tOXSERYATTöSJ VAS TE PROCTOS «z: 85' ANNÉE Mercredi 19 août 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 T.. rue dea» Sables, làruxelle» BUREAUX PARISIENS . 11 place de la Bcurs# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE 'SL, n üft8n ,25ir6Mill0,r ' 3 moil, 5 fc llMhW» 4Cfr. * 22 fr, » gfe ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Oiitre-iairt » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI «Tt» .«.YJ^^ franc» ••■••12» traucs TBQIS ÉDITIOS5 ÎAS JOT». - 5TX PAGI3 EN UQ'JE ET A PARiS ENDA B OT 43. P £uWJh Ëditioi du maîin X» »3 1 Mercredi 19 août 1914 Les annonces son! reçues. k BRUXELLES : aux bureaux du iou' jaL ▲ PARIS : il, place de la Bour.e. A LONDRES : chez MM, John-F. Jones d Cfi, V> !$j Snow Hill, S. a-, à ïAgonie 2£*v&s, n° ii&* CheaDside l. C: et chez Nevvoud & Fils, lity û»» 14-18, Queen Victoria Street, et 'i. B. urcVÀU^ Lid. n° 103. Queen Victoria Street. * AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokia, £• S. ROTTERDAM s même rfrir.e, Wynharen. f 43. Ç$ ALLEMAGNE. EN ÀCTItlCHE-BONGKlE et £& SUISSE, aux Agences de la M&*>n Rudolt Moss^ 'tH ITALIE : chez MM. Hsasenstein & Yogler, à Milaa» Turin et Rome. & 8EW-Y0RK : T.B. Bro\rne tUd, i, East 42BdStreet mouche a Grand-Ménil. Des soldats! ciistesfrançais ont été poursuivis çles uhlans. Les cyclistes les ont res dans une ambuscade. Deux uh ont été tués et les trois autres bles sont morts peu après. Lundi, à Gembloux, quatre lanci qui détendaient un pont, ont été aiques par une cinquantaine d'Al'emai « Un lancier a été blessé et les trois litres ont pu s'échapper. Un habitant de la localité, qui aiit assiste a cette attaque, a été tué par¥* Allemands. ENTRE DINANT ET GIVET TTParis, lundi, 17 aoû) Un communiqué annonce'que ce i>lm, a 6 heures, à Dinant, sept uhldb faisant partie d'une patrouille, oritlté tues. Les autres se sont enfuis. Un avion allemand, faisant' un* jeconnaissance audessus de Givet, a £-suyé des coups de feu et est tombé i Hastières. LA n arbre voisin et le frappèrent de coups de sabre. Us s'acharnèrent encore sur son cadavre, Qu'ils ; piétinèrent avec fureur. Son fils, le ma.réçhal-des-logis Knapen, qui vient d'etre proposé pour ia sous-lieuk1-nance, se distingua dans ce combat à côté do son père. Heureusement, il n'a pas été blessé. Le Z* lanciers pourra, sur son drapeau, écrire en lettres d'or le combat d'Orsmael. LA REINE A ANVERS - îtiue' îYwaajj' i.i ei iv's eiiuuils royaux, Uà pouces i-eôpold et diaries et la prinwsse AianeJose, sont arrivés -~itmai souvers 7 h. 1/4 à Anvers. La Heine, accompagnée du général Jungbiuth et de ses cktf'jes d'honneur, se trouvait uans la pieiuitee automobile ; lea princes et leurs précepteurs se trouvaient dans une seconde automobile. Le cortège arriva ainsi, à assez vive, allure, escorté par une caille bpeciale d'une trentaine de gendarmes. A certaines allées et venues qui s'étaient produites dins ia journée, aux abords du Paiais d la place de Aieir ron s'était aperça -.ue •< quelque chose » se préparait. Une foule considérable se massa bientôt devant le Palais, acclamant notre Souveraine et les P-''-nce>> Peu à peu, cependant, ces manifestations de loyalisme cessèrent et bientôt tout m .tra dans le calme et la circulation redevint normale dans l'artère centrale de la ville.. Dès l'arrivée de 11 Reine au Palais, le drapeau national y a été hissé. CE QUI NOUS A ETE DIT l D'UN OFFfttfâK FRANÇAIS (Oiiiciel) Récit donné par lu acteur de la bataille, un oriicier français, avant six aeures uu maun : « J étais avec ma compagnie en avantf gard • ; je us porter mon unue en deur^s kS*sonn+ Sédatif fr^ ftlonfcméd «?^îs %S* \PALATI Bitch* 0 -i/ ;,:;. u.^k£g?vutes Lag ^r>. ce soms au Palais royal. Notre souveraine n'a pas voulu quitter la capitale avant que cette ambulance fût prête à recevoir les premiers blessés. Or, ce matin encore, on y travaillait, et, cet après-midi même, la e a visité les installations jusque dans leurs moindres détails. Voilà qui rassurera pleinement noslecteurs. Répétez-leur surtout que tout va bienet que la situation ne s'est en rien aggravée : au contraire ! Le départ de ta Reîne a donc été décidé aujourd'hui ? Ne confondez pas : ce départ a étédécidé avant l'envahissement du territoire,en vertu de I» xloi qui a fait d'Anvers notre être bonne. Notre progression méthodique s'accentue. En Haute-Alsace, les Allemands se sont retirés en grand désordre, les uns vers le nord, les autres vers l'est, abandonnant un énorme matériel, qui est tombé entre les mains des Français, notamment des obus, des voitures, etc. Il se confirme que dans les engagements qui ont eu lieu depuis le début de la campagne dans cette région l'ennemi a subi des partes beaucoup plus élevées que nous ne l'avions cru. Les Français progressent également dans les vallées Sainte-Marie et la ville. Dans ia vallée de la Bruche les Français, fortement aDDUvés sur Donon. continuent à avancer dans la direction de Strasbourg. Il se confirme que les troupes allemandes rencon* trées dans cette région sont complètement désorganisées. Sur la ligne Lorquin-Azoudance-Maral» les troupes françaises gagnent du terrain. Sur la ligne frontière, depuis Chambéry jusqu'à Belfort, les Français ont gagné sur l'ennemi une distance variant de dix à vingt kilomètres et ont pris pied fortement en Alsace et en Lorraine. Bruxelles, mardi, 18 août. Communiqué de ia légation do France j La progression française continue à se développer sur tout ie front. Marsai est évacué par l'ennemi; entre Avricourt et les Vosges les Allemands ont été refoulés sur ie canal de la Marne au Rhin et Lorqum. Schirmeck, en Alstce, a été prise. Douza canons et ,hiüt mitrailleuses ont été enlevés à l'ennemi. Sainte-Croix-aux-iVimes a été prise. Dans la Kaute-Alsace les Français tiennent ïa linne ferrée de Cernay* x^ont ù'Aspach£)annsmarie£). Avant u'evaiJiamnni.. i«« V les italien!i

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