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s.n. 1915, 14 Mars. L'information. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2ww9r/
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LINFORMATION ABONNEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. Tirage : 25.000 exemplaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à, l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7028 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 183, boulevard emile bockstael Les abonnements sont reçus à Bruxelles : à l'Agence Georges Stilke 536, rue de Brabant, et dans toutes les librairies des gares en Belgique (gare du Nord, Bruxelles, Anvers, Gand St. Pierre, Liège, Louvain, Hasselt, Namur, Charleroy, Mons, Lille, Valenciennes), ainsi que chez les Dépositaires de L'Information, les bonnes librairies et agences de publicité à Bruxelles et en Province. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. i.oo Nécrologies . . . . » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Tirage: 25.000 exemplaires —M—I—aa—amiwn^wciaigMaMaaa—a—m—aaBMMa—ie—mbiiih miM i il ■il—ma——■B—W3—■m—rzmmmui mn nirnij—rwil ni—IIHHII I — SOMMAIRE : Les Dardanelles. - Les blocus et les neutres Les ambitions russes, anglaises, italiennes, bulgares, grecques, Un blocus non effectif. — Les conventions internationales. — Reverrons nous des corsaires ? — romaines. — Les difficultés de l'intervention russes. Protestations des neutres. Impressions et difficultés en Angleterre Feuilleton: Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de services personnels. — Nécrologie. — Le yacht „Thalia". — Bruxelles-Attractions. —Nouvel horaire de chemins de fer. L'INFORMATION esl en vente En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A l'Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie. VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N. \V. 7. : Georg Stilke, Dorotheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill. Les Dardanelles. (Les ambitions russes, anglaises, italiennes, bulgares, grecques, roumaines. Les difficultés de l'intervention russe.) L'attaque des Dardanelles par les flottes alliées ne paraît pas encore avoir dépassé l'entrée de ce boyau de 65 kilomètres; et on ne démêle pas jusqu'ici l'effet pratique obtenu. Ce sont provisoirement des succès sans résultats. On bombarde, on détruit quelques forts : sont-ce les points essentiels, ou bien les véritables et nouvelles batteries de défense sérieuse sont-elles terrées ailleurs ? M. de Giers, ancien ambassadeur de Russie à Constantinople, aurait dit, d'après le Birschewija Wiedomosti, qu'il faudrait trois mois, avec quatre ou cinq corps d'armée et une active collaboration russe, pour forcer ce passage. Cependant il est à noter que l'amiral Limpus, qui y commande les flottes alliées, a séjourné longtemps à Constantinople avec la mission de réorganiser la flotte et les défenses maritimes de la Turquie. C'est sans doute en se fiant à son expérience que les Alliés ont entrepris cette expédition et aussi que les chefs et les organes de l'Empire russe ont salué l'action contre les Dardanelles avec des déclarations aussi formelles sur le but de cette attaque. Constantinople et les Dardanelles doivent appartenir à la Russie, la mer Noire doit devenir un lac russe, a dit M. Sassonoff. Le journal cité plus haut exprime la décision „inébranlable" de la Russie de s'assurer l'ancienne Byzance, que les Slaves appellent Zarigrad, la ville des Tsars. Les députés à la Douma ont exigé des promesses formelles de l'Angleterre ; ils ne se contentent pas des ^sympathies" vagues exprimées par sir Edward Grey en faveur de l'accès de la Russie à la mer libre. Et que répond à cela le gouvernement russe? Le secrétaire d'Etat Gourko déclare que Constan tinople doit devenir la résidence du Tsar russe, et que ce fait sera l'expression visible du grand empire panslaviste, auquel tout l'Orient est promis ! Cette attaque des Dardanelles et ces délarations ont produit dans tout l'Orient et même ailleurs une profonde émotion. C'est que la Russie n'est pas seule à avoir des vues sur Constantinople et que des Etats qui ne songent pas à s'en emparer ne tiennent aucunement à ce que ce point, unique au monde, tombe entre les mains d'un concurrent. L'Angleterre, qui n'a pas encore publié à cet égard de déclarations précises, n'a certainement pas cru, en engageant la guerre il y a sept mois, qu'une telle conséquence pourrait en résulter, pas plus qu'elle n'a songé à la main-mise du Japon sur la Chine, voire sur tout l'Océan Pacifique comme zone d'influence du moins. Il s'agirait pour elle de renoncer à un axiome séculaire de sa politique dans la Méditerranée, et cependant des journaux russes assurent qu'elle a fait à leur gouvernement des promesses définitives. Peut-on supposer que, si ces prétendus engagements ne sont pas publiés, c'est pour ne pas froisser d'autres nations dont l'Angleterre ne veut pas heurter en ce moment les sentiments et les intérêts? Ou bien l'Angleterre a-t-elle mis à son adhésion aux vœux russes des conditions dont la publication ferait mauvais effet ? Il est évident qu'il lui faut des garanties pour ses intérêts en Egypte et en Arabie. Ce qu'elle préférerait, ce serait peut-être une neutralisation des détroits sous un contrôle mixte, grâce auquel elle pourrait espérer acquérir elle-même à la longue la prépondérance et,même la possession d'une proie si disputée. Tenant deux extrémités de la Méditerranée, Gibraltar et Port-Saïd, la troisième issue que constituent les détroits compléterait parfaitement sa position. Mais il y a d'autres ap.pétits. Le Popolo Romano, de Rome, écrit que les États balkaniqnes et l'Italie suivent avec attention et inquiétude les événements : Constantinople et sa grande route commerciale ne peuvent pas être monopolisés par une seule puissance ou par un seul groupe de puissances. La suppression en Turquie des établissements français, russes et anglais donne à l'Italie neutre une occasion unique d'y fortifier son influence déjà grande, d'y multiplier ses missions religieuses, ses écoles et ses maisons de commerce. La fin du protectorat français est pour l'Italie un bénéfice moral et matériel incalculable. C'est ce que ne voient pas certains groupes extrémistes italiens : ils sont hypnotisés par l'idée fixe de la possession des lambeaux, en somme peu importants, que l'Autriche a conservés de ses anciens domaines de langue italienne, et ils oublient tous les autres intérêts de leur patrie. Bien plus, il en est qui paraissent chercher à priver celle-ci de l'occasion qui s'offre à elle en Orient. Le Gouvernement italien parait négocier avec plus d'habileté pour s'assurer d'un côté ou de l'autre les avantages les plus marquants et peut-être pour obtenir des concessions de la part des deux camps. Mais les cercles qui ont gravité longtemps autour de M. Nathan, l'ancien maire de Rome, réclament maintenant avec lui la suppression ou la modification de la loi des garanties. Au cas où conformément à leur ardente propagande l'Italie prendrait part à la guerre, ils voudraient profiter de cette occasion pour mettre fin aux représentations diplomatiques étrangères auprès du Saint-Siège. Il est clair qu'une telle attitude priverait l'Italie de tout le profit qu'elle peut retirer de l'exclusion actuelle de la France en Orient. Il n'est pas étonnant que des hommes comme l'ex-abbé Romolo Murri soient des plus vifs partisans de cette atteinte à la situation internationale du Pape comme de la participation immédiate de l'Italie à la guerre contre l'Autriche et la Turquie : on sait quels mobiles dominent les esprits dans les groupes de cette tendance, en Italie comme dans les autres pays neutres. M. Albin Rozet, président du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des députés de Paris, publie en cette qualité le résultat d'une enquête faite, à la demande de ce comité, sur l'attitude de la presse des pays neutres : on a prétendument constaté que leur presse conservatrice serait favorable à l'Allemagne; leur presse modérée serait plus réellement neutre; les organes radicaux, républicains, etc., tiendraient pour la France, ainsi que les socialistes, mais ceux-ci sont souvent hostiles, toutefois, à la participation à la guerre et à toute politique de conquêtes. Ces appréciations sont trop générales et exagérées : mais elles sont assez justes en ce qui concerne l'Espagne et l'Italie. Celle-ci envisage peut-être aussi avec inquiétude le déplacement de l'équilibre politique et naval qui résulterait dans la Méditerranée de l'établissement à Constantinople de la Russie ou d'un autre Etat que cette possession agrandirait considérablement. Faut-il se préoccuper, au point de vue de l'attitude de l'Italie, des bruits relatifs à la retraite presque simultanée de M. Krupenski, ambassadeur de Russie, et de M. Barrère, ambassadeur de France? Tous deux seraient brusquement enclins à quitter leur poste de Rome à raison de leur état de santé. Faut-il rapprocher de ces bruits une autre nouvelle d'après laquelle l'attaché militaire italien à Berlin viendrait d'être autorisé à rejoindre le quartier général allemand ? Mais sait-on en quel sens il faut interprêter tous les bruits relatifs à l'attitude de l'Italie? Veut-elle temporiser ou donner le change? Outre la Russie, il y a deux petits amateurs pour Constantinople. La Bulgarie a failli toucher à Constantinople il y a trois ans, et ce sont les autres Etats 18t Feuilleton du 14 Mars 19^. le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 10, 20e Année) Les réquisitions de services personnels I ;J„La réquisition, dit Littré dans le Dictionnaire de la langue française, est la demande faite par l'autorité pour avoir à sa disposition des hommes et des choses." Nous examinerons de plus près la nature delà réquisition en traitant de la réquisition de choses; en ce moment, nous pouvons nous contenter de noter qu'à côté de la réquisition de choses, ou en d'autres mots de la réquisition en nature, se place la réquisition de services personnels, ou, pour employer le terme, la réquisition de corvées. S'il y avait complète et logique application des principes, il ne serait question ni de réquisition de services, ni de réquisition de choses ; la guerre étant une relation d'Etat à Etat, les habitants paisibles seraient complètement à 1 abri des exigences des Etats belligérants ; mais, ici non plus, les faits ne répondent point entièrement à l'enseignement de la i doctrine, et la doctrine elle même a essayé d'expliquer j et de justifier des dérogations. La science du droit et la législation ont posé le problème non seulement pour le temps de guerre, mais aussi pour le temps de paix. Il existe dans la plupart des pays des lois qui déterminent les pouvoirs de l'autorité militaire, l'étendue des réquisitions et les modes de procéder; elles statuent pour l'état de paix et pour l'état de guerre; elles visent le cas où les ordres de réquisition s'adressent aux citoyens mêmes de l'Etat et le cas où ils sont intimés à la population paisible d'un territoire occupé : „I1 ressort de la réalité des faits, écrivait le rapporteur de la loi française du 3 juillet 1877 relative aux réquisitions militaires, que le droit de l'armée de faire appel aux habitants pour suppléer à ses besoins, n'est pas de ceux qu'on puisse discuter; car il est, a été et sera toujours le droit de la nécessité. S'il est souvent de ceux que la moralité réprouve, que les lumières plus répandues dans notre siècle tendent à faire tomber en désuétude, que la civilisation doit s'efforcer de proscrire, il n'en est pas moins vrai que toutes les fois que des masses d'hommes armés se trouveront privées des moyens nécessaires à leur subsis tance, leur premier sentiment sera de les chercher autour d'elles et aucune force humaine ne sera suffisante à protéger les populations, si des règles ne président pas à ces circonstances spéciales. Or, celles-ci, plus rarement sans aucun doute, peuvent se présenter en temps de paix." "Requérir, dit le général Lewal, c'est militairement demander, exiger, non en vertu d'un droit, mais au nom ne l'obligation de vivre. * La question de savoir ce que les armées peuvent exiger des habitants en pays envahi ou occupé a fait l'objet de formules diverses. Au sein de la conférence de Bruxelles, trois solutions ont été suggérées : selon les uns, il convenait de mettre la population du territoire envahi ou occupé sur la même ligne que la population de l'Etat vainqueur; selon d'autres, il fallait appliquer, non la législation de l'Etat occupant, mais la législation de l'Etat auquel, en somme, le territoire continue à appartenir; selon d'autres encore, mieux valait tnettre les prestations et les services en rapport avec les nécessités de la guerre. En réalité, les formules adoptées dans la conférence de Bruxelles et légèrement modifiées dans la conférence de La Haye n'ont point résolu les difficultés. (A suivre.) E. Nys. 20e Année, N° 11. 4 pages — Prix du numéro: 10 centimes Dimanche, 14 Mars 1915.

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