Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

936 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 17 Novembre. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm43q86/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ANVERS, Mercredi 17 Novembre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - No 17.464 ,-rWRECTION & REDACTION 1 VLEMINCKX, 14 ■d * nANVERS ' r4 11® J a o ^V''Ç>"7éléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au li^nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal sont indiquées d'après l'heure de l'Europe Centrale. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 17 nov. 1915, 10 h. du matin — Baiomètre 766,5 — Thermomètre cent (max) 4. — Thermom. cent. |min.) 4 t. — Pluviomètre 6,9 m/m.—Vent. N.-N.-O.— Prévision : Variable. Astronomie 18 novembre Lever du soleil 8 h. 1 m. Pleine lune le 21 nov. 18 h.36 „ Coucher du soleil. ... 16 53.. Dern, quart.le29nov. 23 „ 10 „ Lever de la lune 15 „ 4 . Nouv. lune le 6 dèc. . 18 „ 4 „ Coucher de la lune... 4 .. 32 „ Prem.quart. Iel3déc.l2 36 m. Haute marée à Anvers Matin Soir 18 novembre ... 1 h. 17 m. 18 novembre ... 13 h. 47 m. 19 2 „ 18 „ 19 14 „ 45 „ 20 3 „ 8 „ 20 „ ... !5 „ 30 „ Hauteur du Rhin Cologne 16 nov, 1,28 ra Strasbourg 15 nov. — m Huningen 11 „ 1,12 „ Lauterbourg „ — Kehl 12 1,96 „ Maxau — „ Mannheirr 15 .. 3,15 „ Germersheiir „ — „ Caub 16 1,82 ., Mavence „ 0.42 „ Kuhrort „ 0,24 „ Bingen ,. 1,35 „ Uuisbourg 15 „ 0,14 Coblence „ 1,54 „ Waldshiït „ — .. Diisseldorf „ 0,83 . Lobith „ 9.63 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar : rancfort 15 nov. 2,24 m. Heilbronn 15 nov. 0.83 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 1j nov 0,24 m. Constance 16 nov. 2,99 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 16 NOVEMBRE Steamer Union V, de Bruxelles. Bateau-moteur Pierre-Joseph, de Bupelmonde. » Charles-Philomène, de St-Amand. » Eclair Iil, de Bruxelles. » ARTOIS 1, de I.ou vain. Allège Doel 7, de Doel. » Ste-Barbara, de Bornhem. » Jeune Irma, de Rupelmonde. » Rosalie 2, de. Mali nés. » Jeune Charles, de Bruxelles. » Coletta, de Bruxelles. » Maria, de Bruxelles. » St-Antoine, de Merxem. » Anna, de Merxem » Moretus, de Rethy. » Hypothèque, de Moll. » Noordster, de Moll. » Grainnvorks 4, de Turnhout. » Mathii.de, de Hasselt. » Acht Gebroeders, de la Hollande. Primus, de la Hollande. » Drie Gebroeders, de la Hollande. » iSooiT Gedaçht, de la Hollande. >» Niet altijd voor den vvind, de la Hollande. Pieternella-Johanna, de la Hollande. DEPARTS DU 16 NOVEMBRE Steamer Telegraai- IV, pour la Hollande. » Rhknus 25, pour rAlleniagne. Bateau-moteur Pierre-Joseph, pour Rupelmonde. » Stad Goes, pour Ja Hollande. Allège Badenia 38, pour Calloo. » AnîTÀ, pour Lillo. » Mannheim 70, pour Burght. » Loire, pour Merxem. » Royers N° 9, pour Beeringen. » st-Antonius, pour Malines. » Karel-Celina, pour Bruxelles. » Prior, pour Hasselt. » Céline, pour Tournai. » Jeannette, pour Lille (France). » Anna, pour Lille (France). » St-Gerardus, pour la Hollande. » St-Antonius, pour la Hollande. » Onderneming, pour la Hollande. » Alida, pour la Hollande. » De Zyverver, pour la Hollande. » Zeeuw, pour la Hollande. » Op gods vertrouwen, pour la Hollande. » Mâthilde, pour la Hollande. » De drie Gebroeders, pour la Hollande. » Eugénie, pour la Hollande. » Vrouw Adriana, pour la Hollande. » Fendel 55, pour l'Allemagne. » Morgenster 5, pour l'Allemagne. Notes de jurisprudence DIMINUTION DE LOYER POUR INDISPONIBILITE TEMPORAIRE L'art. 1722 du Code civil n'est pas applicable dans le cas où la maison louée n'a pas été réellement détruite en partie, mais n'a subi que des dégradations que le bailleur a fait réparer à ses frais, conformément à l'art. 1720 de ce Code. Le locataire ne peut réclamer une diminution de. loyer lorsque, malgré les dégradations, la maison loïiée n'a jamais cessé de servir à son usage personnel et à l'exploitation de son commerce. Mais le bailleur doit supporter la diminution de loyer lorsque les nécessités de la guerre ont obligé le locataire à abandonner momentanément tout ou partie de la chose louée ; tel sera le cas si défense a été faite à celui-ci par les autorités allemandes d'occuper l'immeuble durant un certain temps, de 6 heures du .soir à 8 heures du matin, avec obligation de laisser les portes entièrement ouvertes pendant la nuit. Telle est la portée d'un jugement de date récente, rendu par Mr le juge de paix de Liège. IL NE FAUT PAS CONFONDRE ! Voici un appel d'un jugement de tribunal arbitral. Les parties n'ont pas été satisfaites de la décision rendue, et depuis lors un nouveau trimestre étant venu à échoir, le propriétaire profite de la circonstance pour réclamer maintenant ce terme aussi. Le tribunal scinde les deux chefs de la demande. 11 se déclare incompétent quant à la demande supplémentaire, pour laquelle, suivant les règlements en vigueur, seul le tribunal arbitral est qualifié ; quant au reste," il confirme la décision dont appel. REPONSE D'UN COTE VICTORIEUX DE L'AUTRE Dans une autre affaire de loyer, l'avocat du défendeur allègue que celui-ci, la veille du jour où expirait l'avant-dernier trimestre de son bail, c'est-à-dire le 30 décembre dernier, il avait envoyé de Hollande, sous pli recommandé, une déclaration de renonciation. Par suite du désarroi des communications postales, cette lettre n'est pas parvenu en temps utile à destination. I.e défendeur s'en lave les mains. « Ce n'est pas '"a faute à moi, dit-il, que le service postal est dérangé ; moi, je me suis mis en règle ; le récépissé de l'administration en fait foi ». Le propriétaire prétend que lui, de son côté, ne doit point pâtir d'une situation dans laquelle il n'a rien à voir ; c'était au locataire à prendre les mesures utiles pour que la lettre parvint à temps ; lien ne l'obligeait d'attendre jusqu'au dernier moment. Bref, les conditions du bail n'ayant pas é'té observées, dit-il, j'ai le droit de me réclamer de la tacite reconduction. Mais l'avocat du locataire de riposter : « Minute I Vous deviez considérer le bail comme étant dénoncé ; pendant que vous-même vous vous trouviez encore en Hollande, quelques semaines après le bombardement d'Anvers, le défendeur vous a verbalement annoncé, à Scheveningue, son intention arrêtée de renoncer à la maison. La lettre de décembre n'était qu'un surcroit d'attention ; elle se bornait à confirmer la conversation qui avait eu lieu entre vous. » Le tribunal a prononcé un jugement qui donne raison à l'une des parties sur un des points invoqués, et tort sur l'autre. Il admet que le désarroi postal et la non-réception de la lettre recommandée ne doivent pas être interprétés contre le propriétaire à l'immeuble et que, si c'était là l'unique démarche de renonciation auquel le défendeur avait eu recours, celui-ci serait en faute de ne pas s'être mieux précautionné. Mais s'il est exact qu'une renonciation verbale avait eu lieu, bien antérieurement, à Scheveningue, la situation, change, et le tribunal autorise la partie défenderesse à prouver par témoins cette conversation. Tribunal des Prises Le tribunal des prises de Paris a déclaré de bonne prise le vapeur danois Solveig qui a été saisi dans" la Méditerranée et qui est soupçonné appartenir à un armement allemand. Service postal belge Sur les cartes de visite envoyées sous imprimés, il est permis d'écrire indépendamment de l'adresse de l'expéditeur, cinq mots au maximum : de souhaits, condoléances ou autres formules de politesse. Si les inscriptions manuscrites dépassent ce chiffre, les envois seront considérés comme lettres non suffisamment affranchies. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Bernabé. — Londres, 14 novembre. — Le vapeur espagnol Bernabé, allant de Cardiff à Bordeaux, s'est perdu près de ce dernier port. Dix hommes de l'équipage manquent à l'appel. (Le Bernabé jaugeait 2268 tonnes brut et appartenait à l'armement Eclievarrieta y Larrinaga, à Bil-bao. — N. d. 1. R.). Calburga. — Fishguard, 13 novembre. — La barque anglaise Calburga, allant de Halifax a Liver pool, a fait naufrage près de Strumble Head. L'équipage a débarqué ici. Uolonian Empire. — Nantes, 13 novembre. — La barque anglaise Colonlan Empire s'est échouée sur les rochers Cardinaux, entre Croisic et Belle Isle, et est à considérer connue une perte totale. L'équipage a été débarqué à St-Nazaire par un remorqueur. Driebergen. — Rotterdam, 15 novembre. — Ou mande de Londres que le steamer neérl. Driebergen a été remorqué à Barryroads par un chalutier à vapeur franais. Le Driebergen avait perdu l'hélice. Eolo. — Ymuiden, 15 novembre. — Le vapeur Eolo arrivé ici de Buenos-Ayres, a perdu un grand canot de sauvetage. Formosa. — St-Davids, 14 novembre. — La barque norvégienne Formosa, allant de Pictou à Liverpool s'est échouée sur les South Bisliops et a coulé. L'équipage a débarqué. Inveresk. — Dublin, 13 novembre — La barque anglaise Inveresk s'est échouée près de Sandy Cove Point, à 1 mille au Sud du port de Kingstown. L'équipage est sauvé. Middlesex. — Adelaïde, 13 novembre. — Le feu s'esc déclaré à bord du steamer angl. Middlesex, en charge pour le Royaume Uni. L'incendie n'est pas encore éteint. On a commencé le déchargement. O. A. Knudsen, Otterstad. — Kirkwall, 13 novembre. — En partant d'ici, le vapeur norvégien Otïer-stad est entré en collision avec le vapeur norvégien O. A. Knudsen. Le Otterstad a été légèrement endommagé ; le O. A. Knudsen a encouru de telles avaries qu'on a dû le mettre au plein ; la cale avant est, remplie d'eau. Oopack. — Queenstown, 13 novembre. — Le stearri. angl. Oopack, allant de Liverpool à Port-Saïd, est entré ici pour réparer des avaries à la machine. Oostdijk, Trevelyan. — Rotterdam, 16 novembre. — On mande de Londres : Le steamer Trevelyan, arrivé à Dartmouth, rapporte qu'il a été en collision avec le vapeur néerlandais Oostdijk, à la hauteur de Start Point. Des remorqueurs sont partis à la recherche de ce dernier vapeur. Saint-Malo. — Rotterdam, 15 novembre. — Suivant une communication du Lloyd's le vapeur Saint-Malo, allant de Londres à St-Nazaire, a sombré à la hauteur de Guernsey. Sigrid. — Ramsey, 12 novembre. — La barque norv. Sigrid, allant de Silloth à Brevig.s'est^échouée près de South Maughold Head et est devenue épave totale. L'équipage est sauvé. Trifylia. — Dublin, 13 novembre. — Le vapeur grec Trifylia, allant de Ayr à Rouen avec du charbon s'est échoué près de Killoughter (Whi'ckïdw) et s'est rompu. L'équipage est sauvé. Incendie aux docks en Italie Un incendie a éclaté dans les docks internationaux de la firme Gondrand frères, à Rivarolo, en Ligu-rie. Tous les docks, avec leurs énormes stocks d'huile, de graisse, de coton et d'essence ont été détruits. L'incendie n'est pas encore éteint. Le règlement du ravitaillement des pou mes de terre en Belgique Par son ordonnance du 28 septembre 1915, le Gouverneur général a réglé le trafic des pommes de terre en Belgique, en considérant sur le même pied les intérêts des producteurs, du commerce et du consommateur. Celui qui veut se prémunir de peines sévères doit prendre sérieusement connaissance des prescriptions de l'ordonnance. L'ignorance de la loi ne les protège pas contre des peines. Dans les derniers temps, les plantes se multiplièrent, du fait que les prescriptions de l'ordonnance ne sont pas respectées. Pour l'édification de tous les intéressés, il y a lieu d'ajouter ce qui suit aux plus importantes stipulations de l'ordonnance. 1° Quel prix le cultivateur peut-il exiger pour ses pommes de terre ? Le producteur ne peut exiger que les prix maxima fixés par le gouverneur militaire, et éventuellement par les gouverneurs de forteresse dans leurs provinces respectives. Ces prix maxima peuvent être moindres, mais non pas plus élevés que les prix stipulés dans l'ordonnance du 28 septembre 1915. Une fixation uniforme du prix pour toute la sphère du gouvernement général, n'a pas été faite eu égard aux différences économiques dans les régions de production respectives. Pour les pommes de terre de provision chères, il ne peut être exigé de plus hauts prix que si le gouvernement militaire a fixé de plus hauts prix. Les prix reconnus aux cultivateurs sont lucratifs et tiennent compte de la valeur alimentaire des pommes de terre, ainsi que de toutes les dépréciations d'entreposage ultérieurs. Les prix prévus dans l'ordonnance du 28 septembre 1915, ne seront par conséquent plus augmentés. Agriculteurs, dans votre intérêt, apportez donc vos pommes de terre sans retard au marché et n'espérez pas que les prix maxima seront augmentés au cours de l'hiver. Une retenue intentionnelle des provisions sera traitée par le gouverneur général, dans l'intérêt de la généralité, par l'expropriation, et notamment en dessous des prix maxima. 2° Pour le trafic commercial de pommes de terre il doit être tenu compte de ce qui suit : a) Qui est le premier acheteur ? Le premier acheteur opère généralement l'échange de marchandises entre la production et le commerce.Est le premier acheteur, celui qui achète lui-même ou à l'intervention de ses agents (courtiers, commissionnaires), les marchandises chez le paysan et la fait charger au chemin de fer. La majoration extrême permise est de fr. 0,40, sur laquelle le premier acheteur doit payer ses agents quelconques, ses frais de sacs, etc. A partir de la station d'expédition il ne peut être porté en compte dans aucun cas plus de 40 centimes de bénéfices. b) Qui est le négociant en gros ? Le négociant en gros est de règle celui qui achète les pommes de terre par wagon, qui les transporte avec ses propres chevaux et voitures, les emmagasine et camionne les pommes de terre aux négo- cian.ts en détail, au marché, aux hôteliers, aux hôpitaux, aux particuliers, etc.. par grandes quantités, donc par 100 kilos et plus. En général, tout commerce par quantités de 100 kilos et plus, doit être considéré comme commerce de gros. Le bénéfice de I franc revenant au négociant en gros ne peiit être prélevé qu'une seule fois. Dans cette augmentation sont compris les frais de sacs, de camionnage et autres frais. Ceci s'applique également au négociant qui se rend avec son propre attelage, par exemple, de Bruxelles à la campagne, qui y prend les pommes de terre chez le fermier acheteur et les ramène à la ville. c) Qui est négociant en détail ? Est généralement négociant en détail, celui qui vend les pommes de terre par kilo, dans son magasin ou qui les pèse au marché. L'augmentation peut s'élever à 3 centimes par kilo. Comme frais supplémentaires, les négociants en gros et en détail, peuvent y ajouter les débours en espèces pour le transport en chemin de fer ou par eux, qui leur sont imposés dans des cas particuliers. (Art. 4 de l'ordonnance du 24 sept. 1915). d) Participation de plusieurs négociants en gros dans la même affaire. Le négociant en gros qui ne vend pas directement a un détaillant mais à un autre négociant, ne peut s'adjuger le bénéfice de 1 franc, attendu que dans ce cas le second négociant doit débiter sans bénéfices. Les deux négociants doivent plutôt s'entendre préalablement au sujet du partage de l'augmentation de 1 franc, attendu que la marchandise ne peut être offerte au détaillant, au maximum qu'avec les augmentations de fr. 0,40 et de 1 franc. e) Négociant en gros et xjremier acheteur en une seule personne. Quand un grossiste achète et charge lui-même ou par l'intermédiaire de ses agents, l'augmentation de fr. 0.40 lui revient également, pour autant que son activité comme acheteur vient en considération. Les pommes de terré peuvent donc quitter la station d'expédition avec une augmentation de fr. 0,40 maximum. Si le grossiste revend directement aux détaillants, il lui en revient ainsi en tout fr. 0,40 + 1,00 = fr. 1,40. S'il revend à un autre grossiste, les prescriptions de la lettre «d» sont applicables. f) Détaillant et grossiste en une seule personne. Un détaillant qui vend aussi par sac (100 kg. et plus), est, relativement à cette affaire commerciale, grossiste. 11 lui revient de ce chef dans la règle, l'augmentation de 1 franc et notamment l'augmentation entièie, s'il s'est directement pourvu chez le grossiste. Dans l'autre cas, il doit y avoir partage, attendu que le bénéfice de I franc ne peut être pris qu'une seule fois. Pour le négociant qui va à la campagne avec son propre attelage et rapporte les pommes de terre dans son magasin dans la ville, la prescription précédente est applicable (voir lettre « b », phrase finale), c'est-à-dire qu'il ne peut ajouter d'autres frais de cammionnage au bénéfice commercial de 1 franc dans les ventes par sacs. S'il débite les pommes de terre amenées par son propre attelage par kilo et dans son commerce de détail ou au marché, il peut ajouter encore à ses prix d'achat et au bénéfice commercial de 1 franc, les bénéfices de détaillant de 3 centimes le kilo. g) Le cultivateur comme négociant. Le paysan qui apporte ses pommes de terre au marché et y vend, d'après les stipulations prescrites, peut ajouter aux prix maxima fixés poulies pommes de terre, en dehors du profit commercial de 1 franc par 100 kg., encore jusqu'à 3 centimes par kilo, s'il débite par kilo. S'il vend au marché par sac, il peut prélever simplement 1 fr. par 100 kg. Si le paysan camionné ses pommes de terre aux consommateurs ou preneurs, l'augmentation maxima permise est de 1 franc par 100 kgr. pour les ventes par sac. Les cultivateurs ne peuvent, ni dans ce cas, ni dans l'autre, porter spécialement en compte des frais de camionnage. h) Villes, associations ' d'utilité publique, etc., comme acheteurs de pommes de terre. Si les pommes de terre sont achetées à l'intervention des grossistes, la marchandise coûte 1 fr. plus cher que si la marchandise était commandée directement chez le premier acheteur. L'intermédiaire du commerce de gros est ici superflu; attendu qu'il s'agit dans la plupart des cas d'achat d'un wagon entier. Les villes, bureaux de bienfaisance, administrations de prison, agissent donc bien, dans l'intérêt de la modération des prix, de passer la commande directement au premier acheteur, c'est-à-dire, aux négociants en pommes de terre dans le territoire de production. L'augmentation commerciale n'est alors que de fr. 0,40. L'éloignement de tout commerce intermédiaire, inutile, renchérissant, est donc tout indiqué là ou il s'agit du ravitaillement de pommes de terre bon marché pour les grandes masses. 3. Qui dépasse les prix maxima ? L'exigence seule est déjà une violation de l'ordonnance du 28 septembre 1915, même si l'achat ne se fait pas. L'acheteur de la marchandise, qui paie les pommes de terre à un prix plus élevé qu'il n'est permis, se rend également punissable en raison de sa participation au commerce réfractaire. Les prix maxima de l'ordonnance sont applicables pour de bonnes pommes de terre saines dans des livraisons exemptes de qualités-différentes. Celui qui exige un prix plus élevé qu'il n'est permis sous prétexte qu'il s'agit de marchandises « particulièrement bien conservables », de « marchandises particulièrement choisies » est exposé à des peines. On doit observer particulièrement l'affichage des prix et indiquer les espèces. La promesse de « pourboires » et autres avantages viole le texte clair de l'ordonnance. Les bordereaux doivent être rédigés exactement dans la forme prescrite et conservés pendant six mois. EXTERIEUR ANGLETERRE Les iles Gilbert et Ellis L'Angleterre vient de déclarer l'annexion des iles Gilbert et Ellis, sur lesquelles elle avait étendu son protectorat en 1892. Ces deux groupes d'îles sont situés en Micronésie, au nord-est du continent australien. FRANCE Les droits d'importation sur le beurre et les œufs Le gouvernement français vient de décréter un : arrêté supprimant les droits d'importation sur le buerre et les œufs. SUEDE On annonce de, Stockholm que le Gouvernement suédois vient de fixer des prix maxima pour le blé et l'avoine. Le paratonnerre le plus efficace On vient de faire des expériences intéressantes à New-Babelsberg, pour établir quel serait le genre de paratonnerre qui offre les meilleures garanties d'efficacité. Dans cette localité, l'office central pour les expériences techniques et scientifiques a créé une installation très curieuse. Elle consiste en un système très compliqué de courants électriques, tels qu'ils sont employés pour la télégraphie sans fil et elle permet de produire des étincelles ayant jusqu'à trois mètres de longueur, ce qui représente une tension de plusieurs millions de volts. Ces « éclairs » partent d'une grande boule en plomb, fixée au plafond, frappent des modèles de construction en bois, recouvertes de métal, réduites à l'échelle de 1 : 100. On a reconnu au cours de ces expériences que la meilleure protection contre les éclairs consiste dans des antennes, placées à quelque distance de l'objet à protéger. Ces antennes-paratonnerres offrent le plus d'efficacité, si elles sont disposées par quatre dans un quadrilatère. L'INDUSTRIE BRIQUETIÊRE La brique de laitier La fabrication de la brique de laitier est peu répandue en Belgique et n'existe que dans les environs de Liège et dans le Hainaut. Ce n'est pas pour améliorer la qualité de la brique que certains briquetiers mélangent le laitier à la te ire argileuse. Avec les terres grasses, ce mélange est souvent avantageux pour le fabricant, car la dessiccation et la cuisson sont de moindre durée. C'est en 1866 que l'ingénieur Fritz Lurniann a fabriqué les premières briques avec le laitier des hauts fourneaux mêlé à une certaine quantité de chaux. Jusqu'alors, on n'avait pas utilisé ces déchets sans valeur et même gênants, et ce n'est qu'une vingtaine d'années plus ta-rd, que cette industrie s'est développée.Le laitier grenaillé et lavé par l'eau en sortant du haut fourneau donne de bonnes briques. Celles fabriquées avec la crasse pulvérisée manquent de compacité. Le laitier de diverses provenances se presse facilement et donne un produit supérieur. Pour faire le mortier, on emploie de la chaux ordinaire ou hydraulique, soit de la chaux vive pulvérisée ou de la chaux éteinte humide ou sèche et en .proportion de 7 à s p. c. du laitier. L'emploi de la chaux éteinte présente l'avantage de permettre immédiatement la compression. En employant la chaux vive, on opère l'extinction pendant et après le malaxage avec le laitier humide. Cette méthode donne un mortier plastique et facile à mouler', mais, on doit, laisser fermenter le mortier entre le malaxage e. la pression ou le moulage, afin d'éviter des fissures dans les briques. Certains laitiers contiennent beaucoup de calcium ; ils se pulvérisent à l'air, sans être grenaillés et on peut s'en servir, même sans mélange de chaux, pour mouler des briques. Mais, en ce cas, celles-ci durcissent lentement. Il est toujours préférable de mélanger 7 à 8 p. c. de chaux éteinte et pulvérisée. Plus on malaxe la matière, plus le mélange est intime et plus la brique est compacte et parfaite. Pour durcir les briques, on les empile à l'air, par tas de douze, pour éviter que le poids ne déforme les briques du dessous. Après un mois, on peut déjà s'en servir ; après deux ou trois mois, elles suppor-:ent tout transport. Après une année, la moyenne de résistance est de 100 kilogrammes par centimètre carré et la dureté de la brique augmente pendant une dizaine d'années. Le froid retarde le durcissement et est nuisible à la qualité des briques. On ne travaille en hiver, que dans des hangars chauffés à la vapeur et où l'on peut placer la production d'un mois. Les briques séchées de cette manière peuvent supporter. la gelée après quinze jours. Les presses produisent en moyenne 1000 briques par heure. Par suite de la simplicité de la fabrication et des installations, le prix de revient des briques de laitier est inférieur à celui des autres briques. Bien fabriquées e. comprimées, les briques de laitier valent les autres. Elles ne sont pas exposées à la cuisson, il n'y a ni retrait, ni déformation. Les faces unies, les arêtes vives et la régularité des formes donnent, pour la maçonnerie, des joints bien rectilignes. La brique absorbe peu d'eau et possède cependant la porosité suffisante au point de vue sanitaire pour les habitations. Les briques de schiste C'est dans les environs de Liège et de Ver viens que la brique de schiste est fabriquée. Cette fabrication ressemble à celle des briques d'argile, sauf que les machines pour le broyage et le moulage des matières sont plus puissantes. Pour le moulage de cette brique, ce sont les presses qui sont à recommander. La fabrication par les machines étireuses augmente le prix de revient. Cette brique est relativement lourde et très solide. Le maçon doit employer le marteau pour la briser et obtenir les morceaux indispensables pour la maçonnerie.La fabrication des briques de béton ou de ciment ressemble à celle des briques de laitier ou silico-cal-caires.La fabrication des briques de façade ou de parement, des briques teintées ou éniaillées doit faire l'objet d'une étude spéciale. Cette étude ne sera pas indispensable pour la fabrication des briques avec la terre provenant du creusement pour les caves et les fondations des bâtiments.Le poids moyen d'un décimètre cube de brique en terre est de 1 kilog. 850. En Belgique 1.517 briqueteries emploient la terre argileuse, quelques usines seulement produisent les autres briques. La production totale annuelle des briques, en notre pays, dépasse 2 milliards. Ce chiffre n'a rien d'étonnant si l'on considère qu'il y avait, avant la guerre, "10.407 entrepreneurs du bâtiment, maçons, et des travaux publics et 3296 architectes. Le prix des briqués ordinaires varie de 9 à 25 frs le mille. Le volume des briques du format wallon 24 cm. x 12 cm x 6,5 cm., soit 1,872 "cm3, est presque triple de celui des briques de Campine 17,5 cm. x 8,5 cm. x 4,5 cm., soit 649 cm3. Donc, le prix de la brique placée dans la maçonnerie peut varier de 2 à 4 centimes.Conçoit-on l'importance de l'économie réalisée dans la construction par une réduction, même d'un quart de centime seulement, du prix de revient de la brique, placée dans la maçonnerie ? PARTIE COMMERCIALE ' j CAFE Amsterdam, 15 novembre. — Cote à terme : Santos, nov., auj., 49,— ; préc., 501/4. Rotterdam, 15 novembre. — Cote à terme : Santos, nov., auj., 49,— ; préc., 50 3/4. Superior, auj., —; préc., —,—. Good ord. Java, —.— c. Le Havre, 15 novembre. — Recettes au 13 novembre : à Rio, 16.000 b., et à Santos, 62.000 balles. Rio Janeiro. — Cours du change sur Londres, 12 3/8 d. Rio-Janeiro, 13 novembre. — Statistiques hebdomadaires : Cette sem. Sem. préc. (balles) Arrivages hebdomadaires 120.000 124.000 Stock 527.000 592.000 Transb. hebd. vers : I Amérique du Nord 4.000 16.000 Hambourg — — Pays-Bas 3.000 Autres pays d'Europe 169.000 — Ventes réelles — — Prix du N° 7 N. Y. St 5.250 r 5.650 r Change sur Londres 12 3/8 d 1213/32 d Santos, 13 nov. — Statistiques hebdomadaires : Arrivages hebdomadaires 363.000 248.000 Stock 2.059.000 2.006.000 Transb. hebd vers : Amérique du Nord 208.000 28.000 Hambourg — — Pays-Bas — 28.000 ' Autres pays d'Europe 96.000 244.000 Ventes réelles 340.000 331.000 Prix du n° 4 st 6.150 r 6.200 r Prix du n° 7 st^... 4.950 r 4.900 r CEREALES & FARINES < Londres, 13 novembre. — Grains. — La quantité flottante de tous les pays vers l'Europe s'élève comme suit : Cette Semaine Année semaine précéd. précéd. Froment et farine vers l'Angleterre 1.840.000 1.730.000 2.300.000 Id. vers le Continent.. 2.875.000 2.74-0.000 1.505.000 Maïs vers l'Angleterre.. 1.575.000 1.595.000 1.940.000 Id. vers le Continent... 1.600.000 1.670.000 725.000 Orge vers l'Angleterre.. 485.000 485.000 560.000 ] Id. vers le Continent— 220.000 165.000 175.000 \ Bombay, 12 novembre. — Grains. — La quantité flottante des Indes à l'Europe s'élève comme suit (en quarters) : Froment Graines de lin Cette Année Cette Année sem. préc sem. préc'. Calcutta vers l'Angleterre — — 41.000 85.000 Kurrachee et Bombay • vers l'Angleterre — 440.000 4.000 28.000 Vers le Continent — 20.000 31.000 33.000 Total vers l'Europe.. — 460.000 76.000 146.000 ESSENCE DE TEREBENTHINE Londres, 13 novembre. — Essence de térébenthine. Amér. disp., auj., 42/9 ; préc., 43/3 ; janv./avril, auj., 44/- ; préc., 44/3. GRAINES OLEAGINEUSES Du luth, 12 novembre. — Graines de lin. On cote : disp., auj., 2,01 c. ; préc., 1,99 c. ; mai, auj., 2,04 c. ; préc., 2,02 1/2 c. Londres, 12 novembre. — Graines de lin. — Quantité totale flottante vers l'Europe : Cette semaine Année précéd. Anglet. Contin. Anglet Contin. (en quarters) Indes 45.000 31.000 113.000 33.000 Républiq. Argent. 146.000 158 000 61.000 128.000 Russie — — — — Etats-Unis — — — — Total 191.000 189.000 174.000 161.000 Semaine précédente : 187.000 quarters vers l'Angleterre et 250.000 vers le Continent. HUILES VEGETALES Londres, 13 novembre. — Huile de lin. Disp., auj., 33/3 ; préc., 33/3 ; janv./avril, auj., 34/7 1/2 ; préc., 34/6. Hull, 13 novembre. — Huile de lin. Disp., auj., 30/9 ; préc., 30/9 ; janvier-avril, auj., 32/- ; préc., 31/10 1/2: MARCHES AMERICAINS St-Louis, 13 .novembre. — Froment. On cote : déc., auj., 103 7/8 c. ; préc., 103 1/4 c. Du luth, 13 novembre. — Froment. On cote : déc., auj., 99 7/8 c. ; préc., 99,— c. Minneapolis, 13 novembre. — Froment. On cote : déc., auj., 100,— c. ; préc., 99,— c. Toledo, 13 novembre. — Froment. On cote : déc., auj., 116 1/8 c. ; préc., 115 3/4 c. Winnipeg, 13 nçvembre. — Froment. On cote : nov., auj., 1051/8 c. ; préc., 103 1/4 c. ; déc., auj., 98 3/8 c. ; préc.-, 97 5/8 c. — Avoine. On cote: auj., 37 1/2 c. ; préc., 37 1/8 c. La production du pétrole North Caucasian Oilfields. — La production du pétrole de la semaine précédente a été de 6411 tonnes. Depuis le lr janvier jusqu'à la fin de la semaine précédente la production s'élève à 301.163 tonnes contre 296.175 tonnes pendant la même période de l'année passée. La Photographie des Couleurs SOCIETE ANONYME, A ANVERS Messieurs les Actionnaires sont invités à assister à l'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE, qui se tiendra le lundi 6 décembre 1915, à onze heures du matin, au siège social, 48, place de Meir, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapports du Conseil d'administration et du Collège des commissaires ; 2° Approbation du bilan, arrêté au 31 décembre 1914; 3° Décharge à donner au Conseil d'administration et Collège des commissaires ; 4° Divers. Pour pouvoir assister à cette assemblée, Messieurs les Actionaires devront, conformément à l'article 28 des statuts, déposer leurs actions au plus tard le 30 novembre prochain. A ANVERS : Crédit Mobilier de Belgique, 48, place de Meir. Compagnie Générale des Chemins de Fer Méridionaux de l'Espagne SOCIETE ANONYME CONVOCATION L'Assemblée Générale Ordinaire qui devait se tenir le 2mc mardi d'octobre 1914 n'ayant pu avoir lieu, Messieurs les actionnaires sont convoqués à l'AS-SEMBLEE GENERALE qui se réunira le jeudi 25 novembre, à 11 heures, au siège de la société, 48, place de Meir, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'Administration et Collège des Commissaires ; 2°- Approbation du bilan et du compte de profits et pertes arrêtés au 30 juin 1914 ; 3° Décharge de leur gestion à donner aux administrateurs et commissaires ; 4° Nominations statutaires. Suivant les prescriptions de l'article 25 des statuts, les actionnaires inscrits en nom, cinq jours francs avant la date de l'assemblée, sont admis sur la production de leur récépissé nominatif. Les actions de fondateur doivent être déposées cinq jours francs avant l'Assemblée Générale à la Banque de l'Union Anversoise, à Anvers. Le Conseil d'Administration. SERVICE REGULIER ET DIRECT entre mvers, St-Nicolas, Lokeren, Gand, Bruges, Ostende, Blankenberghe, Heyst et tout le littoral BRUGES. GAND, ALOST ET BRUXELLES pour marchandises et petits colis l SAEYSTDE CALUWÉ BRUGES Pour ANVERS s'adresser 45, Rue Nationale, 45, Départ tous les mercredis, à midi ROTTERDAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S - DELl - le 10 nov. (s. i.) S/S MADIOEN » le 1 déc. (s. i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que ceux con-îrnant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co„ 9. Quai'"Van Dvck. Anvers. KARL SCHROERS - VOSS & LANGEN (ARMEMENTS RHENANS) Forfaits pour toutes quantités et toutes destinations. En charge « VOSS & LANGEN 8 » Pour DUISBURG - RUHRORT Prtnr frets s'adresser 35. QUAI VAN TWfK fFnfréP m* SanrW ?1

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1858 au 1979.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes