Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 26 Janvrier. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63c571/
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ANVERS, Mardi 26 Janvier 1915 Cinquante-septième Année No 17.217 DIRECTION & RÉDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ;/ ANVERS Téléphone : 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligat 1 franc la ligne sur double colonne. Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent, Astronomie 27 janvier Lever du soleil 7 h. 27 m. matin — ( 7-27) Loucher du soleil 4 „ 21 „ soir = «16.24) Lever de la line 12 10 „ soir — J-2 10) Coucher de la lune .... 5 „ 13 „ mat'" " \ P,ciue lune le 31 janv. ... 4 .. 4! „ matin =• ( 4.41)1 Dernier quartier le 7 fév. . . 5 11 ,, matin — ( 5.11) Nouvelle lune le 14 f v . . . 4 „ 31 „ mat n =- ( 4 31 i Premier quartier le 22 fév. . . 2 „ 38 „ matin — ( -.38) Haute marée à Anvers Matin Soir 27 janv. — h. — m. (— h. ~) 12 h. 30 m. (12 h. 30; 28 janv. 1 h. 7 m. ( H' 7; * >*• g m. = (13 h. 42) 29 janv 2 h. 11 m. = ( 2 h. 11) 2 h. 35 m =(14 h. 35) Hauteur du Rhin Cologne 21 janv. 5.34 m Strasbourg 21 janv. —m Huningen — .. Lauterbourg ,, Kehl .. ~ .. Maxau .. — „ Mannheim .. 4.55 Germershein: „ — „ Caub » 4.39 „ Mayence .. 2-68 „ Xuhrort .. 5.10 „ Bingen „ 3 53 „ Duisbourg 5.10 Coblence .. 4.73 „ iValdJiût - .. Diisseldorf „ 5.13 Lobitb 24 janv, 13.70 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 21 janv. —m. Heilbronn 21 janv. 175 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 21 janv. 2 37 m Constance 21 janv. 2 95 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 25 JANVIER Steamer amstel II, de Bruxelles. » EUGENIE, (le la Hollande. I» Durmk, de Hamme. lia tenu ;'i moteur Ringrose de Bruxelles. Allège OciAVii-:, de Hainme. » dora, de Maliues. » N'uvERHEiD, de Bornheni. » Spoed, de Waesmunster. » Nevelstein 5, de Boom. I» aptitude, de Hoboken. » marckl, de Hoboken. « Axa 2, de Bruxelles. » Herder, de la Hollande. » Coi) met o.Nb 3, de la Hollande. » Fendel 21, de la Hollande. » Artevelde, de Baevels. .. Nelumbo, de Moll. » Maurice, de Moll. » Gustave, de Maliues. » Buiten \ erwachtimi, de la Hollande. » Stephame, de la Hollande. » :} Gebroedbrs, de la Hollande » Vrouw Dîna, de la Hollande. » De schoen, de la Hollande. » Jonge Willem, de la Hollande » Getrouwe Vrienden, de Malines. » subsitut, de Gand. » Antoine, de Bruxelles. .. Franco Belge, de Gand. » Maria, de Bruxelles. !» Stanislas, de Calloo. DEPARTS DU 25 JANVIER Steamer Amstel II, pour la Hollande. Allège Bien sans Dieu, pour Uruxelles. julia, pour Bruxelles. » Eugenie, pour Bruxelles. » Julienne, pour Bruxelles. » Josee, pour l'Allemagne. » Jonge Willem, pour la Hollande. » Iris, pour Bree. » Félix, pour St-Léonaxd. » Beiger, pour Brecht. » Quinten Matsys, pour Seraing. .Morgendstar, pour Steendorp. » Stephenson, pour liiuxelles. » Stamslas, pour Calloo. ARRÊTÉS L'arrêté du Roi des Belges, du 14. août, fixant le prix des vivres est rapporté. Les gouverneurs militaires sont autorisés à fixer des prix maximum dans toute l'étendue ou dans des parties du territoire sous leur commandement. Bruxelles, le 31 décembre 1914. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel-général. A l'avenir les lois beiges sur la douane et les impôts seront applicables dans la partie du territoire français Givet-Fumay qui a été joint au gouvernement général (la frontière nouvelle du côté du territoire français suit, à partir de Fumay, la vallée de la Meuse et de la Semois jusqu'à la frontière belge, au sud-est de Hautes-Rivières). Bruxelles, le 3 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel général. Ensuite de l'arrêté du 22 décembre 1914 (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé n° 24, du 24 décembre 1914) il est stipulé : 1" Les billets de la Société Générale de Belgique constituent un mode libératoire légal. Toute convention contraire est sans valeur. 2° Les billets de la Banque Nationale de Belgique émis jusqu'au 5 novembre 1914 et ceux émis après cette date avec l'approbation du Commissaire général pour les banques en Belgique conservent le pouvoir libératoire légal et le cours forcé ; 3° Cet arrêté acquiert force de loi en remplacement de l'arrêté du Roi des Belges du 2 août 1914 (n° 215 du Moniteur Belge du 3 août 1914) et entre en Î vigueur dès le jour de sa publication. Bruxelles, le 9 janvier 1915. Vu les articles 6 et 7 de la loi du 16 mars 1865, qui institue la Caisse générale d'Epargne et de Retraite, ainsi que l'article 2 de l'arrêté royal du 22 mai suivant, relatif à l'exécution de cette loi, je nomme par le présent arrêté M. le D> Hjalmar Schacht membre du Conseil général et du Conseil d'administration de la Caisse générale d'Epargne et de Retraite. Bruxelles, le 16 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing, Colonel-général. ARRETE touchant les Assemblées et Sociétés politiques Art. 1er. 1. Les assemblées en plein air sont interdites.2. Les assemblées publiques, dans lesquelles doivent être traitées et discutées des questions politiques, dans des locaux fermés sont également interdites.3. Pour toute autre assemblée publique ou privée il faut une autorisation préalable, qui doit être demandée au moins cinq jours d'avance. L'octroi de pareille autorisation est de la compétence du Commandant de place, et, à son défaut, du chef de l'arrondissement.4. Sont exemptées des prescriptions de l'article 3 les» assemblées publiques poursuivant un but religieux, de même que les assemblées privées d'un caractère purement religieux, sociable, scientifique, professionnel ou artistique. Pour ces assemblées, il ne faut pas d'autorisation. t o. En cas de contravention contre les prescriptions (te cet article seront responsables non seulement les promoteurs, les organisateurs et. le comité des dites assemblées ma's aussi les participants. Art. ... — lous les clubs et sociétés à tendance politique ou destines a discuter des buts politiques sont fermes : La création île nouveaux clubs ou sociétés de ce genre est interdite. Seront passibles de pénalités : les dirigeants, fondateurs et membres des dites sociétés. Art. 3. Les contraventions contre cet arrêté seront punies-d'emprisonnement allant jusqu'à un an ou d'une amende allant jusque cinq mille francs. Les contraventions sont de la compétence des cours militaires. Bruxelles, le 16 janvier 1915. Le Gouverneur général en Belgique Baron von Bissing, Colonel Général. Les baux Il résulte d'une circulaire envoyée récemment par le gouverneur allemand aux procureurs généraux l'iés les cours d'appel de Bruxelles, Liège et Gand, que l'arrêté pris en date du 20 novembre dernier concernant la résiliation des baux ou la diminution des loyers par suite de non-usage de la chose louée, doit être appliqué aux cas suivants : a) Appel du locataire sous les drapeaux, à moins (jue sa famille n'y reste habiter sans être dérangée ; b) Expulsion du locataire de la commune ou du pays, soit par ordre transmis au locataire personel-lement, suit par arrêté ministériel en général : c) Abandon de l'objet loué par le locataire par suite d'une peur légitime, c'est-à-dire non exagérée, causée plutôt par les événements (conduite menaçante de la population vis-à-vis d'une certaine catégorie d'habitants ; l'annonce d'un bombardement, etc.) ; d) Réquisition de l'objet loué à l'usage militaire ou autre destitution du propriéta-ire par ordre des autorités militaires ; e) Empêchement d'aller à la chasse par suite de la défense de porter des armes ou bien parce que le terrain de chasse a été compris dans la zone des opérations militaires. Conseil Communal d'Anvers Séance du lundi 25 janvier 1915 séance a huit clos. — nominations. Administration centrale, chefs de bureaux : 1° Mr Arthur Cornette, (cabinet du bourgmestre) ; 2° Mr h. Meinert/.hagen, [mariages). Le Conseil a décidé en même temps de considérer comme démissionnaires les employés et les instituteurs qui n'étaient pas rentrés au 2 janvier 1915. Au Congo-Belge LE CHEMIN DE FER DU CAP AU CAIRE Nous apprenons à l'instant que la Société Coloniale de Constructions poursuit, malgré la guerre, la construction du chemin de fer du Cap au Caire (section Kambove-Bukama, Katanga). Toutefois, vu les circonstances la construction n'est menée qu'avec une activité réduite. Lorsque Bukama sera atteint, l'on pourra se rendre, par train du Cap au point initial de la navigation par steamer sur le fleuve Congo. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Administrateur de Badts. Dans la nuit de samedi à dimanche le feu s'est déclaré à bord du steamer Administrateur de Badts, qui-fait le service entre Anvers ei Flessingue et vice versa. Deux cabines de dames sont détruites. Cedarbank. — Rotterdam, 23 janvier. — On mande de Londres : La barque norv. Cedarbank, en route de Taltal via Falmouth à Rotterdam, s'est échouée sur les Longsands. La barque, mesurant 2825 t. brut et 2649 t. reg. net allait à la dérive dans la nuit du 31 décembre et allait s'échouer sur la Northern Bank, mais se renflouait à la marée suivante à l'aide d'un remorqueur. Suivant rapport le navire n'avait pas encouru des avaries). Kronborg. Aarhus, 21 janvier. — Le st. dan. Kronborg, en route avec des tourteaux de Char-leston à Aarhus et Kallundborg, est échoué à Skade-grund et a probablement besoin d'assistance. Nero. — Londres, 22 janvier. — Suivant un télégramme de Christiania le Wilson Liner Nero est arrivé à Stavanger hier avec overdue. I.e voyage a été très mouvementé. Ophir. — Londres; 21 janvier. — Suivant un télégramme reçu par l'armement le steamer Opiiir a été renfloué, probablement sans avaries. (Voir Lloyd Anversois d'hier.) Sarpen. — Aalborg, 21 janvier. — I.e steamer horv. Sarpen, venant de Charleston, s'est échoué ce matin. Il n'y a probablement pas d'avaries. Réassurances Londres, 22 janvier. — Dernières primes payées : Ashdene is.), 3 janvier de Londres à la Tyne, 90 gns.; Burbridge (s.), échoué près de Dakar, 55/60 gns.; Cl\n Sri art (s.)', échoué dans la baie de Simons, c0 gns ; Engei.horn (voil.), en route re Valparaiso au Royaume-Uni, 75 gns. ; Glenmorven (s.), 90 gns. ; hemisphere (s.), 75 gns.; Hendonhall (s.), échoué près de Pontes des Montes (Lawrence), 80 gns. ; Lotus-mere (s.), échoué près de Madras, 20 gns. ; Malakka (mot.), échoué à l'île Cambroles (Californie)., 70 gns. ; Therese Heymann (s.), Tyne à Savon e, 90 gns. Voyage d'essai Rotterd\m, 22 janvier. — Lundi, 18 courant, ont eu lieu les essais du steamer Bellatrix qui ont donné pleine satisfaction. Ce steamer a été construit par la Rotterdamsche Droogdok Maatschappij pour compte de Nievelt Goudriaan & Co's Stoonivaart Maatschappij, à Rotterdam. Ce navire mesure 60(X) t. Aussitôt après les essais le steamer est parti via Angleterre à l'Amérique.La navigation sur le Rhin Rotterdam, 24 janvier. — Le niveau d'eau était dé croissant vers le haut-Rhin. 11 n'y avait pas de demande et très peu d'arrivages. Le tonnage disponible était iimité et la tendance très faible. Vers le bas-Rhin le niveau d'eau était favorable. Il y avait très peu de demande et d'arrivages et assez de tonnage disponible. La tendance était très faible. Le taux de remorquage était calculé suivant le tarif de 30 à 32 1/2 cents environ. Port d'Archangel Lé Ministère des affaires étrangères en Russie fait savoir officiellement que la navigation de et pour Archange] est suspendue. Les brevets d'invention et la guerre Les personnes au courant des publications officiel-les savent à quoi s'en tenir cpiaçt à la situation faite pendant la guerre aux propriétaires de brevets d'invention ou de marques de fabrique ; mais les lois spéciales promulguées à cet égard sont quelque peu compliquées a cause des nombreuses éventualités quelles ont dû prévoir et il peut être utile d'en donner au public commercial et industriel un extrait su,ccinct. Ce sera le but de cet article. Cela semble d'autant plus utile que, par suite d'interprétations erronées ou d'abrégés maladroits des dites lois, parus dans les journaux, certaines de leurs dispositions ont été complètement faussées dans l'esprit des lecteurs. Ainsi, par exemple, on raconte couramment que le gouvernement anglais a annulé tous les brevets anglais délivrés à des ressortissants des Etats en guerre avec la Grande-Bretagne. Cela est faux et l'on peut.s'en convaincre en lisant l'article consacré à cet objet par les journaux d'Allemagne.On y lit notamment ce qui suit: Le décret de guerre relatif à la loi sur les brevets part de ce principe que la guerre pèut avoir rendu impossible la livraison de certains articles brevetés ; comme ces objets peuvent être indispensables, il fallait en rendre possible la fabrication en Angleterre en dépit de l'existence du brevet. C'est pourquoi le Board of Trade a posé en principe que des licences d'exploitation des dits brevets devaient être imposées dans les cas suivants : 1° Lorsque la fabrication de l'objet breveté n'est pas encore organisée en Angleterre ; 2" Lorsqu'une semblable fabrication a été organisée eu Angleterre par un ressortissant des pays ennemis qui se trouve à l'étranger et qu'il est par con-séquant douteux que cette fabrication soit continuée "u lorsque l'intérêt public exige que d'autre fabriques du même objet soient installées en Angleterre. I.es licences ne sont accordée que sur demandes justifiées et contre payement d'un droit de licence fixé par l'autori é anglaise et qui reviendra au breveté après la guerre. peux cent douze demandes de ce genre ont été faites, dont six seulement furent accordées jusqu'ici; neuf furent retirées et sept rejetées. Les autres sont encore pendantes. La plupart des Etats, aussi bien les neutres que les belligérants, ont pris des arrêtés grâce auxquelles les conséquences fâcheuses résultant pour les propriétaires de brevets, modèles industriels ou marques de fabriques de la non-exécution de certaines formalités (payements d'annuités, prolongations, renouvellements, exploitation) qui doivent avoir lieu dans des délais déterminés par les lois de chaque pays, pourront être évitées moyennant que ces formalités soient remplies après coup Certains Etats ont fixé pour cela un délai déterminé (en Suisse par exemple le Conseil fédéral a fixé tout d'abord le 31 décembre 1914, puis le 31 juillet 1915 ; le Danemark a fixé le 1 avril 1915) ; d'autres fcjtdts, l'Allemagne, notamment, a simplement prolonge de trois mois certains délais fixes par le Pa-teiiiamt, mais sans prolonger les délais fixés par la loi. En revanche, le décret allemand prévoit la « re-: mise en vigueur » des brevets déchus (fcfrr non-payement des annuités ; niais cette opération ne se fera que sur demande et s il est prouvé que c'est l'état de guerre qui a empêché le payement. Le Patentarnt seul est juge suprême à ce sujet. 11 en résultera en tous cas des frais que l'on évite en payant les annuités à 1 échéance normale. D'autres Etats enfin, tels la Belgique et la France, ont simplement décrété que les formalités non remplies pendant la guerre pourront l'être dans un Uelai qui sera fixé a la fin des hostilités. impossible de reproduire en détail toutes les dispositions édictées a cet égard par tous les pays ; cela lormerait un volume ; niais nous tenons à ajouter a ce qui précède que les administrations de brevets de tous les pays fonctionnent parfaitement malgré la guerre et que, dans ce domaine, les mesures prises entre les gouvernements en état de guerre sont beaucoup plus conciliantes que dans les autres domaines. . ^ Le gouvernement français, aussi bien que ceux de l'empire d'Allemagne et de l'Autriche, a autorisé le payement ues annuités des brevets eu dérogation à la défense faite à leurs ressortissants de faire des affaires avec les pays ennemis. Un voit par ces quelques indications que dans le domaine de la protection.de la propriété intellectuelles la guerre n'a point apporté des perturbations aussi considérables que dans d'autres domaines. On constate une préoccupation unanime de tous les gouvernements de ménager cet élément essentiel de la prospérité industrielle. Le géant des docks flottants Le dock flottant qui a été lancé à Birkenhead pour l'Amirauté britannique par les chantiers Cainineli, Laird and C°, est le plus grand en existence. Construit pour recevoir les plus puissants cuirassés du type super-dreadnougnt jusqu'à concurrence d'un ti. placement de 32.000 tonnes, il a 680 pieds de long et i-'t-i pieds de large (soit 223 m. 70 et 4? ni. 40). Ses murailles latérales sont hautes de 66 pieds à l'extérieur, et de 46 12 pieds a i'intérieur, au-dessus du ponton (soit respectivement 21 ni. 70 et 15 m. 25). i.e long du plancher du dock courent deux rangées de cales en nois de chêne anglais destinées à caler le navire une fois mis en place, ces rangées ont 212 mètres de longueur. La superficie totale du dock est de 2 acres et demi, soit plus d'un hectare. Cette énorme construction est pourvue de grues mobiles, de passerelles aériennes, d'ateliers, et aussi d'un reseau téléphonique qui en relie les différentes parties. Dans l'intérieur des murailles sont aménagés les bureaux du directeur du dock, les cabines, cuisines et réfectoires des officiers et de l'équipage. Une petite usine munie de huit chaudières à vapeur du type marin, commande les valves pour l'admission de l'eau. Ce dock gigantesque était destiné au port militaire de Portsmouth. L'Exploitation du Graphite à Madagascar Une richesse minière nouvelle se révèle à Madagascar, le graphite, son développement apparaît presque subit. On n'ignorait pas la présence de cette substance minérale dans certaines régions de la grande ile, mais on n'avait pas encore découvert de gisement très abondant. 11 y a quelques années à peine, des colons rencontrèrent des couches profondes et d'une excellente qualité et l'idée de l'exploitation germa doucement. 11 fallait intéresser des capitalistes. L'écoulement facile du produit, grâce à ses emplois chaque jour plus importants dans l'industrie, tenu quelques hommes, et des sociétés belges françaises, anglaises et allemandes ont prêté leur commandite. On peut dire que l'exploitation du graphite à Madagascar remonte à peine à deux ou trois ans. Insignifiante au début, elle donne aujourd'hui les plus sérieuses promesses d'avenir. Les recherches, en effet, se sont poursuivies et cette colonie se trouve, d'après les derniers renseignements recueillis, en passe de devenir un des pays les plus riches en carbone à peu près pur. Le graphite à Madagascar se rencontre dans le Gneiss, c'est-à-dire dans ce système de terrain si répandu à la surface du globe, dans la roche schis-toïde composée par le mélange du mica, du feldspath et du quartz. Il est à remarquer que les paillettes de graphite remplacent le mica dans le gneiss et se retrouvent toujours avec le quartz dans tous les gisements de l'île. Les hauts plateaux, à Tananarive, Majatiandriana, Antsirabe, Betafo, Ambositra, Fianaraiitsoa, possèdent des affleurements considérables. On retrouve également le graphite à une très petite profondeur dans le Sud, à Fort-Carnot, et dans les iparages de Vatomandry, d'Andevarante, de Maevatanama. Des ingénieurs minéralogistes ont prospecté le terrain proche Fianarantsoa, ils ont découvert des filons qui s'étendraient sur 400 kilomètres de longueur, jusqu'au nord de Tananarive. 11 y a lieu de- signaler encore le district d'Ambi-lobe, dans le Nord de l'île, où des gisements ont été découverts récemment. Les recherches effectuées dans cette région ont mis à découvert des gisements à teneur en corbone ('■levée, 39 % en tout venant. La présence du graphite sur quelques points est une précieuse indication pour motiver la continuation des recherches dans cette région, jusqu'alors vierge de tous bornages pour ce minerai. A signaler également, dans la province de Fara-fangana, la découverte de gisements importants d'un graphite riche à grosses paillettes. Le tableau ci-dessous indique le nombre de bornages qui ont été déclarés dans le courant des deuxième et troisième trimestres 1913. Comparés aux mêmes périodes de 1912, ces chiffres accusent une augmentation importante. Déclarations de -bornages reçues, par provinces, pendant les 2° et 3° irimestres 1912-1913. 2e trimestre 3e trimestre n^eiomntirvn rlo l<i m>n\-ine.o 1010 m-io imo tmo ue kl jn w\ il lue ivic itus iyii Ambositra 33 62 25 57 An dévora nt.o io 151 50 90 Ankazobe 1 12 — 13 Analala va 29 31 16 «12 \mbilobe — 3 — 1 Betroka 1 3 — — Diégo-Suarez — — — — Farafangana — 8 — 4 F i a n a rantsoa 24 43 6 30 Fort-Dauphin — — — — Itasy 14 27 10 54 Maevatanana — 2 — — Màjnnga — — — — Mananjary 1 2 -8 24 Maroantsetra — 3 — 3 Morondava 2 25 — — Nossi-Bé 1 1 2 — Sainte-Marie — — — — Ta mata ve - — 83 4 30 Tananarive 29 74 41 26 Vatomandry 24 78 26 64 Vakinankaratra .... 23 65 90 55 Vohemar — — i lotailX . . . JV« bVrS 493 An 30 septembre 1913, il existait 1786 bornages de graphite. Et. la qualité du graphite de Madagascar se montre des plus satisfaisantes. Le carbone atteint 85,%. Ces matières impures sont éliminées par lavage. Devant cette ressource de première importance une impulsion énorme ne manquera pas d'être donnée à Madagascar. Les grands pays producteurs de graphite, Ceylan et la Bohème, ressentiront, l'effet de la nouvelle concurrence qui se lève. Mais à ce point de vue, il faut dire que l'électricité et la chimie font un appel si puissant au graphite, que la découverte des gisements de Madagascar vient à son heure régulariser les prix et la consommation de la substance carbonifère qui nous préoccupe tant. Ses emplois sont multiples. On n'ignore pas que le graphite s'emploie pour faire les électrodes des fours électriques ou la fabrication des creusets à liante température, le mélange avec de l'argile donne une résistance admirable et des variations brusques et très étendues en chaleur, son application la plus commune est celle des crayons, car le graphite se coupe aisément en baguettes minces d'un éclat métallique. La poussière douce et grasse du graphite, presque onctueuse au toucher, est dans l'industrie d'un usage fréquent. Elle est connue sous le nom de plombagine ; elle sert à préserver la fonte de la rouille, à donner à des poêles de faïence, l'aspect de Ja fonte. Cette poussière broyée avec de la graisse devient la providence des machines, facilitant. les roulements et la douceur des engrenages. Le prix de ce carbone varie entre 400 et «S00 francs la tonne, c'est un écart énorme qui n'est guère dû aux vicissitudes de la production, mais à la qualité de la substance à sa plus on moins grande pureté. En 1911, l'apport mondial sur les marchés a atteint plus de 80.000 tonnes. Madagascar donnait à ses débuts, c'est-à-dire en 1909, environ. 200 tonnes, en 1910 elle arrivait à près de 550 tonnes et en 1911 elle a dépassé 1.500 tonnes, soit près de 290.000 francs. Comparée à l'exportation pour les 2e et 3e trimestres de 1911 et. de 1912, l'exportation pour le même laps de temps de 1913 accuse une augmentation importante. Le tableau ci-dessous fait ressortir les exportations pour 1911, 1912 et 1913, 2e et 3e trimestres : 2e trimestre 3e trimestre (-en kilog.) 1911 271.944 390.860 1912 602.456 819.023 1913 1.278.025 1/2 1.778.802 Les voies de communication et les chemins de fer qui doivent apporter à cette colonie un si grand bienfait pour son agriculture sans cesse gran-' dissante, ne servirait pas moins aux produits miné-! ralogiques. Et voilà les liants plateaux de Madagascar qui réalisent les nombreux espoirs qu'ils avaient suscités d'abord. La fève de Soya (SUITE) La population mandcuoue proprement dite, mais assimilee cependant par la race chinoise au point de vue de l'organisation sociale, de la langue et des-mœurs, représente à peine un dixième du nombre total des habitants. Dans les steppes et les régions de l'extrême nord, on rencontre aussi des populations autochtones sibériennes sans aucune importance ; dans les grandes villes se trouvent assez bien' de Coréens. Les Japonais sont en grand nombre dans le sud de la Maudchourie, surtout à Moukden ; les Busses sont dans le nord, où la grande ville de Kharbine ressemble à toutes les agglomérations sibériennes. Les Mongols se rencontrent dans leurs territoires de la Mongolie proprement dite, à l'ouest de la Mandchoiirie. La population c iinoise se compose de. descendants d'émigrants et d'émigrants venus des provinces voisines, surtout du Tcnen-li et. du Chan-toung, et de cette population, le sud de la Mande îourie, c'est-à-dire la province de Moukden, comprend les neuf dixièmes. Les Mandchous étaient encore nomades il y a quelques siècles ; actuellement ce sont de paisibles cultivateurs assimilés entièrement aux Cl inois, dont ils ne diffèrent guère que par la taille et l'apparence extérieure. Mais ici déjà il faut noter qu'en fait il y a physiquement plus de différence entre un Chinois du sud et un Chinois du nord qu'entre ce dernier et un Mandchou. L'aspect général des plaines de la Mandchourie ne diffère pas sensiblement de celles de la Chine du nord. On rencontre partout les mêmes maisons de pisé et de chaume, les mêmes mauvais chemins de terre, jamais entretenus et praticables seulement à la robuste charrette chinoise, coupés de petits sentiers dans tous les sens, reliant entre eux des hameaux de quelques maisons. A ce point de vue de l'aspect des campagnes, on peut diviser la Chine en deux grandes parties : le nord, allant jusqu'au Fleuve Bleu, où sont cultivées les céréales autres que le riz et le sud, où cette plante forme la culture principale.Le contraste est complet entre les étendues de terre d'un gris jaune de la première et les étangs coupés de chemins étroits, parfois dallés, de la seconde ; du printemps à l'automne, toutes deux semblent des océans de verdure. Un voyage en chemin de fer de Peking à Hankow fait parfaitement ressortir la différence. Les moyens, les conditions et les instruments de l'agriculture varient donc nécessairement dans les deux régions, mais dans l'une comme dans l'autre, ce qui frappe le plus le voyageur, ce sont le travail assidu du paysan et le caractère primitif des instruments dont il dispose. Dans le Sud, le buffle est l'animal domestique par excellence, il est nécessaire au travail des rizières; dans le Nord et la Mandchourie, on rencontre moins de ruminants. Ce sont surtout l'âne, le mulet et de petits chevaux qui aident l'homme dans le travail des champs. Dans les deux régions, les instruments agricoles sont simples de construction et peu nombreux. La charrue, par exemple, est bien souvent uniquement composée de bois, à l'exception du soc qui, posé à plat sur la terre, ne creuse guère que des sillons profonds d'une dizaine de centimètres. Le règlement du Jardin d'essais de Peking, établi il y a quelques années par les soins du Ministère de l'Agriculture, des Travaux publics et du Commerce, signalait spécialement ces imperfections. La houe est aussi employée et l'agriculteur chinois sarcle ses champs avec une patience véritablement admirable. L'instrument' le plus primitif est peut-être le rouleau. Il est long de 30 à 40 centimètres au grand maximum et large d'une dizaine. Il sert aussi au battage des fèves et des céréales. Celles-ci, étendues sur (les aires de terre dans le Nord, sur des dalles de pierre dans le Sud, sont foulées par ce même rouleau. Souvent aussi, chez les petits cultivateurs, on voit les femmes et les enfants frapper les épis à la main contre ces petits rouleaux pour en extraire les grains. Près de chaque maison de paysan on trouve, au moins dans le Nord, un moulin primitif composé d'une large meule posée à plat et d'une autre tournant sur la première. On emploie aussi des fléaux, des vans, des rateaux de bambou, des serpes, des faucilles. Le faire-valoir est beaucoup pratiqué en Chine ; l'amodiation-s'y rencontre également. Une de ses caractéristiques est la combinaison fréquente du métayage et du fermage ; le locataire d'une terre paiera une partie de sa. redevance en nature et une autre en argent. La population, plus dense dans le Sud que dans le Nord et la Mandchourie en particulier, se voit obligée, dans la première partie du pays, à une culture beaucoup plus intensive. Les conditions clima-tériques diffèrent aussi beaucoup, comme nous l'avons déjà fait observer. Théoriquement, tout le sol appartient au Gouvernement ; en fait, le cultivateur paie un impôt foncier plus ou moins grossi par les exactions des mandarins et les taxes locales ; les mutations entre vifs de la propriété sont assujetties au paiement de droits fiscaux. Notons ici tque l'autorité gouverne moins en Chine que partout ailleurs ; les lois y font peu sentir en pratique leur influence dans la vie du peuple, qui en est toutefois très respectueux. Il s'adresse rarement aux tribunaux et règle, autant qu'il le peut, ses litiges en famille ou par voie d'arbitrage. La famille chinoise est et reste toujours très unie ; un grand nombre de personnes qui, dans d'autres pays, formeraient plusieurs groupes séparés, demeurent souvent associées pour l'exploitation en commun de terres. Ce peuplé laborieux, raisonnable et doué au fond d'un très heureux naturel, a résolu ainsi depuis des temps immémoriaux la question de la transmission des petits héritages ruraux. La Mandchourie présente, au point de vue de l'agriculture, un caractère particulier : la présence d'une large population agricole temporaire que l'on ne peut mieux compnrer qu'à nos ouvriers flamands allant travailler en France. Pays neuf peu peuplé, le sol mandchourien manque de bras. Chaque année, de nombreux travailleurs des provinces voisines de Tchen-li et de Chan-toung trouvent à s'y occuper durant plusieurs mois et rentrent alors dans leurs foyers à l'époque de la nouvelle année. Ce furent eux qui, en 1911, propagèrent dans le Nord de la Chine la terrible épidémie de peste pulmonaire.L'agriculteur chinois connaît fort bien la nécessité de rendre à h erre des éléments qui lui ont été enlevés. Ceci s'impose surtout dans le Sud, où la population plus dense rend plus difficile la rotation des cultures pratiquée davantage dans le Nord. Le coût des transports exerce évidemment une grande influence sur l'agriculture. Nous en reparierons ailleurs. Nous avons dit plus haut un mot des agglomérations rurales chinoises. En général, les villages sont plutôt des hameaux ; là où la population est dense, i's s >:i' plus nombreux et moins espacés. On ne voit pas en Mandchourie de ces immenses villages tels j que l'on en rencontre, par exemple, dans la plaine russe entre Sainara et Moscou, avec, entre eux, des solitudes totalement inhabitées. A propos de la population, il reste encore un mot à dire d'un fait intéressant, au double point de vue politique et économique, l'émigiation, la poussée chinoise vers le nord et l'ouest dans les dépendan- Un coup d'oeil jeté en arrière sur l'histoire de la Chine nous montre deux dynasties de tribus nomades conquérant l'Empire, ppur être, la première — la dynastie mongole du NIYe siècle de notre ère — expulsée après quelques dizaines d'années, la seconde — la dynastie mandchoue qui vient de finir — assimiliée complètement par le peuple conquis au point de vue de la langue et des usages. C'est maintenant le Chinois qui depuis longtemps déjà — — en Mandchourie et en Mongolie — gagne sans cesse du terrain en défrichant la terre dans une avance lente, mais sûre, vers le nord et l'ouest. Dans l'extrême ouest de la Chine, le même fait se reproduit, et les autochtones Lolos et autres reculent toujours devant l'agriculteur* chinois. I.e Gouvernement de Peking a, depuis une quarantaine d'années, beaucoup favorisé ce mouvement de colonisation vers le nord, dans le but d'opposer une barrière à l'avance russe. Les conditions faites à l'occupation de nouvelles terres encouragent leur mise en culture. Ce qui manque le plus, — si pas en Mandchourie, au moins en Mongolie, — ce sont les moyens de transport pour y faire arriver sans trop de frais les émigrants. J'ai eu, il y a quelques années, l'occasion de passer une journée dans une de ces petits agglomérations agricoles aux confins de la Mandchourie et de la Mongolie. Les émigrants arrivés depuis deux ans se composaient d'hommes de la province du Chan-toung, leurs familles devaient venir les rejoindre l'année suivante. Chose typique et qui prouve l'influence de ces colons: 1111 peu plus loin, des Mongols devenant, eux aussi, sédentaires, avaient établi un autre hameau où, à côté de tentes en feutre, se rencontraient de petites maisons en terre battue construites à la chinoise, mais rondes et affèctant encore la forme de la tente du nomade. Pour en revenir à la Mandchourie proprement dite, il convient de remarquer que ce n'est pas seulement comme agriculteur que le Chinois y réussit et défie la compétition, mais aussi comme commerçant. Il est nécessaire à la vie des grandes agglomérations étrangères, comme Kharbine et Vladivostok. Quelles que puissent être les destinées de la Mandchourie entre ses deux puissants voisins, une chose paraît certaine : économiquement elle restera chinoise, parce que le Chinois y est établi et y est indis. pensable. C'est peut-être là l'explication du motif pour lequel-la Jeune Chine, en faisant la dernière révolution, a paru se soucier peu des dépendances. convoitées par l'étranger; pour elle comme pour ses ancêtres, quelques dizaines d'années 11e représentent pas grand'chose dans l'histoire du pays. Après ces quelques considérations sur la géographie et la population du lieu de production de la fève de soya, nous allons étudier la plante en elle-même, sa 'culture, ses emplois, son commerce, les possibilités de développement de celui-ci On ignore totalement la date de l'introduction de cette plante en Mandchourie, mais on suppose qu'elle vint des provinces centrales de la 'Chine, à une époque reculée qu'il est impossible de préciser. Probablement originaire de l'est de l'Asie, cette plante est susceptible d'adaptation à des conditions climaté-riques diverses, car sa culture s'étend des îles du nord du Japon à l'Inde, bien que dans les pays chauds elle paraisse être d'introduction plus récente et se trouve dans un milieu moins favorable. Elle était déjà connue en Europe à la fin du XVIIIe siècle, mais 011 la considérait plutôt comme une curiosité botanique. C'est en Autriche que l'on essaya, pour la première fois, sa culture en grand, vers 1878, mais sans succès. Jusqu'ici une division scientifique exacte en variétés séparées et distinctes n'a pas été faite. Un savant russe aurait classifié cinquante espèces de cette plante, dont les noms scientifiques sont : Glycine hispida Mônch, ou Dolichos soya L. (A suivre). SERVICE DE BEURT entre ANVERS-GAND et ANVERS-BRUXELLES et vice-versa Pour conditions et renseignements s'adresser à SIMON SMITS & Co ANVERS : 13, Rempart Sle-Cathérine-GAND : 17, Quai des Tanneurs' SERVICE DE MESSAGERIES Auguste VËREYCKEN 32-32a, rue Picard, Bruxelles-Maritime Camionnage. Transport de marchandises dans toutes les villes autorisées. Service accéléré. CONDITIONS RÉDUITES DEMANDEZ TARIF DÉTAILLÉ Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S'adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie. Rhein- und See-Speditions Gesellschaft m. b. H. En charge pour Mayence & Francfort le bateau MANNHE1M 13 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis Anvers Turnhout, Maastricht et Liège et stations intermédiaires En charge le bateau-moteur ALICE, pour partir lundi 1 février prochain. PROCHAIN DÉPART 10 FÉVRIER ainsi que pour S' HERTOGENBOSCH, VEGHEL. HELM0ND WEERT, MAASTRICHT, LIEGE et NAMUR Pour conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK. Expéditeur, Entrepreneur de camionnage. 36, Grande Montagne aux Corneilles. ANVERS.

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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