Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1916, 04 Septembre. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3x83j39t95/
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ANVERS. Lundi 4 Septembre 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - N° 17.705 DIRECTION & REDACTION : 14. RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc ls ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.—Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal sont indiquées d'après l'heure de la Tour. Observations météorologiques de M. F, Agthe, opticien, rue Léopold, 51 Anvers, 4 sept 1916, 11 h. du matin. Baromètre 758. — Thermomètre cent |max) I 22 — Thermom. cent. Imin.l l 12.5. -Pluviomètre : 9,'. m/m.— Vent. S -0.- Prévision : Pluie Astronomie 5 septembre (Communiqué par l'Observatoire Royal de Belgique à Uccle lez-Bruxelles). Lever du soleil 7 h. 2 m. Prem.quart, le 5 sept. 6 h.26 m Coucher du soleil... .20 20 .. Pleine lune le 11 sept. 22 „ 31 „ Lever de la lune 16 24 „ Dern. quart.le 19 sept. 7 .. 35 „ Coucher de la iune.. .23 37 „ Nouv. lune le 27 sept 9 „ 34 „ Haute marée à Anvers Matin Solr 5 sept. ... 10 li.lO m I 5 sept. ... 22 h 36 m 6 . . M „ 16 „ 6 „ .. 23 ., 59 „ 7 1' ... 12., 43 „ | 7 ., ... 1 31 ., Hauteur du Rhin Cologne 2 sept. —m. Strasbourg 2 sept. — m Hu.ii.igen . 2.45 „ Lauterbourg . Kehl 3.30 „ Maxau .. - Mannheim „ 4.02 „ Germersiium „ — .. Caub „ 2,45 „ Mavence „ 1.42 ,. Ruhrort „ 153 „ Bingtn . 2.13 „ Duisbourg „ 1.18 .. Coblence „ 2.40 „ Waldshiit — .. Dusseldorl . 2.10 „ Lobith m 11.10 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 2 sept. 2.39 m. Heilbronn 2 sept. 0 55 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 2 sept. 0.91 m Constauce 2 sept. 4,26 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 2 SEPTEMBRE Steamer Risteluueber's IV, de Hoboken. Wilford iii, de Tamise. . » Stad Amsterdam IV, de Bruxelles. Remor. Siegfried, de Gand. » Mars, de Gand. » Rhejngold, de Snieermaes » Henri V, de la Hollande. Bateau-moteur Noord Natif. i, de Burglit. >» Emile, de Lierre. Allège François, de Burght. » .loiin, de Burglit. » T î rlemont, de Hoboken. » Quatre Sœurs, de H-emixem. » Emile, de Nid. » Florence, de Malines. » Stephanie, de Malines. » Vamos, de WiLlebroeck. » François, de Bruxelles. » Céliknne, de Louvaiu. » Robert, de Louvaiu. » Sonico, de Louvaiu. » Amor, de Gand. » Goro, de Gand. » Quatre Sœurs, de Gand. » L'Union, de Gand. » âudacious, de Gand. » Irène, de Gand. » Ems, de Gand. » Zeppelin, de Gand. » Edmonde, de Gand. » Rotterdam 55, de St. Léonard. » Vilvorde, de Beersse. » Vloi 1, de Neerpelt. » Vlot 2, de Neerpelt. » Vlot 3, de Neerpelt. » Vlot 4, de Neerpedit. » Sloep, de Neerpelt. « Victoire 51, de Antoing. » Liberté, de Smeermaes. » Pygmalion, de Smeermaes » Essor, de Smeermaes. » Marie, de Smeermaes. » De Graaf Van Bazei., de Liège » Bonne Aventure, de Charleroi » sénateur, de Chafleroi. » Cyrille, de Charleroi. » Axa 2, de St. Ghislain. » Amphitrite, de Mons. » Bayern 9, de la Hollande » Rien sans Dieu 2, de la Hollande. » Pauline, de la France. » VVerner, de l'Allemagne. » Hali.ey, de l'Allemagne. DU 3 Steamer Wilford iii, de Tamise. Remor. Parsifal, de Gand. » Gebr. Wulf V, de Gand. » Windspiel, de Gand. » Bornuofi en und Trees I, de Gand. Allège Coletta, de Burght. » Léon Edouard, de Hoboken. >» N a ut i lus, de Hoboken. » dru: Gebroeders, de Hemixem. » Stad Mechelen, de Steendorp. » St. Antoine, de Malines. » Gusta, die Bruxelles. » M km on, de Wygmael. » L'Etoile du Nord, de Gand. » Georgette, de Gand. » Hortense, de Merxem. » Aéroplane, de Charleroi. » Reklame, de Cha.rleroi » L'Yser, de Charleroi. » Miner va, de Charleroi. » Léon, de Charleroi. >. Ne me méprisez pas, de Charleroi. » Rhenania 10, de la Hollande. » Grinthandel 2, de la Hollande. » Maria, de l'Allemagne. » Zaanland, de l'Allemagne. » WoiïAN, de l'Allemagne. » St. Joseph, de l'Allemagne. >. Heinricii, de l'Allemagne. » Charbonnière 4, de l'Allemagne. DEPARTS DU 2 SEPTEMBRE Steamer Wilford IN. pour Tamise. » Telegraaf VIII, pour Bruxelles. » Union II, pour Bruxelles. » Westland, pour la Hollande. » Telegraaf IV, pour la Hollande. Remor. Blaton-Ath i, pour Gand. » Vooruitg/.ng, pour Gand. » Rheingold, pour Gand. Bateau-moteur Stad Eecloo, pour Burght. » Drie Gebroeders, pour Boruhem. » Koopiiandel II, poiîr Louvain. Allège Tvvee Gebroeders, pour Tamise. » Emilie 23, pour Boom. » Piiaraïlde, pour Bruxelles. » Mathilde, pour Gand. » Galipet, pour Gand. » Ampeloo, pour Gand. » L'Union, pour Gand. » Député, pour Gand. » Sophie, pour Gand. » Pygmalion, pour Gand. » Liberté, pour Gand. » Marie, pour Gand. » Essor, pour Gand. » Simon Smits 1, pour Gand. » Emilienne, pour Ninove. » Mentor, pour Bruges. » Au travers df. tout, pour Moll. » Op Gods Genade, pour Mail. * Jeune René, pour Heisden. » Bentyn, pour la Hollande. » Twee Gebroeders (A 13), pour la Hollande. » Hélène, pour la Hollande. » Franciscus (A 28), pour- la Hollande. » Gouda, pour la Hollande. )• Transîto, pour la Hollande. . » Vijf Gebroedhrs, pour la Hollande. » v'rouw jôhanna, pour la Hollande. » Karl Schroers 33, pour l'Allemagne. » Bayern 13, pour l'Allemagne. « Else, pour l'Allemagne. » Gertrud Helena, po-ir l'Allemagne. DU 3 •teamer Wilford III, pour Tamise*. » Union i, pour Bruxelles. bateau-moteur Pierre-Joseph, pour Rupedimonde. » Méi.anie, ]>our Bruxelles. » Eclair III, pour Bruxelles. Ringrose III, pour Bruxelles dlège Vilvoorde, pour Hemixem. » Quo Vadis, pour Boom. » Ôdila, pour Boom. » Fernando, pour Bruxelles. » Neptune, pour Louvain. » Weser, pour Louvain. Allège Marguerite, pour Schooten. » Eugène, pour Oolen. » François, pour Gheel. » Quatre Sq:lrs, pour Glieel. » Robert, pour Turnhont. » Itel, pour Jemappes. » Célienne, pour Liège. » Leopomus (A 26), pour la Hollande. » Hélène, pour la Hollande. » Li.nus, pour l'Allejna.gne. » VERFiNiGLNii 4, pour l'Allemagne. » Bayern 17, pour l'Allemagne, » Sophia Louisa, pour l'Allemagne. ARRÊTÉ concernant le lait non écrémé donné en nourriture aux animaux Art. lr. — Le lait non écrémé ne peut être donné en nourriture qu'aux veaux n'ayant pas encore quinze jours. Dans iious les autres cas, il est défendu d'utiliser le lait non écrémé en vue de l'alimentation animale. Art. 2. — Les infractions au présent arrêté seront punies soit d'une peine d'emprisonnement de 8 jours ;i G mois et d'une amende de 26 à 500 francs soit d'une de ces deux peines à l'exclusion de l'autre. l^es dites infractions seront jugées par les chambres correctionnelles des tribunaux belges de première instance ; dans le district de la « Komman-dantur » de Manbeuge, elles seront jugées par le tribunal français de Manbeuge. Bruxelles, le 28 août 1916. Le gouverneur général en Belgique, Frlir. von Bissing, Colonel-général. AVIS Prix maxima Comme suite à mon arrêté du 8 juillet 1916, concernant les Commissions de la récolte (Ernte-Ivom-missionen), et aux dispositions réglementaires du 8 juillet 1916 du dit arrêté, j'ai, sur la proposition de la Commission centrale de la récolte (Zentral-Ernte-Kommission), fixé, jusqu'à nouvel avis, les prix maxima suivants, applicables aux ventes de blé battu, farine, son et pain : Froment pris au dépôt ou au moulin (les 100 kilos) fr. 41,21 Seigle pris au dépôt ou au moulin (id.)...' 27,60 Méteil pris au dépôt ou au moulin (id.) 29,90 Epeautre non pelé (id.) 25,80 Son de froment pris au moulin (id.) 22,00 Son de méteil pris au moulin (id.) 20,— Son de seigle pris au moulin (id.) 18,— Farine de froment livrée aux boulangers ou aux consommateurs (id.) 51,29 Farine de seigle livrée aux boulangers ou aux consommateurs (id.) 35,55 Farine de méteil livrée aux boulangers ou aux consommateurs (id.) 37,60 Farine de froment moulue à 60 p. c. ou plus finement, livrée aux pâtissiers (id.) 80.— Farine de seigle moulue à 60 p. c. ou plus finement, livrée aux pâtissiers (id.) 65,— Pain de froment livré aux consommateurs (le kil'o) 0,46 Ces prix maxima entreront en vigueur le 15-septembre.Les Commissions provinciales de la récolte auront le droit, dans certaines communes, sur la demande du bourgmestre ou après avoir entendu ce dernier, d'abaisser le prix maximum du pain de froment, ainsi que d'établir des prix maxima pour le pain contenant de la farine de seigle. Pour le blé vendu par les producteurs au Comité national de secours 'et d'alimentation, les prix maxima déterminés dans les dispositions réglementaires de l'arrêté du 8 juillet 1916, concernant les Commissions de la récolte <Emte-Kommi9sionen), restent en vigueur. Bruxelles, le 30 août 1916. Le gouverneur général en Belgique, Frhr. von Bissing, Colonel-général AVIS au|jp<uiTiem au g o ut} i arreiti uunuernaiu la saisie et le relevé des stocks de pneus pour bicyclettes Le dépôt des pneus pour la ville et la province d'Anvers est à la « Kraftfahrstelle », Afitwerpen-Ber-cbem, rue Karel Ooms. Les succursales du dépôt sont : à Tumhout, « Kreisamtacceptation », du 7 au 8 septembre 1916 ; à Malines, « Kreisamtacceptation », du 14 au 15 septembre 1916. ^Heures de bureau : journellement de 8 heures à midi, et de 2 à 6 heures de relevée). Les formules de déclaration sont obtenables à la •i Kommandantur ». Anvers, le lr septembre 1916. « Kraftfahrstelle », Antwerpen. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. A. B. Sherman. — Fayal, 30 août. — Le schooner américain A. B. Siierman, en route de Norfolk poulies Açores, est arrivé ici avec des avaries. Admirai Clark. — Londres, 1 septembre. — Lloyd's apprend de New-York en date du 31 août, que le steamer américain Admirai. Clark, allant de Port | Arthur à Buenos-Ayres, a coulé le 16 août. L'équipage a péri, à l'exception de 6 personnes qui se trouvent, à bord de la barque Pama, arrivée à Port Eads." Dronning Maud. — Christiania, 2 septembre, -r D'après une communication du vice-consulat norvégien à Great Yarmouth au ministre des affaires étrangères, le steamer Dronning Maud, du port de Christiania, a touché une mine entre Southwold et Lowestoft. et a coulé. Le capitaine et 2 hommes se sont noyés ; les 13 hommes restants de l'équipage, ainsi que le pilote ont été sauvés. FéHx Touache, Crossby Hall. — Lyon, 1 septembre. — Le paquebot Félix Touache est entré en collision à hauteur du Château d'If avec le vapeur anglais Crossby Hall. La proue du Félix Touache est gravement endommagée, tandis qu'une voie d'eau s'est produite dans le Crossby Hall, lequel a dû être mis en cale-sèche ijour être réparé. Roelfina. — Rotterdam, 2 septembre. — On mande de Hambourg que le côtre néerlandais Roelfina, qui' s'était échoué près de Norderflint a été renfloué. (Voir Lloyd Anversois du 30 août). Tongariro. — Le paquebot Tongariro, de la New-Zealand Shipping Cy, parti le 25 juin de Londres l pour la Nouvelle Zélande, a heurté le Bull Rock, près de Portland Island et est prêt à sombrer. Tunge. — Le Havre, 31 août. — Le vapeur norvé-bien Tunge, venant de Hull, a encouru une voie d'eau et a coulé. L'équipage a été sauvé. Port de Louvain Louvain, lr septembre. — Les arrivages ne sont pas très nombreux dans le port. Cette semaine nous consultons l'importation de : 958.400 k. froment moulin Bauchau, 534.000 k. froment moulin Peeters, 320.000 k. froment moulin Remy, 356.000 k. maïs moulin De Stordeur, 600.000 k. charbon de la Ruhr. Contradictions économiques en Espagne La guerre européenne qui sévit depuis plus de deux ans aura créé dans tous les pays du inonde des situations inattendues, fécondes en surprises de tout ordre. Comme on pouvait Je prévoir, la succession des événements, ,1e bouleversement des conditions normales des affaires et l'interruption des relations commerciales anciennes devaient provoquer dans la vie économique des divers peuples de l'Europe et du monde entier- des perturbations profondes et plus ou moins durables. Nous avons vu la Norvège en proie à la spéculation, et le Mexique se débattant dans une anarchie financière dont on peut difficilement entrevoir (L'issue. Nous voudrions montrer aujourd'hui quelques répercussions de la guerre en Espagne où divers phénomènes économiques se sont présentés dont l'incohérence apparente mérite d'attirer l'attention. xxx Rappelons tout d'abord que, pour l'observateur superficiel, la prospérité de l'Espagne semblerait avoir franchi un grand pas durant les deux années de guerre que nous avons déjà derrière nous : L'amélioration du change espagnol qui, depuis 1901, se poursuivait à peu près régulièrement s'est accent uée au point qu'on cote les devises espagnoles sensiblement plus cher que les devises françaises, ce qui ne s'était jamais vu... La moyenne du change Madrid sur Paris, qui s'établissait en 1911 par une perte de 8,32, était déjà tombée en 1912 à 6,65, et en 1913 en-dessous de 5 p. c. Depuis lors, Le pair a été franchi et l.i prime a pu. dépasser 10 pour cent. La balance commerciale de l'Espagne, qui soldait en perte de 42 1/2 millions en 1914, s'est modifiée au, point d'enregistrer dès 1915 un surplus d'exportations de quelque 87 1/2 millions de pesetas. En 1916, ce chiffre dépassera les 90 millions, pour peu que la proportion actuelle se maintienne. Aussi l'abondance monétaire est-elle fort grande au-delà des Pyrénées : l'ehca.isse-or de la Banque d'Espagne, qui s'élevait au 24 juillet 1914 à 543 millions de pesetas, atteignait à la même date, en 1916, 1.032 millions. Une émission faite à Barcelone il y a quelques semaines, comportant- 10 millions de pesetas d actions d'une société de constructions navales rencontra un tel succès que las souscripteurs n'obtinrent que 1.05 p. c. de leurs demandes... xxx Voilà, semble-t.-il, les indices indéniables d'une grande prospérité intérieure. Cependant l'Espagne traverse en ce moment une crise dont les répercussions multiples pèsent lourdement sur .l'économie tout entière de la nation. Pour l'année budgétaire 1916-1917, on s'attend à un ■déficit de 147 millions de pesetas environ. Voilà pour les finances publiques. Quant aux finances privées, à par; les gros bénéfices remportés par une minorité de commerçants et de grosses maisons d'exportation ou d'armement, elles ne paraissent guère plus prospères. Aussi des mouvements grévistes se propagent-ils un peu partout depuis février dernier : la majorité des ouvriers des villes et des travailleurs de la campagne, dont les salaires n'ont reçu aucune augmentation malgré la cherté croissante de la vie, .se révoltent contre la hausse générale de toutes les denrées indispensable.^. De plus, certains corps de métiers, et notamment toutes les industries de la bâtisse souffrirent et souffrent encore du chômage. Un premier résultat de cet état de choses a été l'émigration, en 1915, de quelque 50.000 Espagnols vers le Brésil, où ils espèrent trouver des conditions de vie plus acceptables. Les ouvriers des chemins de fer, les tisserands de Barcelone et les métallurgistes de BUbao eurent beau réclamer des augmentations de salaires que les difficultés .le l'existence rendaient presque indispensables : les patrons eux-mêmes étaient frappés de la contribution sur las bénéfices de guerre. L'Esipagne, on le sait, est un des pays les plus riches de l'Europe en productions naturelles, mais ses richesses immenses ne sont généralement exploitées que par les étrangers : voilà une des raisons mises en avant par la pressé locale pour expliquer cette grande contradiction entre une balance commerciale favorable entraînant une hausse sensible du change et l'extrême tension de la situation économique intérieure.xxx La hausse des frets, dont nous avons déjà parlé, est une autre cause de la cherté des prix en Espagne.Las importations maritimes y atteignent 20 millions de tonnes et la flotte nationale n'en peut transporter c aviron que la moitié, en supposant qu'elle -oit c<>ns;iorée tout entière à cet usage. Il en résulte une hausse du charbon, ce « pain de l'industrie ». En effet, alors qu'en juillet 1914 le charbon anglais cotait à Cardiff 21 sh. à la tonne, il ne valait encore que 29 sh. en janvier 1916. Mais les frets avaient monté durant la même période de s sh. 4 à 47 sh. 6 de telle sorte que le charbon qui valait à Barcelone, en juillet 1914, 46 pesetas a la tonne y valait en janvier 1916 95 pesetas et en avril 125 et 130 pesetas. Or, les 2/5 du charbon consommé en Espagne viennent d'Angleterre ! Une antre cause du malaise intérieur réside, nous l'avons vu, dans la crise du bâtiment. A Madrid, en 1915, les autorisations à bâtir ont été inférieures de 25 p. c. à celles de 1914. Celte crise trouve évidemment. sas origines dans l'expectative des capitaux et dans la cherté de tous les matériaux de construction. Quelques chiffres donneront une idée de la hausse de ces matières : la douzaine de planches venant de la Russie du Nord valait 8-4 pesetas : elle en vaut 145. Les couleurs virent monter leurs prix de 30 à 100 pesetas. Les feuilles de zinc de 90 à 260 pesetas ; le minium, de 50 a 150 pesetas ; les verres à vitres, de 450 à 600 pesetas. Est-iil bien nécessaire de citer d'autres exemples pour caractériser les difficultés "traversées par l'Espagne et qui se retrouvent, sous d'autres formes peut-être, dans d'autres nations restées en dehors du conflit ? Les Antilles danoises Les débats au Folketliing sur la cession des Antilles danoises aux Etats-Unis constituent un événement qui mérite de retenir l'attention. Cette cession présente, en effet, un intérêt historique et politique important, et acquiert de ce fait plus de valeur qu'un simple contrat de vente. Au point de vue économique, les Antilles danoises n'offrent qu'un intérêt restreint, et la population, en majeure : partie nègre, ne fait pas entrevoir d'avantages pour l'Amérique. Cependant les petites îles danoises ont pour elle une valeur relativement importante, et plusieurs fois déjà elle s'est efforcée de les incorporer dans les possessions coloniales. C'est ainsi qu'en 1867, par exemple, le Parlement de Washington vota un projet d'annexion de l'île Saint-Thomas, la plus grande des îles danoises. Mais le Sénat américain refusa de ratifier le vote du Parlement. Depuis lors, il n'est presque pas un seul des gouvernements qui se sont succédé à Washington, qui n'ait, ouvertement ou indirectement, négocié avec le Danemark au sujet de la cession des Antilles. Un contrat de cession fut élaboré en 1902, mais il échoua devant le vote hostile du Landsthing danois. Or, un nouveau contrat vient d'être signé par M. Lansing et M. Brun, ministre du Danemark à Washington, portant la cession des Antilles danoises aux Etats-Unis pour une somme quintuple de la valeur offerte en 1902. Le contrat en question a été envoyé pour ratification au Sénat de Washington, en même temps qu'au Folkething danois. Du côté américain, le gouvernement peut compter sur l'appui du Sénat. Bien que certains sénateurs trouvent le prix d'achat un. peu élevé, l'intérêt de l'Amérique dans la possession des îles danoises est si grand que le Congrès de Washington ne voudra pas s'y opposer. Pour l'Amérique, l'importance des Antilles réside dans leur valeur stratégique, en ce sens qu'elles défendent l'entrée du canal de Panama du côté atlantique. L'extrémité du canal du côté du Pacifique, elle, se trouve suffisamment protégée, surtout par les Philippines et l'île de Guam, très importantes comme stations charbonnières et télégraphiques. Les Etats-Unis possèdent, en outre, dans le Pacifique, les îles Hawaï, ainsi que les îles Tatnila, Rosa et Manua, du groupe des Samos, de sorte que de ce côté l'entrée du canal de Panama possède une couverture suffisante. Du côté atlantique se trouvent, il est vrai Cuba et, Porto Rico, protégeant le canal de Panama ; mais, en droit public, Cuba n'est pas possession américaine et. la population nègre de Cuba est en grande partie hostile à la grande République. Quant à Porto Rico, possession américaine depuis 1898, elle ne paraît pas offrir de garantie suffisante pour la protection de l'entrée du canal. Et, comme les îles de Bah a ma et de la Jamaïque appartiennent à l'Angleterre, et que, d'autre part, les Bermudes ont été solidement fortifiées et érigées en station navale importante, il est évident que les Etats-Unis désirent, en achetant les Antilles danoises, s'assurer la possession d'une station navale, en même temps que d'observation à l'entrée du canal de Panama. Pour le Danemark cependant, la question se présente sous une forme différente. A vrai dire, le Danemark n'a jamais retiré grand profit du petit archipel qui, outre quelques îles de peu d'importance comprend Saint-Thomas, Santa Cruz et Saint-John, d'une superficie de 860 kilomètres carrés avec une population de 32.000 habitants, la plupart nègres et mulâtres. Les dépenses en frais d'administration ont toujours comporté en moyenne beaucoup plus que le revenu de ces terres assez stériles, et il s'est toujours trouvé, au Danemark, des économistes pour s'étonner de ce que le gouvernement conservât ces petites îles qui lui coûtaient beaucoup plus qu'elles ne lui rapportaient. Malgré cela, on ne trouva jamais une majorité au Landsthing pour voter la cession des Antilles. On fit, au contraire, valoir plusieurs raisons pour les conserver : depuis 1671, elles appartiennent au royaume de Danemark ; elles étaient jadis considérées comme un joyau de la couronne, dont le Danemark était fier, parce que de nombreux souvenirs du temps de la navigation maritime et du commerce mondial restaient attachés à ces îles, et pour des raisons de sentiment plus encore que pour la valeur même des Antilles danoises, on ne consentit jamais au Danemark à lés céder. Depuis l'achèvement du canal de Panama, l'Amérique désirait de plus en plus acquérir les Antilles da noises, et la dernière offre des Etats-Unis était telle qu'elle méritait d'être prise en considération. Tel était l'avis de M. Scavenius. Cependant, ses déclarations ne rencontrèrent pas au Danemark l'approbation générale à laquelle il s'attendait Strictement parlant, sous le rapport nationaliste, on pourrait comprendre cette opposition bien que parler de « population danoise » aux Antilles soit un pur euphémisme. La population des. Antilles, en effet, se compose surtout de nègres descendants des esclaves importés en Amérique au NIVe siècle, et qui ont été affranchis lors de l'abolition de l'esclavage.Mais il existe en tout cas des sujets danois aux Antilles, et c'est pourquoi l'on s'oppose au Danemark à la vente, à l'étranger, de ces sujets en même temps que du territoire habité par eux. On est d'avis que le pays doit être consulté sur la cession des îles, et c'est pourquoi M. Christensen, l'ancien leader de la gauche, veut soumettre celle-ci à un référendum au peuple danois. Malgré cette opposition au projet gouvernemental, la cession a plus de chances que jamais d'être votée par le Folketliing. Jusqu'à présent, en effet, tous les efforts d'amélioration économique tentés par le Danemark aux Antilles sont restés stériles, de sorte que ceux-mêmes qui jadis voulaient à tout prix conserver ces îles sont actuellement partisans de l'acceptation de l'offre américaine. Ce qui contribue beaucoup à ce revirement, c'est la clause insérée dans le projet de cession prévoyant que les droits privés des Danois dans les îles seront respectés, que toutes les entreprises danoises aux Antilies p-an ront être continuées jusqu'à leur reprise ultérieure, par contrat,, par les Etats-Unis ou des particuliers américains. Et, outre le prix d'achat, que les Etats-Unis s'engagent de verser en or, on offre encore au Danemark t'avantage important de pouvoir étendre ses possessions au Groenland, où i! ne possède actuellement qu'une étroite bande de terre à la eô'c méridionale, alors que sa souveraineté sera étendre à tout, le territoire du Groenland s'il accepte l'offre américaine, ce que le gouvernement danois considère comme très avantageux pour l'industrie de la pêche et l'exploitation des mines du Groenland. Certaines sphères danoises insistent pourtant pour que la question des Antilles soit soumise à un référendum du peuple. En conséquence, le ministre des finances a proposé de procéder à des élections auxquelles participeraient tous les électeurs suivant la nouvelle Constitution. Entre-temps, la majorité du peuple paraît être d'accord avec le gouvernement et il semble que la cession des Antilles danoises à l'Amérique ne tient ni us ciu'à une simple question de formalités. INFORMATIONS FINANCIERES COURS DU CHANGE Rotterdam, 1r septembre. — Londres, fl. 11,64 ; Berlin, fl. 42,35 ; Paris, fl. 41,45. Amsterdam, lr septembre. — Londres, fl. 11,64 1/2; Berlin, fl. 42,35 ; Paris, fl. il,55 : Suisse, fl. 46,— ; Vienne, fl. 28,75 ; Copenhague, tl. 66,65 ; Stockholm, H. 69,—. BOURSE DE PARIS Paris, ! sept. 1 sept. ,.V, août | I sept. i31 août 3% rente française. 63 80 83 7^ Est français. | | — Russie 1389,Con,4% J 78 50 Rio Tinto, paris . 1759— 176) — 4'.'o % Russin 1909 80.Ô0 80 4:3 Mexique Int. Serbie 4% 1895 63 75 P3 Lois urouie — — — Espagne 4%, Ftr 10020 100 - Ghans" Berlin, cjk! — Portugal 3% . . — - I — —■ ChB°s.Amslercl..couri 241 50 242 -Turquie 4% unifié . — -| 66 50 Ohïos.Londres.cour! 23 06— 28 06 Ranoue o'tnmanfi . i — — ^scomole . — — BOURSE DE LONDRES Londres I sept ' sept. i3' août 1 sept. 31 août ûonsols. , . 59 1/2 59 1/2 South. Railway. . 25 24 5/8 ftépuoiiq Argentine. 75 J,2 75 7,8 Union A . . . 1451/4 144 3/4 4% Brésil . . — — Wab., pré . . - —— 4% Japon . . 72 72 1/4 U. S. dtee A. .IOO1/2 98 3/8 Japon 1905. . 94 % 94 5/8 Anialg. C. . . . -- Mexique inter. . . — Great Cobar. . . Pérou, ord. . . . 4 5 8 Columbia ... — Pérou, préf. . . 24 1/4 24 1/4 Vsr.. D;p!. . . 551/2 55 Hi Portugal. ... — — Mexic. pr. . , — Russie 1889 . . 71 - 7! 1/4 Rock Isl'. ... Marc, of A . . . 19 3/j ;q 3/4 Randmine • — Turquie.... — — Marine, ur. . — 31,2% Uruguay. . 621/2 63 1/4 Shell 5% Uruguay . . - — Rio Tinto . Acht. Top . . . 107 Va - — Anaconria . — Préf. d° A . , !03 - - Schib., pré'. . - - - denver .6 R.o Grande — — Schib., orcj. — — Erie, ord. ... 33 - 38 5/8 Kon. Pelr. Missouri . - 5 1/4 Escompte . . 55/8 d 5 5/8 d Ontario A. . . — - Argent . . . 327/16d 32 - p South. Par.i'ic 101 5/8 !I0G 7/8 I BOURSE DE NEW-YORK New York 2 sept, 2 se^t. 29 août 2 sept. 23 août Hypothéqués ; nomin. 2i/4"2i/f OnlaroàWeslern.oi .61/4 j ?b'I/8 Chants. Londr. 0.T t.76.4, : i .76 5C Nortnern Paci,'., ord 09 ',2 ! '10 1/2 Chs«s. Lundr.60d. v 4,7150 4 1.50 Norfo.K<£Western,on 28 - i '21 - Change s. Paris vue. 5.89',2 5.88 3/8 Norf.£Wesl.4%n.ob 130 ! '30 - Change s. Berl n . 69% 71— Pennsylvanie, ord. 55% 551/2 Argent .... 87% 66 7;8 Philao. «i Read., ord "041/4 ! 04 LJ ! Philad.t£Resti..1epré '<2 I2 42 — FONDS ! GreatNortherr, 1 »pré '"6% '17 — Amérique 2 p. c. ob; 99— j 9d — Texas i Pacific, ord. 11 — |! 1/9 Atch. 1. & S. F. % 03 — ,103 — Southern Pacif., orc. 96 3/8 98 1/8 Aich.T.AS. F. a ord 102 1-2 10J !/2 Southern Rail//., ord. 23 14 23 1/2 Atc.T.<£S.F.Mgb.4% 92 3 8 92 5/8 Southern Railw.,prél. 67 % 68 — Atoh,T,(5S.F. a.p'éf. 99% 98% Union Pacific, préf. 37% '40 — Am.CarAFoundryor. 62- 61— UnionPacif.4%, obi. 96'/2 967/8 Baltim. & Ohio, ord. 80 % fl; - Wab.SM.ouis.ÇPao ,0 "3 7/8 «31/2 Canad. Pacific, ord. '76 1/2 1771/2 Wab.S'LouisiîPac, pi 48 1/4 49 — Chesao & Ohio, ord. 60 1/4 61 1/4 Amalgamai.Copper,c Chic. (feNorlh West.0. !24 1/2 1 l5 1/2 AnacondaGopper, n, 5 1/8 85 — Chic.Milw.&St.Paulo 94 9> 1/4 U.S. Steel Corp..ord !'6 % 96 — Rock Island ord. . 17- 17 1/2 U,8. Steel Corp.,préi. 117 1,0 117 3/4 Am.Smelt&Ref.C°,o. 97 7/8 98 1/4 U.S. Steel Corp. 5% Bethl.Steel0orp.,ord 478 - 483 2e H. Obi. 105 «/a '05 1/4 Denv.dt Rio Grande,0. '3 12 1/4 Americ.BeetSug.,oro 89 86 3'4 Erie Railway, ord. . 36 5'3 36 1,7 American.Can. ord. 61 1/4 591/4 Erie Railw., 1» préf. 52 1/4 f2 1/2 Unit. SugarCo, ord, 48 47 — Erie Railw., 2° prêt. 44 — 42 1/2 Amer.Hide£Leath.,pi 52 1/4 5: V2 Erie Railw. Gen.Lien 70 5 8 71 1/2 Amer, fei 4Tel.,oidl 131 1/2 130 % Illinois Central,ord. 101 1 2 10*- Am.Tel.4%conv.obl. 103 - '04- Kans City South., ord 24— 241,2 |ntftrn.Conl.Ruhbe',o 14— 14 — Kan-. City South., pr. 58 59 - |nterr.Merc.Mar.,ord 42 1/2 40 1/2 Louisv.<feNashv.,ord. 128 1/2 130 ntern.Merc.Mar., pr. l('4 5/8 10'1/4 Nat.Rlw.ofMex.jlpr. 13— 13- |nt. Merc. Marine ! Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 7% 7 - 41/2 %. obi. 108 3/8 103 - Miss.Kans.<£Tex.,ord 3 1/2 3 ;,2 Pittsburg Coal. ord, 2o— 28 1/2 Miss.KansasATexas CentralLeather,ord. 56% 55 7/8 2e h.g.-obl. 45— 45 % lnterbor.Metrop.,prél 73— 73 — Missouri Pacific.,ord 3 1,4 3% lnterbor.Me!rop.,ord. 161/4 16 1/4 ^.-Y.Centr.<£Huds.,o 103 3/4 103 3/8 StudebakerCor., ord. 122 1/4 122 1/2 Vml Dnm fit P.nrrt _ La Bourse de Londres. — La direction de la Bourse de Londres vient de décider que la Bourse des effets serait fermée toute la journée les trois premiers samedis de septembre. Emprunt russe. — L'emprunt des chemins de fer se ferait à 4 1/2 %, comporterait 350 millions de roubles et serait émis à 73 3/4. On espère que les pays neutres, et notamment l'Amérique, considérant le change encore toujours très bas du rouble, ce qui au point de vue extérieur est une situation favorable, participeront dans une large mesure à l'emprunt. Dette diplomatique 3 p. c. du Venezuela. — Le « Council of Foreign Bondholders » annonce la réception de lettres à vue pour une somme de 4.390 liv. st. 15 sh. 4 1/2 d., soit la moitié du deuxième terme semi-mensuel du service de la dette susmentionnée, émission de 1905 pour le semestre finissant le 31 décembre 1916. Emprunt argentin de 1888. — Le paiement des coupons d'intérêt à l'échéance du lr septembre courant et le remboursement des obligations de l'emprunt intérieur or 4 1/2 argentin 1888 aura lieu au cours de 20,45 m. pour 1 liv. st. Kolomna. — Les Usines de Kolonma sont sur le 1 point d'augmenter leur capital de 10 millions de roubles, à l'effet d'absorber des usines importantes qu'elles convoitent depuis quelque temps déjà. P. and O. Company. — L'accord provisoire du 30 juin pour la fusion de la New-Zealand Shipping Cy et la Fédéral S team Navigation Cy avec la Peniii-suJar and Oriental Cy sera soumis le 7 septembre prochain à l'approbation des actionnaires de la P. and O. Cy. Il sera proposé de porter le ca.pita! actions de la P. and O. de £ 1.798.133 à £ 2.704.853. Avec les actions privilégiées existantes, Je capital total d.e la société serait alors de £ 5.744.853. La nouvedile émission servirait à donner aux actionnaires de 'la New Zeaiand Cy, une action de £ 10 pour chaque action de £ 10, .entièrement libérée, de cette dernière •société. L'approbation pour l'émission a déjà été obtenue du gouvernement. Dans l'exposé, il es! dit encore : « Le but de la combinaison proposée est la fusion complète de la New Zeaiand Shipping Cy (Ltd) eit des compagnies P. and O. -et British In/dia, ce qui amènera non seulement des économies, mais fortifiera la position de toutes les sociétés, et augmentera les résultats de leur travail commun.» ï-es actions de la Fédéral Steam Nav. Cy, dont il est question ci-dessus, sont en possession de la New Zeaiand Shipping Cy. La nouvelle société en Russie. — Un groupe, composé de. représentante de la société de New-York pour installations réfrigérantes, en communauté avec un consortium russe sous la direction de la Banque Russe pour d'Industrie et le Commerce, fonde une société au capital initial de 8.000.000 de roubles pour la construclion d'installations réfrigérantes et d'acquisition de wagons réfrigérants. On établira d'abord JO grandes installations réfrigérantes dans les gares des chemins de fer de Sibérie et du Sud-Est. Deutsch-Luxemburgische. — Il se confirme que l'on proposera pour 1915-1916 un dividende de 5 % ; toutefois, le résultat de l'exercice permettrait la répartition d'un dividende-plus élevé. Pour les deux années précédentes, les actions de la société étaient restées sans dividende. Déjà dans le rapport de l'année 1914-1915, la. direction avait exprimé l'espoir de pouvoir, en 1915-1916, recommencer la répartition aux actionnaires. Aumeîz-la-Paix. — U avait été question, précédemment de repartir un dividende de 8 p. c. pour l'exercice 1915-19.16. On parle maintenant de 10 p. c. On se rappellera qu'on n'avait rien distribué pour l'exercice 1914-1915. Dans ces conditions, les usines de la participation, les laminoirs Maniista.dt et Co, et la Dusseldorfer Fisen und Drahtindustrie, bénéficieraient respectivement de 9 p. c. et de 7 1/2 p. c. Vereenigde Ned. Rubberfabrieken, à Doorwertli bij-Oosterbeek (Hollande). — Une société vient, d'être fondée au capital de fl. 10.000.000 ayant pour but la fabrication d'objets en caoutchouc. Astra Rosnana. — Conformément à la décision, de 'l'assemblée générale du 26 juin 1916, les actionnaires ont droit à une action .nouvelle gratuite pour huit anciennes et ce pour Le montant d.e 7.500.000 leis qui forment l'augmentation du capital. Ce droit peut être exercé depuis le lr septembre jusqn'au sixième mois, au plus tard, après la conclusion de la paix entre les grandes puissances belligérantes.Le monopole grec. — Les recettes du monopole grec s'élevaient pour le premier semestre 1916 à 17.071.169 drachmes (18.412.376), alors que le budget prévoit 14.450.000 drachmes. Les douanes du Pirée ont produit 13.884.000 drachmes (12.500.887) sur une prévision de 5.350.000 drachmes. La dette extérieure brésilienne. — On annonce de Londres que le gouvernement fédéral brésilien élabore un projet de loi d'après lequel chacun des Etats confédérés ne pourra dIus contracter d'emprunt extérieur sans l'autorisation du gouvernement central. La presse brésilienne appuie unanimement ce projet. Un emprunt turc. — L' « Officiel » turc publie 1111 iradé autorisant le ministre des finances' à accepter du gouvernement allemand une avance de 25 millions de livres turques. MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 5 septembre La Flaconnerie Belge, société anonyme, à 5 h. de relevée, au siège social, 248, chaussée de Ninove. Etablissements Scaldis, anciennement Jos. Van der Wielen, société anonyme, à 11 heures du matin, en l'étude de M0 Alphonse Cols, notaire, rue Guillaume Tell, 3, à Anvers. Société anonyme La Dinantaise, à 3 heures, à l'Hôtel Jules Herman, place de Meuse, à Dinant. Société anonyme des Usines et Boulonneries de Mariemont, à Haine-Saint-Pierre, à 4 heures de relevée, au siège social. Charbonnages de Varvaropol (Donetz-Russie), société anonyme, à 10 h. 1/2 du matin, au siège social, 171, chaussée de Vleurgat, Bruxelles. Tramways et Eclairage Electriques de Simferopol, société anonyme, à 11 h. 1/2, au siège social, 158, rue Royale, à Bruxelles. Société anonyme des Fonderies et Distributions d'eau, à Ciney, à 2 heures de l'après-midi, 30, rue des Chapeliers, à Bruxelles. 6 septembre Société anonyme Métallurgique de Sambre et Moselle, à Montignies-sur-Sambre, à 1 h., à Bruxelles, 39, rue du Fossé-aux-Loups. Fraction Automobile, société anonyme, à 4 heures de l'après-midi, au siège social, 12, place des Barricades, à Bruxelles. Société en commandite par actions Edmond Ras-quin & Co, à 4 h. 1/2 de relevée, au siège, 8, avenue Livingstone, à Bruxelles. 8 septembre Société anonyme des Ateliers de Godarville, à 2 h. de relevée, au siège social, à Godarville. 9 septembre Briqueteries et Céramiques de la Meuse, société anonyme, à Lustin, à l'heure statutaire, au siège social, 4, avenue des Arts, à Bruxelles. Aciéries et Fonderies d'Art de Haine-Saint-Pierre et Métallurgique Lilloise, société anonyme, à 3 h., au siège social, à Haine-Saint-Pierre. Continental Cigarette Company, société anonyme, à 3 h., au siège social, 17, rue Laneau, Laeken-Bru-xelles.« Perfecta», société anonyme pour la Fabrication de la Bonneterie, à 2 heures de l'après-midi, au siège social, 287 Chaussée de Ninove, à Molenbeek-Saint-Jean.10 septembre Brasserie de la Madeleine, société anonyme, à 10 heures, au siège social, à Jumet. 11 septembre I.'Union Agricole de .lodoigne, société anonyme, à 2 heures de l'après-midi, à la salle des Echos de la Gliête, chaussée de Ti,rlemont, à Jodoigne. Sucrerie de Visé, société anonyme, à 11 h. du matin, au siège social, à Visé. 17 septembre Fers, Métaux et Ateliers de Construction du Centre, société anonyme, à 10 heures du matin, au siège social, à Bois-d'Haine (La Croyère). 21 septembre Société anonyme Sucrerie d'Houppertingen, à Houppcrtingen, à 3 heures de relevée, dans les bureaux de la Raffinerie Tirlemontoise, à Tirlemont. Comptoir Commercial Congolais (Société à responsabilité limitée) Avis à MM. les Obligataires et Actionnaires Il est rappelé qu'à l'assemblée générale extraordi naire du 22 juillet 1914, les résolutions suivantes ont été adoptées : 1° Le conseil d'administration est autorisé à réduire, avec le consentement des obligataires, les : obligations à une valeur nominale de 250 francs, à : partir du lr janvier 1914, avec réduction proportionnelle du coupon et du taux d'amortissement. En échange de ces réductions, il sera attribué à chaque obligation réduite deux parts sociales, soit 10 cinquièmes de part. En outre, les obligataires qui auront consenti à cette réduction auront la faculté, jusqu'au 31 décembre 1916, d'échanger leurs obligations réduites à 250 francs, contre deux parts sociales, soit 10 cinquièmes de part par chaque obligation ; 2° Les actions privilégiées et l'intérêt récupérable échu sont supprimés et remplacés par deux parts sociales par action, soit 10 cinquièmes de part. En conséquence de ces résolutions, MM. les obligataires pourront, jusqu'au 31 décembre 1916, moyennant ristourne par eux de 6 francs, sur le coupon n° 3 payé par 12 francs, impôt déduit, présenter leurs titres, coupon n° 4 attaché, aux guichets de : 1" MM. Pécher, de Braeckeleer & Co, 48, place de Meir, à Anvers ; 2° MM. Geeraerd, Martens & Co, 35, rue de l'Ecuyer, à Bruxelles, pour être convertis au choix du porteur : soit en 20 cinquièmes de part sociale, soit en une obligation d'une valeur nominale de 250 francs, le porteur de celle-ci recevant en outre 10 cinquièmes de part sociale. Pour cette dernière catégorie d'obligations, le taux d'intérêt et d'amortissement s'exercera sur le montant de 250 francs, à partir du lr janvier 1914 et les coupons seront estampillés en conséquence. Les actions privilégiées supprimées et. remplacées par 10 cinquièmes de part, seront également estampillées.En attendant la confection des titres dont la création découle des résolutions prises en assemblée générale du 22 juillet 1914. l'estampillage des titres présentés conformément aux présentes communications, s'effectuera aux guichets des maisons susdites. L'époque à laquelle l'échange des titres ainsi estampillés contre les titres nouveaux, pourra être effectué, sera portée à la connaissance des porteurs en temps utile. Faculté est donnée aux obligataires qui, pour une raison quelconque ne peuvent actuellement présenter leurs titres, de notifier par écrit à MM. Pécher, de Braeckeleer & Co, ou à MM. Geeraerd, Martens & Co, avant le 31 décembre 1916, leur adhésion à la réduction de leurs titres et la façon dont ils désirent les convertir.

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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