L'indépendance belge

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s.n. 1914, 05 Juin. L'indépendance belge. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0g3gx45j8s/
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! AO G©îitsaîtB EN BELGIQUE ET A PAfiîS «U 85* ANNÉE Vendredi 5 juin 1914 administration et rédaction llv rue des ttables, Bruxclio» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un m 20 fr. limais, 10fr. 3 nsoit, Sfr. lUXEHBOURRtËr.-DJ » 28 fr. » .5 fr. -•> 8fr. ETBJKSEil » 40 Ir. - 22 fr. » 12fr, ÉDITION HEBDOMADAIRE Hntïrnaiiomls et ifOutra-mcri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI lin au "Sït franc» BIx iuuIk ..«A... lu ti-auce L' INDÉPENDANCE BELGE 59 i»o .Vendredi 5 juin 1914 Les annonces sont reçues} A BRUXELLES : aux bureaux du jou'^C À PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : ciiez MM, John-F. Joncs & C3, vf* ^ Snow Hili, £. C.; à l'Agence Huvas, n° iV$9 CLeapsido E. G. ; ec ciiez jN'evrouti <£ fils, LtdL iioa 14-18, Queen Victoria Street, et T* £, Bi-owne* Lui. n° 1C3, Queec Victoria Street. & AMSTERDAM : ciiez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, g* & PcGTTERDAM i même tirœe, Wy oh aven, H3. Al LEMAG.N'E, EN AUTRICHE-HONGRIE et SUISSE, aux Agences «le ia Mai^m Rudoit' Moss^ jV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan Turiu et Rome. jÊfcî4EW-YORi£.: Ï.B, Browne. Ltd, /, East42nd SlresW ÎBûIS ÊDÎTKÏUS PAR JÛCHa — SIX VAC3& COISSEUYATIO2? VAX IX PRQGUSS » Édition du malin l^irrfgni rin. yih-jtoawirf»-iSTHITMi :iaftT>n HWWHfiKaaa JLujourà'hui Ke-vue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -Les pétroles mexicains. — Réclamatio espagnole. LA QUESTION ALBANAISE. — L'Aitom: gne hostile au contingent international. En Bulgarie. — Graves incidents à Sofia. En Serbie. — I.a crise ministérielle. En Russie. — A la Douma. Lettre de Grèce. En France. — La crise ministérielle. -Le programme du nouveau cabinet. -L'attitude des radicaux-unifiês. En Belgique. — Les embarras de la droit* Chronique mondaine. Les Théâtres à Londres. Informations financières et industrielles Nouvelles diverses de nos correspondants.gm— ■■■■m ii_bjii ■ ... i mi., Les dépêches suivies de la lettre . sont celles qui oui paru d'abord dar notre première édition, publiée à 4 ùei res de l'après-midi; les dépêches suivit de la lettre B sont celles qui ont par drabord dans notre deuxieme éditioi publiée à 6 neures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui or paru d'abord dans notre troisième éd tion, publiée le matin. BRUXELLES, 4 juin Revue Politique C'est décidément M. Viviani qui Été chargé par le président de la Ré publique de constituer le nouveau et binet irançais. -M. Poincaré .a longue nient consulté, après les présidents cl la Chambre et du Sénat, -M. Bourgeois M. Delcassé, M. Jean Dupuy, et il a o lert à M. Viviani la mission d'établ: la combinaison après s'être rend compte qu'il était l'homme le plus qu; lifié pour agir dans les circonstance actuelles. M. Viviani a demandé, selo l'usage, vingt-quatre heures pour coi Ëultçr.sss .amis, niais il ne lait aucu doute qu'il "acceptera l'offre du prés .dent de la République et que, dès di main, ' son ministère sera constitué. Ce sera un ministère de gauche, n< tureliement, mais un ministère de gai ehe qui ne transigera pas plus que 1 cabinet Douniergue sur la question c; pitaie du service de trois ans. Le com té exécutif du parti radical et radie; socialiste s'est trop pressé, en véritt d'inviter les députés faisant partie d ce groupe à ne soutenir qu'un gouvei cernent disposé à poursuivre ia réal sation du programme de Pau et résol à prendre immédiatement des mesure pour mettre en œuvre la conception d la nation armée, impliquant une rédut tion du temps de service actif. Aucu gouvernement français ne pourrait ef trer actuellement dans cette, voie et toi au plus le nouveau cabinet pourrait-promettre de renoncer au système d service de trois ans quand les circor stances extérieures n'exigeront plu impérieusement son maintien — ce qi. ne sera pas de sitôt. D'ailleurs, ,1a cei titude que l'on a du maintien dans 1 nouvelle combinaison de M. Noulen constituera à cet égard la meilleure g; rantie. D'après lés bruits rapportés par le 'dépêches, M. Viviani confierait le po: tefeuille des affaires étrangères soit M. Léon Bourgeois, soit à M. Jean Di puy, c'est-à-dire à un homme polit que qui offrirait toute garantie au poir de vue de la continuité de la politiqu extérieure de la France. Le portefeuil de la guerre serait confié soit à M. Not lens, soit à M. Messimy, l'un et l'ai tre partisans de l'application loyale d la loi de trois ans; le portefeuille de 1 marine serait confié soit à M. Delca: sé, soit à M. Pevtral, et. M. Malvy re: terait à la tête du département do l'ir térieur. Si ce sont là les bases réelle de la combinaison, il est bien évider que. le cabinet Viviani ne serait nulli ment inféodé au bloc des -radicaux un liés et des socialistes unifiés et qu' s'appuyerait surtout sur l'ensemble cl la majorité républicaine. Mais il es trop tôt pour apprécier le caractère d ministère de demain et pour se pre noncer sur la valeur pratique du pr< gramme qu'il se propose de réalise! Les indications que l'on donne çà et 1 résultent do simples impressions. L seule précision que l'on possède ju; qu'ici, c'est que le nouveau cabinet d< vra s'engager à maintenir la loi du sei vice militaire de trois ans, et c'est 1 ce qui importe Surtout dans l'état a< tuel dès choses. Le télégraphe est extrêmement sobi d'informations en ce qui concerne l'inc dent des deux navires allemands qu après avoir débarqué des armes au M xique, ont été frappés de fortes amei des et que les deux croiseurs allemand le Bremen et le Dresden, auraient lib rés.Une note officieuse publiée hier Berlin dirait que le ministère des a faires étrangères et ls ministère de . marine ignoraient encore cet inciden de telle sorte qu'on n'a pas d'autres il dications à ce sujet que celles qui furei publiées hier de source privée, l^e-s dau vapeurs allemands, le Havaria et l'Yp rança, furent frappés par le gouvernei militaire, américain de la Vera-Crv d'une amende de 2,500,000 francs, pari qu'ils débarouèrent leur cargaison d'à mes et de munitions à Puerto-Mexiç-au lieu de la débarquer à la Véra-Cruz conformément aux indications de leur papiers de bord. Il y eut donc certaine _ ment de la part de ces deux navires un n irrégularité et le gouverneur militair américain de la Vera-Cruz s'est cru ei t. droit de les frapper de fortes amendes Seulement, à en croire les dépêches pu bliées à Berlin, quand ces deux navire revinrent de Puerto-Mexico à la Vera Cruz, les deux croiseurs allemands, 1 Bremen et le Dresden, qui se trouven dans les eaux mexicaines, seraient :in ~ tervenus pour empêcher que les deu: vapeurs no soient retenus jusqu'à c* que les amendes fussent payées. Le '■ croiseurs auraient sonné le branle-ba de combat et découvert leurs canons; il: auraient escorté les deux vapeurs hor; ■ du port, c'est-à-dire hors d'atteinte de: autorités américaines. Si les faits se sont réellement passé ainsi,l'incident aurait une incontestabli ! gravité et il s'agirait alors de savoir s . les deux croiseurs ont agi de la sorti * sur des ordres formels reçus de Berlin Mais le cas même des deux navires aile mands frappés d'amendes donnera cer s tainement lieu à de vives controverse: 11 entre Berlin et Washington. La thés* '* allemande est que la cargaison d'arme: ® des deux navires étant adressée au pré sident Huerta, chef d'un gouvernemen régulièrement reconnu par i'AUema gne, les autorités américaines n'avaien , pas à s'opposer au débarquement de ce; " armes sur n'importe quel point du lit toral mexicain. La thèse américaine es que le gouverneur militaire de la Vera = Cruz avait le droit de frapper les navi res allemands do fortes amendes en ver J tu des lois mexicaines appliquées dan: ' le port de la Vera-Cruz, parce que le dé barquement eut lieu dans un autre por que celui où il devait avoir lieu. En réa 1 lité, si les armes et les munition: - avaient été débarquées à la Vera-Cruz ■- lés Américains les eussent saisies, tan - dis qu'en les débarquant à Puerto-Me c xico le président Huerta a pu en pren dre livraison au profit des troupes féclé [- rates. Les capitaines des vapeurs aile r mands ont commis une irrégularité,soit n mais en aucun cas les Américains m l- pourraient soutenir que les Allemand s ont fourni des armes a leurs adversaire: n puisque, de l'aveu même du gouverne i- ment de Washington, les Ltats-L'ni: n n'ont pas déclaré la guerre au Mexique j. L'état lie-guerre i-iroprem.ent dit n'éxis tant pas entre les deux pays, les auto rites américaines de la V.iiïa-Cruz n< peuvent évidemment appliquer les loi: de la guerre dans les «aux mexicaines * Il est à souhaiter pour le maintien de: bonnes relations germano-américaines l" que les cabinets de Berlin et de Was l" hington s'appiiqueront avec une réci ! proque bonne volonté à régler amicale ment cet incident. e ^ Le Mexique et les Etats-Unis [, Réclamation espagnole il Washington, mercredi, 3 juin, il L'ambassadc-ur d'Espagne a demandé i .VI. Bryan de faire des démarches pour pro S téger les Espagnols de Tampico contre le: li constitutionnalistcs qui émettent un em '- prunt forcé de 13T,00u pesos et exigent qui a les Espagnols versent la totalité de cetti s somme. : (a i- Les péirolîs mexicains Washington, mercredi, 3 juin, f La Grande-Bretagne, la Hollande et le: Etats-Unis ont échangé aujourd'hui les no 11 tés relatives au maintien des droits de pro !" priété des concessions pétrolières au .Vie 'l xique. p On dit que la France, la Grande-Breta gne et les Etats-Unis concluront d.es ac e cords analogues pour la protection dans tout le Mexique dés concessionnaires qui g les troubles ont' obligés de s'absenter, (a a La conîérence de Niagara Falls Mexico, mercredi, 3 juin. Les négociations qui se sont engagées i Niagara FaKs, pour résoudre le conflit exis-? tant entre les Etats-Unis et le Mexique, poursuivent avec quelque lenteur. Il s'agit, à i'heure qu'il est, de désigner le préside.H l[ intérimaire du Mexique et ce choix soulève quelque difficulté. Ainsi le gouvernemen! 9 eles Etats-Unis n'est nullement favorable l l'élection du général Blanquet qui a trer> u pé dans le coup d'Etat dirigé contre Ma dero. On attend Ut nomination du ministre de; V affaires étrangères.Ce fait est d'autant, plu; a intéressant que le jour où Huerta s'en ira a sa place sera prise par ce ministre. Le '' choix fait à cet égard par Huerta n'a guère de chance d'être approuvé, puisque dan; j" l'opinion des Etats Unis la présidence oc tue-lie est illégale et que la distribution de; portefeuilles a été également illégale. 11 serait juste au contraire ele confier la direc tion des affaires étrangères à M. Lascu ■9 rian, ministre des affaires étrangères sou; | le régime de Madero. <( J'ai Ueu.de croire, dit le corresponela v J" du « Daily Telegrap'n », que des décisions .* importantes vont être prises d'ici cinq o. si six jours. 11 devient d'autant plus nécessai ^ re de régler ces questions que l'œuvre pour f. .suivie par les révolutionnaires devient plu.: a dangereuse en province. On ne parle, dans f les dépêches, que d'actes de vengeance, d; i'l persécutions politiques, de vols, de séques trations de biens, etc. Quatre chefs de trou x pes fédérales, dont un particulièrement po /_ pulaire, ont été pendus par les rebellas r sur la place publique de SantiliLo. On dltqiu z Garranza 'marche sur cette viilet où i e compte fixer sa >apitale et installer so: r- go'iveraement,, (a, niaiiion 3 L'incident des vapeurs « Ypiranga : , et « Bavaria » s Les journaux allemands commenter - l'incident des vapeurs allemands « Ypjpjn gaii et iiBavariaii, auquel une dépêche de ii \'era-Cruz au « Berliner ïageblâtt » fais.ii allusion hier. Bien qu'un journal officieux berlinois prî tende qu'il est prématuré de parler, dès au jouixl'hui jd'un incident germano-américain de nombreuses feuilles allemandes affir ment que celui-ci existe en fait, et suivan les commentaires de plusieurs journaux i n'aurait pas été dénué d'une certaine gra vité. Voici, dit le correspondant du u Matin » d'après des dépêches da la Vera-Cruz, re produites par plusieurs feuilles berlinoises ce qui s'est passé : Le président Huerta avait demandé à .'< Compagnie allemande I-Iambourg-Amériqui do lui apporter quinze millions do cartou eJies, six mille fusils, quarante canons onze mitrailleuses. Deux vapeurs de cette compagnie, l'«Y piranga» et le «Bavaria» furent chargé: d'exécuter cette commande, que le Prési dent avait payée d'avance Mais lorsque le: vapeurs allemands arrivèrent à la Vera Cruz pour remettre aux Mexicains leu: chargement d'armes et de munitionSj Js; autorités qui occupent actuellement ce por s'opposèrent au débarquement, alléguan que, par suite des événements,-elles étales responsables de l'ordre au Mexique. Les commandants de l'uYpiranga» ©t di «Bavaria » n'insistèrent pas; ils quittèren la Vera-Cruz quelques jours après et allé rent débarquer aimes et munitions à Puer to-Mexico. Cette opératiori accomplie, 1' «Ypiranga; et le «Bavaria» revinrent à la Vera-Cruz où l'amiral Fuoston, commandant des for oes américaines, leur infligea, en vertu di la loi mexicaine! une amende de un mil lion de pesos. Il semble qu'il y ait eu conflit entre le: Allemands et les Américains, à en juge par le fait, non sans importance, que rap porte lo « Berliner Tag.'blatt ». Les deu: navires allemands «Ypiranga» et «Bavaria: quittèrent en effet la Vera-Cruz sans avoi payé l'amende; le croiseur allemand «Dres den», qui semblait s'être préparé au com bat et avait découvert -ses canons, les es corta jusqu'en haute mer, pendant qœ l'équipage du croiseur «Bremen», qui étal resté en. rade, entonnait le « Deutsclïlanc ilber Ailes », chant patriotique, allemani dont les paroles sont moins pacifiques qui celles de l'hymne national. L' «Ypiranga» et le «Bavaria» sont ei route pour l'Allemagne. Le représentant de la Compagnie Ha m bourg-Amerika à la Vera-Cruz a remis ai consul américain un long rapport sur le: événements. Ce document montre que les Allemand: so croyaient en droit de décharger leur cargaison dans un autre port mexicain que li Veira-Cruz. Il y est dit en substance : « L' « Ypiranga » avait reçu dès amirauj américains Fletcher et Baugeir "ordre di ne pas débarquer les armes et munition: à la Vera-Cruz. Cependant, quelques jour: 1 plus tard, 1' «Ypiranga» levait l'ancre e partait pour Puerto-Mexico, où le gouver nement mexicain avait donné l'autorisatioi de .décharger lé navire, auquel vint s'ad joindre le «Bavaria» Jamais le gouverne . ment américain n'avait laissé suppose! ■ qu'il s'opposerait au débarquement des ar i mes sur un point quelconque ele la côte, i (a Le blocus de Tampico Mexico, jeudi, 4 juin. ! Le général Blanquet annonce que les ca pionnières ont. reçu l'ordre de mettre d.evan Tampico le blocus effectif pour empêche! i les rebelles de recevoir des munitions. I s'agirait d'arrêter le vapeur « Antiila », qu serait parti de New-York le 2 juin avec 50t tonnes de munitions et on aéroplane poui les rebelles. (a) 'jgBrrTVTMiaiMin'nwiii'tftntn*,." 'n<niiiiiiWi»in«ma L-A : Question Albanaise Vaisseaux de guerre Berlin, mercredi, 3 juin. La « Gazette de Cologne » annonce ejus les grandes puissances sont d'accord poui concentrer leurs vaisseaux de guerre dan: le voisinage de Durazzo, afin de faciliter k protection du prince d'Albanie et de sa fa mille, et afin de montrer aux insurgés l'union des grandes puissances. Daiis le cas où « toutes » les grandes puissances en verraient un bateau de guerre, l'Allemagne se ferait représenter dans cette démonstration navale. A Saint-Pétersbourg, suivant une dépêche' diu « Berliner Tageblatt », on assure que le. détachement international qui peu être envoyé h Durazzo comprendra deuj cents hommes, soit quarante par chaque nation. Les pouvoirs du chef de 1'ex.pédition seront. strictement limités. Il aura uniquement à veiller sur la sécurité personnelle du prince et de sa famille, dans le cas oC les insurgés entreraient à Durazzo. Di jour où l'expédition internationale arriverc à Durazzo, les détachements italien et autrichien devront être retirés. Il est sévèrement interdit à l'expéditior internationale de se mêler aux opérations de guerre contre les insurgés. (a; Le prince visite l'escadre autrichienne Durazzo,' jeudi, 4 juin. Mercreeli après-midi à 2 h. 40, le prince de Wied, avec kl princesse et sa cour, est allé visiter l'escadre austro-hongroise, ^e torpilleur qui l'a transporté à bord du navire amiral « Tegelhof » a été salué à la fois par tous .-es navires ancrés dans le port tt ! qui avaient hissé leur grand pavois, au matin ) Intervention roumaine Vienne, jeudi, 4 juin. ' La « Nouvelle Presse Libre „ apprend de " , source diplomatique roumaine qu'il est pos-^ sible que le roi Carol intervienne auprès * dei puissances pour réclamer l'envoi immédiat d'un contingent international en Alha. - niej afin d'assurer la protection du prince. .(a) El Bassan cerné t On mande, de Durazzo ù la « Nouvelle Presse Libre » qu'El Bassan serait cerné 1 par les insurgés. (a) Les négociations avec les rebelles ' Durazzo, jeudi, 4 juin. A 2 h. 20, la commission internationale ' ele contrôle était partie dans ia voiture royale pour Siak afin de conférer directe-! ment avec les insurgés. Ceux-ci on; confirmé les desiderata qu'ils ! avait précédemment exposés et aux termes desquels ils veulent être gouvernés par un prince musulman ou pair la Turquie. La ' commission a constaté que les insurgés tombaient d'accord sur les points secondaires, mais ne s'entendaient absolument pas pour transiger sur le point principal : leur demande relativement au prince. I^l discussion a duré plus de trois heures. [ La commission a rapporté au prince le , résultat de ses démarches et a déclaré ; qu'elle avait accompli le mandat qu'elle ' avait assumé. Le prince a réservé sa décision. (a) ■ Nouvelles ds l'Étranger ■ ANGLETERRE ^ Toujours les suffragettes Londres, jeudi, 4 juin. Les journaux déclarent que Mm" Pank-, tiurst aurait loué une maison qui donne sur , tes jardins du palais de Buckingham, ce qui a causé de graves inquiétudes à la po-! lipe. | Des officiers spéciaux surveillent la n , son nuit et jour et on a aussi, augmenté les ■ forces de-police du palais. Le Koi a cessé ses promenades à cheval qu'ii a l'habitude do faire tous les matins dans Hyde-Park. (a) [ Londres, jeudi, 4 juin. ' Le . Daily Mail » annonce dans sa deuxième édition qu'on a fait savoir hier à ia police que; les suffragettes préparaient un ' complot contre lë prince Henri, troisième '' fils du Roi, qui est actuellement écolier au collège d'Eton. Après une conférence, au 1 quartier général de la police à Londres, il a été décidé d'envoyer à Eton deux offi- • ciers spéciaux pour la sauvegarde du i prince. (a) AUTRiCHE-HONGRiE Visite de l'empereur Guillaume t . Prague, jeudi, 4 juin. Le journal « Union », organe de l'aristocratie tchèque, annonce que l'empereur , Uuillaume viendra le li juin uu château de ( Itonopicht et que son séjour comme hôte i de l'archiduc François-Ferdinand durerait : trois .'i ur.s au lieu de deux- (a) Les chemins de îer orientaux Accord imminent Vienne, jeudi, 4 juin. On mande de Belgrade à la « Nouvelle Presse Libre » que les négociations relati-i vas aux chemins de fer orientaux sont à s peu près terminées. Le prix d'achat des lignes par l'Etat serbe est fixé à 40 millions de dinars. Le journal croit savoir cependant que de petites difficultés de détail subsistent en-! core. Lorsqu'elles seront résolues, les né-I gociations définitives entre les deux gouvernements et la Société des chemins de i far orientaux commenceront. Si la Serbie . se déclare prête comme on l'espère à remplir certaines conditions posées par l'Au-triche-Hongrie, la question pourra être considérée comme réglée. Dans ce cas, les lignes seront rendues à la Société qui elle-même transmettra ses droits au gouvernement serbe. (a) BRÉSIL La situation financière P,io de Janeiro, jeucli, 4 juin. La commission compétente de la Chambre, saisie de la proposition autorisant les . opérations de crédit nécessaires pour faire face au compromis actuel du trésor, vient d'approuver le rapport favorable à l'adoption de cêttè proposition- (a) BULGARIE Graves incidents Sofia, mercredi, 3 juin. De nouveaux incidents ont eu lieu cet après-midi autoivr de. l'église grecque. La foule, excitée, a escaladé un mur et. enlevé .un drapeau heilénique qui a été emporté. Le président du Conseil, apprenant le lait, a chargé le. secrétaire général du mi- - nistère des affaires étrangères d'exprimer ses regrets au chargé d'affaires grec et de l'assurer que les agents responsables seront sévèrement punis. (a) Excuses à la Grèce Sofia, jeudi, 4 juin Hier a eu lieu à Varna un meeting au cours duquel les orateurs ont protesté contre l'attitude des autorités dans les nouveaux territoires grecs. A l'issue du meeting les assistants se sont livrés à des manifestations antihelléniques. La foule, que la police n'est pas parvenue à maintenir ,s'est emparée de deux églises grecques qui avaient été construites par souscription aux frais de la population Je Varna au temps où cette vilie relevait Ju patriârcat grec. Les manifestants déclarent qu'ils ont voulu, par ce geste, exprimer leur désir de voir leurs églises faire retour à leur patrie. Aucun acte de violence n'a été commi grùce aux mesures prises par les autorités Sofia, jeudi, 4 juin. Le gouvernement a prescrit au charg d'affaires de Bulgarie à Athènes d'exprime ses regrets au gouvernement grec pour le incidents d'hier. (I ITALIE Le traité de commerce hispano-italiei Rome, mercredi, 3 juin. La Chambre a adopté le traité de com merce entre l'Italie et l'Espagne au scru tin secret par 230 .voix contre 26. (a LUXEMBOURG Le député luxembourgeois Becli, âgé d' G3 ans, est mort subitement dans l'églisi d'Echternach. Le décès est dû à la rupturi ù'un anévrisme. M. Bech siégeait à la droite du Parle ment. C'était un avocat réputé. (b RUSSIE La situation économique Saint-Pétersbourg, jeudi, 4 juin. L'organe officieux du ministère des finan ces fait ressortir dans son article à propo: de la situation en Bourse et les causes éco nomiques pouvant expliquer la crise qu s'est manifestée en Bourse ces temps der niers qu'il n'y avait plus en Russie la moin d-re trace de crise économique. Les entre prises industrielles-sont assurées pour plu sieurs années de commandes, tant de par ticuliens que de l'Etat- Le dividende des en treprises industrielles en Russie est nor mal, . à savoir B p. c. Si. malgré cela 1 cours des actions se maintient en baisse e ne correspond pas au bénéfice capitalisé di ces entreprises, c'est par suite de spécula tions de baissiers que cela s'explique. A! «mrs actuel, les actions industrielles son plus fructueuses, puisque les dividende: sont beaucoup plus élevés qu'on ne pour rait s'y attendre d'après l'état des cours. L journal conclut en disant ejue la situation est absolument contradictoire en comparai son avec les causes psychologiques qui en gendrent les paniques de Bourse. Larticli demande au public de bien apprécier la si tuation, les limites de recul matériellemen explicables étant depuis longtemps dépas sées. £a) A LA DOUMA Discussion du budget Au cours de la séance d'hier, ja. huitième qu'elle a consacrés à l'examen du budge du ministère de l'instruction publique, 1; Douma a décidé de ne lever la séance que lorsque l'examen de ce budget serait termi né En conséquence la séance n'a pris fit qu'à 2 heures du matin. Les gauches et les octobristes ont vol* par 143 voix, malgré, la coalition des droite: et des nationalistes, qui n'ont réuni que il! voix, une motion émanant des octobriste: et supprimant à titre de protestation contrt la politique générale du ministère un crédi de 735,000 roubles inscrit au budget pou! frais de voyage des fonctionnaires du mi nistère. L'assemblée a également voté avei la même majorité de 143 voix contre 84 ur ordre du jour déclarant que le ministère di l'instruction publique ne répond pas au; principes proclamés par le souverain en fa veur du développement des forces matériel les et intellectuelles du pays et que depuis longtemps il fait obstacle au progrès de le culture Intellectuelle de la Russie. Ce repro elle est justifié par les entraves apportée: à l'activité du « self government » local pai le refus du ministère de tenir compte de l'o pinion publique et l'interdiction par les en fanls des nationalistes russes de l'empio de la langue maternelle dans les écoles allo gènes. Le vote de l'ordre du jour a été oc cueilli par des applaudissements enthousiastes des octobristes et des gauches et pa' les protestations des droites. M. Pourichovitch a traité d'imbéciles Su membres des gauches, ce qui lui a valu d'être exclu de l'assemblée pour six séances SERBÎE La crise ministérielle Belgrade, mercredi, 3 juin. Dans les cerclés politiques on est unani me à déclarer que le Roi était disposé t confier au cabinet Pachitch le contrôle de: nouvelles élections. Ceci toutefois était sub ordonné à la condition que le décret relati: à la suprématie des autorités civiles (décre qui restreint les attributions des officiers dans les nouveaux territoires) fût rapporté ou ne reçût son application que dans l'ancienne Serbie. Cependant le cabinet déci dait que le décret resterait en vigueur sans aucune modification et qu'il n'y avait pas lieu pour le ministère de revenir sur sa décision de donner sa démission. Le Ro: finit par accepter à regret cette décision. On est d'avis que le souverain, après avoir consulté les chefs de l'opposition, offrira la formation du nouveau cabinet acn partis du bloc, c'est-à-elire aux jeunes-radicaux, aux nationalistes et aux progressistes.Les jeunes-radiesaux, qui forment la fraction la plus importante de l'opposition, ne sont toutefois pas disposés à partager avee leurs collègues du bloc le soin de forme-i le cabinet. Dans ces conditions il est encore possible, estime-t-on, qu'un compromis intervienne entre la Couronne et le parti vieux-radical au sujet du décret- et que finalement le cabinet Pachitch reste chargé de faire les élections. (a; TURQUIE Incidents gréco-turcs Constantinople, jeudi, 4 juin. Le ministre de l'intérieur se rendra de main à Brousse. On assure qu'il va ouvrii une enquête sur des incidents qui se se raient produits entre des Turcs et des Grecs de Gliemlek, où dernièrement les autorités avaient découvert ud comité seçre' s compose de Grecs et dont Taisait partie niï . Turc. Plusieurs Grecs de Ghemlek ont été arrêtés et conduits ici, où ils comparaîtront ê devant la Cour martiale. (a) Les relations turcc-roumaines ° Constantinople, jeudi, 4 juin. ' ' On dit dans les oercles du palais que e prince héritier de Roumanie fera prochaine, ment un voyage à Constantinople. (a) Lettre da Grèce ; (Du notre cortesppndant) La convention gréco-serbe. — Intéressantes déclarations ete M. C. Stoyanovitch, président de la commission serbe. ATHENES, 24 mai. Hier, samedi, à 6 heures, M. Diomi* dès, ministre des finances, et M. Stoyanovitch, député, ancien ministre du commerce et président de la. commission serbe, ont mis leur .signature au bas de la convention réglant le transit serbe par Salonique. Quoique les deux gouvernements entendent tenir secrètes les stipulations de cette ..convention jusqu'à ce que son contenu soit soumis à la ratification des parlements respectifs, nous croyoïs savoir qu'aux termes de cette convention : 1" Le gouvernement hellénique cède à bail à la Serb e, pour une durée de' cinquante ans, et dans les limites de la zone franche, un emplacement, qui . sera administré par les autorités grec-i ques et où l'emballage et le déballage t ues marchandises serbes en transit ; pourront être, effectués exempts .de . toute taxe ; : 2° Les ïavires qui affréteront le tran<r i sit serbe jouiront de tous les privilèges - accordés aux autres bâtiments ; 3° . 11 est bien entendu ejue la Serbie ! jouira de tous les droits et franchises " dont jouiront les autres nations da.'is 1 les limites de la zone franche. Si nos renseignements sont exacts,, à la susdite convention sont jointes deux annexes. L'annexe n" 1 règle les communications par voies ferrées, le passage des marchandises' à la frontière, etc.,. les deux parties contractantes s'enga-' géant, en outre, à observer les stipulât 1 lions de la convention à, quatre, conclue entre l'Autriche-Hcngrie, la Turquie et la Serbie et la Bulgarie. 1 Quant, à l'annexe 2, elle a. trait aux règlements sanitaires auxquels sera sou* mis le bétail serbe à son entrée et pen-| dant son séjour sur le territoire hellé-' . "'que. 9f * * M. Costa Stoyanovitch, ancien minis» tre du commerce de Serbie et- président de la commission serbe, a bien voulu,-à l'issue de la signature de la convention ,nous faire les intéressantes déclarations suivantes ; — La convention que nous venons de signer a, comme vous le savez, pour but de régler l'exportation et l'importation via Salonique et le transit par ter-i ritoire grec entre Salonique et la fro.i-tière serbo-grecque. » Cette convention stipule les droits • et obligations réciproques se rapportant au service des chemins de 1er, aux manipulations douanières et aux faci- . lités pour le transport des marchand;- • ses par mèr. La convention détermine,-en outre, les mesures sanitaires à prendre pour l'exportation du bétail, prin- ■ cipal article d'exportation serbe sur le marché méditerranéen. » Mais les facilités qui nous ont été accordées ,ie constituent pas pour nous un privilège exclusif. La création d'une zone franche à Salonique aura pour conséquence d'étendre à tous les autres Etats, avec lesquels la Grèce a des traités de commerce, le bénéfice des dispositions qui font l'objet de la convention gréco-serbe. » Les privilèges inhérents à la créa, tion de la zone franche faciliteront en premier lieu le commerce en général et contr'bueront à doter la ville de Salonique des conditions les plus favorables à son développement économique, » Déjà, il y a huit ans, lorsque la Serbie commença à diriger son commerce vers l'Egée, Salonique, par suite de l'extension de. son iiint-erland, a dû agrandir son ancien port et créer sur place toutes les facilités qu'un développement économique comporte. » Le développement économique de la Serbie, joint .à son développement, territorial, aura pour effet, d'augmenter l'importance de l'exportation des -articles de provenance serbe tels que bétail, céréales et autres, d'où nécessité pour. Salonique d'élargir à nouveau son port et de se munir de .toutes les installations propres à faciliter l'écoulement des marchandises accumulées. » Le commerce entre la Serbie et la Grèce, par suite du voisinage de ces deux Etats, sur une large frontière, non seulement conservera à Salonique son ancien hinterland, mais encore l'étendra considérablement en raison même du trafic entre ces pays amis et voisins. De même la construction de nouvelles voies ferrées, tant, en Serbie qu'en Grèce, ainsi que l'essor de la Serbie vers l'Adriatique influeront, favorablement sur le transit par voie do Salonique et, en général, sur les relations commerciales entre les deux pays. » Attirées par le développement de la production et de la consommation dans t'hinterjand de Salonique. la marine marchande grecque, ainsi que la

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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