Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 01 Mai. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s46h12w842/
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/^N'VSRS; Samedi 1 Mai 1915 «y j > | * ; Cinquante-huitième Année - No 17.297 . DIRECTION & REDACTION ^T^IMLEMINGKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LL0YD ANVERSOIS deui Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne li'franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre.—Le» titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopld, 49. Anvers, I mai 1915. 10 h du malin' — Baromètre 764. — TknMoèlre cent (maxi + 24. — Thermom cent. Imin.l t11 — Pluviomètre — m/m.—'Vent.S.-O. — Prévision : Pluie probable, Astronomie 2 mai Lever du soleil h. 16 m. matin = ( 4.16) Coucher du soleil ^ « 3 „ soir = (19.3) . Lever dé la lune 11 „ 43 „ soir = . 23.431 Coucher de la lune . . . • 5 „ 31 „ matin — ( 5.31) Dernier quartier le 6 mai 5 23 „ matin = ( 5.23) Nouvelle lune le 14 mai . . • 3 „ 34 „ matin =■ ( 3.34i Premier quartier le 22 mai . 4 „ 50 „ matin == ( 4.^0) Pleine lune le 28 mai . . . 9 „ 33 „ soir - (21.33) Haute marée à Anvers Matin Soir 2 maii 5 h. 21 m. = C. 5 h. 21) I 5 h. 45 m.— 17 h. 45) 13 mai 6 it. 12 m. = . 6.h. 12) 6 h. 37 in, =-'18 h. 37) 4 mai 7 ii- 1 ni. = ( 7 h 1) j 7 h. 27 ra. — (19. h. 27) (Heure belge)- Hauteur du Rhin Cologne 29 avril 3.03 m Strasbourg 29 avril — m Huninsen 28 „ — „ Lauterbourg „ — Kehl .. — „ Maxau „ Mannlieim 29 „ 4.28 „ Oerraersheim „ — „ (,'anb ., 2,84 „ Mayence „ 1,68 „ Kuirort 28 „ 2,32 „ Bingen „ 2.45 „ Ouisbourg 29 „ 2.32 „ Coblence ,. 2.90 „ Waldstiiit — 1 Dusseldorl „ 2.84 .. Lobith — „ 12.01 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 29 avrd 2.25 m. Heilbronn 29 avril 1.15 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 29 avril 0.92 m Constance 28 avril — m I Port d'Anvers ARRIVAGES DU 30 AVRIL Steamer Kromhotjt 15, de la Hollande. » Telegraaf 2, de la Hollande. Bateau-moteur Elektriek, de Burght. » Eclair 4, de Bruxelles. Mélanie, de Bruxelles. Allège Angelique, de Burght. Maas, de Brecht. Ries sans Dieu, de Moll. « Marguerite, de Moll. » Méhaigne, de Lommel. Jlannot, d'Alost. Constanti a, de Louvain. Fontanas 1, de Bruxelles. » Louis, de Bruxelles. .» 'Désiré, de Charleroi. .» Eugène, de la Hollande. » R. S. G. 20, de l'Allemagne » R. S. G. 6, de l'Allemagne. » Risteehueber's 11, de l'Allemagne DEPARTS DU 30 AVRIL steamer Souvenir d'un Ami, pour Hamme. Union 2, pour Bruxelles. » Tournai 2, pour Tournai. » Telegraaf 4, pour la Hollande. Bateau-moteur Pierre Joseph, pour Rupelmonde. » 3 Gebroeders, pour Bornhem. Kromhout 12, pour la Hollande. Allège Doel 7, pour Doel. Julia, pour Baesrode. » Paris, pour Merxem. » Amila, pour Merxem. » De-2. Gebboeders, pour Schooten. » Jacqueline, pour Liège. » Eldorado, pour Liège. » Infini, pour Liège. » Les 2 Frères, pour Liège. " DUO 3. pour Liège. » Duo 4, pour Liège. » Elisa, pour Bruxelles. » Ne me méprisez pas, pour Bruxelles. » Jeanne Henri, pour Bruxelles. » Pscuurr, pour St. Ghislain. » Maki, pour Mon s. » wilhel.m, pour la Hollande. » Charbonnière i, pour ^Allemagne. Deutsche Dampfschifffahrts-Gesellschaft HANSA-BRÈME AVIS 'MM. les Chargeurs par steamer WARTBURG, pour Montevideo, Buenos- Ayres, Rosario ; steamer HUBERFELS, pour Karachi, Bombay, Co- chin, Calicut, etc. ; steamer SCHILDTURM, pour Rangoon ; sont informés de ce que la Compagnie « Hansa » a décidé le déchargement des susdits vapeurs à partir du 3 mai. Les -ayants droit sont priés de remplir les conditions prescrites par l'armement, conformément à lu circulaire spéciale de la Compagnie « Hansa » datée du 8 .avril, afin de pouvoir prendre réception de leurs marchandises au moment du déchargement, faute de quoi celles-ci seraient mises à l'entrepôt ou en magasin à leurs frais, risques et périls. Pour tous renseignements supplémentaires s'adresser à : Bureau Maritime J. H. Wackerbarth Société anonyme. VILLE D*ANVERS Ligue des petits commerçants et détaillants d'Anvers HEURE DU COUVRE-FEU Suivant informations puisées de source officielle le recul de l'heure de fermeture est retardé de quelques jours. La Ligue des petits commerçants prie ses membres et les intéressés d'en prendre bonne note. Pour la Direction : Le président, Le secrétaire principal, : L. Van den Eynden. a. Roger ARRÊTÉ BUREAU CENTRAL DES CHARBONS Art. 1er. — La répartition de toutes les houilles extraites en Belgique ainsi que tous les cokes, briquette» et sous-produits des fours à cokes fabriqués eu Belgique est confiée au « Bureau central, des charbons », à Anvers, qui dépend du chef de l'administration près le .gouverneur général. Ce bureau pourra demander au gouverneur général d'accorder, certaines autorisations d'exporter. Art. 2. — En vue d.e régler le commerce des pro-, duit-s désignés à ,l'article lor, les producteurs sont, obligés de mettre toute leur production à la disposition du. «Bureau central des charbons» qui, à' titre d'intermédiaire, décidera de l'utilisation de ces produits. L'utilisation se fera d'après certains principes éta-"' Mis. par le «Bureau central des charbons» et approuvés par le gouverneur général, La somme résultant de la vente sera remise aux vendeurs. Pour couvrir les frais d'organisation et d'administration du « Bureau des charbons », il sera prélevé une taxe que le chef de d'administration déterminera en tenant compte du montant total des ventes. Art. 3. — Il est défendu aux producteurs d'exécuter les contrats de vente qu'ils ont conclus. Le contractant qui ne pourra remplir ses obligations par, suite de la présente défense, ne sera pas tenu de payer des dommages-intérêts. Le « Bureau centraL des charbons » pourra faire des exceptions à cette défense ilorsqu'il s'agira de contrats conclus en vue' de permettre aux acheteurs de faire face à des be-soins actuels, dont ils devront prouver l'existence. Art. 4. — Celui qui tentera de soustraire les pro-' 'luits en question à l'utilisation prévue à l'article 2,; sera puni d'une amende de 10.000 francs au plus. Le montant de l'amende sera déterminé par le gouverneur général qui, outre cette pénalité, pourra faire confisquer les produits faisant l'objet de la contravention. Si cette confiscation n'est pas possible, le contrevenant devra verser la contreva.leur des produits confisqués, et si leur contrevaleur ne peut être établie, il devra, payer une somme correspondant à leur valeur probable. Art. 5. — Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. Bruxelles, le 26 avril 1915. Le Gouverneur général en Belgique, Baron von Bissing. Colonel-Général. Les secours pour les belges La souscription ouverte en .Angleterre pour la constitution d'un fonds de secours en faveur de la Belgique, a produit en un seul jour plus de 60.000 1. s. (1.500.000 francs). Le roi d'Angleterre a ouvert la liste avec un don de 500 1. s. Les -Nouvelles Galles du Sud ont versé 28.750 1. s. ; Victoria, 20.000 1. s.; i l'Australie méridionale, 7000 1. s. ; le Commonwealth australien, 1000 1. s. Notes de jurisprudence française Cour des prises à Bordeaux. — Confiscations. . Décision relative au steamer allemand Porto, capturé le 5 août dernier, en pleine mer,, par le mouilleur de mines français Plljton. Dans cetle affaire se présentait la question de savoir si la prise d'un navire ayant quitté son port d'attache ou son dernier mouillage avant la déclaration de guerre, est légale. (L'art. 3 §. Ier de la 6° Convention de la 2me Conférence de La Haye 1907 porte ce qui suit : « Les bâtiments de commerce ennemis, ayant quitté leur port d'attache ou leur dernier mouillage avant le début de la guerre et rencontrés en mer , sans être avertis des hostilités, ne peuvent être capturés. On pourra seulement les confisquer en s'engageant à ies rendre après la guerre, sans dédommagement, ou les réquisitionner, ou même les détruire avec obligation de dédommagement et l'on; sera tenu de veiller à la sécurité de l'équipage, ainsi •. qu'à la conservation des papiers du bord.») La Cour de Bordeaux décide que cette disposition fut établie au profit des sujets des puissances signataires. Or, l'Allemagne n'a signé et ratifié la Convention en question qu'en exceptant l'art. 3, et c'est pourquoi l'Allemagne ne saurait invoquer le. bénéfice de la Convention. En conséquence la prise du Porto est déclarée bonne et valable. (Le navire portait une cargaison de pyrites de I-Iuelva, destinée à une usine aile-, mande.) Même décision en ce qui concerne le voilier allemand Barnbek, qui fut capturé en août par l'aide-croiseur Flandre, et en ce qui concerne le steamer Tsar Nicolas 11, capturé par le torpilleur N° 330, et aussi en ce qui concerne les voiliers 'Frida Malm, capturé en août par le torpilleur La Rapière et le Marcha Bockbahn, capturé en septembre par le croiseur Lavoisière. Les armements allemands se sont faits défendre la première fois dans l'affaire du Tsar Nicolas II : ils ont plaidé que les délégués de l'Allemagne à la Conférence n'ont pas combattu l'idée qui a servi de thème à l'art. 3 en elle-même ; .elle a voulu s'élever contre la situation plus favorable de l'Angleterre, qui possède beaucoup de points d'appui et de ports, par le monde, tandis que l'Allemagne n'en possède point autant, bien loin de là : les Allemands sont donc fondés à se réclamer de la protection de cette partie de l'article qui n'a soulevé aucune critique, des délégués de l'Allemagne. La Cour a décidé que quelles que soient les réserves faites par l'Allemagne, ces réserves devaient être étendues à la teneur toute entière de l'art. 3 de la Conférence de La Haye ; que l'Allemagne, en refusant de ratifier l'art. 3, a par le fait même renoncé; à invoquer de son côté l'avantage, pour ses sujets, du dit article. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Sliedrecht. — Rotterdam, 29 avril. — D'après des; télégrammes reçus de Newcastle, le vapeur néerlandais Sliedrecht a été. renfloué et amené près de Yarrow. Sur ce navire avait été payé depuis longtemps une réassurance de 80 gns. (Voir Lloyd Anversois dii 20 mars). Navires relâchés Stockholm, 28 avril. — D'après des informations reçues au ministère des affaires étrangères, les charbonniers suédois amenés ces jours derniers à Swinemunde par des navires de guerre allemands, ainsi que les vapeurs Louise et Harold, de Malmô, et les vapeurs Kama et Viking, de Helsingborg, ont été libérés. Copenhague, 26 avril. — Le ministère des affaires étrangères a reçu avis que le vapeur danois Nidaros, qui avait été amené à l'île Sylt, a été relâché et a pu reprendre la mer. Navire arrêté Christiania, 28 avril. — Le vapeur norvégien Otto Sverdrup, qui se rendait de Narvik à Rotterdam, | avec une cargaison de minerais, a été capturé par les Anglais et amené à Leith. Belgique LES RECONSTRUCTIONS RURALES La Commission centrale des reconstructions rurales, constituée au sein de la section agricole du Comité national de secours et d'alimentation (rue des Colonies, 66, à Bruxelles) et qui est présidée, par M. De Vuyst, publie le rapport suivant : La Société centrale d'architecture de Belgique " vient d'offrir sa gracieuse collaboration à l'œuvre de la reconstruction des fermes, des habitations rurales et des villages. ■ Elle a invité ses membres à préparer, d'accord avec les'agronomes de l'Etat, des plans-types suivant le style régional ; elle étendra •son action sur tous les architectes du Brabant. Le bureau de la Fédération des sociétés d'architectes de Belgique invitera des sociétés fédérées des autres provinces à faire œuvre semblable. Cette initiative mérite tous les encouragements des commissions provinciales et régionales pour les reconstructions rurales. Il était à craindre, en effet, qu'un grand nombre d'intéressés-se- seraient passés du concours des architectes dans un but d'économie. La Société centrale d'architecture a jugé qu'il fallait tenir compte de cette situation de fait, et que si les architectes ne prenaient pas. généreusement l'initiative de présenter quelques plans-types très simples et de très bon goût, de style régional, on s'ex- I poserait a regretter bien des erreurs. Il résultera vraisemblablement de cette préparation de plans-types, que l'on trouvera la forme voulue pour assurer la coopération effective des architectes dans l'œuvre de la reconstruction, non seulement pour les fermes importantes, mais encore poulies bâtiments d'importance moindre, à grouper .peut-être suivant les circonstances en vue du bel aspect général du village. Pour l'élaboration de ces plans-types, nos commissions provinciales voudront bien prêter activement leur concours aux architectes que la Société centrale et les sociétés fédérées désigneront après un appel préalable fait par les architectes eux-mèmës, suivant leurs convenances et pour le plus grand bien de l'œuvre à laquelle nous consacrons nos efforts. Afin que les plans soient aisément agréés par les intéressés, il est absolument nécessaire de présenter deux façades : la façade banale ordinaire que l'on aurait sans l'intervention d'un architecte et. la façade à cachet régional décelant l'intervention de l'artiste. Pour qu'un plan de ferme réunisse toutes les qualités : économie, disposition des locaux en vue de faciliter la main-d'œuvre et la surveillance, hygiène, bon goût., conformité au style régional, la collaboration du cultivateur, de la fermière, de l'agronome et de l'architecte est absolument indispensable. Les premiers ont à tracer le programme de la construction, à veiller à ce qu'elle soit, conforme à la techni-' que agricole ; le dernier sera responsable de la ligne architecturale, du bon goût, de l'adaptation de la construction au milieu environnant. Les agronomes de l'Etat, les professeurs d'agriculture sont donc invités à faire diligence pour que cette collaboration ait lieu quand il s'agit- de la reconstruction des termes et des habitations rurales. Les administrations communales ont les moyens légaux et le devoir d'exiger que les constructions satisfassent à certaines conditions d'hygiène et d'esthétique. En ce qui concerne l'élaboration des plans d'une école, d'une gare, d'un bureau de poste, d'un bâtiment, public quelconque, les administrations communales auront soin de faire des instances d'accord avec un architecte de choix pour que les spécialistes des administrations centrales soient consultés lors de la préparation des plans de ces bâtiments. Elles veille ront a ce que ces derniers soient en harmonie avec le style caractéristique du village et de la région. En négligeant la coopération des représentants des administrations provinciales ou centrales qui doivent intervenir, à l'un ou l'autre titre, dans ces constructions, les communes et les 'architectes qu'elles ont choisis risqueraient de devoir recom mencer leurs projets et s.exposeraient a se voir un- j poser un style soi-disant officiel, mais cadrant moins avec le milieu. Les renseignements ci-dessus ne constituent que des exemples et des propositions. Les commissions provinciales sauront mieux que la Commission centrale les voies:à'suivre pour arriver à la reconstruction de fermes et de villages plus.hygiéniques, plus beaux. Un concours non rémunéré pécuniairement, mais récompensé par des diplômes entre architectes tra vaillant en collaboration d'agronomes, une exposition- de plans-types ou tout autre mode d'émulation stimulant le progrès, peut donner de bons résultats. Dans tous les cas, en vue d'éviter des doubles emplois, les programmes de ces concours devraient' être soumis à la Commission centrale. 11 est absolument nécessaire pour les commissions spéciales provinciales et les administrations rurales de se rendre compte du nombre de constructions détruites dans les campagnes en comparaison avec les destructions accomplies dans les villes. A première vue, l'on estime que sous ce rapport les campagnes ont été deux ou trois fois plus éprouvées que les villes. U en résulte donc que les comités qui ont à défendre les intérêts ruraux auront à fixer la proportion exacte de ce qui revient à la campagne, (ju'ils n'oublient pas què les villes ont été souvent privilégiées et que cexjendant, quand il s'agit dû l'alimentation publique, de la santé nationale, des intérêts sociaux et vitaux du pays, les campagnes, rendent des services inestimables. L'exode rural tend à rompre l'équilibre ; il y a lieu de l'enrayer notamment en rendant les campagnes plus attrayantes et en les faisant aimer par les Citadins. La question des reconstructions, sans être aussi1 urgente, représentera une importance, en capital,: plus considérable que la question de l'alimentation' et nécessitera autant de dévouement de la part des; commissions ec des spécialistes qui s'en occuperont que de la part de ceux qui consacrent leurs efforts-à l'alimentation publique. L'INSTITUTION DU COIN DE TERRE L'institution du Coin de terre prend une grande extension ; son organisation amène l'examen de plusieurs questions intéressantes : 1° les bénéficiaires des parcelles de terrain ; 2° l'étendue et la dispo-, sition des parcelles ; 3° la bonne tenue des parcelles. **# Quelles sont les personnes qui peuvent obtenir un coin de terre ? Sans aucune hésitation, les nécessiteux sans travail doivent en disposer avant tous autres. Mais parmi ces derniers, il en est qui sont en possession d'une maison avec jardin ; il va sans dire que les sans-travail habitant une maison non pourvue de jardin, comme aussi ceux qui sont « en quartier », doivent passer les premiers. Il n'est pas à conseiller de donner gratuitement' les coins des terre, car, malgré toutes les disposa-1 tions que pourraient prendre les administrations lo-î cales, la répartition provoquerait des critiques et des jalousies. Il est préférable de les mettre en location, à un prix minime, 50 à 70 centimes par are, un franc au maximum ; les administrations communales feraient connaître, par voie d'affiches, la mise en location des dits terrains. Il convient également qu'il soit procédé à un tirage au sort pour indiquer l'ordre de répartition de tous les coins de terre, afin que 1res administrations' ne-soient pas l'objet de la critique des bénéficiaires' qui pourraient invoquer la différence de valeur des différentes parcelles. Il y a lieu également d'examiner le clôturage général de toute l'étendue de terrain au moyen de fils de fer, afin de parer aux vols et déprédations. Enfin, il est utile de rappeler que la Section agricole du Comité national de secours et d'alimentation donne des encouragements pécuniaires aux groupements et aux œuvres, qui pratiquent l'assistance par le Coin de terre. *** Chaque lopin de terre doit avoir une étendue convenable : ni trop petite, ni trop grande. En règle générale, on peut admettre qu'une surface de 4 à 5 ares — 400 à 500 mètres carrés — doit être considérée ooiruine suffisante pour produire les légumes nécessaires a une famille de quatre ou cinq personnes, bien entendu si les soins culturaux sont prodigués e.t si la nature du sol est de qualité moyenne. Lu principe, dans les localités urbaines l'étendue' sera de 5 ares', alors que dans les communes suburbaines el'le peut atteindre le double, soit 10 ares; dans ce dernier cas, une partie assez importante peut* être utilisée pour la culture des pommes de terre. Mais quelle que soit l'étendue mise en location, il faut que toutes les parcelles soient de mêmes dimensions et échelonnées, autant que possible, les unes a côté des autres. Incontestablement, la. configuration totale des lopins peut avoir une influence sur les limites des parcelles ; mais .quand la chose est possible, et c'est le cas si on a affaire à un terrain rectangulaire ou carré, il est préférable que toutes les parcelles soient de même longueur et de même- largeur. La meilleure disposition est celle qui constitue des jardins .de 10 mètres de largeur sur 40 mètres de longueur quand ils ont 4 ares, sur 50 mètres de lon-.gueur, quand ils ont 5 ares. Pour 10 ares, il faut adopter de préférence 20 mètres sur 50 ou 25 sur 40. Chaque coin de terre doit aboutir par sa plus petite dimension à l'allée principale qui sert à desservir tous les lopins. Un sentier commun de 75 centimètres sera établi entre deux jardins voisins e: cela en vue de réduire à San minimum le terrain inutilisable. I ro.p souvent, il est constaté que les légumes sont cultivés sans ordre et que l'on voit, par exemple, des lignes de pois parmi les carrés de choux ou dé carottes. Au contraire, il faut ranger les légumes en plusieurs catégories et établir des divisions qui portent le nom de « carrés ». Voici les différents carrés qu'il convient d'envisager : Un premier carré serait, réservé aux légumies dont on utilise les feuilles, comme les choux, les laitues, le céléri, le cerfeuil, le persil, les endives, les scaroles, etc. ; ce serait le carré des légumes foliacés. Un second carré serait attribué à la culture des ! carottes, oignons, radis, etc., c'est-à-dire des légumes à racines ou à bulbes. Un troisième carré serait occupé par les pois, les-haricots, les fèves de marais, formant la catégorie •des légumineuses. Enfin, dans le quatrième carré, on planterait des pommes de terre. II est recommandable que tous ces carrés soient d'une étendue régulière ; mais rien n'empêche, par exemple, de donner au quatrième la moitié de la surface du terrain dont on dispose et de diviser le restant en. trois parties égales. Pendant la bonne saison, la terre ne doit pas se reposer ; elle doit produire continuellement et aucune parcelle net peut rester inoccupée. Là où une première récolte a été obtenue, il faut aussitôt pratiquer soit,un. semis, soit un repiquage. Un jardin bien entretenu doit produire d'une façon continue mais il va sans dire que pour arriver à ce résultat, il faut le fertiliser convenablement et ne pas négliger l'emploi du fumier de ferme et des engrais chimiques. Pour ces derniers, il -sera probablement difficile de s'en procurer cette année ; le fumier devra donc être employé à bonne dose. On est persuadé que, pour cette œuvre humanitaire du Coin de terre, il ne sera pas- difficile de se procurer gratuitement la matière fertilisante. Que les administrations communales s'adressent aux charbonnages, aux industriels: il est à prévoir que ces sociétés sont toutes disposées, comme elles l'ont montré suffisamment jusqu'à présent, à intervenir en faveur de la classe ouvrière.Pour la bonne tenue des coins de terre, il faut des connaissances et de l'émulation. Dans tous les centres, il existe des. jardiniers diplômés ; bon nombre étaient auparavant chargés de causeries vulgarisatrices. Nous doutons' fort qu'on fasse appel à leur dévouement sans obtenir satisfaction ; on a même la certitude que beaucoup d'entre eux ne demandent qu'à se mettre à la disposition des administrations publiques. Au surplus, il n'est, pas nécessaire de donner un enseignement horticole complet; il suffit d'exposer les bases fondamentales de la culture potagère, surtout aux non-initiés, car il faut noter que le coin de terre constituera tout de suite une « école professionnelle pratique ». Celui qui sait, cultiver va être immédiatement imité par le voisin moins bien pourvu de* connaissances. Dans ces conditions, l'émulation ne tardera pas à se manifester et il appartiendra aux aministrations communales de l'entretenir et de l'encourager. Les moyens ne manquent pas. un ues meilleurs consiste dans l'institution de concours de jardins entre tous les. possesseurs de lopins de terre. Ces concours peuvent être établis, par catégorie de légumes ou mieux'par ensemble de cultures ; avec une somme insignifiante, on peut ainsi arriver à une amélioration considérable dans l'entretien des parcelles. Moyennant une centaine de francs par 20 lopins de terre, il est, possible d'entretenir l'omula-tion et le goût du jardinage.- Dans le même but, les administrations communales peuvent encore s'engager à rembourser les frais d'ensemencement des jardinets les mieux tenus, et nous pensons même que cette-pratique est préférable à celle qui consiste ;i donner gratuitement les semences à chaque possesseur d'un coin de terre. Il est bien connu qu'il faut autre chose que de la semence pour obtenir une bonne production ; il faut des soins et des soins..même vigilants. Si ceux-ci font défaut, la. récolte- en souffre. Et c'est pourquoi il y aura lieu aussi, pour les administra-ùons, de retirer le coin de tere à celui qui mani-festment en aura négligé l'entretien. Hainaut NOS CHARBONNAGES 'Le puits Sainte-Marie des charbonnages de La .Louvière-Sars-Longchamps et la Paix est, pour la seconde fois, désaffecté ; cette fois définitivement, toutes les veines étant épuisées. Ce sera le deuxième puits, avec celui de Saint-llubert, de la même société. Les charbonnages de La Hestre et Houssu ont, eux aussi, désaffecté le puits n° 2 de Houssu, a Hai-ne-Saint-Pau'l, les filons de houille étant épuisés également. Ces sièges.perdus s a t remplacés à La Louvière et La Paix par. la construction d'un nouveau siège installé modernement à Saint-Vaast, mais déjà sinistré, par un* coup d'eau, ces temps "derniers. La société minière de Houssu creuse en ce moment un puits nouveau à côté de-son •siège n° 6. REGION DE CHAR" "£«OI La Société Nationale des chemins de fer vicinaux vient de commencer les travaux en vue de prolonger la ligne électrique'de Charleroi-Jumet-Dépot jusqu'à Gosselies-Caï.vaire. La société concessionnaire qui est la Société des tramways électriques'du Pays de Charleroi et extensions compte mettre c.e tronçon en exploitation vers la fin du mois de juillet. Réouverture de stations frontières On mande de Maastricht que les frontières belges! -sont, rouvertes. Le service des chemins de fer de Maastricht à Liège, vià Canne, de Maastricht à Bruxelles, à Namur et ;i Charleroi est de nouveau repris régulièrement. Le contrôle du cuivre L'Angleterre vient de signer une convention avec1 l'Amalgamated Copper d'après laquelle toute la pro-! t duction du cuivre en Amérique sera placée s us le . contrôle anglais. D'autres sociétés ont signé des en-i gagements du même genre. Pays-Bas—Belgique Le service Rysbergen-Anvers vià Hoogstraeten desservi par les Tramways vicinaux de Zuid Nederland' a, repris hier. Le blocus du Cameroun Le gouvernement anglais vient de décréter le blo-t eus du Cameroun. L'importation du maïs A la date du 18 avril, il était parvenu en- Belgique •8.000 tonnes de mais qui ont été réparties entre les neuf provinces suivant leurs besoins respectifs. Un. j envoi de 9.525 tonnes était en outre annoncé .de Rot-? ter dam. L'ensemble des envois faits par la Commission-for Relief in Belgium, pendant la première quinzaine d'avril comportait un total de 80.106 tonnes, •et les prévisions, 34.438 tonnes de marchandises diverses. L'hydrogène aéronautique l.a sustentation des premières Montgolfières fut- • réalisée au moyen de l'air chaud. L'hydrogène est venu ensuite à cause de sa grande légèreté, et aucun des autres gaz légers n'a pu prendre la place- » qu'il a acquise en aéronautique à cause des inconvé-J nients divers que présentent les uns et les autres. 1 Le gaz d'éclairage seul est encore utilisé pour le' i gonflement des ballons libres. Comparé à ce dernier, l'hydrogène donne un supplément de force . ascensionnelle de 450 gr. par mètre cube, ce qui re- : •présente 3400 kgr. sur un croiseur aérien moderne de 8000 mètres cubes. L'hydrogène destiné ;*u gonflement, des ballons doit posséder deux qualités essentielles : être produit, aussi pur que possible et à un prix de revient minime. Cette formule résume le but des recherches : effectuées par divers industriels, et par lès savants • en vue de la préparation de ce gaz. D'autre part, les besoins aérostatiques-sont- de deux sortes selon que l'usine appartient à un parc où les ballons se ravitaillent ou bien si l'usine ; génératrice est destinée au service des ballons en campagne, susceptibles de «venir se réapprovisionner à proximité.. Les procédés ■employés dans le premier cas doivent viser avant tout, à la production économique; pour les autres on sacrifie ce facteur à la, facilité.de transport et à la rapidité de la production. Un nombre assez important de . procédés ont été envisagés pour répondre à ces nécessités; signalons .ci-après ceux qui •sont les plus répandus. En raison de la faible production journalière que .les générateurs établis, dans les parcs fixes peuvent: •se permettre, on cherche à obtenir dans ces usineis un. gaz pur par des procédés simples en employant des matières premières d'un prix peu élevé : l'eau :et le gaz d'éclairage. L'eau est eir effet, de par sa composition chimique (H2+0) le corps naturel le plus capable de fournir de l'hydrogène abondamment et à bon marché. Le plus ancien procédé; celui de la préparation par le fer et l'acide sulfurique est. trop connu pour insister sur l'opération. Cependant le colonel français Renard a appliqué à ce procédé le principe de la circulation continue employé jusqu'à présent dans tous les établissements aérosta-tiques militaires. Action de l'acide sulfurique sur le fer. — Dupuy de Lôme employait pour préparer l'acide sulfurique îpar ce procédé, un tonneau de 700 litres donnant 18 fois son volume de gaz en 3 heures. Un appareil <à circulation continue de 5 mètres cubes donne de 120 à 160 fois son volume avec un débit de 250 mètres cubes à l'heure. Dans ce cas l'épuration par le lavage est insuffisante ; le gaz entraîne des sulfures' facilement transformables en acide sulfurique qui ^attaque l'enveloppe et des sels d'arsenic toxiques. On doit procéder à une épuration chimique avec .'du permanganate. Le prix de revient de l'hydrogène est de 1 franc le mètre cube. L'emploi du" zinc1 est encore plus coûteux. Avec l'acide chlorhydrique le prix dei revient est inférieur, mais il est à peu près impossible de débarrasser l'hydrogène des vapeurs d'acide chlorhydrique qui l'alourdissent et sont de plus extrêmement dangereuses parce qu'elles [attaquent: les étoffes à ballons. Procédé Dellwik-Fleischer. — Par le fer au rouge et la-vapeur d'eau. Le minerai de fer introduit dans îles cornues est transformé, à la suite d'une première opération, en une niasse spongieuse de fer réduit, éminemment, apte à l'oxydation. Du gaz à l'eau est employé pour obtenir cette réduction. On fait passer ensuite dans 1a. conduite de la vapeur d'eau qui oxyde le fer et libère l'hydrogène. Cette .méthode présente un inconvénient. Le gaz à l'eau contient, en effet, de l'oxyde de carbone qui est décomposé un peu au-dessous de 700° et donne un dépôt de carbone qui dégage de l'oxyde de carbone pendant la période d'oxydation. On évite le dépôt de carbone en tenant la température de réduction au-dessous de 700° ou encore par l'addition préalable au gaz d'un volume de vapeur d'eau supérieur au volume d'oxyde de carbone et d'hydrogène carbure. Le mélangé est- dirigé dans une cornue contenant, une matière poreuse (oxyde de fer) et donne s'est, occupé à lui seul de la botanique. Il a réuni cun dépôt de carbone si l'on a soin de condenser l'excès de vapeur. On peut encore procéder par le chauffage préalable du gaz a l'eau entre 300 et-400° pour déterminer la décomposition partielle de l'oxyde de carbone et le dépôt de-carbone. Dans1 le cas où les connues seraient. mi peu encrassées avant la fin de l'oxydation du fer réduit, on'arrête l'arrivée de vapeur d'eau et on envoie un courant d'air chaud qui achève l'oxy- Ciation au ici et muie uaiwnts. La durée des opérations de réduction est de trois quarts d'heure et celle d'oxydation de un quart d'heure. La force ascensionnelle ;du gaz obtenu est de 1150 à 1180 et il contient un peu d'acide sulfurique, d'azote et d'acide carbonique. Procédé du D' Dieffenbach. — Ce procédé, employé à Friedrichshafen, est également basé sur la décomposition de la vapeur d'eau sur du charbon à une haute température. Du charbon de bois concasse est imprégné de silicate de. potasse et de carbonate de potasse. Après dessication on le mélange à de la chaux et on introduit le tout dans une cornue verticale que l'on chauffe. Le mélange gazeux est dirigé dans des laveurs et des colonnes de chaux où il se débarrasse de l'acide carbonique qu'il contient. L'hydrogène ainsi obtenu revient de 15 à 18 centimes le mètre cube. A Friedrichshafen, on utilise également le « procédé par dissociation de l'acétylène comprimé » qui, sous l'action d'une étincelle électrique, se décompose en hydrogène et char-bon en poussière. L'explosion se produit dans le cylindre contenant l'acétylène comprimé à huit ou dix atmosphères. Le gaz sort du récipient à une très grande vitesse ; il entraîne le charbon pulvérulent, puis se rend dans une chambre de détente où le cha.Tbon se précipite. L'hydrogène va au gazomètre. Ce procédé est intéressant en ce sens que le sous-produit, le charbon, se vend 1 franc le kilogramme comme noir d'encre d'imprimerie ; mais il n'est pas tout a fait inoffensif puisqu'il peut provoquer des explosions. Procédé Mauricheau-Beaupré. — En 1885, le colonel Renard signalait que l'aluminium pouvait être employé avec la soude caustique. Ce procédé a été utilisé par les RUss.es pendant leur .guerre avec le Japon. Cet emploi présente de nombreux défauts, ainsi que l'a montré le Dr Gustave Le Bon, et il y aurait avantage, d'après ce dernier auteur, à prendre un sel de mercure comme substance excitatrice. De ces travaux, le Dr Helbig a tiré une réalisation industrielle. L'aluminium en contact intime avec un métal plus électro-négatif, forme un couple voltaï-que ;qui fournit,; par son action sur l'eau, un poids d'hydrogène égal au 1/9 du poids de l'aluminium. Le Dr Helbig a constaté que le bichlorure de mercure constitue le. meilleur corps excitateur. M. Mauricheau-Beaupré, étudiant la technique de cette opération, sans connaître d'ailleurs les résultats obtenus par le Dr Helbig, s'est arrêté à une préparation consistant en un mélange d'aluminium en limaille, de bichlorure de mercure et de cyanure de potassium. A sec le mélange est réduit en poudre et il devient homogène. La présence du cyanure de potassium a pour effet de porter le rendement, à 90 et 95 pour 100, alors que sans ce corps la réaction sur L'eau est incomplète et atteint seulement 60 pour 100 du rendement théorique Pour réaliser une fabrication aussi complète que possible, dit le lieutenant-colonel Espitaller qui a suivi la marche des opérations,.on utilise la chaleur même produite par la réaction en maintenant la température à 70°. Cette température est atteinte dès le départ en versant tout d'abord peu d'eau sur le mélange. Peu à peu on ajoute le liquide nécessaire e.t une circulation extérieure assure ensuite un refroidissement convenable qui permet de ne pas depasser 80°. On doit employer un aluminium très pur ; de plus, l'appareil générateur doit être inattaquable par le mercure. Enfin, en ajoutant un peu de pétrole au mélange, on supprime la formation de poussières nocives contenant du bichlorure et du cyanure. Le mélange est effectué à l'avance et transportable dans des cartouches ; il a l'aspect d'une poudre grise. Le prôduit excitateur a reçu le nom d'« hydrogénite » ; il contient 1;50 pour 100 de eva-riure, 1,50 pour 100 de bichlorure de mercure e.t 2 pour 100 de chlorure de calcium ; 100 parties du mélange renferment donc 95 pour 100 de poudre-d'aïu-VoS' v1;1' UlV)ikilogi'amme du mélange donne environ 1300 litres' d'hydrogène. , (A suivre.) serviceTostal Désignation des bureaux de poste qui acceptent la correspondance en Belgique. (Revu et complété) — F — Falaen (Binant), Fallais (Hannut), Falisolle (Ta-: mines), Fall-Mlieer (Sichem-Surren & Bolré), Falmi-gnoul (Dînant), Familleureux (Charleroi 1) Fax-ciennes (Charleroi I), Faulx (Andenne), Fauvillers Martelan.ge, prov. Luxemb.), Fayt-le-Franc (Dour), Fayt-lez-Seneffe (Charleroi 1), Felenne (Beauraing) Feluy-Arqnennes (Charleroi), Ferrières (Werho- :!.poft«r,3?iI5rle-H,aUt"C1l00he1, (Hollogne-aux-Pier-ies), Fexhe-Slins (Liers), Flavion (Florennes), Fia-wmne (Namur 1), ••F-lémalle (Liège 1), ••Flémalle-; Grande (Flémalle), Fléau (Mons 1), «Piéton (I.iége J;, Fleurus (Charleroi 2), Flobecq (Ath), Floreffe (Namur 1) Florennes (Civet), FlorenvilJe, Pontaine-L eque (La Louvière), Fontaine-Valmont (Thuin) lForchies (Charleroi 1), «Forest (Bruxelles 1) For- ■ rières (JemeUe) Forville (Namur 1), Fosses (Tami-nes), Fouron-le-Comte .(Jupille), Fraire (Walcourt) Framenes (Mous 1), Francorchamps (Spa), Franière (Moustier), Fra-sues-lez-Buissenal (Ath), Frasnes-lez-Couvin (Mariembourg), Frasnes-lez-Gosselies (Char-.iSS" fre":x (I.ibramont),.Froidchapelle (Thuin), vet™1 (Verviers), Fumai (Huy 1), Fumay (Gi- • La correspondance s'effectu* par les étapes ■ allemandes. ^ " Correspondance privée avec l'Allemagne Luxembourg, Pays-Bas et Autriche-Hongrie. (a) Viâ Herbesthal. b) Service de journaux permis avec l'Allemagne. c) La correspondance privée pour l'intérieur de la Belgique n'est pas encore permise. Société Anonyme d'Armement, d'Industrie & de Commerce Siège social : 99, avenue des Arts, à Anvers Le Conseil d'Administration a l'honneur d'annon-^er a MM. les Actionnaires que l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE, qui devrait se tenir au siège :social le mardi 18 mai 1915, aura lieu à une date a fixer ultérieurement, les renseignements pour 1 établissement du bilan au 31 décembre 1914 n'ayant .pu nous parvenir de l'étranger. I.i^ Conseil d'administration. TURNHOUT BREE, MAASTRICHT, LIÈGE En charge le bateau à moteur " ROSALIE partira le 4 mai s. i. Pour conditions et frets s'adresser à CHARLES OPDEBEECK, Expéditeur, Entrepreneur de camionnage, 36, Grande Montagne aux Corneilles ANVERS. ^RAN^^RRIVAGE^^E^D^UISIN^ Rhein- und See-Speditions Gesellschaft m. b. H. En charge pour DUISBURG-COELN le bateau K0ELN 19 A suivre par des départs réguliers Pour frets avantageux pour TOUTES LES DESTINATIONS RHÉNANES s'adresser aux bureaux Canal au Sucre, 5, Hansa Huis. Transports pour toute la Belgique de marchandises par service accéléré et à prix réduits S'adresser : 65, RUE SANDERUS, ANVERS. La maison s'occupe des formalités de sortie.

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Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

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