L'universitaire catholique: organe officiel de la Société générale bruxelloise des étudiants catholiques

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06 juin 1914
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s.n. 1914, 06 Juin. L'universitaire catholique: organe officiel de la Société générale bruxelloise des étudiants catholiques. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3j39020211/
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Organe des ETUDIANTS CATHOLIQUES Belles Journal officiel de la Fédération ïntc jationale des Étudiants Catholiques FONDÉ PAR LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BRUXELLOISE DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES La Jeunesse Catholique ! « A elle de gagner au Christ le XXe siècle ». <JD & CJ) ' CÙ J 1 John Ireland, Archevêque de St-Paul (Minnesotaj. &QIIS ut £W tll j^fCfVdClC * ABONNEMENTS patronaux fr. 5.00 » 3.00 ETUDIANTS » 2 00 PUBLICITÉ s'adresser : 9, rue de Verviers, Bruxelles. Rédaction : Georges Duvigneaud, Avocat près la Cour d'Appel, 21, Place Lehon. — BRUXELLES. Administration : 9, rue de '/erviers. — BRUXELLES. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. — Les écrits anonymes sont jetés au panier — Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire sera parvenu. A l'étape Ici fini* pour nous l'année acadé mique 1913-1914. La coutume veut qu'avant de nous arrêter et de nous reposer à l'étape, nous regardions la trace que nos pas ont laissé dans la poussière de la route. La trace est droite, toute droite. Et pourtant, cette année-ci, quelqu'un s'est mis en travers du chemin. Jusqu'à présent, par un bienfait de la Providence, l'U. C. avait échappé aux déboires qui sont l'inévitable risque professionnel des journaux estudiantins.Cette année un obstacle s'est dressé devant lui, un de ces obstacles qu'il est facile de tourner, mais que l'on ne peut tourner sans sacrifier sa fierté. Et la trace de nos pas est droite, toute droite. Prêt à accueillir généreusement toutes les demandes, l'U.C. s'est trouvé en présence d'une injonction. Il ne lui eut rien coûté d'y donner satisfaction, rien si ce n'est le sacrifice de l'indépendance, de l'indépendance absolue qui est sa base et son droit devant tout ce qui n'est ni religion ni morale. Il ne lui a pas convenu de s'incliner.Nous connaissions la largeur d'esprit de ceux à qui l'U. C. avait affaire et l'élégance de leurs gestes. Avec eux, si l'U. C. restait aux mains.de nos camarades étudiants, il ne pouvait pas jouer franc-jeu. C'est parce que nous en avions la conviction que nous, les vieux, avons repris l'U. C. Trois mois après les événements nous donnaient raison. Vous attendez-vous, mes camarades à ce que je dise quelques mots encore de ces événements? Il est trop tard pour parler de ce qui est connu. Il est trop tôt pour parler de ce qui ne l'est pas. Il est trop tôt surtout, pour tirer des conclusions. Nos adversaires ont triché au jeu. Après quoi ils ont interrompu la partie en criant : — «Nous avons gagné !» Pourtant, ils savaient qu'il nous restait encore des cartes. Nous leur en avions même montré quelques unes. Maintenant, nous avons mis nos cartes dans notre manche. Cela ne veut pas dire qu'elles y resterons. Qui vivra verra. Pour gouverne comme il est probable que l'U.C. aura, cette année encore, besoin de toute son indépendance, les vieux continueront d'en assurer la responsabilité, sous ma signature. Nous eussions voulu célébrer, au mois de mai passé, le XV8 anniversaire de l'U.C. en des fêtes éclatantes Tout était prêt. La salle où devait se donner le gala était louée, la revue était faite, les cartes étaient impri-f mées. Alors comme un coup de tonnerre, nous arriva la nouvelle que Soiske était mort. Nous avons ainsi is terminé dans le deuil une année de bataille que nous nous préparions à finir dans la joie. a Mes camarades étudiants ! que la mémoire de Soiske nous soit toujours j chère, de Soiske, le grand et bon étudiant, au cœur d'or, à la main ouver- n te. Vous qui entendez chanter en votre cœur la divine jeunesse, pensez )C à lui qui dort maintenant, sa jeunesse au front comme une auréole. Ja-1 mais il ne s'est détourné de vous. Vous détournerez-vous de son tom-3" beau ? Sans être des sacristains, nous ÏS devons prier pour nos morts. C'est ie le dernier devoir de l'amitié. ;a L'amitié, maintenant, vous fera aussi vous associer à moi, j'en suis e, sûr pour remercier les braves camarades qui ont conservé à 1,U.C. son ca-Lt ractère estudiantin. Je ne puis vous 1- dire quels ils sont ni ce qu'ils ont Q fait A nous, les vieux, la tâche était L_ légère et sans péril. Elle était dangereuse pour eux. Ce serait les trahir que de les désigner à vos remercîments. Il est regrettable que des étudiants catholiques soient contraints à une telle prudence. C'est affaire de régime. l~ Il me reste à prier tous les lecteurs de l'U. C. d'excuser l'irrégularité s" avec laquelle il a paru en ces derniers temps. Elle fut volontaire. Nous avons suivi les circonstances. * Il me reste enfin à les remercier de 1 la sympathie qu'ils ont bien voulu t nous témoigner. Je sais bien que l'at-" titude de l'U. C. devant les événements de Louvain a valu à ceux qui s le dirigaient de violentes inimitiés. Pour eux, nous sentons le fagot et la petite meute des cafards est lâchée à s nos trousses, avec, en tête, mon hono-p rable anonyme insulteur, celui qui, 1. dans un moment de distraction, di-i sait. «Nous» en parlant des autorités :, académiques. Cela n'a pas d'importance. Nous avons reçu de très nom-i breuses et précieuses marques d'amitié et d'approbations. Il en est venu de partout et il y a un mois à peine, t je recevais encore un radiotélégram-s me de sympathie envoyé du Congo par un groupe de magistrats et d'of-3 ficiers ! Nous avons reçu des encou- -ragements très haut cotés dans le monde catholique. Nous avons gagné de nombreux abonnés. Merci à tous. Lorsqu'il y a 15 ans nous avons fondé l'U.C. nous engageâmes notre parole qu'il serait fier et libre. Nous n'avons pas laissé protester notre parole.SIVIERE. Nos Poires i lA 9ci Jreddii Souffre qu'en vers sémillants j Sautillants J'esquisse ta silhouette Quoiqu'il faille être hard(. 1 Cher Freddy 1 Pour crayonner ta binette t Je commence. Toujours lui Car il luit Piaffe et met en toute chose 5 Son point d'exclamation Et son ton Son trait, son geste et sa pose Il ébauche des romans , Assommants Rime, écrivaille sans trêve Triture le « moi central » l'Idéal Les Adjectifs et le Rêve Juge du matin au soir Sans espoir D'être jamais un critique Lance des « tirés à part » Avec Art|| Et Couverture Esthétique Sa inuse blonde aux yeux bleus Langoureux Flasque, pâlotte et phtisique Lut trop d'auteurs décadents Soupirant Vers la lune chlorotique Tel est (dit on) l'Ecrivain Un peu vain Et flou de déliquescence Ses rythmes sont incompris Mais exquis De langueur et nonchalance Mais il sait sans se lasser Relancer la «Nef» et la «Bonne Auberge» (1) Et les rimeurs de Louvain C'est certain Lui doivent tous un beau cierge Mais il sait sans insister Vous vanter Les tons clairs de sa cravatte Ses calembours de /oustic Son beau stick Et la blancheur de sa patte Recevoir à son bureau De très haut Quelque débutant loufoque Et parader. Important (1) Ceci fut écrit en octobre 1913. N Et portant Tout son esprit, en breloque Puis pour faire rire un brin Boute en train Trouve le mot, la grimace Aussi partout chante t=on A du bon Quand Lejeune est de la classe Il va hiver, comme été Poirotter Dans les cafés dans la rue Toujours du dernier bateau Aussitôt Que sa voile est apparue C'est en costume Kaki Celui qui Dûment calé sur un socle Porte avec ses jugements Sur les gens Le regard de son monocle Déballé en buvant son bock Tout un stock D'ahurissants paradoxes Sceptiques et avantageux "*Y Dédaigneux Des opinions orthodoxes \ \ Connait mille et queques cents S Etudiants 11 Fait des saluts innombrables ) Dit aux aristos «Mon cher» '' Et pas fier Dit «Mon vieux» aux pauvres diables Distingue au bruit du moteur Connaisseur Telle ou telle Automobile j Renaud, Mercedès, Sava Minerva Et Delaunay Belleville (I) Reluque d'un œil mutin Un trottin ""™~ Et sirote un amour fade A petits coups lents et tel Qu'un cocktail Ou bien qu'une limonade Il lance un nouveau chapeau Un chapeau Et dit entre deux cigares Qu' il découvrit récemment Tel Roman . Et les sensations rares Tît raille, nouveau Deaumier Sans pitié Les bourgeois et leur bedaine Leurs vertus et leurs habits Leurs avis Et leur graisse si sereine Pins goutte en dilettante apprêté Le soleil, les cigarettes Un coin de nature, un air Et le clair Enchantement des poètes Charmant snob «jeune épatant» Sifflotant L'air et la scie à la mode Il chante en une façon De chanson Sa vie et sa dernière ode N.B. C) Réclame payée C QUINZIÈME ANNÉE N° 19-20 CE NUMÉRO CONTIENT^ PAGES : 10 CENTIMES BRUXELLES, 6 JUIN 1914

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