Villa est un simple bandit n'ayant pas le droit de faire juger, condamner et exécuter un sujet anglais et le gou-ON- vemement du président Huerta'est res-de ponsable du meurtre accompli, sous ,rs. peine d'avouer son impuissance à établir son autorité sur les territoires du _ Mexique. Or, le gouvernement du pré-m(s. sident. Huerta ne peut empêcher de tels an. attentats contre la vie et les biens dies étrangers, parce que la non-reconnais-pel. sance par les Etats-Unis et l'aide que les Américains fournissent aux constitu-lionnalistes le mettent dans l'impossibilité d'avoir raison des rebelles. Voilà comment se présente la question. C'est au évidemment le gouvernement de Mexi-„ co qui sera tenu pour responsable par l'Angleterre du meurtre de M. Benton ,,e3 et qui devra, en fin de compte, donner les satisfactions et, accorder les répara-4 tions qu'exigera le cabinet de Londres, mais qui oserait contester que la respon-__ sabilité morale des Etats-Unis est gra-' 'T vement engagée dans cettle lamentable ?0B" affaire? M. Caillaux a subi hier au Sénat un ; A échec dont le cabinet Doumergue pour-'ans rait se trouver sérieusement atteint. La Haute Assemblée discute actuellement leu" le projet, d'impôt sur le revenu voté par ^'es la Chambre et il y a opposition formelle a.'-u entre le gouvernement et la commission ion, du Sénat. Le premier veut que l'on s'en-ihes Sa§° définitivement dans la voie devant mener à l'impôt sur le revenu; la com-. '!' mission, d'autre part-, sans repousser e"'" formellement, l'impôt sur le reVenu, entend qiie la réforme fiscale ne se réalise mmi que par prudentes étapes. Aussi, le gouvernement e.t ses partisans ont-ils voulu forcer la main au Sénat en inscrivant = dès maintenant le principe de l'impôt. sur le revenu dans la loi de telle'sorte [ @ qu'il serait impossible de revenir ensuite sur ce principe que la commission sénatoriale veut réserver. Cet effort s'est précisé sous la forme d'un amendement 'm1' de M. Perchot disant que, « en rempla-tua- cernent des contributions directes, il est fait établi des impôts réels sur les revenus ibre de toutes catégories et un impôt com-iua- plémentaire sur l'ensemble du revenu .taie de chaque chef de famille ». L'auteur de pas l'amendement a expliqué lui-même que mu- voter contre son texte, c'était, voter con-rter ire l'impôt sur le revenu. Aussi M. Dou-en- mergue, président du conseil, est-il in-uire tervenu. pour demander au Sénat de .'ont voter l'amendement Perchot, qui ne pré-qui jugeait ni des méthodes ni des procédés ne à adopter pour établir l'impôt sur le' re1-Va's- venu, mais qui marquait dès mainte-Vas- nant. les intentions du Sénat en ce qui îais- concerne son accord avec la Chambre, trait sur la réforme fiscale îi réaliser. :exi- C'était là poser la question de façon use- dangereuse. Aussi M. Bibot comprit-il les tout le parti qu'il y avait à tirer de la tats- situation contre le cabinet.-D démontra ;, et qu'une fois l'amendement Perchot adop-ïou- té, le Sénat serait lié et devrait voter la îner loi, ce que M. Bibot considère comme des impossible avant les élections. Au vote. . dit la première partie de l'amendement ible- Perchot, c'est-à-dire la phrase : « en arce remplacement des contributions direc- 0 et tes, il est établi des impôts réels sur les , ac- revenus de foutes catégories », fut re-•àgi- poussée par 140 voix contre 134. poli- Il en résulte qu'il y a opposition for- iient melle entre le Sénat et la Chambre sur que le principe même de l'impôt sur le re- par venu et que cette opposition s'est tra- iexi- duite par un vote nettement défavorable par à la politique que poursuit M. Caillaux. iver- •" ! - .- parti La Qu§stisn lies et Sa tatière sfliame jelle 3 M. L'optimisme turc flans Paris, mercredi, 25 février, doit Le correspondant, du « Temps » il Cons- 1 léral tantinople se dit en mesure d'affirmer que vile, le gouvernement ottoman caresse toujours Unis l'espoir de revenir sur la question des îles cain par- une entente directe avec la Grèce ou ivois par les bons offices d'une puissance amie, aux correspondant ajoute : Le comité plei- Union et Progrès déclare que la Chambre -Oule ottomane commencera par protester, par •e et un vote unanime, contre l'annexion par la néri- Grèce de Mitylèn®' et de Chio. (c) effi- i<rgis Le souverain albanais à Berlin :u et Berlin, mercredi, 25 février, écise Le prince d'Albanie est arrivé à Berlin, ique, venant de Waldenbourg. Il est aecompa- puis- gné d\i capitaine Armstrong. Aussitôt imes après son arrivée,, il a reçu les ambassa- roire dêurs die Russie et d'Italie. 11 a fait en- ivent suite une visite à l'Office des affaires ation étrangères. Il a l'totsmlion de partir pour qu'à Saint-Pétersbourg ce soir même. Son dé- )çési- part de Trieste est fixé au 5 mars. (c) ivens Berlin, mercredi, 25 février, s. Le prince de Wied est parti ce soir il ; de 11 h. 3 pour Saint-Pétersbourg. (a) peu- Essad pacha a Vienne s' re- Vienne, mercredi, 25 février, idenl La délégation albanaise, à la tête de !a- liellc- quelle se trouve Essad pacha, est arrivée x ré- ce soir i Vienne. (a) is, il —..-I „MIInnilll.l.ll l.l.l JIM t me- "" , ib[ë nouvelles ds l'Etranger n'en —— nu^ie ANGLETERRE par Les suffragettes s'adressent au Roi té clc Londres, mercredi, 25 février. Pour M™ Pankliurst adresse au Roi une lon- •erne- ga-s lettre exposant les revendications fé- 'erne- miniatas et lui demandaxit d'accorder une tout acdience à une délégation de suffragettes 1 an- désireuse de faire valoir auprès de lui le £éné- droit des ferr.m.es au vote l^islatif^ le bien Hidition i 'ant qai résulterait pour le pays de l'inscription ner des femmes su? les listes électciraJes et dé- ;ou- sireuse également de protester contre les res- tortures infligées aux suffragettes par les pj ous ministres cte la Couronne qui refusent ob- c( éta- stinément d'écouter les doléances féminis- gj du tes. (a) m oré- tr te)s CHAMBRE DES COMMUNES cies Répondant à une question, M. Hai'wOurt ais- déclare qu'il n'a reçu aucun rappoit géiié- les ral de l'année dernière au sujet des candi- itu- tions de travail dans les NouveHes-Hîô'.i- issi- des, mais que la question fait l'objet de oilà toute son attention. n l'est M. Asquit.h annonce quo le comité i'tO dé- £< exi- fense impérial a complété le nouvel es?.- C1 par men de la question d'invasion. Le rapport, p. iton dont les grandes lignes ont déjà été fixées, p mer doit être complété prochainement* jj ara- Le colonel Seely, ministre de la guerre, res, propose un rappel de crédit supplémentaire (, >011- de 190,000 livres sterlings. 11 explique qu'il j, gra- s'agit de maintenir les troupes hindoues en âble Chino jusqu'au mois d'avril, époque à laquelle il espère pouvoir les retirer. 11 s'agit aussi de développer le service aéronauti- un que. aur- Le colonel Seely déclare qu'en ce qnicon- La cerne les hydravions, l'Angleterre dépasse lent toutes les autres nations. Elle possède au- ^ par jourd'hui 113 aéroplanes nouveaux après jf telle avoir réformé 52 des anciens modèles. Les « jion a\-iateurs milit;iires ont parcouru 100,000 ^ ;'en- miHés. 11 n'y a eu qu'un seul accident. Il 'J /ant faut maintenant que l'armée possè.de2ôO aé- s om- ropîanes. La durée d'emploi des aéroplanes t: sser est aujourd'hui de deux ans. L'industrie e en- britannique peut maintenant faire face à 11 dise tous les besoins de l'armée en matière aê- c jou- ronautique. Elle est aussi en mesdra de r >ulu fournir les moteurs. La vitesse moyenne " ,'ant des aéroplanes anglais est de 60 milles à r ipôt, l'heure. Toute armée moderne non munie r Drte d'aéroplanes est vaincue d'avance. L'armée s uite britannique,' numériquement plus faible, I sé- doit avoir plus d'aéroplanes que celles des 1 s'est autres nations. lent Répondant à une question, M. Acland dit pla- que le consul anglais à Gàlyeston a reçu l est l'ordre de se rendre à El-Paso. Le gouver- ■nus nement anglais désire le voir participer à x 'Om- toute enquête qui sera ouverte, mais il £ enu ne peut, pas l'envoyer dans la zone dange- f r dé rcuse avant d'avoir l'assurance qu'il ne J que court aucun danger. ( con- ^ j ÏOU-. Les crédits supplémentaires demandés ( S in" Bar la marine s'élèvent à 2,500,000 1. st., de dont 5SS,000 pour les machines,, ^668,000 t pré- pour les blindages, SîUOOO pour les muni- édéS tions et 773,000 pour le combustible,. (a) ■n ARGENTINE qui Démenti ibre Paris, mercredi, 25 février. ' La légation de la République Argentine i ' içon Paris communique la dépèche suivante, rit-il qu'elle vient de recevoir de son gouverne- 1 le la ment : ■ntra « Le gouvernement n'a jamais envisagé dop- et né prendra en considération aucune of- ;r la fre d'une puissance quelconque tendant a nme la cession d'une unité de la flotte natio- ( ,:ote. nale. » nent La légation fait remarquer qu'une pa- en reille assun-anee a été donnée à plusieurs . irec- reprises par le gouvernement de la Répu- r les blique. Ble ajoute que la dépêche répond i re- à une proposition directe d'une puissance. ; européenne. (a) fs°ur; BRÉSIL ; re- Rébellion dans l'Etat de Ceara tra- Rio-de-Ja-neiro, mercredi, 25 février. 'able Les trouiBles continuent dans l'intérieur aux. de l'Etat de Ceara. Suivant les journaux; ■ai un combat a eu lieu dans la ville de Miguel Calmon. Les troupes régulières, qui ont eu quinze tués, ont mis en fuite les rebelles. Ceux-ci ont abandonné cent morts, nia (a) ESPAGNE Grève générale à Valence Valence, mercredi, 25 février. if1"- La grève générale a été décJarée ce ina--■on3" lin à la suite de rétablissement de nou-' ine veaux impûts municipaux. Tous les éta-jours blissements et plusieurs marchés ont été 3 îles fermés. Des groupes ont parcouru le3 56 Pu rues du centre en criant. 1 « A bas amie. municipalité! » Ils se sent rétinis en amité jace je j'hûtel de ville pour attendre le pas-m^r- sage du maire. Celui-ci est arrivé bientôt Par et est descendu de voiture. Dès qu'il vit les >ar la groupegj a poursuivit son chemin vers l'hû-(ci tel de ville à pied suivi par les manifestants que la gendarmerie a dispersés aussitôt. Divers groupes ont jeté des pierres sur les eriin tramways et les ont renversés. Ils ont in-' ' terrompu la circulation en- établissant des „ barrages. La police et la. gendarmerie ont dû charger fréquemment.Plusieurs person-'t^en- nes on*k '^c*: blessées légèrement. ■f ■ Quelques ta-restations ont. été opéréés.Un onr groupe de 200 jeunes gens a pareouin le centre de la ville, la nuit tombée, brisant n, .e" les lampes à arc des réverbères. La gèr.-,. darmerie a chargé. 11 y a eu 5 blessés.Daix . . ; . pétards ont éclaté rues Barcas et Saint-Vi-'°.Lr, cente. Il y a eu une panique. Deux psrson-nos ont été blessées. Les dégâts sont insignifiants. I^e brait, court que les fontaims .ier publiques seront, incessamment aveug'éss le !a- par les manifestants. i») ri^e ETATS-UNIS Une république nègre SH4H1 Washington, mercredi, 25 février. A la demande de l'Angleterre, le départe-ef ment de la justice vient d'ouvrir une en- quête siu1 un projet conçu, dit-on, par un nègre d'Oklahoma, nommé Sam, de se constituer un royaume 'nègre africain sur la P.oi Côte d'Or. Le vapeur « Libéria» a été amar-rier. ré pendant un mois à la jetée de Brooklyn, e Ion- avec à bord 250 «migrants nègres auxquels ns té- Sam aurait, dit-on, vendu des actions d'une ;r une compagnie de colonisation en Afrique. Le igettes gouvernement ne se croit pas le droit d'in-lui le tervsnir pour empêcher l'émigration des e bien nègres» >11 UU »U11 —————— ti-on _ dé- ITALIE les _ Suivant les journaux un comité, com-les prenant des sénateurs et des députés, s'est ob- constitué dans le but. de devenir un or-nis- gaug centî'al de résistance à toute aug-a), mentation douanièi'e. Ce comité se mettrait en rapport avec les organisations de l'étranger. (c) iné- JAPON ici- te scandale de la marine Tokio, mercredi, 25 février. (le La -presse réclame énergiquemait la démission du ministre de l'intérieur en rai-de- son des brutalités policières commises au îs°-* cours des récentes manifestations. D'autre t>: '> part, on attribué au ministre de la marine ees, l'intention d'accepter toute la responsabilité du scandale, causé par la révélation 1761 des actes de certains officiers et de cer-al™ tains fonctionnaires. Le gouvernement se Iu " trouve ainsi dans une situation fort em-s en terrassante. (a) ^ MEXIQUE La vie du coîisul anglais en danger con. Londres, jeudi, 20 février. jS;t! Lo con-espondant du « Daily Telegraph» au. à Washington déclare que la vie de M. près Percevait court un grave danger si, se con-L?s formant aiux instructions qui lui ont été 1 ouy données, le consul anglais franchit la fronts u tière et pénètre en territoire mexicain. La jag. situation, déclare le correspondant, est ex-JJJC3 tiaordinaire et presque incroyable à Juarès jtrie et dans la voisinage de cette ville où com-, ;e à mande le général Villa. Le fait est connu Qj. dans les cercles officiels, mais, pour des , <je raisons politiques, cm n'en fait pas part au >nne Public et le nombre des Américains dispa-;s à rus mj'stérieusement au cours de ces oer-unje nières semaines est tel que personne ne se mée-s sent en sécurité. Toutes les fois que des re-ïble, présentations sont faites au général Villa, des il prétend pe rien savoir bu traite l'affaire légèrement. (a) 1 dlt A la Chambre américaine reçu Washington, mercredi, 25 février, iver- ^ ia chambre des représentants, M. Ai-er * noy a déposé un ordre du jour demandant s. an président Wilson de fournir des rensei-ngc- gnansents sur la situation des Américains ne et autres nationaux au Mexique et de dire quelles sont les mesures que le gouveme-, ^ ment corôpte prendre dans la but d'assurer nue= ]n des nationaux. , fj'' L'c .r du jour a été renvoyé h la com--, . mission du Sénat des affaires étrangères, mini- y. Ainoy déclare que la politique du pré-^a' 'Sident Wilson (veiiler et attendre) devient une politique fatale de laisser-faire.Cette politique du gouvernement a eu pour résultat er_ toutes espèces de crimes de la part des fé-^ ^ déraux et constitutîonnalistes. M. Ainoy demande la publication des ,rT[^' rapports des consuls américains. (a) . Les marins américains Washington, mercredi, 25 février. ' Le contingent de 800 hommes d'infante- • ' rie de ttuarine doint est pourvue la flotte ia" des Etats-Unis dans les eaux du Mexique Va être augmenté de 300 hommes. (a) leiiis Le sort de M. Bauch tépu- Washington, mercredi, 25 février, pend Le „ Daily Mail » écrit que, selon des ;ance. nouvelles reçu® d'officiers de l'armée amé-(a) ricaine à. El Paso, les déclarations du général Villa, selon lesquelles l'Américain Bauch, qui a disparu, a été relâché il y a er quelques jours, est inexacte. M. Bauch au-riéiir ra'' ^ exécuté vendredi dei-nier. (a) Sur la tombe de Benton . Washington, mercredi, 25 février. [ Les dispositions sont prises pour que le '•s ie" consul anglais de Galveston, accompagné îorts. j(aren[ (jg 5,1 ^ Benton et d'un médecin ^ de l'armée des Etats-Unis, se rende demain à El Paso, puis se mette en route pour aller sur la tombe de Benton afin ikr. d'examiner le cadavre. Entretemps on con-. ,na. tinuera les efforts pour obtenir que le ca-nou- davre soit remis aux Américains. En tout éta- cas, il s'agit de procéder tout d'abord à { été» l'examen du cadavre, car on craint qu'il , ie3 ne se déconapose rapidement sous l'infiuen-bas ce du climat du Mexique. On fera cet exa-s en nien malgré les restrictions qu'impose le : pas- général Villa, lequel ne permettra l'opéra-ientOt. tion qu'à minuit et exige que l'inhumation rit les soit faite aussitôt après. (a) ;t™s' RUSSIE ■.sitôt. Conseil de ministres extraordinaire TjT 10s '. jn_ Saint-Péteisbourg, mercredi, 25 février. , Le « Vetcherne Vremia » annonce qu'un ont conseil de .ministres extraordinaire a été Tson- ^aau avant-liieir au Valais d'Hiver. Puis il ' ajoute que dans les milieux gouvernesmen- es Un tau;£ on aWritoe une grande importance j à cette réunion, où aurait, été défini le pro- . t gramme du gouvernement et des institu- "»èn- lions législatives. Au début da la séance IWx m disccwms' très bienveillant a été pro- nt-Vi- nonc'-- D'après la forme de rédaction era- -r 'on- Pl°y-'a par le « Vetcherne Vremia », on ■ insi" Peut cro're ^n'il s'agit d'un discours de tarais ^Empereur. - Le même journal fait connaître ensuite ■®"r" qu'hier les ministres ont eu des entretiens v avec le président du conseil et que de ce conseil et des conférences on peut attendre une unification complète de l'activité des différents départements ministériels, ier' unification qui n'a jamais été existante fen' iuî1u'a présent, déclare ce journal, (c) zSUÈDE sur la La dissolution du Riksdag arnar- Stockholm, raercredi, 25 février, oklyn, Répondant à la seconde Qiambre i une Squeis inteipèUation du baron Paknstjima, so- d'une cialiate, le .président du conseil a déclaré ie. Lo qae la dissolution du Riksdag aura lieu t d'in- le plus tôt possible, probablement au coin- 1 des uK-iicement de la seioairje procha/ne. " i LettredesPays-Bas m mm ous rays-aas ^ (De notre correspondant.) ug-l^t"Jje L'organisatiou de la gendarmerie alba- naise. — Le futur roi d'Albanie et la famille royale néerlandaise. • LA HAYE, 20 février. Le futur roi d'Albanie est, comme on dé- sait, le second fils de feue la princesse rai- Marie, fille du prince Frédéric des Pays-au Bas, frère du grand-père de notre reine itre Wilhelrnine. Il est donc lié directement ine à notre famille royale. ïbi- Quant à l'organisation de la gendar-•ion merie albanaise par des officiers hol-:er- landais, voici quelle a été la marche des se négociations qui ont eu lieu à ce sujet : ?m" En réponse à la question posée par un membre de la commission des affaires étrangères, le 30 octobre 1913, on avait demandé s'il était vrai que les r Puissances avaient demandé au Gouvernement d'envoyer des officiers néer-ph» landais en Albanie pour y organiser la M. gendarmerie, le ministre, M. London, »n- répondit que, chargés à cet effet par été leurs gouvernements, les ministres d'Al-•on- lemagne, d'Autriche-Hongrie, de la La France, de Grande-Bretagne, d'Italie et ex- de Russie avaient, effectivement, fait au très mois d'août des démarches simultanées om-, auprès du gouvernement néerlandais nnu pour qu'il désignât des officiers qui des auraient pour tâche la création et le tau commandement de la gendarmerie en spa- Albanie. ■>er- Entretemps avait éclaté la crise mi-'• se nistériellé par suite des élections du re- mois de juin. Le ministre des affaires d'à, étrangères d'alors, M. de Marees van aire Swinderen, avait quitté le pouvoir avec a) ses collègues et la gérance temporaire du département, fut confiée au chef du r_ nouveau cabinet, M. Cort van der Lin-Xi- den. En réponse à leur demande, M. lânt van d-e-r Linden fit connaître aux minis-icei- 1res étrangers susdits qu'en principe ilns le gouvernement était prêt à satisfaire dir,; à la demande, si flatteuse pour la Néer-me_ lande, mais qu'on voulait bien connaî-Jrer tre d'avance quelques particularités sur la position judiciaire et les conditions ■r,m. pécuniaires à reconnaître aux officiers. .I Après l'arrivée au pouvoir du ministre p'rg. actuel, M. London, il fut décidé-,de re-ient cueillir les données sur la position ré-, po. sen-ée aux officiers éventuellement à jjtat désigner, et de charger entretemps un . fé. officier ■ supérieur néerlandais de se rendre compte sur les lieux mêmes de de9 quelle manière une gendarmerie en Al-banic serait à organiser. Cette tâche fut confiée au colonel (maintenant général-major) de Veer, ?r. commandant du 3' régiment d'artillerie mte- de campagne, auquel fut adjoint le ma-lotte jor Thomson (qui avait suivi toute la ique guerre balkanique) du 12° régiment d'in-(a) fanterie. Ces deux officiers devaient entretenir des relations avec la commission internationale de contrôle en Alba--r- nie, composée de représentants des six des Puissances susnommées, ainsi qu'avec ™é- ie gouvernement provisoire, mais ils 1 gé- restaient sous les ordres du ministre de icain la, guerre. y a Aux bureaux de la seconde Chambre 1 au" on n'était, pas très rassuré sur l'action (3) de nos officiers en Albanie eu égard à la possibilité de difficultés avec la population mahométan-e, qui pourraient avoir une répercussion dangereuse dans ' . nos possessions aux Indes orientales, lecin Mais de l'avis du ministre il n'y avait pas lieu de s'en inquiéter. Cependant aux discussions publiques ' afitl du budget il y avait des députés moins optimistes que M. London. Ainsi un 3 ca. député catholique, M. van den Berch l,out van lleemstede, aurait préféré que la r(j a Néerlande ne ss fut pas introduite dans qU»Ù le guêpier albanais et ri fut appuyé par luen- un député libéral, M. Foek, de l'avis exa- duquel il aurait mieux valu suivre •e "je l'exemple d'un autre gouvernement, qui péra- déclina l'offre des six puissances. Ce aiion fut également l'avis de l'ancien minis-\R\ tre des affaires étrangères, M. de Beau-m fort,. Mais l'opinion de ces trois députés . ne put ébranler l'opinion du ministre qui estime que s'il était question d'un mer. guêpier on avait très bien fait de con-fu'un fier à des officiers hollandais d'arranger 1 été cette affaire. '' Bien que jamais aucune communi-men- cayon officielle n'a été faite sur le rap-tance p0rt c[e dçi yeer Thomson rela-; pro- ja mjSSion qUi ieur fut confiée, tout stuu- indiquait que le- gouvernement, avait ;ance décidé de satisfaire à la demande des P™' puissances. ' orî Aussi, vers, la fin de décembre, les , chefs des différents corps de l'armée 0 furent invités par le ministre de la 'suite Guerre ^ lui faire parvenir uik» liste ns d'officiers supérieurs et subalternes capables et disposés de faire partie du ,, n_ corps de gendarmerie albanais, et un mois plus tard, le 26 janvier, le minis-irieis' tre des aflaires étrangères, répondant à .tante une ciucstdpn écrite du député M. Mar-' chant, confirmait l'acceptation par le 1 ' gouvernement néerlandais de l'invita tion des puissances, en annonçant que sur la demande de la commission internationale de contrôle à Valona, con-•ier. firmée pai1 les représentants diplomati-1 une ques à la Haye des six puissances, le so- gouvernement avait autorisé le général-iclaré major de Veer de prendra le comman-i Heu dement provisoire de la gendarmerie coin- albanaise, en ce qui concerne la partie ds l'Albanie méridionale à évacuer par ^ 1î) crar-nicînn crmrvrnf» Pt. voilà lp «HUM, tj wuw» 22 février, la Grèce a communiqué aus I puissances qu'elle fera évacuer par sea | troupes les territoires reconnus 6. l'Albanie et qu'elle, transmettra ces terril toires aux officiers néerlandais. Tout récemment le ministre des affau res étrangères a pu annoncer au Sénat bja" que non seulement les rapports de la" MM. de Veer çt Thomson, mais aussi les informations parvenues par voir} officielle, confirmaient le tact et l'éner-r. gie avec lesquels les officiers néerlari-on dais remplissent leur tâche si délicate. ;sse Quant aux conséquences de leur mis-xys- si on, toutes les mesures possibles ont îine été prises pour que la Néerlande n'ait lent rien u redouter de la.décision prise suit la demande des puissances protectrices .jar_ de l'Albanie. hol- Ainsi les officiers qui se trouvent dé-des l'-1 en Albanie, et ceux qui y arriveront jet : bientôt, sont dégagés de tout engage^ par F11""1' auprès de l'année néerlandaise; il' ffai- os' Permis d'entrer en service aLba-on nais'. ma's Us peuvent reprendre leur les senice dans 1 année néerlandaise s'-ilg Jou- reViennent après une époque de trois éer- ai1®' r la Quant à la question juridique et fn Ion, nancière des officiers intéressés, les of< par nciers néerlandais ne peuvent être tra-l'Al- ciuits devant les tribunaux albanais,-la mais restent soumis aux lois néerlan-e et daises sur la discipline militaire et suri t au la jurisprudence militaire. Des peineg nées ne peuvent être appliquées éventuelle-dais ™ent aux officiers que par le comman-qui dant, de la gendarmerie, le générai-mai t le 3or de Veer, qui aura aussi à décideij . en sur leur renvoi en Néerlande. Les traitements sont de 30,000, 16,000 m;_ et 10,000 francs pour les officiers supé-, du rieurs, les capitaines et lieutenants, lires En cas de décès en service albanaii van j50'!1 Par maladie, soit dans l'exercice de; avec leurs fonctions militaires), il sera payé-'aire éventuellement aux proches parents du f du défunt, ou aux officiers invalides eux-Lin- mêmes : 100,000 francs pour les officiera M. supérieurs, 70.000 francs pour les capi-inis- faines et 50,000 francs pour les lietite-icipe nants, le tout en dehors de leur pension, faire régulière en Hollande. îéer- Du rèsteUes officiers ont leur voyage maî- daller et retour payé et reçoivent, à ti« ; sur tre de dédommagement pour leur prenions miier équipement,,' une somme de 2.000 iers. francs. istre E.=3ad pacha aussi bien que le princs r®" de Wied .se sont exprimés dans les ter-' 1 rc- nies les plus flatteurs et les plus encou-ît a rageants sur nos officiers, et surtout sur 5 un leur conduite ferme et pleine de tact 3 se dans leurs rapports avec la population s cie albanaise, qui montre de plus en plus 1 A1" sa confiance dans les officiers néerlandais qui, pour autant qu'ils sont déjà là-lonel bas, se" sont déjà initiés aux mœurs et, l'eer, coutumes du pays. La Néerlande pourra ilerie donc- se glorifier d'avoir contribué ma- pour une large part dans la soluté la tion de la question si épineuse de la d in- pacification de l'Albanie si intimement nipnf. rt 1-> FRANCE ilotes du Jour re (De notre correspondant.) in à o- Déjà on case quelques-uns des dépu-ut tés amis du ministère et qui ne se re-3s présentent pas. C'est ce que les mal-s. intentionnés appellent « la liquidation lit en solde des laissés pour compte du Suffrage Universel ». On a commencé es par nommer un parlementaire désabuséi :is préfet d'Alger. Ce n'est bien entendu m que le. commencement et nous aurons ;h quelques percepteurs; quelques magis-la trais et autres sinécuristes de choix. Au as point de vue général, c'est fâcheux. Il ar faudrait, qu'un parlementaire, député ou is sénateur, qui n'est pas réélu puisse re prouver qu'il est capable d'autre etiose ui qu» de vivre sur le budget de l'Etat; ^e c'est l'exception. Parfois ces nommais- tions présentent un caractère qui n'est u- pas dépourvu de gaieté. Dans les derniers mois du sous-rninistère Dujardin-és Beaumetz, il arriva une petite aventure jie qu'on essaya de dissimuler mais qui ne Jn manque pas de pittoresque. Un ancien n- député avait recommandé un de ses an-er ciens électeurs pour un emploi modeste dans l'administration des beaux-arts. 1;. On oublia cette recommandation dans un dossier. Un peu plus lard le même ja_ ancien député sollicita pour lui-même ut un poste mieux rémunéré d'inspecteur jjj îles beaux-arts. Comment, les choses es s'arrangèrent-eHes dans les bureaux? Je 11e sais. Toujours est-il qu'un beau matin cet ex-parlementaire reçut un a? beau papier l'informant qu'il était nom-1 ' mé garçon de bureau au Musée du Lou» vre. Un plumeau et un tablier bleu. ,s Vous devinez la colère, parfaitement du compréhensible d'ailleurs, du député Lln d'hier. 11 courut aux beaux-arts et fit jP_ une scène violente à M. Dujardin-Beau-mets, qui, naturellement, avait signé le j,._ papier sans le lire. Les rédacteurs de le son secrétiu-ial avaient-ils voulu lui la. jouer un tour? C'est bien possible. Cet ue excellent Dujardin qui me raconta cette in.' aventure en était désolé, car c'était un )n_ excellent homme incapable de causer lti_ du chagrin intentionnellement, le Si certains députés d'aujourd'hui ne al- sont pas réélus demain, ils pourront m- employer leurs loisirs à relire les dis- rie cours de leurs anciens collègues et ils tic ne s'ennuieront pas tous les jours. Dans >ar la dernière discussion sur les cadres,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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