Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1916, 22 Janvrier. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1g0ht2h17p/
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ANVERS, Samedi 22 Janvier 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17.519 DIRECTION & RÉDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne l franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.—Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS Toutes les heures renseignées dans notre Journal sont indiquées d'après l'heure de l'Europe Centrale. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 22 janv. 1915, 9 h. du matin — Baromètre 771.5.— 1 herroomètre cent (max) t- 11.— Thermom cent, imin.l + 6,5. — Pluviomètre - m/m.—Vent. O.-S.-O.— Prévision: Pluie. Astronomie 23 janvier Lever du soleil 8h.32m. Dern. quart.le 28jan. ih.35m. Coucher du soleil 17 „ 16 . Nouv. lune le 3 févr... 16 „ 5 „ 1 ever de la lune 2 3 .. Prem. quart, le 10 févr. 23 „ 20 ,, Coucher de la lune... 9 .. 37 ., Pleine lune le 19 févr. 3 „ 28 „ Haute marée à Anvers Matin Soir 23 ianvier ... 6 h. 12 m. 1 23 janvier ... 18 h 28 m. 24 . • ■ 6 „ 43 „ I 24 „ ... 19 1 25 „ ... 7 „ 18 „ | 25 19 35 „ Hauteur du Rhin Cologne 21 ianv. 3.89 m Strasbourg !9 ianv. — m Huninjen 19 . 1.75 „ Laulerbourg „ — . fohl .. 2.81 „ Maxau Viannhtirr .. 4.10 Gerracrshcim „ — „ Caub 21 „ 3,11 Mayence „ 1.84 „ liuhrort „ 3.96 „ Bluta . 2.70 Ouisbourg 19 „ 3.51 .. Coblence .. 3.63 „ Waldshut .. — Dusseldorl „ 3.99 .. Lobith .. - 3.64 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 19 ianv. 2.70 m. Heilbronn 19 ianv. 1.38 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trèvas 19 ianv 1.74 m. Constance 21 ianv 3,34 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 21 JANVIER Steamer WilfoRD III, de lainise. Union I, de la Hollande. Telegraaf IV, de la Hollande. Bateau-moteur Oûrthe, de Moerzeke. » Eclair IV, de Bruxelles. » Mélanie, de Bruxelles. Allège Fr VNCO-BE1.GE, de Merxem. eune PiERtE, de Merxem. st-Antoine, de Merxem. » I.éome, de Looybroeck. I'ranSn de Looybroeck. Olympia 6, de Ryckevorsel. v Maria, de Ryckevorsel. Mélanie, de Burght. » GEORGES, de Burght. Jeanne, de Gand. » Gertrude, de Gand. De Vlaming, de Bruxelles. Mon Désir, de Cliarleroi. » Porte Galette, de Cliarleroi. » Marguerite, de St-Gliislain. » ambiorix, de St-Ghislain. » Zijid Holland, de la Hollande. » .Iohanna-Hendrina, de la Hollande. » NodRDSTER, de la Hollande. » TttiLLA, de la Hollande. » Avonture, de la Hollande. » .Iohanna, de la Hollande. ». Vroi w Cornelia, (le la Hollande. » Wanderer, de l'Allemagne. » Karl schroers 38, de l'Allemagne. » charbonnière .1, de l'Allemagne. DEPARTS DU 21 JANVIER ï Steamer Wilford III, pour Tamise. Union i, pour Bruxelles. » Telegraaf III, pour la Hollande. Bateau-moteur Pierre-Joseph, pour Bupelmonde. Léonard, pour Eyckevliet. Anna, pour Niel. Bato III, pour la Hollande Allège Henriette, pour Sçhooten. John, pour Burght. .. Vamos, pour Alost. » Ru BEE,, pour Niel. » François-Elise, pour Bruxelles. Torpilleur, pour Bruxelles. Anna-Maria, pour Bruxelles. Nova, pour Mons. St-Berthuin, pour Mons. Orufa, pour Mons. Les deux Frères, pour Mons. » Sidonie, pour Mons. » Wel tevreden, pour la Hollande. » GORNélia, pour la Hollande. .. Morgenster 6, pour la Hollande. « Onderneming, pour la. Hollande. » Primus, pour la Hollande. » Vereinigung 14, pour l'Allemagne. SERVICE DU PORT Service du passage d'eau vers la Tête de Flandre AVIS Le soussigné porte à la connaissance des intéresses, qu'à partir de lundi 24 oourant, le service pour [ le transport des véhicules, au moyen des flotteurs, l commencera à 5 heures du matin, à la Tête de ! Flandre, au lieu de 6 heures. Ce service se terminera i à 9 heures du soir. Le tarnsport dès passagers au | moyen du bateau Overzétter II, continuera, comme par le passé, de 6 heures du matin à 10 heures du f soir. ! Anvers, le 21 janvier 1916. Le capitaine du port, .1. BULCKE. Evénements de Mer SINISTRES. AVARIES, ETC. Kepler. — Gotheinbourg, 18 janvier. — Le steamer •Iiao est arrivé ici ayant à la remorcpie le steamer | Kkpler qm avait été abandonné en mer. Sc'.i. 116. — Katwijk s Rhin, 20 janvie.-. — Le bateau Sch. ik; s'est ét-' oué ici. Los occupants ont e;; "l'aride peine à se sauver. Le navire sera probable | ment, perdu. BELGIQUE Revue commerciale j Bruxelles, 21 janvier. — Il se traite moins d'affai ■ ,es comparativement aux jours précédents. j ^ oici quelcpies cours : I '-e savon, décidément, prend une place de plus en ■ plus prépondérante sur le marché. Noté en passant H I;| liausse croissante du « Sunlight », qui fait 100 H francs tout rond, ce qui porte la .brique à 50 cen- ■ times .Quant au Triumph, il ne trouve vendeur qu'à ■ 1.10 francs environ. Les savons de toilette voient -à H Jeur tour envahir leur domaine par la cohorte nom- ■ oreuse des imitations de toute qualité.' Il y a dans ■ ('t* domaine autant d'intérêt à tenir, l'œil sur la ■ composition des produits vendus que dans tout ce ■ (I"< <i rapport à l'alimentation. Moralité : consomma ■ teurs, mettez le prix et n'achetez pas à la légère. I '-e sel de soude se traite à 12 fr. ; ne pas confondre ■ jjvec ie carbonate de sonde, qui, lui, vaut dans les ■ j-' 11 • Encore faut-il chercher pour trouver vendeur. ■ j-a margarine se cantonne chez quelques spécialistes ■ " * fr. 70 et c'est donné au prix où est le beurre. I los allumettes ne sont guère discutées, mais ■ jme spéculation nouvelle s'abat sur l'article : ■torchons, lavettes, etc., en général tout l'article en ■ coton, depuis que les difficultés sans nombre d'ex-■l'oiter de la zone d'étape raréfient les stocks de ces ■articles si utiles aux ménagères. Dans cette catégo- ■ ne d'articles, le type bien connu « Export» reste in-■jrouvable pour ainsi dire. Les cafés reprennent de ^wa?tualité ; on en obtient du crû, bonne qualité, ■yers 3 francs. Province de Luxembourg H l.e lieutenant général Huit, gouverneur militaire ■pja province de Luxembourg, a condamné à des ^K^mes ^'emprisonnement, allant de 2 semaines à 9 ■L("s' et des amendes allant de 1000 à 8000 marcs, ^Kran ni!UÏ:.'iands de pommes de terre, pour avoir ^fte f|?!,ess<* les Pr,x max i ma et pour s'être abstenus BarpJ«8er le bordereau réglementaire (infraction à Mf'jjS) (l11 ftouveri»ement Général du 28 septembre |- informations industrielles Les verreries dans le Hainaut. Les gobeleterics' continuent à se remettre en marche. Dans le Bori-nagé, nous avons à signaler la remise en activité des verreries-gobeleteries d'Havré et du Marais, à Jei nappes. Aux verreries de Boussu, de Saint-Gliislain, de Wasmuël, on chôme toujours complètement. A Jemappes (vererie à vitres) un bassin sur trois a été remis en activité. Charbonnages de Monceau-Fontaine. Lu confrère caro.lorégien annonce que l'es travaux d'installation du nouveau siège d'extraction n° 19, a Mar-çhienne-au-Pont, au lieu dit Bas-Longs Prés, se poursuivent normalement. Les deux puits sont bétonnés à une belle profondeur et renfoncement est régulier. Des étages d'exploitation et retour d'air sont établis à 150 mètres, 200 mètres et 2(50 mètres. La même Société a abandonné les puits d'extraction et d'aérage du siège n° 16, qui sont remblayés sur toute leur hauteur. Charbonnages de Ressaix. — Cette Société creuse un nouveau siège d'ex traction non loin de la'Sucrerie de Péronnes (Binche), où les sondages préliminaires ont occupé un important gisement de charbon à coke. Le nouveau siège prendra le nom de Sainte-Elisabeth. L'enfoncement a été plusieurs fois contrarié par d'importantes venues d'eau, dont on s'est rendu maître. Ateliers de Construction de Boussu. — Cette Société qui, nonobstant les circonstances actuelles, était parvenue à travailler pendant un certain temps à se-mains presque complète, se voit forcée de réduire la main-d'œuvre, faute de matières premières. En conséquence, les usines marcheront tout au plus pendant quatre jours de la semaine. le sucre L'an dernier, le sucre raffiné coûtait environ 05 centimes le kilo et, à l'heure actuelle on le paie 1 franc et plus. Ce même sucre se vendait, jadis 10 francs le kilo. Le sucre a son histoire, comme le sel, le coton, le blé, etc., et celle-ci mérite d'être connue. La voici en quelques lignes. Le sucre blanc que nous consommons actuellement est extrait du jus de la betterave ; mais avant 1812, l'Europe tirait cette denrée des colonies de Cuba, de Bourbon, de Cayenne, de Tahiti, de Saint-Domingue, des Philippines et du Brésil, où il s'extrayait de la canne à sucre. C'est aux guerres de Napoléon et au blocus continental que nous devons la découverte du sucre de betteraves. La canne à sucre est originaire de l'Inde, en Asie, d'où elle fut introduite en Arabie et en Europe dès le ï Ile siècle. Cultivée avec succès, elle passe, au LXe siècle, dans les îles de Chypre, de Rhodes, de Crête, en Sicile, en Espagne. Vers 1275, les Vénitiens, qui furent pendant plusieurs siècles les plus grands commerçants du monde, installèrent les premières raffineries de sucre. La nouvelle industrie est réglementée dans la ville des doges, ce qui dénote son impor- ; tance. Lors de la découverte de l'Amérique, la culture de la canne s'implante à Saint-Domingue, puis j au Brésil (XVIe et XVIIe siècles). Le Brésil étant une j colonie portugaise et Lisbonne le seul port d'importa- j tion réservé aux produits coloniaux, ses commer- i gants retirèrent du trafic du sucre d'immenses profits. Vers 1651, les Hollandais, dont la marine marchande remplissait le rôle de facteur pour la majorité des pays d'Europe, en firent un commerce actif et rémunérateur. Mais l'Angleterre veillait et, dans le but d'encourager sa marine marchande, édicté l'acte de 1650, qui défendait aux navires étrangers d'importer en Grande-Bretagne les produits d'Amérique, d'Asie et d'Afrique. Pour décourager l'importation du sucre raffiné, elLe frappe celui-ci d'un droit prohibitif de 65 shellings par 100 kilos. En 1670, la France défend aux navires étrangers d'aborder dans ses colonies et, en 1684, interdit d'y bâtir de nouvelles raffineries. ' Elle applique ainsi le «pacte colonial» qui réserve à la mère-patrie le monopole d'importation des produits coloniaux. Jusqu'en 1789, l'Europe reste tributaire des pays coloniaux pour la précieuse denrée. Entre-temps, une formidable révolution industrielle se préparait. Nous la devons à un chimiste étranger qui, le premier, réussit à extraire le sucre du jus de la betterave et à le cristalliser. Un chimiste français, introduit la fabrication du sucre de betteraves dans son pays. Elle ne tarde pas à y prendre une grande extension.Le 21 novembre 1806, Napoléon signe à Berlin l'acte appliquant le Blocus continental à la France, à l'Espagne, à la Prusse, à l'Autriche,- à l'Allemagne et aux Pays-Bas. Les relations commerciales entre ;es Etats européens et l'Angleterre sont suspendues, les produits coloniaux se raréfient, les colonies françaises passent sous la domination étrangère, le sucre brut est frappé — 5 août 1S10 — d'un droit d'entrée de 300 francs par 100 kilos et le sucre raffiné se vend.... 5 francs la livre ! Le miel ét le sucre de raisins se substituent au sucre raffiné, la demande dé passe l'offre et active les recherches, déjà commencées, en vue d'extraire le sucre du jus de betteraves. Napoléon encourage la culture des racines sucriè-res et l'édification des fabriques destinées à les transformer ; mais, jusqu'en 1814, la nouvelle industrie ne donne que de faibles résultats. En 1816, les sucres coloniaux sont frappés, à l'entrée en France, de droits de douane très élevés et l'importation du sucre raffiné est prohibée. Dès lors, la fabrication indigène prend de l'extension et ne cesse de se perfectionner alors qu'elle reste stationna ire dans les colonies. Voici comment elle se pratiquait encore en 1*70, à Manille, dans les « ingenios », nom espagnol des exploitations sucrières : — C'est au mois d'avril que se récolte et se plante la canne à sucre. La plus grande activité règne dans les « ingenios », où travaillent des Chinois, des Indiens et des indigènes. Les ouvriers coupent, d'une part, la canne, tandis que, d'autre part, ils en prennent des boutures longues de 10 centimètres qu'ils piquent en terre. Une machine à vapeur, installée en plein vent, écrase et lamine les tiges afin d'en extraire le jus. Celui-ci, après avoir subi plusieurs cuissons, est recueilli dans des « pilones » en terre cuite, sortes de vases ayant la forme d'un pot à fleurs. Lorsque le sucre est suffisamment durci on débouche le fond des vases et la mélasse s'écoule. Celle ci sert à fabriquer du rhum ou à préparer un breuvage pour les poneys tagals qui ne boivent que de l'eau sucrée. Les tiges de cannes dont le jus a été extrait ou « bagasses », sont séchées au soleil et servent de combustible. Le sucre se raffine à Manille, mais très imparfaitement : il manque de blancheur. Depuis 46 ans la fabrication du sucre de cannes s'est perfectionnée. Nous en trouvons la preuve dans une relation des cadets du navire-école belge « L'Avenir ». Ceux-ci visitèrent, en 1909, l'exploitation su-crière de la « Oahu Plantation Co » à Waipahu, dans les îles Hawaï. Les cannes sont encore broyées, mais le jus sucré est extrait par l'eau chaude et condensé dans des chaudières à triple effet du système Cail. On obtient ainsi du sirop qui, soumis à la cuisson, produit des cristaux de sucre. Ceux-ci sont ensuite séparés de la mélasse dans laquelle il nagent, en passant par une série de turbines ou essoreuses. Le sucre obtenu est expédié aux raffineries américaines. Après cette excursion dans les colonies, revenons en Europe. Au commencement de 1814 la France réduit à 40 francs les 100 kilogrammes les droits d'entrée sur les sucres exotiques. Les mers sont, ouvertes à tous les pavillons, mais la France n'en tire guère de profits. Le Brésil et l'île de Cuba lui offrent,en vain,leurs sucres eh échange de ses produits : les droits d'entrée sont non seulement maintenus mais encore aggravés. En effet, Je lr novembre 1814, les sucres étrangers sont, frappés d'une surtaxe de 20 francs et de 25 francs s'ils sont importés par des navires ne battant pas pavillon français. La France revient ainsi au système protecteur de ses colonies.11 serait fastidieux d'exposer plus longuement la législation sucrière — cela n'intéresse que les spécialistes.En Europe, la fabrication du sucre de betteraves ne cesse de se perfectionner et d'augmenter et le rendement ne cesse d'accroître. Au début, il est de > p. c., puis de 7,25 p. c. et enfin de 8,50 p. c. Un fabricant français du nom de Robert, installé i Seclowitz, en Moravie, réalise un nouveau progrès en inventant le système de la diffusion. Dans l'ancien système les betteraves étaient râpées et omprimées dans des sacs en laine sous des presses hydrauliques. Le jus était clarifié par l'addition de ■haux et le filtrage sur du noir animal. Concentré par la cuisson, il passait dans les turbines qui en séparaient la mélasse. L'emploi des sacs était coûteux : la pression hydraulique les faisait éclater, détruisait les cellules qui contiennent le jus et laissait '(•happer des matières fermentescibles qui entravaient la formation du sucre.. Pour obvier à ces aléas, il s'agissait de réaliser industriellement l'endosmose ou phénomène physique qui permet aux sucs végétaux de sortir de leurs cellules sans les rompre. Mr Robert y parvint en laissant macérer les betteraves, coupées en tranches, dans de l'eau chauffée à 60 degrés et maintenue sous la pression d'une atmosphère. Les perfectionnements de la fabrication européenne menacent sérieusement la production du sucre de cannes. Sous la concurrence du sucre ae betteraves son prix tomba à 20 francs. La misère envahit - les colonies et les nègres manquent de moyens de subsistance. Cette situation inquiète sérieusement la France qui envisage la suppression des surtaxes qui grèvent les sucres coloniaux. Cette I suppression n'est pas admise en vertu du pacte colonial ; mais, en 1837, le sucre indigène est frappé d'un droit d'accise de 10 francs ; en 1839, il est porté à 15 et en 1840 à 25 francs. En dépit de ces droits d'accise, la fabrication du sucre de betteraves ne cesse de se développer et, en 1843, le gouvernement français propose sa suppression. Cette suppression aurait lésé tant d'intérêts qu'elle n'est pas admise ; mais en 1847 les deux sucres sont frappés d'un droit uniforme de fr. 49,50 par 100 kilos. L'essor du sucre de betteraves n'en est pas arrêté et sa fabrication se perfectionne encore par la cuisson dans le vide, l'évaporation dans les appareils à triple effet, la carbonation trouble, etc., etc. L'industrie sucrière se développe en Belgique où elle est imposée en 1843 ; en Autriche, en Russie, en Italie, en Roumanie, etc. Notons que de 18-44 à 1845, l'Angleterre, dans le but cle combattre l'esclavage qui sévissait à Cuba et au Brésil, frappa le « sucre esclave » d'un droit prohibitif de 63 shellings par quintal. Elle avait déjà dépensé 500 millions de francs pour abolir l'esclavage dans ses colonies. Le droit de 63 shellings lui occasionna un déficit d'exportation de 739.000 £ vers les Indes occidéntales et une diminution d'un tiers dans la production du sucre de ses colonies. C'est ainsi qu'elle fut récompensée de son geste humanitaire ! L'industrie sucrière, dont les débuts furent si modestes, a pris, en cinquante ans, une extension inouïe. En 1887-88, les principaux pays producteurs donnaient 5 millions de tonnes,et en 1894-95 , 9.000.000. En 1889, la Belgique produisait déjà 181.000 tonnes de sucre brut et exportait pour 14 millions de francs de sucre raffiné. En 1895, l'Association internationale sucrière enregistre 1357 fabriques en activité dans les six principaux pays producteurs, se répartissant comme suit, : Belgique, 111 ; France, 367 ; Russie 227 ; Autriche-Hongrie, 216 ; Hollande, 90 ; Allemagne. 404. Dans cette industrie, comme dans beaucoup d'autres, nous occupons une place enviée. Non seulement nous fabriquons bien, mais nos ingénieurs-sucriers jouissent à l'étranger d'une réputation méritée. Jadis, le sucre se vendait à l'once chez les apothicaires, et en moins d'un siècle sa consommation s'est, répandue dans le monde entier. Que noiis voilà loin de l'époque où ce précieux « condiment » n'était connu qu'en Chine, dans l'Archipel indien et en Arabie ! Nouvelles méthodes employées aux États-Unis pour la fondation des bâtiments Difficulté d'obtenir de bonnes fondations dans le cas des hauts édifices à ossature métallique On peut partager en trois classes les méthodes de fondation sur des terrains de peu de résistance : I" La fondation est descendue jusqu'au sol résistant, rocher ou couche solide, généralement au-dessous de la nappe d'eau ; 2° Là fondation repose sur des pieux, ou sur quelque chose d'équivalent ; 3°-La fondation s'étend sur toute la surface. Dans l'exécution des constructions immenses que comportent maintenant plusieurs grandes villes américaines, la considération -les charges considérables qui se trouvent concentrées sur les piliers, a donné naissance à des problèmes nouveaux pour rétablissement des fondations. Dans plusieurs villes, des bâtiments pour bureaux ont souvent dix, quinze et vingt-cinq étages ; à New-York, il y a maintenant deux immeubles qui" atteignent quarante étages et on parle d'en construire de plus hauts encore. Il n'est pas rare d'avoir ainsi, sur certains piliers, des charges de 1500 à 2000 tonnes, et la hauteur de ces constructions, jusqu'à 150 mètres, fait que le moindre tassement inégal des fondations produirait des défauts de verticalité proportionnels, qui causeraient un grand trouble dans les installations mécaniques intérieures, ainsi que des déplacements tout à fait désastreux dans les appareils de pierre de taille. Il a"fallu ainsi réaliser des fondations tout à fait inébranlables, ou bien être sûr que, si des tassements se produisaient, ils seraient rigoureusement égaux. Ces constructions dont la valeur varie de 5 à 50 millions de francs, exigent des fondations donnant toute sécurité, et on semble maintenant se résoudre à les faire porter directement sur le rocher. On ne rencontre ni difficultés, ni dépenses excessives, à réaliser des fondations sans reproche, quand le rocher n'est pas loin de la surface, et se trouve en même temps au-dessus de la nappe d'eau souterraine, non plus que quand on a affaire à des couches de sable, de gravier ou même d'argile compacte, qui peuvent supporter de fortes charges et dans lesquelles on peut faire des fouilles profondes. Mais, si on rencontre des terres rapportées, des sables boulants, de la vase, ou d'autres couches résistant faiblement aux charges, on est exposé à de grandes difficultés et à de grands frais, pour exécuter des fondations convenables, et, en même temps, pour éviter des déplacements aux constructions voisines. Il a ainsi fallu étudier de nouvelles méthodes de fondation, et on est arrivé à des dispositions très ingénieuses, grâce aux recherches d'un certain nombre d'ingénieurs, d'architectes et d'entrepreneurs, dans le courant de ces vingt-cinq dernières années, pour l'exécution des colossales constructions des grandes villes américaines. Ce sont ces méthodes que nous allons passer en revue d'après une étude du même genre qu'à publiée Mr W. Skinner, dans l'Engineering Record. Avant l'adoption du principe de la cage d'acier, on a pu asseoir des bâtiments de six à huit étages sur des terrains peu résistants, en élargissant simplement la base des maçonneries ; on a aussi appliqué la fondation sur pieux coiffés d'un grillage en charpente, placé juste au-dessous du niveau de Veau, pour assurer sa conservation. Dans ce cas, si les pieux n'allaient pas jusqu'au rocher ou jusqu'à une couche solide, leur longueur était généralement suffisante pour réaliser le frottement capable de supporter les charges à prévoir. On a retrouvé, dans des démolitions, des pieux et grillages ne dépassant pas beaucoup le niveau de l'eau, qui, après cinquante et cent ans,étaient encore en parfait ctaf de conservation. On a essayé de répartir la charge de pesantes constructions sur toute la surfaces occupée, au moyen d'épaisses plates-formes continues en béton, établies au niveau de l'aire des sous-sols ; l'irrégularité des charges concentrées sur certains murs ou piliers, a pu donner naissance à de grands efforts de flexion et de cisaillement, qui ont souvent produit des ruptures dans la masse de ces radiers, d'où résultaient des tassements inégaux. Dans ces très grandes constructions, surtout établies en mauvais terrain, il a fallu, tenir compte de ce que l'augmentation d'épaisseur de la base des murs réduisait beaucoup l'espace libre dans les sous-sols, en diminuant ainsi le revenu.à en attendre. Ce n'est vraiment que l'application du principe de In cage d'acier qui a pu permettre la réalisation des immenses constructions que nous voyons aujourd'hui, et on n'est, du reste, arrivé que peu à peu aux dispositions actuelles. On a d'abord employé des poutres et sommiers en fer, ainsi que des piliers intérieurs, et on a pu .atteindre des hauteurs de dix "étages, dans certaines constructions de New-York; les murs extérieurs, supportant encore une forte part des charges de la couverture et des planchers, devaient avoir des épaisseurs de 3 mètres et plus, dans leurs parties inférieures. Les charges sur les piliers intérieurs imposaient un examen, attentif de la résistance du sol, et leurs bases d'assise devaient être établies en conséquence, ou sur de larges massifs, ou sur des pieux. On a, dans la suite, introduit daris les murs extérieurs des piliers qui recevaient les charges ci-dessus, sans porter les murs eux-mêmes. Quand leurs fondations étaient distinctes de celle des murs, il y avait une difficulté : celle de faire coïncider le centre d'application des piliers ave- celui des massifs de base, pour éviter des couples de déformation. Dans certains cas; on a rendu les massifs de support des piliers indépendants de ceux de support des murs. On a aussi disposé des massifs d'appui pour deux m plusieurs piliers, avec des poulrages .permettant de répartir Jes charges d'une manière régulière. On a enfin introduit, même dans les murs extérieurs, des sommiers reportant le poids de ces murs sur. les piliers, à chaque étage ; c'est le principe complet de la cage d'acier actuelle, qui reporte tout le poids de la construction sur les piliers seuls. On a ainsi pu adopter une épaisseur extrêmement faible pour les murs de façade, et on est arrivé à une économie de poids 'et par conséquent de dépense) qui réduit de beaucoup la charge sur les fondations, et permet, par suite, de simplifier l'établissement des massifs de base. Il peut être intéressant de citer les chiffres de charges admises sur diverses natures de terrain de fondation, à New-York et à Chicago, par les règlements administratifs : Charges limites du terrain (en kilogrammes par centimètre carré) permises aux Etats-Unis : A New-York A Chicago Kilogrammes Sur sable compact et gravier 3,9 1,95 Sur argile molle 0,975 Sur sable humide et argile 1,95 2,92 Sur argile compacte ou sable fin 2,92 — (A suivre)'. partie commerciale CAFE Amsterdam, 18 janvier. — Quantité flottante du Brésil vers l'Europe au 35 janvier 1916 : Rio Santos Total (balles) Vers Allemagne — — » Pays-Bas 3.000 56.000 59.000 » Belgique — — — » France 189.000 89.000 278.00C » Tri este — — _ » autres pays d'Europe 161.000 386.000 547.000 Total...... 353.( i::n 531.000 884.000 16 janvier 1915 127.000 832.000 959.000 17 janvier 1914 101.000 764.000 865.000 Mouvement de la récolte du Brésil du I1- iuillet-15 janvier 1916, eu 1915 et én 1914 jusqu'au 16 et 17 janvier (en milliers de balles) : 1916 1915 1914 Rio-Janeiro — — Arriv. au port 2.305 1.567 1.993 Export, vers l'Europe 1.593 518 834 Export, vers les Etats-Unis 301 478 1.083 Stock 369 538 411 Santos Arriv. au port 9.285 6.643 9.017 Export, vers l'Europe." 3.517 2.6)5 4.788 Exnort. vers les Etats-Unis...: 3.713 2.682 2.750 Stock 2.635 1.978 2.459 CEREALES & FARINES Le prix du froment. — On annonce de Londres une hausse assez importante du froment durant ces derniers jours. . Le prix qui était de 37 shillings le « quarter » avant la guerre et qui était monté à 54 shillings il y a un mois, atteint actuellement sh. 62-65. Cette hausse est attribuable en grande partie à l'augmentation des prix de transport et du fret. SUCRE Londres, 17 janvier. Sucre. — Statistique de la semaine finissant le 15 janvier : Arrivages Livraisons Stock 1916 1915 1916 1915 1916 • 1915 (en tonnes) Londres 5.394 3.165 1.435 2.955 20.970 47.568 Liverpool .... — 4.416 5,415 10.424. 1.597 132.530 Clyde ... 6.845 — 4.060 4.510 7.345 59.609 Total 12.239 7.581 10.910 17.889 29.912-239.707 informations financières Bruxelles, 21 janvier. — On travaille assez active ment encore ; il est vrai que les réunions restent relativement nombreuses et généralement bien disposées.L'attention se porte" de préférence ercorc vers l'Union Minière, qui cote 900 an début et reste demandée à 920 en clôture. La TanganyiUn garde un ce.tain nombre d'amateurs et fait de 61 à 62. En fondateur Lacourt, il se produit des demandes à 320 non servies. La part Kasaï est bien tenue à 55 et 55 1/2, la Barcèlona est active à 66 et 66 1/2 et reste fortement demandée en clôture. A noter aujourd'hui des demandés en Quebec Railway ,à 80; son cours argent fait supposer qu'on possède de bonnes nouvelles sur l'entreprise. En Argentine on çs! argent À 32. En rentes et lots de villes, nous rencontrons la plupart des anciens cours que voici : Bruxelles 1902, francs 75 1/2 ; Bruxelies 1905 à environ francs 65 I V; Anvers, I8S7^ francs 76; Anvers 1903, fr. 65,50 ; Bruxelles-Maritime, fr. 59,75 ; lots de Gand, 60; Liège 1860, fr. 117,50; Liège 1853, fr. 91,75; Liège 1S97. fr. 61,50 ; Liège 1905, fr. 61; lots d'Ostende. fr. 53 ; lots du Congo, fr.- 69 Quelques demandes en obligations industrielles. La Barcèlona est rec'ierc.'îée à 215, mais les vendeurs sont rares. Au groupe bancaire, nous relevons encore des demandes "en Banque .Vitionale de Belgique à 3200. Quelques bonnes affaires en tramways. La dividende Espagne est en belle voie à 43 1/2, la capital f lit. encore 110. La capital Buenos-Ayres est à 93 1/2 •t la dividende est demandée à 37. En dividende Bruxellois, il y a argent à 820 et en capital Barcelone à 215. Le compartiment sidérurgique est assez actif. Nous rencontrons des demandes en Cockerill à 930, en Onglée à 897 1/2, en Estampage du Donetz, en Providence Russe aux cours précédents, en MétaïL Russo-Belge à 1450, en Dniéprovierme à 2500, etc. Toujours la même animation en, charbonnages. A côté des demandes nous pouvons ajouter : Bois d'Avroy, Wérister, Hasard, La Haye, etc., pour les quels les vendeurs peuvent faire des offres. En Dahlbuscli on cote 730 et en Kaïping il y a argent à 43. Overpelt est recherchée à 700, et Quenast à 2450. Le Bazar de La Haye est offert à 390, et on demande les Verreries du Donetz vers 215. Enfin, il y a acheteurs en action Saragosse à 410. Le Syndicat Mexico. — Le conseil d'administration a adressé aux détenteurs d'attestations de participations au Syndicat Mexico une circulaire concernant les plans de réorganisation de la Kansas City Mexico and Orient Railway Cy et de l'International Construction Cy. Nous extrayons de cette circulaire ce qui suit : L'actif commun du Syndicat rend impossible les réorganisations, attendu que celles-ci exigent des versements supplémentaires de la part des intéressés. En raison du plan de réorganisation de la Kansas City Mexico and Orient Railway Company, les détenteurs d'obligations de cette société seront obligés d'opérer un versement supplémentaire de 60 p. c. du montant nominal de leurs obligations, contre lequel ils recevront : 600 dollars obligations or de première hypothèque, 5 p. c. à courir pendant 50 années ; 1000 dollars certificats du trust pour des parts de préférence et 1000 dollars certificats de trust de parts ordinaires dans la société à créer. Cette nouvelle société qui a pour objet l'exploitation ultérieure du chemin de fer Kansas City Mexico and Orient, qui se propose de créer à Turner une jonction avec le chemin de fer de Kansas City Outer Belt & Electric et à obtenir ensuite la concession de ce chemin de fer et à l'englober dans ses exploitations, sera notamment autorisée à émettre un emprunt Obligataire de 8 50.000.000. Sur ce montant, il sera payé provisoirement 15.003.000 doll. de la façon suivante : 11.586.000 contre le versement de 60 p. c. par les détenteurs de 19.310.000 obligations de l'ancienne société ; 3.000.000 à la suite d'un accord avec le Comité des détenteurs de parts dans la Construction Company ; S 417.000 à la suite du plan de réorganisation de l'Outer-Bélt.. De plus, la nouvelle société créera 35.000.000 de dollars de certificats de trust pour des parts de préférence ; de ce montant dont il sera obtenu 19.310.000 par les détenteurs d'obligations de l'ancienne société; 0.606.133 par le Comité des détenteurs de parts de la Construction Company et 7.726.667 resteront provisoirement en portefeuille. Finalement, la nouvelle société créera 35.000.000 -de certificits du trust pour les parts ordinaires, montant qui sera partagé comme suit : 19.310.000 aux détenteur* d'obligit. de l'ancienne société; 8.362.667 dollars an Comité des détenteurs dans la Construction Company : 8 1.392.000, à la suite du plan de ré-iganisntion de l'Outer-Belt; 5.953.383 en portefeuille. Par ce plan de réorganisation proposé, on espère oblenir des fonds nouveaux suffisants pour liquider ^es engagements existants,d'étendre la ligne Wichita- Turner et créer ainsi à l'endroit indiqué une jonction avec le Kansas City, Outer Belt and Electric Railroad ; cette dernière ligne serait obtenue et terminée par la nouvelle société. D'après le plan de réorganisation de l'International Construction Company, les détenteurs de parts de cette société devront suppléer 26 p. c. du montant nominal de leurs parts. Par contre, ils auront, pour chaque part de 100 dollars, le droit de recevoir 26 dollars 5 p. c. d'obligations or, première hypothèque et S 45 certificats du trust, pour des parts ordinaires, dans la nouvelle compagnie de chemin de fer. De plus, les détenteurs de parts qui suppléeront, conserveront une participation dans les propriétés invendues, notamment les propriétés qui ne seront pas transférées à la Compagnie de chemin d.e fer. En outre, on remettra encore au Comité un nombre extra de certificats de trust, de parts de préférence et ordinaires de la nouvelle société pour autant que ceux-ci ne seront pas nécessaires pour régler les affaires de la Construction Company ; ils seront distribués à ceux qui auront suppléé. Le syndicat Mexico qui constitue un actif commun de valeurs diverses, n'est pas comme tel à même de suppléer sur les certificats de dépôt qu'il possède. Si toutefois des détenteurs d'attestations de participation dans le syndicat, étaient disposés à verser le supplément de leur actif, ils auront l'occasion de s'attribuer leur part au prorata. L'art. 12 du règlement donne l'occasion de faire le transfert des attestations de participation et d'obtenir ainsi cette part, au prorata des diverses valeurs sur l'actif de la société. La commission d'administration donne ainsi l'occasion pour opérer les transferts de parts. Les cours du change Scandinave. — Un rapport relate entre autres, ce qui suit en ce qui concerne les relations mutuelles dans le domaine financier dans les trois royaumes scandinaves : Les banques nationales de Norvège, Suède et Danemark ont conclu, depuis 1885 un accord mutuel, d'après lequel l'une banque peut tirer sur l'autre, pour les besoins de la circulation des traites en Scandinavie. La méthode suivie est celle du système Giro ; les opérations de traites mutuelles peuvent s'effectuer, indifféremment si les fond nécessaires de la banque qui lire auprès de la banque sur laquelle elle tire, sont disponibles. On peut également tirer sur les filiales des banques nationales des traites d'au moins 10.000 couronnes. On ne porte en compte ni intérêts ni commission, mais chaque banque a le droit de réclamer à un moment donné le règlement du compte courant : le paiement doit être effectué, à moins qu'il n'existe d'autreé'conventions, en pièces d'or de 10 et de 20 couronnes. On présume donc, a priori, que les balances commerciales se balancent approximativement. Comme exemple, le rapport indique le cas du Danemark. Le Danemark avait acheté plus de valeurs étrangères que la Suède et la Norvège et quelques cercles reprochèrent à la Banque Nationale de Danemark, que ses cours monnayés avaient été maintenus si hauts, que les courtiers financiers achetaient les remises exigibles en mark, sterling, etc.. à meilleur marché en Norvège et en Suède. Il s'en suivit une demande en couronnes norvégiennes et suédoises de manière qu'elles faisaient bientôt un agio de I p. c. au point de vue de la couronne danoise. Aussi longtemps donc que l'union monétaire Scandinave resta inchangée, les courtiers df.nois purent, en expédiant simplement des billets de banque danois au delà du S-und, échapper à la prime de 1 p. c. jusqu'au moment où la Banque Suédoise annonça officiellement un escompte de 3/4, plus tard de 1 p. c. sur les billets de banque danois. Nouvel emprunt. — Zurich, 19 janvier. — Le Conseil fédéral suisse a décidé d'émettre un quatrième emprunt à court terme de 100 millions de francs, rapportant 41/2 % d'intérêts. COURS DU CHANGE Rotterdam, 21 janvier. — Londres, (I. 10,74 ; Berlin, fl. 41,82 1/2 ; Paris, fi. 38,50. Amsterdam, 21 janvier. — Londres, fl. 10,78 1/2 ; Berlin, II. 41,87 1/2 ; Paris, fl. 38,60; Suisse, IL 43,75 ; Vienne, fl. 28,35 ; Copenhague, fl. 61,40 ; Stockholm, fl. 62,25. Briqueterie Mécanique St. Pierre SOCIETE ANONYME A HEMIXEM SIEGE SOCIAL A HOBOKEN Messieurs les Actionnaires sont convoqués en ASSEMBLEE GENERALE STATUTAIRE le mardi Y février 1916, à 3 heures de relevée, . Anvers, ■'Iôtel du Midi, Marché-aux-Œufs. ORDRE DU JOUR : 1° Bilan et compte de profits et pertes réunissant deux exercices au 31 octobre 1915 ; 2° Décharge aux administrateurs et commissaires; 3° Nomination de deux administrateurs et d'un commissaire ; 4° Divers. Pour assister à la dite assemblée le dépôt des actions devra se faire au plus tard le 27 janvier 1916, à Hoboken, en l'étude du notaire Vermoelen. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à pnx réduits S adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s occupe des formalités de sortie. SERVICE REGULIER ET DIRECT entre Anvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Oostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral BRUGES, GÀND, ALOST ET BRUXELLES pour marchai, dises et petits colis J. SAEYS - DE CALUWÉ A BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, rue Nationale, 45, DEPARTS TOUS LES MERCREDIS, A MIDI Mannheimer Lagerhaus-Gesellschalt (Agence Générale) En charge pour DUISBURG - C0ELN - MANNHEIM le bateau «MANNHEIM 20» A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux po r TOUTES LF.S DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre. 5. Hansa Huis. Beurt Charlec Opdrbeeck & Co ANVERS BREE, MAASTRICHT, LIÈGE En charge bateau moteur " ROSALIE „ partant mercredi 26 courant (s.i.)- REMhK ET PRISE A DOMICI. E Pou conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK & Co, 36, Grande Montagne aux Corneilles, ANVERS.

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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