L'indépendance belge

1432 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 17 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx6547c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

I Sôeme annee. No. 41. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, TELEPHONE: CITY 3960. E'C' LONDRES, MERCREDI 17 FEVRIER 1915. BEGISTEBED AT THE G.P.O. AS A NEWSPAPER. Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Les opérations dans l'est prussien—Le recul russe—Un raid aérien sur la côte belge—L'attitude des neutres. Le scepticisme et la guerre.—p. D. Les protestations. Lettres des Etats-Unis d'Amérique. Billet Parisien.—Jean Bernard. Entrevue avec le député belge Emile Royer.—Jean Bar. La mentalité allemande. Echos. Journal de " Piton." Notes d'un Cheminean.—'T. Wit Beerken. Notre alHé le pétrole.—Francis Laur. La reconstruction des villes. Nos soldats reconnaissants. Bibliographie. Nécrologie. Partie financière. LA SITUATION. Mercredi, midi. Un nouveau raid sur la côte belge : été effectué par la flotte aérienne alliée ce raid a été plus important, et doi avoir eu des résultats plus considérable: que le précédent. Il était composé di quarante appareils anglais d'une part et de neuf appareils français d'autri part. Et tandis que les quarante ap pareils anglais allaient détruire le; postes allemands dangereux, les fran çais allaient attaquer les postes d'aéro planes allemands, empêchant ceux-c de s'opposer au travail des autres!.. C'est la première fois qu'une bataill aérienne de si grande importance se pro duit. Il faut attendre pour connaîtr ses résultats exacts. Un fait qui produira une vive sensa \\on dans les milieux belges, c'est la re connaissance que le Roi Albert a effec tuée en aéroplane. Lorsqu'il s'agit d< courage et d'audace, le Roi nous a habi tués depuis longtemps à le voir toujours au premier rang : son voyage aérien con stitue une preuve nouvelle de l'intrépi dité de ce roi, que rien ne peut abattn dans son rôle de défenseur du droit * de l'honneur. Le Kaiser pourra réfléchi à ce sujet, lui qui ne se déplace qu'en touré de gardes. Mais, étant donné 1; mentalité allemande, on devine la ré ponse que les envahisseurs de la Bel gique feront à l'exemple d'intrépiditï nouveau : "Le Roi Albert ne possèdi plus que l'honneur et un petit coin di terre belge : en s'exposant, il n'expos: pas grand'chose. " On sait, en effet, qui pour les Allemands, l'honneur ne consti tue pas un bien à placer par-dessus tou: les autres. Pour l'instant les envahisseurs bru taux de la Belgique en sont à médite sur les exploits navals qu'ils ont annoncé devoir commencer demain, 18 février C'est, en effet, demain que le blocus de îles britanniques commence. D'aprOs le dépêches récentes, il paraîtrait que le: autorités militaires navales allemande: sont, dès à présent, assez gênées par ti " bluff " qu'elle^ ont produit à ce sujet Il faut attendre, avec beaucoup di :alme, du côté des Alliés, les exploit: annoncés. En ce qui concerne la situation sur !i front oriental, l'avance allemande dan: l'est prussien et au nord de la Vistule în Pologne, continue. Les dépêcha renant de Pétrograd affirment que cetti avance ne produit pas une grande im-t pression en Russie. Quoiqu'il en soit, . l'adversaire marche actuellement en t avant et il a occupé Plock. Pendant ce temps, le sort des armes ' est favorable aux Russes du côté des ; Carpathes, où la bataille continue. , Du côté oriental, la situation reste ; très bonne et les efforts des Alliés con- - tinuent à prouver l'excellent état d'esprit ; dès trompes. Outre les exploits tels que . le Raid aérien dont nous parlons ci-des-. sus, les soldats alliés remportent des i succès partiels qui font honneur à leur courage et à l'esprit qui les anime. Ici ; et là, sur le front, des tranchées sont . prises ou reprises. ; Le Gouvernement britannique ayant décidé de donner plus de renseignements . sur les faits de guerre que par le passé, . des dépêches du chef des armées britan- - niques, Sir John French, sont publiées ; aujourd'hui. La situation quant à l'attitude des s Etats neutres ne se modifie par actuel-. lement. L'incident turco-grec qui s'était pro-: duit récemment est en voie de pacifica-t tion. Les négociations entre M. Panas, - le ministre grec, et le Grand Vizir - n'ayant pas abouti pour trouver le i moyen de donner satisfaction à la Grèce - en réparation de l'insulte faiteau capi- - taine Kriezis, son attaché militaire : naval, on sait que le ministre grec ; quitta Constantinople. A ce moment la ; situation apparaissait grave, mais ; depuis, le personnel de la Légation ; grecque étant resté en fonction, des - personnalités turques sont intervenues, 5 notamment Enver Pacha, et la présence du 1er secrétaire de la Légation grecque - a empêché la rupture complète. Bref r après une visite que M. Venezelos reçut 5 de Ghalib Bey, ministre turc, un com-. muniqué a été publié immédiatement, s annonçant qu'un arrangement satisfai-? sant pourrait se produire. Il y a donc s lieu d'attendre. ; L'Italie, elle, aurait reçu l'assurance ; de la part de la diplomatie allemande et . autrichienne, que les deux empereurs ; n'ont pas l'intention d'attaquer la Rou- > manie—et cela en réponse à des représentations faites par l'Italie à ce sujet. ? Cette nouvelle est donnée par un journal ; italien, le " Corriere délia Sera." Rien . de précis n'est connu, aujourd'hui, > quant à l'attitude des Puissances neu-; très dans l'avenir. LE SCEPTICISME ET LA GUERRE Partout et surtout dans notre Belgique le scepticisme dominait tout. Il ne s'agit pas ici, bien entendu, d'un scepticisme supérieur tel celui d'un La Rochefoucauld, non, il s'agit de cette rtdifférence à travers laquelle on regardait toutes choses. Et les raisons de cette véritable épidémie, — car c'en était une — était, ïvouons-le, des plus plausibles. Nous reconnaîtrons tous que le scepticisme s'imposait fatalement aux es-srits inférieurs qui, selon l'inéluctable loi du moindre effort, trouvaient là an masque suffisant au vide de leur raisonnement et à l'incapacité de leur jugement. Le scepticisme, avec son air de supériorité transcendante, d'intelligence désabusée, de perspicacité indéroutable, permettait aux plus médiocres de jouer leur honwïie compétent revenu des fols enthousiasme. Avouons-le, cette allure en imposait d'ailleurs au plus grand nombre. De plus le scepticisme était devenu un genre. C'était " la mode," le suprême chic. Avec un sourire amer au coin des lèvres, un ton protecteur, des phrases ironiques, des cheveux bien plaqués, un visage glabre et un costume extra anglais, l'on, était un homme sérieux, pàçé, influent. Que d'avantages ne retiraient pas de là les imbéciles, et les poseurs? Et l'on s'étonnerait de l'extension prise par le scepticisme ! Alors peu à peu, ce genre ■ créait une véritable ambiance, une atmosphère d'incrédulité qui, suivant l'influence du milieu sur les individus, poussait de nouvelles victimes vers ce snobisme de l'esprit. De plus, ayant derrière nous une longue série d'années vides des grands événements qui secouent leè peuples, vi vant dans une ère de paix heureuse e prospère, dans un recul sensible de l'in tellectualité, n'ayant plus des préoccu pations extérieures à notre propre individu,devenu avant tout homme d'affai res, que des questions trop souvent d< second et de troisième rang ou même simplement mesquines, l'on en était ar rivé à considérer comme une faiblesse comme une faute, comme un manque d< volonté—et peut-être de dignité— poil tioues qu'artistiques, que patriotiques L'on s'en "fichait." Mais nous sommes maintenant arrivé; à une rupture nette, à un arrêt brusque de cet envahissement progressif di scepticisme. Un coup de fouet se'mbli avoir secoué les énergies aveulies, le: volontés frasques. Le mot de Patrie es' ressuscité sur les lèvres plus rouge; et dans les cœurs plus précipité: avec son attachement profond, sa fiertt grande, avec toute sa ferveur frémis santé. L'on s'enthousiasme à nouveau L'on redevient homme vraiment digm de ce nom si beau. Le sang nouveai coule rouge dans nos veines. C'est le réveil éclatant au sortir d'une excusabli ■ somnolence. C'est la foi qui renaît en : nos âmes ressurgies. La Patrie est. ■ L'on y croit. On l'aime. On ose croire, ■ on ose aimer, l'on affirme et l'on clame • sa foi, son amour. L'on se sacrifie pour - Elle, sentant dans ses bras la même : ardeur que les fils ardents de quatre-: vingt-neuf, volant aux frontières vaincre ■ l'ennemi de leur idéal politique, ds , leurs conceptions philosophiques, de : leur Patrie ! La foi, l'amour, l'enthousiasme et le dévouement ont repoussé dans nos cœurs leurs racines profondes. La Pa-; trie est ! Elle est une et tout amour. : Elle devient 'a concrétisation symboli-i que de nos efforts, de nos affections, de ; nos espérances. Elle est devenue notre ; guide resplendissant de l'ultime splen- - deur qui s'irrise des yeux de ceux qui ; croient et auréole leur front lumineux. ; Désormais le seul scepticisme est ? mort pour nous. Nous croyons en nous- ■ mêmes. Nous croyons en l'honneur. . Nous croyons en la vie. Nous croyons au ; dévouement, nous croyons en notre i vaillance. Nous croyons en l'immanente : justice. Nous croyons en notre Patrie ! ; P. D. LES PROTESTATIONS. La publication par le " Times " d'ar- chassés ici à cause de la ruiaie absolue; beaucoup , ' 1 , . se sont rendus ici à la recherche du travail; il y en ticles émanants de la plume Ci un ecn- a beauooup qui travaillent ici aujourd'hui et vain neutre " a produit de vives pro- beaucoup d'autres accueilleraient le travail avec . , . empressement. Beaucoup sont venus afin de protestations. A propos du commentaire que téger leurs familles contre les outrages et afin nous avons publié en riposte aux alléga- d'épargner à leurs petits enfants une terreur obsé- , . . , danie; beaucoup ont quitte leurs pays, se trou- tions de l'l'écrivain neutre, nous avons vant désarmés et sans secours; on les a prévenus reçu une avalanche de lettres. Mais nos f* il3 savaient bien qu'en offrant do la résistance - ■» , , ils ne feraient qu exciter 1 envahisseur allemand Compatriotes comprendront que C est ^ commettre des crimes sauvages sur les inno- surtout à nos amis les Anglais que nous cents. Ils refusèrent de se rendre le3 esclaves des devons laisser la parole en telles ma- Allemands et les spectateurs désespérés des in- r . ... famies qu ils ne pourraient pas arrêter. tlères. O est pourquoi nous publions au- Il y en a très peu qui aient été-,animés par le jourd'hui la lettre envoyée au " Times " désir du bien-être ou par une peur déshonorante à par M. J. G. Butcher, membre de la !?. manaoe du j . bien au courant des atrocités dont la BeLgique a Chambre des Communes . cette lettre souffert, nous savons quelque chose de la main de produira l'effet qu'il convient; elle a été fer qui l'agrippe, nous voyons bien que, sans traduite de l'anglais par Lady Constance ^istaoce généreuse de l'Amérique dea miUiers p . ~ . seraient morts de faim. Partout, nous reconnais- Hatch I la traduction en est donc par- ©ons bien avec quelle ardeur incomparable la Bel- falternent exacte I .gique a défendu sa liberté et nous reconnaissons aussi quelle assistance sans pareille la Belgique A Monsieur le Rédacteur du "Times.** a rendue aux Alliés. Nous combat-tons aujourd'hui Tous oeux qui ont lu attentivement la série afi.n de remédier à ces torts, et notre conscience ne d'articles dans votre journal, intitulés trLe> Cœur sera pas satisfaite avant que nous ayons atteint de la Belgique," ne doivent pas se douter de la ce but. En attendant, c'est non seulement notre profonde sympathie que ressent l'écrivain, quant devoir, mais c'est notre privilège de donner un aux souffrances de la Belgique. Il nous a montré accueil à cœur ouvert ainsi que l'hospitalité aux à nouveau, en se servant de son expression à lui, hommes, aux femmes et aux enfants qui sont que le cœur de la Belgique, quoique cruellement venus chercher asile chez nous. * meurtri, n'est pas brisé. Mais dans l'article du Agréez, monsieur, mes salutations les plus dis- 10 février, il se trouve une phrase qui prêterait tdngoiées. facilement à confusion, et je sais par expérience J. G. BUTCHER. personnelle, que cette phrase a causé une pro- House of Gommons, 13 février. fonde douleur à beaucoup de Belges qui vivent * * dans notre milieu. Je veux citer cette phrase SS?snrla^i'TBKtrs: P„t, ■*>««*». parmi les victimes réelles, les réfugiés compren- que nos amis anglais nOUS envoient, nent des hommes vigoureux qui tiennent à la nOUS trouvons line protestation signée vie sédentaire, au* repas gratuits; ils compren- M> J7_ T Hastir^s-Pimbury, lequel, nent aussi le richard égoïste qui cherche ase^ . j i réfugier lorsqu'il se sent menacé, et d'autres qui depuis le commencement de la g*uerre, se ne sont même pas reconnus comme types de la dévoue admirablement en faveur de la société honorable dans leur communauté." cause belp*e Si l'auteur s'était contenté de confiner ses cen- o * sures au sujet seulement des hommes d'âge et M. Hasting"s-Pimbury proteste Contre de qualité militaire, il ne serait pas justifie de l'opinion émise, au Sujet des atrocités se plaindre, mais la condamnation est bien trop . -r» 1 • , universelle! Il n'est pas vrai qu'il existe une commises en Belgique, pat INI. Macdo- granàe prépondérance parmi ceux oui ont cherché naJd, dont nOUS avons exposé les idées asile chez nous qui ne sont pas dignes de notre dans notre numéro d>h;en Notre hano_ pas peu de chose de quitter le Home rable correspondant nous signale que le qu'on aime, d'abandonner tous ses biens matériels " Punch " a exprime l'opinion de ses et de subir l'amertume de l'exil; ce ne compatriotes en montrant M. Macdo- sont pas des motifs mepnsables qui poussent i i j» » i -tr • i o» ^ i » à de telles actions. Beaucoup de Belges ont été na^d décoré par le lvaiser .... C CSt dur . LETTRES DES ÉTATS=UNIS D'AMÉRIQUE. Témoignages touchants de sympathie. (D'une correspondante.) donner pour les Belges. Un autre jour " L'Indépendance Belge " sera heu- c'est un écrin que l'on me remet, con- reuse de connaître quels sont les senti- tenant une broche en or, garnie d'opales, ments qui animent les esprits pendant on me prie de la vendre: " Car, voyez- les terribles" événements qui se dérou- vous, madame, je ne puis pas donner lent de l'Autre Côté de l'Océan. d'argent et comme je veux donner pour Voilà six mois que nous sommes ré- les. Belges, si pauvres et si courageux, fugiés dans la grande terre américaine je pense que vous pourrez bien réaliser et'tous les jours nous sentons davantage une cinquantaine de dollars en ven- une sympathie qui, pour les Alliés, va dant ce bijou ! J'avais une larme prête à sans cesse grandissante. tomber, tandis que je remerciais la gen- M'occupant du " Belgian Relief tille Américaine, dont j'ai conservé le Fund," je suis en contact journalier nom et l'adresse. avec ceux qui viennent porter leur obole De quel cœur, je leur témoigne à au local, que la Cie belge des Wagons- tous la profonde reconnaissance de tous lits a mis gracieusement à notre dispo- ceux qui souffrent tant là-bas et que sition 281, 5e avenue, à New-York. toute leur bonté voudrait soulager ici ! Que de faits touchants s'y passent ! Puis ce sont des enfants que je vois Emue, je reçois de la main même de descendre de leurs automobiles, pliant l'ouvrière le dollar qu'elle a économisé sous le poids de gros paquets. Avec sur sa semaine.! Tout le monde veut quelle fierté ils déballent les ouvrages ♦ \ confectionnés par eux pour " the poor little Belgians." Car dans presque toutes les maisons on travaille pour eu,x. Des comités se sont organisés partout, et sur une telle grande échelle, que c'est par centaines d'objets par jour que l'on taille pour être confectionnés. Ceux-ci sont envoyés alors à d'autres comités qui s'occupent des " unem-ployed " de New-York, car la misère est grande en ce moment. La guerre a forcé certaines maisons de renvoyer 50 p.c. de leur personnel. Chaque femme qui se présente par exemple à " La Children's Aid Society " peut gagner 50 centimes l'heure à coudre pour les Belges, ainsi les souffrances et les misères des uns sont un soulagement à la souffrance et la misère d'autres également éprouvés par cette horrible guerre. U.n chiffre sera plus éloquent que toutes ces touchantes manifestations de la bonté américaine. Le Belgian Relief Fund pour New-York seul s'élève aujourd'hui (5 février) à la somme de 906 264 dollars 46, soit 4,523,222 francs 25 ! Les sentiments américains deviennent de jour en jour plus nettement antipathiques aux Allemands. Des familles sont brouillées à mort, le frère est pro-germain, les enfants américains sont hostiles au militarisme et au prussianisme germains. Des amis de vingt ans ne se saluent plus ! Si l'Allemagne avait pu prévoir l'aversion qu'a fait naître contre elle la violation de la Belgique, peut-être aurait-elle hésité à commettre ce crime ! Les nombreux pro-Germains qui sont en Amérique font une campagne acharnée pour leur cause sans grand succès. Des orateurs payés se tiennent sur les marches de bois devant les dépêches officielles du " Times," ou encombrent la circulation devant les bureaux du "New-York Herald." Leurs succès oratoires se terminent la plupart du temps par des huées et même des coups. La police intervient alors et dispersèrent les groupes trop bruyants ou trop combattants. Mais tous les Allemands d'Amérique n'épousent pas la cause du " Father-land." Beaucoup ont protesté contre l'acte malhonnête de leur pays et ce sont ceux-là qui ont apporté au Belgian Relief Fund les plus importantes cotisations (l'un d'eux dix mille dollars !). Quant à notre Roi, c'est le plus grand de tous les héros ! Ce Roi, sans royaume, écrivait un journal américain, est le plus grand roi de la terre. Quand le nom d'Albert 1er vient à être prononcé j'ai vu des Américains enlever leur chapeau et saluer de loin celui qui tient tête encore aux hordes barbares ! Ce Roi inconquérable personnifie ici, fièrement et devant le monde entier, la sainte cause du Droit, de la Justice et de la Liberté ! Une grande dam<^ américaine, Mme C. P., de Californie, me disait, en parlant de lui : " Moi, je suis neutre, mais sur ma cheminée, entouré de fleurs de lys, j ai posé le portrait de votre divin Roi, fière de le couronner de nos étoiles américaines s'appuyant sur votre drapeau tricolore. C'est ma manière, à moi, d'afficher ma neutralité ! Tels sont les sentiments réconfortants que je ressens ici pour les Belges et pour la Belgique, et les lecteurs de " l'Indépendance " seront certes aussi heureux de les lire que moi je suis fière de le leur écrire. L. H. B. » • • * Sentiments d'Industriels. D'autre part, un de nos amis nous communique les extraits suivants de deux lettres qu'il vient de recevoir ide deux des plus émin-ents professeurs des Etats-Unis. Le premier est professeur à l'Université de Colombie, à New-York, et est une autorité pour tout ce qui concerne la métallurgie du fer et de l'acier. Le second, M. A. Sauveur, est professeur à l'Université de Harvard, à Boston, et un des maîtres de la métal-lographie. Tous deux ont joué un rôle en vue au Congrès de New-York, en 1912. A ce congrès assistaient un très grand nombre de métallurgistes de tous les pays, notamment des Anglais, des Belges, des Français et... des Aile-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes