L' INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION . PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTRES HOLLANDE...... 5 CENTS 89e anne< ———— ^ s=====!?=- ■ 'ADMINISTRATION ET KEÛÀCEION : BUREAU A PAEIS : K$ERQP?5~QI 22 MAI 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS ÏUDOE HÔUSE. TUDOB ST., E.G. 4 11, PLACE DE LA BOURSE " . . ABONNEMENTS-! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3369 TEL.: 311-57 et 238-75 EU vente à Londres à 3 h. le mardi 21 mai # l 1 an. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi, midi. Qu'espère l'adversaire en retardant son mouvement offensif qu'on affirme bien au point pour donner le maximum de sou effet ? Il ne peut évidemment songer à renouveler la surprise du 21 mars, et par des ajournements successifs endormir l'attention de notre haut état-major. Il ne peut davantage énerver nos braves soldats par une' expectative prolongée. Alors, qu'attend-t-il ? Son inactivité combattive permet aux troupes américaines de prendre position dans de multiples secteurs de la zone menacée. Samedi soir encore on nous annonçait que de nombreux contingents de la nouvelle armée des Etats-Unis, dont le débarquements se font sans interruption, avaient fait leur entrée en scène dans les régions dévolues jusqu'alors aux armées britanniques. Entretemps la plupart des initiatives qui sont prises tout le long du front appartiennent aux Alliés, qui, au cours de cès trois derniers jours, ont obtenu plusieurs succès locaux des plus avantageux. Dans la nuit du 19 au 20 mai, l'armée ' belge a eu l'occasion de faire des prisonniers dans la région de Merckem; son artillerie a été active en différents points et nos grenadiers se sont employés utilement dans la direction d'Aschhoop. ' En Flandre les batteries britanniques oht donné la réplique aux canons de tous calibres de l'ennemi dans les secteurs d'Ypres et d'Hazebrouck. Le duel d'artillerie a pris par moment une très grande violence entre Robecq et Given-cliy. Hier les Allemands ont lancé un nombre considérable d'obus toxiqués au nord de Bethune. Dans la nuit de dimanche les troupes françaises ont entrepris une opération .a Pe.-t et au nord-est de Locre dont les résultats ont été particulièrement bril-lânts. Les vaillants "Poilus" ont atteint tous leurs" objectifs sur un front de près de quatre kilomètres et ont capturé plus de 400 prisonniers. Eu Artois l'artillerie ennemie a été active dans le secteur de Lens, et les troupes de sir Douglas Haig ont effectué un raid fructueux au sud de Halluch. En Picardie également les troupes britanniques se. sont distinguées. Elles ont eiécuté d'heureux"coups de main dans les positious ennemies, notamment dans I3 voisinage d'Hebuterne et au nord-©ouest d'Albert. Mais c'est surtout dans le secteur de Morlencourt, entre l'An-cre et la Somme que leur activité s'est tout spécialement signalée, les troupes australiennes y ayant déclenché une série d'actions offensives limitées dont la-plus importante leur permit d'enlever et de maintenir contre plusieùrs contre-a'ttaques la localité de Ville-sur-Ancre. Les Anzacs avec l'élan qui les caractérise ont fait au cours de combats parfois tirés vifs, près de 400 prisonniers et capturé vingt mitrailleuses ainsi qu'un nombreux matériel de guerre. L'activité de l'artillerie eunemie c'est considérablement accrue dans la nuit de dimanche sur le front de Bucquoy-Âlbert, et quelques attaques locales ennemies sa sont développées lundi matin sans grand succès pour les assaillants qui finirent par être repoussés. Au sud de la Somme des détachements britanniques ont pénétré dans les positions ennemies aux environs de Hamel et les patrouilles françaises opérant dans le secteur de Hangard ainsi qu'à l'ouest de Caste! ont ramené des prisonniers. Les batteries françaises ont contre-battu les canons allemands dont le feu fut parfois d'une grande violence au sud de l'Avre et certain points dans les régions de Montdidier et de Lassigny. Lé beau' tçmps qui se prolonge avec une rare constance a fourni aux aviateurs alliés de nombreuses occasions de se distinguer, et les expéditions de bombardements les ont menés à Cologne, à Landau et à Metz, où des quantité d'explosifs ont été lancés avec d'excellents résultats sur des objectifs militaires. Les rencontres aériennes se sont également multipliées, amenant une grande hécatombe d'appareils. L'aviateur belge, adjudant Coppens, qui avait déjà détruit quatre ballons captifs ennemis^ au cours cle la semaine dernière, a mis en feu un cinquième "drachen" dimanche, au sud de la forêt d'Houthulst. De leur côté, les aviateurs "britanniques ont abattu en trois jours 67 aéroplanes allemands et en ont mis 9 autres hors combat, tandis qu'eux-mêmes n'en perdaient que 32. Les pilotes américains ont également été 0 l'attaque et ont inscrit deux avions ant boches au tableau de leurs victoires, •me Sur le reste du front occidental à sigma naler une opération de reconnaissance ent au nord-ouest de Reims, au cours de la-21 quelle des détachements français ont :sifs pénéti'4 dans les positions allemandes tafc- dans la direction de Bermericourt, at-■ver teignant la troisième ligne des défenses tive ennemies. Il y ont détruit des nom-Son br.eux ouvrages et en ont ramené quel-ipes ques prisonniers dont un officier, ainsi ■ que du matériel. îée. En Italie, une grande activité de pa- çait trouille continue à régner dans quantité iou- de secteurs, et notamment dans la région de- du mont Montello et entre l'Adige et ^on, l'Astico* A Cape-Silo, un détachement les de choc italien a effectué un coup de îées main audacieux, capturant un élément de tranchée ennemie et repoussant une ives vive contre-attaque ennemie. Cette ac- ap- tibu a valu "à l'ennemi une perte de 31 i de prisonniers, ainsi que de quatre mitrail- )lu- leu'es et d'une grande quantité d'autre ux. matériel de guerre. L'aviation a égnle- rnée ment été très active sur le front méridio- i0n- nal et 'nos' alliés ont détruit sèpt appareils son ennemis, tandis qu'ils en obligeaient huit i]]ts autres à atterrir en mauvais état. ;ile- Il se confirme que les troupes franco-italiennes ont obtenu un appréciable |Ues succès en Albanie méridionale où elles ,ous ont attaqué les Autrichiens sur un front îurs de 25 kilomètres dans la région a l'ouest 'ar- de' Ivoritza, entre l'Osum et la Devoli. très Toi nos Alliés ont sensiblement réduit un •en- -aillant prononcé dans leur lignes par un le ; positions autrichiennes. Dans le cen- au 4re cle l'attaque les Franco-Italiens ont avancé sur une profondeur de plus de 19 [pes -, ilomètres, infligeant de lourdes fiertés n à ' l'ennemi et faisant un certain nombre ré- T!e -prisonniers. )rjl_ Sur le reste du front macédonien il at- n'y a rien à signaler en dehors de l'échec - r[e de coups de main ennemis sur le front )Uré serbe, dans la boucle de la Tcherna, et dans la région de Monastir. L'activité été de l'artillerie s'est sensiblement accrue lei à l'extrémité du lac Ochrida. :tué En Sibérie les Cosaques du colonel h. Semenoff continuant leur route à l'inté- bri- rieur de la Transbaïkalie, sefnt entrés ont dans la ville de Chita et y ont arrêté le 'ans comité militaire maximaliste. [ans La Perse est de nouveau soumise à ird- l'invasion. Des troupes turques et !ans kurdes ont occupé Ushum et Suy-Bulak. An- Le but poursuivi par les Ottomans est 'est | de s'emparer, dit-on, d'Enzeli, port de ipes la mer Caspienne, d'où les Puissances une Centrales comptent diriger leurs opéra-t'la- tions contre les intérêts alliés en Perse. r La découverte d'un complot germano- ^ie~ irlandais a amené le Gouvernement bri- cr®' tannique à agir avec vigueur. Plus d'une (^e" centaine d'arrestations ont été opérées et 15 elles comprennent tous les leaders Sinn -aP" Feiners comme de Valera, W. P. Cos- lln quane, J. P. M. Guinness, A. Griffith, 'a comtesse Markievicz. Un grand nombre : esk d'entre eux avaient pris part à la rébel- } lion de 1916, avaient été condamnés et loy~ avaient été graciés, ce qui i.e les avait en" pas amendés. 11 est certain que pour a%'oir recours ^s a ^ mesures de rigueur qui auraient pu avoir de terribles conséquences, le Gou- 3nts vernement britannique a en mains les l0sl" preuves d'un complot machiné par les ;1 et Allemands et qui devait, très probable- is le ment, produire ses effets en même temps t de qUe ]a grande offensive serait déclanchée. Les Heureusement, une fois de plus les> les machinations allemandes ont été décou- fois vertes, et grâce à l'énergie du Gouver- Lvre nement, secondes par le vicomte French, 3 de gouverneur de l'Irlande, le péril de la. révolution en Irlande est écarté et la base ivec des futures opérations allemandes qui via- devait menacer à revers nos alliés, s'est e se complètement écroulée. bar- Ce sera là une cruelle déconvenue pour jan- l'entourage du Kaiser, qui doit pourtant plo- s'inquiéter de tous ces obstacles à leur ré- triomphante victoire tant de fois claironnée.éga- Les exploits des sous-marins pirates et ,nde assassins sont loin d'être brillants et ■Ige, approchent même de la faillite. ru'it L'Angleterre, qui devait être affamée, jurs a supprimé les deux jours sans viande un par semaine et augmente les rations de sud ses habitants. , les Et, d'autre part, la maîtrise de l'air en semble bien appartenir, cette fois, aux 5 et Alliés. ndis Le raid kolossal entrepris dans la nuit 32. de dimanche à lundi par une trentaine . été d'aéroplanes allemands se termine par n vente a Londres a «s n. le mansi rn la destruction d'un quart des appareil: allemands, et quelles en seront les consé quences ? Le bombardement certain de: villes rhénanes. Cologne avait payé poui les bombardements de Paris — car o< sont toujours les Allemands qui com mencen£. Maintenant la haine est dé chaînée plus vive que jamais, ce sont le: représailles qui s'annoncent de toute: parts, et le senti nient général qui do mine, c'est la vengeance. 1mmm a»' i, n wmuw>Bn«ew OPERATIONS NAVALES Destroyer britannique coulé L'Amirauté annonce: Un de nos destroyers a été torpillé 3: coulé par un sous-marin ennemi le 1<■ courant. Deux hommes ont été tués j>.ai l'explosion. Sous-marin amené à Gartagène Le sous-marin allemand U 39 a étx remorqué dans le port de Carthagèm (Espagne) par un autre sous-marin dan: la nuit de samedi II avait été endom ma'g'é au large de :1a côte marocaine pai des bombes lancées par un hydroplain français; il sera interné ainsi que soi équipage. OPÉRATIONS AÉRIENNES LE RAID SUR LONDRES . • ) Voici le communiqué officiel décrivau le différentes phas< s du raid exécuté pa les aviateurs ennei lis sur Londres dan la nuit de dimanche à lundi : "Un nombre considérable de Gotba semblent avoir pris part au raid. Il n'es pas possible d'en donner un chiffre exact mais il est probable que 20 à 30 appa reils y ont participé ; "Un groupe d'appareils remonta l'es tuaire de la Tamise vers 11 h. du soir e longea la côte du Kent pour se dirige vers Londres, étant violemment attaqu' par les canons de la défense aérienne tou le long du parcours. U11 de ces appareil fut attaqué vers 11 h. 30 par un pilot britannique, qui tira à bout portant su lui, jusqu'à ce qu'il disparut dans le nuages. Peu après il éclata en flamme et alla s'écraser sur le sol. Le reste de appareils de ce groupe s'est introdui dans le pays en survolant le Kent, jetan des bombes à divers endroits, sans fair de dégâts,matériels. U11 autre groupe d'aviateurs ennemi traversa la côte de l'Essex et se dirige; sur Londres où un appareil fut abatti par les canons de la défense. Quelque douzaines de bombes furent jetées ei certains endroits du district de Londres causant dans certains cas seulement de dégâts assez importants à de petite maisons d'habitation. Le nombre des victire^ n'est nulle ment considérable ni proportionné au: dégâts matériels. Tous les aviateurs ennemis furent vie lemment attaqués par les batteries de 1 défense aérienne. Quelques appareil tentèrent de redescendre l'estuaire de 1 Tamise, d'autres se dirigèrent vers l'est Quelques-uns d'entre eux semblent avoi été sévèrement endommagés en tentan de traverser la défense de Londres. Ai moins trois ne parvinrent pas à s'échap per. . Deux de ceux-ci furent abattu avant d'avoir traversé la .côte, l'ui d'eu^ ayant été détruit par un aviateu britannique. Un cinquième appareil es tombé en flammes dans la mer et uj sixième est également signalé avoir ét vu au moment où il s'abattait dans 1 mer, mais cette information n'a pas en core été définitivement confirmée. Il résulte de nouvelles information qu'un septième appareil ennemi 11e se rait pas parvenu à atteindre sa base étant tombé en flarnnles dans la mer. C fait n'a pas encore été corroboré par au cun témoignage officiel. Le nombre de victimes s'élève, jusqu' présent, à 37 tués et 161 blessés pour I district métBopolitain de Londres et à blessés pour les autres districts survolés Victoire des aviateurs britanniques Le grand raid qui a eu lieu sur Lon dres dans la» nuit de dimanche à lundi-après deux mois et demi de repos—a ét l'un des plus émouvants de la guerre A 11 h. 10 les warnings étaient donnés e la population qui s'attendait à la visit des Gothas ne montra aucune crainte Jusqu'à 2 h. 10 environ la bataille se pre longea acharnée. Les Gothas avaien reçu certainement pour instructions d faire le plus de mal possible et ils s'y son aonliriués. Mais ils avaient compté san ils la vaillance des aviateurs britannique! é- et l'adresse des artilleurs. Cinq ont ét< es démolis et peut-être deux autres., ce qu ar ferait un total de sept. Or, plusieur; °e grands raids ont eu lieu sans qu'il y ai 11 - eu aucune perte de l'assaillant. L'or é- peut donc considérer la dernière bataille es aérienne comme une victoire britannique €S Le spectacle en a été grandiose. Er °" dépit du danger il a été contemplé pai milliers de Londoniens, qui occupaien — tous les points d'observation possible L'intense l'eu du barrage produisait con stamment de larges éclairs et sur ce écran d'or—comme les barreaux d'unf herse immense, les rayons innombrable' des projecteurs se découpaient. Ca et 's ,3t des bombes tombaient et on pouvait le ^ distinguer comme des boules de feu, ou ar suivant le mot d'un officier américain comme des chevalures ardentes tomban du ciel. Elles n'ont pas été seules à dé :té gringoler, et la chute d'un Gotha dan: no un suburb a réjoui toute la population di ns district. En un instant, en dépit du fei 11- formidable des canons aériens, dont le: ar shrapnels criblaient les airs, «toutes le: ne routes menant à l'endroit où le gram on avion était tombé furent remplies de eu rieux. Mais la police, arrivée la pre mière, ler~- empêcha d'approcher des dé bris de l'immense biplan. Les Londo niens se contentèrent d'acclamer alors 1; victoire de leurs défenseurs. La chute d'un autre Gotha a été aper eue également à Londres; l'un de no ut collaborateurs, a pu voir soudain, comnn ar " un petit soleil," s'abîmer au loin ver ns le sol. Les flammes qui l'envéloppaien étaient d'un éclat si vif que l'on aurait pi as les prendre pour des rayons. C'est 1, ;s<| première fois depuis la mort des Zeppc 'lins que Londres assiste à pareil spec ia- taci?- Naturellement, les " raiders " ont fai sf. un assez grand nombre de victirn ;s comme l'apprend le communiqué office! ■er et vu l'imprudence générale il est étor, ué nant qu'il n'y en ait pas eu plus. Il fau dra revenir à l'ancienne prudence, sino; ils gare aux conséquences. Les Allemands >t,e comme on le voit, ne parviennent pa ; -ur faire plier les Anglais. Ils se rient d [es leurs raids, et l'on peut compter ri 'i! ies sauront s'en venger. Depuk la dernier les Christmas le temps d'expectative et d lit pusillanimité est passé. ... La dernièr nfc attaque aérienne de Cologne l'a suffisam ire ment démontré. Sept Gothas ne sont plu retournés d'ici à leur base, à la veille d lis la grande offensive c'est un magnifiqu ■ea résultat. ■tu Le raid sur Cologne les Les journaux allemands exprimen en leur indignation de ce que les aviateur BS> alliés aient choisi la Pentecôte pour alfe les attaquer Cologne; ils ont déjà oublié le tes victime.-! du super-canon le Vendredi Saint. le- La "Gazette de Cologne" dit que 2 ux bombes ont été jetées par six aviateur presque toutes dans les parties les plu 10- animées de la ville intérieure. Les boiri la bes, ajoute ce journal, étaient d'un i:s force explosive modérée et les bâtiment 'a n'auraient pas beaucoup souffert. Vingt st. cinq personnes auraient été tuées et 4 Dir OFFENSIVE PACIFIQUE ENNEMIE En France et en Grande-Bretagne, les adversaires des gouvernements au pouvoir ont tenté d'exploiter contre oeux-ci le soi-disant rejet de soi-disant ouvertures n'avaient en réalité d'autre but que de jeter la désuuion parmi les Alliés. Ces manifestations de l'astuce allemande, si elles n'atteignent pas complètement leur but, n'en causent pas moins parfois des incidents désagréables, tels que l'expulsion de France du correspondant de Paris du "Manchester Guardian," journal qui la semaine dernière attribuait à l'intransigeance du président Poincaré et de M. Bibot l'échec de ce que les pacifistes impénitents s'obstinent à appeler les négociations de paix de 1917. Heureusement le président Wilson, dont le jugement n'est pas obscurci par les mesquines questions de "politicaille" dont l'Europe a la spécialité, voit clair dans le jeu des Puissances Centrales. Au cburs d'une réunion tenue à New-York samedi pour l'inauguration d'une campagne destinée à lever une nouvelle contribution de 500 millions de francs pour la Croix-Bouge, le président a déclaré': "Nous ne nous laisserons pas détourner de notre volonté déterminée de remporter la victoire par des tentatives peu sincères de paix. Je puis dire avec une .les conscience nette que j'ai examiné ces été tentatives et que je les ai trouvées dé- qui pourvues de sincérité. Je les ai recon- urs nues à leur juste valeur : un moyen d'ob- ait tenir la main libre spécialement du côté 'on de l'est, pour y poursuivre une politique ille de conquête et d'exploitation. En ce ue. qui me concerne j'ai l'intention de rester En aux côtés de la Russie aussi bien qu'aux iar côtés de la France. ent "Il a été question récemment d'eii- >le voyer cinq million de soldats américains on- en Europe," a dit aussi le président; cet "pourquoi cinq millions? J'ai demandé jné au Congrès de ne pas fixer de limites, et îles le Congrès, j'en suis certain, sera d'ac- : là cord avec moi." £ LES ETATS7UmS ET LA RUSSIE ■m, «a. ant Des informations officielles relatives à c'e" la conclusion d'un traité d'alliance dé- ,ns fensive entre le Japon et la Chine contre du l'Allemagne ont été reçues au départe- feu ment d'Etat à Washington. Bien que 'es les Etats-Unis et les autres Alliés niaient les pas été consultés, ils furent avisés des ind négociations. cu" Le gouvernement des Etats-Unis en ire~ prenant connaissance de ce traité a affirme- mée à nouveau ses vues d'après lesquelles do- toute intervention alliée à Sibérie doit se 5 la faire à la demande de la Russie, et d'après le correspondant du "Times" à 1er- Washington, si une demande de ce nos genre était faite, l'Amérique serait dis. mg posée à reconnaître le gouvernement dea ers Soviets. ent — — LA QUESTION DU DANUBE Les ministres des puissances de l'En- ICC" tente ont présenté au gouvernement . . roumain une note protestant contre le 'll~ traité signé à Bucarest le 7 mai entre la. '4's> .Roumnni-e le Pll'i-sanoe* Centrales. •c"' dont les clauses sont en opposition aveo on" celles de divers traités antérieurs établis- . au" sant une commission internationale du 1011 Danube dont la composition 11e peut être ('s,> modifiée sans l'assentiment des signa- 5 ;l taires de ces traités, parmi lesquels figu- ce rent la France, la Grande-Bretagne, et "i!s l'Italie. (; r e ijuuwiwii nw — 1 , —Il iiiii—iHiiiatMàMWJu—Ml 111 1mmm ,*t AUTOUR DE LA GUERRE Au'; ETATS-UNIS : de — M. DeVbs, chef spirituel des socia- que listes américains, a publié un manifeste demandant la répudiation du manifeste anti-guerre adopté l'an dernier par la convention socialiste de Saint-Louis. Au el1 début de la guerre, les socialistes amen-cains (qu'il 11e faut pas confondre avec ,"1 les travaillistes américains) partageaient f.s les hallucinations des Lénine et Trotsky, ? mais le fiasco du bolshévisme en Russie 9_ les a complètement désillusionnés et la proposition de Debbs sera au prochain congrès, certainement votée avec une >,us forte majorité. M. Debbs a condamné en 3m termes très vifs la lâcheté des social-dé- '";e mocrates allemands qui, dit-il, "sont in s prêts à verser leur sang pour tout ce que 2^,7 le Kaiser déclarera contribuer à la gloire du Fatherland. '' -— Suivant un chef socialiste, M. Ke-rensky, l'ancien premier ministre révo- 1IE lutionnaire susse, est attendu pour la semaine prochaine .en Amérique, où il ao- jes complira une mission spéciale en vue de combattre la propagande en faveur des (OU- . ... 1 1 ® . maximalistes. ™ "dernière heuri Ces ' . * sj Le communiqué britannique eUr Lundi, 10 h. 35 matin, des Une opération lticale heureuse a été -jUl_ exécutée par un bataillon du Surrey hier de après-midi au nord-ouest de Mervillc. mr. Nous avons fait disparaître un rentrant it à qui existait dans notre ligne en ce secteur :aré fit avons capturé 6 mitrailleuses et 30 pri- aci- sonniers. eler De bonne heure ce matin une contre-attaque ennemie contre nos nouvelles po- >011 .sitions fut brisée par notre feu d'artil- par lerie et de mitrailleuses. le" Nous avons accompli un raid heureux lair la nuit dernière au sud-est d'Arras et ra- Au mené quelques prisonniers et une mitrail- ork leuse. im- Au cours de la nuit l'artillerie enne- :on- mie a été active dans le secteur d'Albert, our près d'Hébuterne, et entre la forêt ci • ré': Nieppe~et Meteren, et plus active que c' - ner coutume entre la Scarpe et la colline 70, em- au nord de Lens. peu Le bombardement à gaz signalé hie.' une au nord de Béthune a été violent. U\( tjflj

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