L'indépendance belge

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s.n. 1917, 21 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4b2x34nm6h/
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fjgime année. No 275 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PL^C^T)/// DANB STR., HIGH HOLBORN, VV.C. 1. " ' PLACE DE LA BOLRSE. IELEPHONE: HOLBOEN 1773-4 TELEPH.: | 238-75 ^ MERCREDI 21 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le mardi 20 novembre {3 MOIS, 9 SHILLINGS. ") 6 MOIS, 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAROLE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mardi, midi, i Idt pression austro-allemande entre 1 ]» Brenta et. le Piave ne diminue pas. 1 Kofi alliés ont été obligés d'abandonner ' Quei'o et le Mont Cornettla, Reportant s»r ■ je Mont Tomba leur ligne de défense, 1 qui, dans la région alpine, (s'infléchit un 1 peu plue tous les jours vers lo sul. Le 5 terrain sur lequel nos amis luttent n ain- 1 tenant constitue île dernier obstacle na- 1 | turel que l'envahisseur doit franchir 1 pour déboucher >îans la plaine de 1 ! yénétie. ' C'est la zone dangereuse pour nos al- ( liés, car tout progrés ultérieur Je l'en- c ; irciiii dans ces parages rend plus péril- ^ î {«use la situation des troupes qui défendent ia ligne du Piave, et, subséquem-ment, Venise, Trévise et Padoue. Lo long du fleuve l'adversaire n'a \ point progressé, et Berlin se borne à [Mentionner un violent duel d'artillerie | sur 3e Piave inférieur, où, soit dit en passant, des inoo'lat:ous artificielles ( analogues à celles de la région de l'Ysv-i1. ' (contribuent à faciliter la mission défen- ' sire des Italiens. ^ jl < I Le communiqué ennemi fait grand cas • ju succès remporté entre la Brenta et j le Piave, et annonce la capture d'un mil- ( ijier de prisonniers dans ce secteur. Il ] l mwitionn©, dans un but- politique facile 1deviner, qu'au cours de ces combats t ta unités de la Bosnie et de l'Herzégo- { ràe (Serbes) se sont particulièrement f | ètinguées. » I Ce n'est là qu'un détail, mais il doit ( I «as servir d'indicatidh et même de ( [Jejon. ' j f Xos adversaires poursciveut, «ïijjuI- . [ WïiéttMrt, au point de vue militaire ( comme au point de vue politique, leur , | propagande pro-allemanJe et anti-enten-tiete. Ils exploitent nos querelles intes- i [tines, et s'entendent admirablement à <. ! jemw fa discorde dans le camp des Al- c I iié«, où ils trouvent toujours des naïfs eu ( i des complices qui, les uns par ignorange, 1 {« autres par intérêt, se font leurs ' agents les plus actifs. - ; ( La propagande, si complètement lié- j gligee par les Alliés, a été, depuis le début de la guerre, un des principaux in- ( I «talents de combat des Puissances | I Centrales, et la Presse, qui pouvait et I qui devait jouer un rôle considérable, a j [ été. soit systématiquement ignorée, soit : I-paralysée, et ce n'est guère qu'en { | Grande-Bretagne que le "quatrième ^ pouvoir" a été ^"mobilisé" en tant j | qu'instrument de - guerre défensif et | offensif. 1 Heureusement, il y a des symptômes j I qui indiquent lue la tactique suivie jus- 1 qu'ici à son égard sera abandonnée, en j France tout au moins. J j C'est ainsi que M. Clemenceau, jour-! naliste vétéran, aujourd'hui Premier c Ministre, annonce, comme première ré- ( I forme, la restitution à la Presse de cette j liberté dont des esprits mesquins ou ti- c ffiorés on! cru devoir la priver. ( t La Presse doit être libre et responsa- i | Me. car- saris liberté elle perd tout près- s [tige et sans responsabilité elle engendre ( I l'aljus. f Il y a des cho§es qui doivent être dites i I comme il y en a qui ne peuvent rester ca- s f chéeg, et M. Lloyd George a mille fois 1 j raison de dire, comme il l'a fait i Mans son discours "justificatif" hier m Communes, qu'il y a des moments où t il faut fouetter l'opinion publique pour c t lui faire entrer dans la tête certaines t Vérités ou lui faire toucher du doigt 1 certains dangers. - t I Son discours "désagréable," comme il g ■ l'appelle lui-même, était nécessaire, car e i ton but était de provoquer la discussion, e 1 de laquelle jaillit, comme on sait, la lu- -s I ®ière. Effectivement-, la lumière s'est t ait© et tous ceux qui, avec les Aile-nands, prédisaient la chute de c< Premier Ministre, qui ose dire-tout haui é qu'il pènse, en sont- pour leurs frais, il. Lloyd George a donné sur tous lel ioints de son discours des détails satis-aisants et- la séance d'hier a été un de es plus grands triomphes personnels. 1-■ésulte^, entre autre, des explications 'oumies par M. Lloyd George que la '•réation du grand Conseil de Guerre nter-allié ne modifie en rien les attri-tutions et les responsabilités e}es grandi hefs militaires et que l'idée de cette réation appartient à lord Kitchenei ui-même, qui l'avait préconisé© dèf .915. La placé nous fait défaut pour relevei e« autres parties du discours ministériel, mais nous ne saurons passer outre iu passage où il a dit que les deux dangers qui pouvaient compromettre la vic-oire des ^Vlliés :1e sous-marin et le man-[ue d'union, le premier était, aujour-l'hui, "près de''disparaître." Cette dé-ilaration a fait une sensation d'autant dus grande que l'orateur a pu annoncer, i titre confirmât-if, que dans, la seule ournée de samedi cinq sous-marins en-lemis avaient été détruits ! Ce sont là l'excellentes nouvelles, et le sous-ma-•in doit leur faire défaut, nos adver-aires seront bientôt découragés. Car, nalgré leurs succès en Italie, réels ou «comptés, leur situation, notamment ur le front occidental, reste grave. A Passchendaele, nos alliés britanni-[ues améliorent leurs positions de jour n jour et toutes les contre-attaques alle: naiide.s ont échoué lamentablement. Il est >robable cependant que le maréchal Hin-lenburg fera au moins encore une t-en-ative sérieuse pour rétablir la situation :n Flandre, ret bien que nous nous mé-ions, et pour cause, des nouvelles de ource neutre, il y a lieu de prendre en onsi dération l'information de Maes-rioht annonçant d'importants mouve-aents de troupes, avec une prédominance l'artillerie '(provenant du front russe] ur les routes conduisant vers le front des "landres. Il est vrai que les Allemands, avant de léménager suivant le système Hinden->urg, aiment à répandre de faux bruits. Sur la Meuse, le duel d'artillerie se poursuit et les Français ont pu, grâce i une attaque-surprise, améliorer leur ituation du côté du Bois du Chaume, out en infligeant'des pertes sérieuses à 'ennemi. Du front albanais on signale une at-aque autrichienne contre les position.1! taliennes de la Vojusa inférieure, et tienne annonce la capture d'une tête de )ont à vingt kilomètres du port de Ya-ona.L'ennemi met à profit le moment de rise par lequel passe l'Italie pour essayei le la déloger de l'Albanie,et il ne faudrait >as s'étonner de voir les théâtres macédonien et grec reparaître à l'ordre du joui «t hiver, en sympathie avec le théâtre talion. Car les Puissances Centrales pos-èdent non seulement cette coordination le vues et cette union que- nous nous ef-orçons d'atteindre, ils ont encore cette .utre supériorité dont M. Lloyd George i dit hier ne pas vouloir, et qui est 'unité de commandement. Il serait té-néraire de prétendre que sans elle la ictoire est compromise, mais -au point le vue stratégiqûe les .avantagées d'un ommandenient unique sOntv indiscu-ables.Signalons, poiir terminer, la confirma-ion de la victoire des léninistes à Pétro-;rad, la- continuation des succès alliés n Palestine et en Afrique Orientale, ,insi que la mort du général Maude, le ainqueur de la campagne en Mésopo-amie emporté par la fièvre. ■ SUR LE FRONT OCCIDENTAL "• 1 L'avance e& Flandre r J'6 communiqué britannique de lundi Jn'i ^ que sur le front de bataille j '' ^P'i'68 nos alliés ont légèrement amé- I )oré leurs positions, la nuit dernière, I a'i nord-ouest de Passchendaele. I -ne attaque ennemie sur certains pos- 1 3 avancés britanniques au nord-est du I 4iS,^u Polygone a été renoussée avec [ suoce#, Ce matin, d'autres détachements ennemis qui tentaient d'approcher des positions britanniques au sutP-est de Poel-capelle, ont été pris sous un feu de mitrailleuses et la plus grande partie des assaillants^ont été tués ou faits prisonniers-TEMOIGNAGE DECERNE A NOS SOLDATS La part dé l'armée belge Télégrammes adressés au liéutenahî- général Ruquoy par sir Douglas Haig et le général Anthoine Au géiféral Ruquoy, chef 'd'Etat- major générai' de l'armée' oeîge. "L'action énergique et efficace de l'artillerie belge aussi bien que 'es coups de main réussis effectués durant les derniers jours, ont été d'une grande assistance^ notre avance. Je vous remercie chaleureusement ainsi que l'aimée belge pour l'aide si préesieuse donnée si loyalement et- si généreusement et qui, je îe sais, continuera d'être offerte pendant toutes nos opérations combinées. " F. M. SIR DOUGLAS HAIG. • • * Le général $e division Anthoine, commandant la Ire armée française^ M. le lieutenant-général Ruquoy, chef d'Etat-major-général de l'armée blflge : "Je tiens au lendemain des opérations ; qui ont amené l'armée française au sud de l'Etang du Blankaert, à vous remercier de l'appui que vous avez bien voulu me donner avec l'artillerie de l'armée 'belge. . "Ces tirs de contre-batterie et d'in-, terdiction de vos batteries ont été di;s plus efficaces et ont largement contribué il à neutraliser l'artillerie ennemie. "Je ne saurais trop louer également l'initiative elont l'infanterie de la 6e D.A. fait preuve en se mettant spontanément en liaison avec l'infanterie française au delà du cajial de l'Yser èn aidant au nettoyage de la presqu'île de Luighem. "Je yous saurais gré, mon général, îe transmettre tous mes remerciements avec mes bien vives félicitations aux troupes placées sous, vos ordres. Elles viennent d'affirmer une fois de plus ia camaraderie de combat *qui unit l'armée belge àJ'armée française. "Veuillez agréer, mon général, l'assurance de ma haute considération. ANTHOïtfE. EN MESOPOTAMIE Mort du général sir Stanley Maude Le War Office a annoncé, hier soir, la mort du général sir Stanley Maude, 1 commandant en chef des forces expéditionnaires britanniques en Mésopotamie. Cet officier, auquel est due la prise de Kut et de Bagdad, avait rendu d'incalculables services à l'Inde, à l'Empire britannique et à ses alliés. Sa campagne en Mésopotamie confirma ses brillants , qualités de stratège et d'organisateur. Le général Maude a succombé dimanche soir, à une brève maladie. Le roi George a adressé un message de condoléances à l'armée britannique en : Mésopotamie pour la perte cruelle qu'elle vient d'éprouver, et M. Lloyd George, à la Chambre des Communes, a payé un tribut de reconnaissance à la mémoire de ce (brillant soldat, dont la , mort sera regrettée par toute la nation britannique. EN AFRIQUE ORIENTALE La résistance allemande De nouveaux engagements ont eu lieu sur le plateau de Makonde, à l'extrémité sud orientale de l'Afrique orientale allemande, où s'est réfugié le restant du corps principal des forces ennemies. Celui-ci est refoulé de positions défensives successiVes, dans un pays très accidenté. Au sud-ouest de Livale, entre le lac Nyasft et la mer, les forces britanniques sont aux prises avec la colonne ennemie chassée de Mahenge, qui essajre de se frayer un chemin vers le sud. CHAMBRE DES GO : MUNES LE DISCOURS DE M. LLOYD GEORCE Le récent disrOïîrs de M. Lloyd George à Paris , avait soulevé comme nous l'avons dit, d'assez vïves critiques en Angleterre, et c'est hier qu'à eu lieu, à la Chambre des! Communes, le débat provoqué par M. Asquith à ce sujet. La chambre était^ littéralement bondée, et dans la galerie réservée aux hôtes étrangers, se trouvaient M. Vénizélos, les amiraux américains, Sims et Benson, le général Maurice, et divers ambasss deurs. Les questions de M. Asquith M. Asquith posa quelques question sur des détails techniques ele l'accor inter-allié, critiqua l'absence d'un cou seiller naval au sein du conseil suprême et attira l'attention sur les différend qui pourraient s'élever entre les con -seillers militaires du conseil suprême e les Etats-majors généraux existant. 1 contesta que l'effondrement russe et 1 désastre italien puissent être considéré comice des échecs stratégiques de l'En tente, et déclara que si le conseil su prême avait existé plus tôt, il a'aurai jamais opposé son. veto aux deux grande offensives sur le théâtre occidental a' bénéfice d'autres aventures sur d'autre théâtres de la guerre. La réponse du premier ministre M. Lloyd George expliqua de nouveài combien les Alliés avaient souffert l'absence de coordination effective et cfè elara énergiquement qu'aucune de ce critiques sur les échec? de l'Alliance n visait un état-major ou un commanda-n en chef de Grande-Bretagne ni d'aucu) autre pays, mais visait l'ensemble dt système. Les commandants en chef s'oc cupent de leur front particulier et*e n'est pas à eux de'surveiller l'ensembl du champ d'opérations en Europe, ei Asie et en Afrique. On a dit aussi que le projet consti tuait un tentative de la part de civil d'en imposer aux militaires. Or, déclar: M. Lloyd George, le premier qui préco nisa un Conseil d ece genre fut Lor< Kitchener lui-même. La seconde foi qu'un tel projet a été recommandé, c'es en juillet 1971, à une réunion à laquell assistaient des commandants en chef e les chefs d'état-major (notamment si: William Robertson, le général Pershing le général Cadorna et le général Foch) ils préconisîrent "la réalisation de l'u nité-d'action sur le front occidental ; l'aide d'un organisme permanent qu étudierait et pb parerait le mouvemen rapide de troupes." M. Asquith lui-Vnême, dit-il, a recon nu la nécessité d'une autorité central' chargée de la coordination. Cela étant trois moyens se présentent de la réali ser : La première est 1 a-nomination d'uj généralissime qui commanderait l'en semble des forces alliées. M. Lloyi George se déclara adversaire de ce pro jet qui, d'après lui, pourrait amener de frictions, non seulement entre les ar mées elles-mêmes, mais entre les gou vernemente. La seconde, qui semble trou ver crédit en France et en Amérique consiste à former un Conseil suprêm muni de pouvoirs exécutifs, et il sembl qu'en Amérique notamment on nous cri tique, non pour avoir été trop loin mais pour ne pas avoir été assSE loin Je suis d'avis, quant à moi, qu'il n faut arriver à cette solution qué>«i l'ex périence actuelle ne donne pas les résu-1 tats attendus. Mais si chacun n'a en vue que la vie toire finale si chacun sacrifie tout à ce unique but, le Conséil suprême tel qu'i est/actuellement constitué et qui cqjisti tue 1a- troisième solutio^du problème répondra pleinement à ce qu'on atteni de lui. Ses avantages sur le système ac tuel consisteront notamment dans le fai que tous renseignements quo possèd chaque état-major seront à la disposi t-ion de ce Conseil centrale; de plus, ce lu.i-ci siégera d'uné"manière permanente Ce n'est pas en réunissant une fois pa an, comme on l'a fait jusqu'ici, le états-majors des Alliés, que l'on peu établir d'une manière convenable la stra tégie relative à tous les fronts de ba taille, qui s'étendent sur desjnilliers d-kilomètres. Cela c'est une impossibiliti absolue. Dans le domaine de la marine il y au rait aussi beaucoup à dire en faveu; d'un conseil naval chargé de coordon lier la stratégie navale. Mais indépen damment de cela un délégué de la ma rine a été désigné auprès du consei suprême, où son rôle est tout indiqué. Deux choses seulement, a dit M Lloyd George en terminant, pourraien nous apporter la défaite..: l'un c'est 1; menace sous-marine; mais je ne I crains plus ; nous sommes sur le boi chemin et samedi dernier, nous aVon détruit cinq de ces "pestes de la mçr" l'autre, c'est le manque d'unité; auss je soutiendrai tous les projets qui nou apporterait l'unité, tous les projets qu contribueront à l'unité. LES EVENEMENTS EN RUSSIE SOUS LE REGIME DES i BOLSKEV.KS > Le correspondant particulier du s" "Times" à Pétrograd a envoyé à la date - du 18 novembre une longue lettre sur le» t événements russes à notre grand confrère 1 londonien. Nous en extrayons le» trè« e intéressants passages qui suivent: s "La facilité relative avec -'laquele le - parti bolsheviste a renversé le gouver- - nement provisoire est principalement duc t à l'attitude passiye d'une grande partie s de la garnison de Pétrograd. La fuite .i précipitée de M. Kereneky scelîa son des-s tin et la dernière défense de son gouvernement fut assurée par un détachement de jeunes femmes et de jeunes gens j — les cadets de l'école militaire -— se 3 trouvant en garnison au Palais d'Hiver. Depuis quelque temps il était clair s pour un observateur attentif que les 3 jours du gouvernement - provisoire t étaient comptés ; il avait laissé en-x freindre son autorité par ses rivaux po-J litiques, par les mutins de Kronstadt-, _ par les séparatistes finlandais, par les 3 autonomistes de l'Ukraine, ou par eer-3 tains Cosaques du Don, ne se défendant j' que par des mots et de vaines proclamations. Cette indulgence persistante fut . due au début à l'idéalisme et à une cro-5 yance dans l'efficacité de la "persuasion, ^ morale," mais, par la suitet^t la cons- ^ . cience de sa faiblesse. Elle fut inter-1 prétée par les troupes—les vrais maîtres 5 de la situation—comme une preuve de k pusillanimité. Un certain nombre de 3 régiments prêtèrent une oreille sympa-i- thique aux suggestions des agitateurs , bolshevistes, tandis que d'autres se décidèrent à adopter une attitueîe neutre., . Si une partie un peu importante de la ' garnison était restée loyale au gouver-nement provisoire, le coup-bolsheviste ■ aurait échoué, car ses' partisans—dont ^ la plupart n'avait jamais manié un fusil, n'auraient jamais pu résister à eles troupes régulières. ^ Le jeudi 8 novembre, Léniu prit la. première mesure visant la réalisation du ' programme de paix des Bolshevistes, ea ^ télégraphiant à tous les gouvernements belligérants une propositon d'armistice j d'uhe durée de trois mois. Après la publication d'une liste des s membres du cabinet, les jours suivante, les nouveaux dirigeants de la Russie pro- -cédèrent à une visite de leurs départements respectifs, où, à leur surprise, ils trouvèrent dans certains bureaux une ' solitude mé^incoîlique et da_ns d'autres ~ des fonctionnaires en révolte, qui exprimèrent nettement leur résolution de refuser leurs services à tout gouvernement ' qui ne représenterait pas toiis les partis s révolutionnaires combinés. , Cette pr-e-. miére expérience des douceurs du pou-_ voir fut un peu déconcertante et la situation était loin cle s'améliorer lorsque, * _ deux jours plus tard, les employés des j- postes et télégraphes informèrent leurs j chefs qu'ils ne reconnaissaient j>a« I© . gouvernement bolsheviste et firent suivrer leur déclaration d'un départ précipité. } Pour couronner le tout, les jeunes filles do . la station centrafle des. téléphones, qui1 t repoussèrent avec indignation un ordre g du gouvernement de couper certaines li- 1 . gnes de communication et'refusèrent de . continuer à travailler, à moins que le» . émissaires bolshevistes et les soldats aient c été' éloignés de l'enceinte de la station, s Ce boycottage par les personnels techni-t ques et expérimentés de l'administra-. tion augmenta considérablement les dif- - ficultés des Bolshevistes, dont les- adhé-3 rents appartenant à la classe instruite ; sont peu nombreux. Aussi, Pétrograd a été pendant plusieurs jours sans communications postales, télégraphiques ou 1 téléphoniques. i AUTOUR de la GOERRE . GRANDÉ-BRETAGNE t — Lord Robert Cecil a déclaré à la j Chambre des Communes que l'exporta-3 tion du ciment britannique en HoîlaneTe ! a été suspendue. Cette mesure a été prise 3 à la suite de la révélation d'un officier ; qui, ayant pénétré dans un "pill-box" ; (abri) allemand, y avait trouvé une éti-s quet-te' indiquant c^ue le ciment à l'aidja j duquel l'abri avait été cou«truit étai^ d'origine anglais^

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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