L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 29 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8ct79/
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4«mi° Anneei\° i^so et 1437 ;5 cents juamarscirae s» es iuïîcm ao septemore 3Ç#2@ L'ECHOBELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien «Sas matin g3^E"aûs©ant en HoHïanracïe Belcie est notre nom ds Famille. Toutes les lettres doivent êtr*e adressées iiia I Rédacteur en CheS : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger f!. 2.00 par mois. Pour Ses bureau de rédaction: IM- 5S. VOORBlJiKGWAL 234-240, I , ( Bernard Chambry. militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mets payable ^11 Vr" zt « v. "nA. x — I rt Ctoamifé rf*» 1 10 ® Btrnara, Kene J'. anticinaiion. Anucnces : 15 cents Sa liane. . Réclames: 30 cents la lione. la retraite préventive Les Allemands.sont gens de précaution. . faut leur accorder cette justice que, s'L manquent totalement de flair en matioi politique, ils ont, par contre, une espè< d'instinct qui le3 avertit longtemps d'avano comme certaine animaux, de ce qui va lei arriver de fâcheux; et ils 6e garent autar qu'ils le peuvent. C'est ainsi que le ph grand mérite de leurs oliefs militaires, peatf être même leur ©oui mérite, a été de toi jours tout- préparer pour la retraite, mêm dàiis le succès, et d'ordonner cette retrait pendant la bataille avant que celle-ci ne fû complètement perdue. Les Prussiens ont e jadis un sabreur célèbre, qui prétendait toi; jours marcher de l'avant: Rlùcher, qui fi; surnommé de maréchal ,,Vorwârtz". Il n' a entre lui et Hindenburg qu'un point d reeeemblance, c'est que tous deux ont ét décorée de la croix de fer aveo les rayon d'or; par contre il y a entre eux une eppe sition que les rares Allemands doués de l'es prit d'ironie marquent fort bien en don liant à Hindenburg le sobriquet de marécha „Ruokwarta". Quand von Bcehn eut perdu la pai*ti entre l'Aisne et la Marne il se retira e: combattant par. éahelons, soucieux • de n [ pas trop laisser entamer ses ailes en sort f do ne pas être coupé et enveloppé. C'étai prudent. "Un Napoléon aurait tenté un cou-j d'audace qui. eût au contraire rétabli la si tuatiou en s^ faveur et il eût réussi parc que N"apoléoai. Mais les. généraux allemand .n'ayant pas de génie se contentent d'être d< bons calculateurs — laissant le génie à leur adversaires- Ce n'est point d'eux qu'on pour rait attendre la fameuse manoeuvre de Fool à là première Marne, qui, battu aux deu: aikss, attaqua au centre et battit l'ennecm à son. tour. Le 8 août dernier; battu sur L l côté ouest du saillant do Mc.ntd idier, Ludem I dorff riposta à la manoeuvré" do R-awlinsco f et de Debeney en retirant, dès le 10, se troupes du côté sud. Pas assez tôt oependan pour empêcher le général Humibert de leu enlever quelques 10.000 prisonniers., Ains Luden dorff se hâte déjà d'abandonner li champ do bataille quand il est mis en écho but' une do s?.9 ailes seulement. Il fuit la vie taire mois il évite en même temps la dé route. Et c'est ainsi que tous las critique militaire» sent d'accord pour louer Luden dorîî, qui a su mettre en sûreté le gros d< ses armén; derrière la ligne Hindenburg Id avoir effectué une belle retraite. Mais ce n'est pcâmt en se repliant -toujoiin ai: on 'arrheà un résultat'. TT'éSt lEtrèiigm delà do laquelle on ne peut plus rampr< sans avoir perdu complètement la partie Ludendc/rféle sait bietn et l'on a trouvé ui I ordre signé de lui ou il disait à ses soldat: | que la défensive ne menait à rien et qiv [ seule l'offensive conduit à la victoire. Est | es quo Ludendorff estime qu'il est encore Icdii de Cette ligne et que, comme les Russe* , naguère, il a de la place? Toujours est-i I quo si les Améri'cains avaient, seulement at tendu un jour de plus pour attaquer le sail iaiit de Saint-Mihicl ils n'auraient plus réus si à y cueilli* 15.000 bcchcs et Autrichien . mêlés. L'évacuation avait commencé et déji j presque toute l'artillerie était partie. Luden dorff n'attend jamais le demi sir moment. Sans dcutè l'opinion publique allemand' I n'eût pas supporté l'idée d'un repli au de!; do la ligne Hindenburg, ce qui n'eût poin [ «té, non plus, sans entraîner l'évacuation 'd'une partie de la Belgique. Il est probabh i oue Ludendorff se serait retiré, fcincu, ai [ delà do la Meuse. Il lui a donc fallu atten dre la nouvelle offensive de Fcch. Croyait-i que son adversaire allait s'obstiner à si heurter le front sur la''ligne Hindeubujv entre Cambrai et La Fère? Sains doute,*non Depuis plusieurs semaines les critiques mili [ tahos allemands, inspirés par l'état-major parlaient de la probabilité d'une offenacv l ennemie en Champagne. Et ils laissaien I aussi entrevoir la possibilité d'une nouvel! i retraite, si cher qu'il dût en coûter à l'amou | propre allemand — mais le salut de l'armé | avant tout. Fcch a attaqué. Est-ce que Ludeudcrff v< attendre que les divisions de Gouraud s< scient frayé un chemin jusqu'à la troué' d'Hirson pour décamper? Ce serait un peu tard. Sans doute il est dangereux de prédira et- <l'ajuticiper sur le lendemain. Mais il se wit tout à fait dans la manière de Luden doi-ff que celui-ci, craignant que ses ligne de communication à travers la Belgique m fussent menacées, se résignât à battre ei retraite avant d'y être absolument contraint C'est ce que las Allemands appellent consea* vor. l'initiative. Il serait cependant difficil <iç prétendre que la volonté de l'adversaire 11 est pour rien dans cette détermination d; décamper devant lui. On met eimplemen sa volonté d'accord avec la sienne, ce qui es-envoie do l'obéissance — mais sans l'aveu J'fs. boches sont comme Avinain: il n'avouent jamais. Chéries Bernard. ■- '■ ng. » Fieiijis ds Culture. T'û ..Kolnischo Vdlkszf^t.1ing,, No. 753 di -4 septembre, publie un article intitulé : „Tren to minutes" qui menace la France et la Be'gi que'd'effroyables destructions au cas où le fron allemand devrait reculer pas à pas. Non: relavons cette phrase suggestive: „Les peuples français et be!o;e ne peuvén désirer une percée du front Allemand ni un< Retraite des Allemands. En effet, chaque vie toiro française porterait plus loin la 'guerre dans dos contrées fertiles françaises et belges détruirait de nouvelles villes françaises et bel Kes florissantes et poserait plus loin le; atroioités de la geurre de la nature la plu horrible parmi les mères et les enfants fran Çais et belges, les vieillards et les hommes...' Les Belles ne trembleront pas dovant ce: wcnacos du Croquemitaine allemand qui su lui-même la peur parce qu'il sent arriver h moment où il va payer la terrible dette don parle Clemenceau et qu'il se gardera biei « accroître encore— L'activité au front belge ■ Quelques traits du montant et de l'ardeur dcî p soldats belges. 's Ce serait une erreur de croire que les trouve pes belges restent inactives. Chaque nuit les ■Q patrouilles noctambulent par les sentes par-semées d'entonnoi.s, hérissées de fils barbe-r lés, dispersant les patrouilles ennemies ov ^ exéoutajit des incursions hardies dans les ligne: s allemandes. Qui dira jamais l'extraordinaire prodigalité de ressources et d'efforts acharnés exigés pai L" ces expéditions, les merveilles de cran et d'hé-e roïsme déployés par 1er» soldats du lloi Albert: e Quels épisodes, quels tableaux choisir parm: t ceux qui se heurtent dans mon esprit? £s. 12 «ayons de rétablir nos souvenirs épars. Pai exemple, dans le saillant d'Ypres, nos déta-j. chements d'assaut n'ont pas cessé de harceler l'ennemi, pénétrant dans ses tranchées et ^ après de violents corps à corps, ramenant des ® prisonniers par dizaines. é Au cours du dernier raid dans le poste de s ..Warvicq Farm", près de Wieltjo, l'adjudant Loos tombe frappé par des cclats de grenade Comme on veut lui porter secours, il refuse et .s'écrie: „Non! non! laissez-moi. Les Boches I contre-attaquent. AlW aider les copains; ma blessure attendra!" Dans le secteur de Nieuport, l'autro nuit, 3 après nue violente préparation d'artillerie, l'en-1 nemi tenta d'attaquer. Nos feux d'artillerie 3 et d'infanterie l'empêchèrent, de déboucher. 3 17 ne de ce a dernières, nuits, un détachement b d'assaut de nos patrouilleurs porte à l'atta-) que do la ,,tranchée du petit-fils" à Kippe. A nue heure du matin, notre artillerie commence 3 son barrage roulant dont la précision émerveille los fantassins. A travers les réseaux 3 | barbelés, ceux-ci se précipitent dans la tran-3 ! dhéfî. L'officier boche et ses hommes, réfugiés 3 dans un abri, refusent de «o rendre. Aussitôt, les nôtres lancent dans l'abri des grenades i éclairantes .dégageant une fumée intense, c Aveuglés, asphyxiés, les Allemands n'insistent j pas et sô rendent. j i Ailleurs, un violent corps à corps s'engage i dons la tranchée ennemie. Ceux qui résistent sont abattus. flntretemps, les patrouilleurs 1 pénètrent à l'intérieur des lignes allemandes 3 ^t arrivent à une ferme où se trouve un piquet k i'une vingtaine d'hommes. Les grenades cla-r (uent de -part et d'autre. Tous les Boches sont i tués, sauf deux qui se constituent prisonniers. » j Les patrouilleurs se portent ensuite vers le 3 poste de combat que le lieutenant venait de ^ i quitter pour se rendre compte de ce qui se pas-! sait dans la tranchée. Bon gré, mal gré, les oe-" eupants doivent se'rendie, y compris le sergent-1 i major avec la comptabilité et la solde de la compagnie; sont raflés également des plana 5 di'-eeteurs et d'intéressants document*. , ! Au total, vin officier, quatre ■ sous-officiers j et vingt-deux hommes restèrent entre nos j ! mains: plusieurs dizaines do cadavres boches , ~ jorîchn'eut le terrain. : L'officier, un „^er.r profcssoi*" dans le J i civil, qui prenait contact pour la première fois ' • avec les soldats belges, no put s'empêcher de 1 leur rendre hommage. Il avoua que le tir do 5 l'artillerie belge était fort meurtrier et signala > entre autres^ que 2 mitrailleuses de tranchée avaient été entièrement démolies par les 5 obus. Pour finir, le Herr profefsor s'étonna ; quo nos hommes no l'eussent point dépouillé ! [ (Via le changeait, • évidemment, dos procédés employés par les soldats allemands vis-à-vis des vaincus et déroutait sa conception do la guerre. I n» " D " 1 i"i i 11 m : Jn os rî-plîant jamais son. gssîe du 4 aciî la Isijisp s'est grandis". , i Bans un article consacré à la fête commémo-! rative ' de l'Indépendance de la Belgique, le 5 ,,Journal de Genève" écrit-. ,.La Belgique a donné au monde, le_ 4 août 1914, un exemple magnifique. Mais elle n'en J mesurait pas la portée. Ce qu'il y a de vraiment ^ grand chez elle, ce n'est pas d'avoir fait ce 5 qu'elle a fait, c'est de ne l'avoir jamais regretté, j . au milieu des tortures publiques et individuel-. I les les plus atroces. C'est là que l'âme belge a - j révélé ses qualités, et c'est ce qui donne toute I sa valeur d'exemple et de symbole à la fête na-j ' tionale que ce peuple célèbro aujourd'hui avec l une noble résignation et un espoir intact, en deçà et au delà de la ligne de feu, dans le ? deuil et l'exil." i il ~ Il J) » ■ ■ 3 „ Sympathie américaine pour la Belgique, Au cours de la session solennelle de fermeture de l'Université de Villanova (Pensylva-nio, E. U.) M. de Cartier de Marchiehne, ministre de Belgique, a .reçu le diplôme de docteur en droit, honoris causa, de l'université. Le grand quotidient ,,The Press", de Philadelphie, rend compte de l'événement en ces termes : ,,,Jamais un candidat à une distinction no fut aussi enthousiastempnt acclamé que M. do Cartier, ministre de Belgique, en ce pays. Comme il fce tenait debout pour recevoir le chaperon et le diplôme honoraire de docteur en droit, le Kév. Francis A. Driscall, vice-président de l'université, qui le présentait, dit: ,,Nous savions la Belgique une nation fidèle à Dieu, si haute de patriotisme, si noble dans son-Roi et dans son Gouvernement, nous ignorions qu'elle fût une nation d'hommes chez lesquels l'héroïsme est une vertu naturelle. ..Nous vous confirmons ce titre de docteur en droit, aujourd'hui, M. de Gartier, d'abord parce que vos travaux méritent d'être ainsi reconnus : ensuite parce que vous etes^ devant lo , monde le porte-parole autorisé do l'Héroïque ! Albert et de l'Indomptable Mercier. ,,A eux et à vous nous engageons, sous la foi du' serment, nos trésors, notre honneur et le sang de notre vie." M. Marshall, vice-président de l'université de Ransdell, sénateur, mit en relief l'immo-j ralité de la capacité allemande, ,,une malédic-' tion dont l'Amérique et le monde doivent se ! débarrasser", dit M. Marshall, et exprima ' ardente sympathie envers la Belgique. ; m ; H y a un Z0 septembre 1917: Les Italiens enlèvent , • 'plusieurs hauteurs au sud de Podloha et au \ I sud-ouest de Maçcloni et font 1/^00 prison-i 7tiers. t 30 septembre 1917: Les Français repous-1 sent une attamic allemandp. à Vegt d'Au* [ tefivfr, En Belgique Un bluff akfiviste. Si l'on en croyait les flamingo-boches, ils auraient, à l'heure qu'il est, embrigadé dans leur bande la Belgique toute entière. Pour faire croire- qu'ils ont réussi à gagner à leur mauvaise cause la jeunesse universitaire, ils viennent d'organiser à Anvers ce qu'ils ont le front d'appeler un ,,grand Congrès d'Etudiants", lequel ne fut en réalité qu'une simple parlotte à laquelle ont pris part seulemept quelques jeunes ambitieux, en train de marcher dans la voie do la trahison sur la trace de leurs aînés en aktivisme, une demie-douzaine de professeurs rongés du prurit de faire parler d'eux, et enfin la petite bande d'égarés et de ratés, qui, par capidité ou par rancune, jouent chez nous le rôle des bolscheviks en Russie jet se sont mis à la solde des 'Allemands. Il est bon de donner ici les noms des quelques étudiants qui avaient accepté la mission d'organiser ce simili-congrès. Ce sont les jeunes Bob van Geneehten, Van Caekenberg, M. van Bulck, L. van Immelen, E. van Loovc-ren. Ils suivent tous les cours do l'Ecole Supérieure de Commerce d'Anvers, sur laquelle les aktivistes ont, comme on sait, réussi à mettre la main, depuis que, par leurs menées, ils en ont fait obtenir la direction au ténébreux Moortgat, l'ancien greffier de la Chambre de Commerce. C'est dans la grande salle de l'Athénée qu'a eu lieu ce fameux congrès, auquel, en dehors des étudiants anversois dont nous venons de donner les noms, n'assistaient Qu'un certain nombre de leurs camarades de l'Université^fla-niingo-bocbe de Gand. Par contre, les principales illustrations du parti étaient là : Léo I Augustevns, Adelfons Henderickx, Raf Vcr-) hulst, Max Oboussier, Lode Severeyns, Flor. j Peters, Van Roy, Jaeobs, J. Bouman, Ontrop, ! Jef Watelet, lo professeur Van den Brande, I de Gand. Sur l'estrade, l'étudiant Bob Van Geneehten, qui se prend décidément très au sérieux, présidait, entouré de son cornac Moortc?at, du professeur Dosfel, etc. C'est ce dernier qui prononça le premier discours, où il a fait l'éloge de l'Université von Bissing : il en a profité pour persiffler en ter-! mes odieux le couple royal dont s'honore la ■ Belgique et pour lancer contre le gouvernement quelques âneries. dont la moindre a été de l'accuser d'avoir ôté le pain de la bouche de René De Clercq et du docteur Jaeobs. Après lui, tinrent successivement le crachoir l'étudiant eii philosophie A. Moens, de Gand. qui a osé critiquer les soldats du front, de ce front auquel lui-même se garde bien d'aller ; puis le directeur Moortgat, et enfin un phénomène que les organisations gardaient pour la bonne bouche, un certain Ivarel Van Santé, échappé de séminaire, qui fut quelque ' temps brancardier militaire, puis réussit à se faire faire prisonnier par les Allemands et aussitôt après -a être renvoyé par eux en Belgique sur sa promesse d'y mener une ardente propagande en faveur des flamingo-boches. Il y eut un petit concert donné par Melle Nora Ryckoord et M. Person ; enfin, au Grand Café dès Billards, rue Brevdel, on arrosa d'abondantes libations les discours do l'après-midi. Mais cela manqua d'être fatal à nos congressistes : un certain nombre d'entre eux qui, très éméchés, reconduisaient, en braillant des ,,Gaudeamus", leur bannière à leur local de la. nie Van Wezenbeke, se firent, à plusieurs reprises, avenue de Keyser et avenue des Arts, conspuer vigoureusement par la population anversoise, qui renonça d'ailleurs à leur marquer plus vigoureusement son mépris, vu l'état d'ébriété prononcée de cette graine d'aktivistes. A Os*?iï7s:e'S®«s® Pendant ! orage terrible qui a sévi Ja nuit du 16 au 17 courant au-dessus de Bruxelles, la foudre a touché la façade de l'église de St.- Josge. Les dégâts sont aisément réparables. • • * * M. Lucien Deville, négociant en denrées coloniales, demeurant à Hal, était venu à Bruxelles pour affaires. Se trouvant dans un établissement des environs de la Bourse, il déposa sur la table un portefeuille copieusement garni de valeurs et de billets de banque. Un voisin profita d'un moment de distraction du négociant pour s'emparer du précieux colis et disparaître par une porte do derrière. Lorsque M. Deville s'aperçut du vol, le hardi escamoteur était déjà loin. Les valeurs et l'argent sont estimés à plus de 12.000 francs. « * a Il y a quelque temps, pendant l'absenco de Mme veuve A..., rue du Cirque, des bandits étaient entrés chez elle à l'aide d'une lausse clef. Comme ils ne pouvaient 60 servir le l'escalier pour monter au premier étage, ils n'avaient rien trouvé de mieux que de prabiqaer un trou dans le plafond et de passer par cette ouverture. Du cpffre-fort qui a été fracturé ils ont enlevé une somme de 1C00 francs et des pièces d'argenterie. Une grande quantité de vêtements, de linge et de bijoux ont également été enlevés. La police de la 3e division a procédé aux constatations d'usage. Des soupçons se sont portés immédiatement sur des porsoiu nés qui avaient habité chez Mme A..., mais qui actuellement se trouvent dans la-provu-ve de Namur. Celles-ci ont été arrêtées, mais elles ont prouvé leur innocence et elles ont été remises en liberté. La police judiciaire de Bruxelles, qui continue les recherches, est sur les traces des coupables. * * * Réunion du Conseil communal de Koe-kelberg samedi soir, sous la présidence du bourgmestre Bossaert. Le Conseil rejette le budget de l'église du Sacré-Coeur pour 1919 et vote ensuite un budget supplémentaire de 17,500 francs pour le bureau de bienfaisance.Le Conseil, à l'unanimité, vote ensuite un crédit de 550,000 francs à conclure avec la Société du Crédit communal pour les besoins de la commune et un autre emprunt de 100,000 francs destiné à l'achat de pommes de terre et de féculents pour la population en prévision des besoins hivernaux. • * « Auguste Verr , machiniste, rue de Cologne. à Evere, avait par trop fêté la dive bouteille. Il remontait la chaussée de Lou-vain, zigzaguant comme un bon pochard qui se respecte. Tout à coup, il fut attaqué par trois individus qui le rouèrent de coups, le déshabillèrent et l'abandonnèrent ensuite à son, triste sort. Dans une des poches du veston disparu se trouvait un portefeuille amplement garni. Verr...., dégrisé par cette aventure, alla conter sa peiné à la police, puis dut régagner son. domicile avec des vêtements d'emprunt. * * ■* Quatre individus pénétrèrent dans l'établissement de Mme Van Hemelryck, qua: de l'Industrie. Après s'être fait servir une consommation, ils se précipitèrent sur la cabaretière, la bâillonnèrent, lui enlevèrent ses clés avec lesquelles ils ouvrirent I un coffre-fort dans lequel ils ont enlevé une J somme de 18,500 francs en billets de banque. Les quatre bandits prirent la fuite abandonnant la victime qui avait perdu connaissance. Des malfaiteurs ont pénétré nuitamment dans le magasin de produits alimentaires de M. Maurice Herbst, boulevard du "Nord. Outre diverses pièces de tissus, ils se sont • omparés d'un coffret en fer contenant 16,00C j francs en billets do banque et environ SOC francs en numéraire. Les bandits n'ont laissé aucun indico permettant à la police d'orienter les recherches. A Anvers Un terrible accident de tramway s'est ' produit près du Palais-de-Justice, à hauteur de la rue Stockmans. ! Un voyageur, en voulant sauter du tram en marche, roula sous la lourde voiture, qui lui broya les deux jambes. Il a succombé, pendant qu'on le transportait à l'hôpital Ste Elisabeth. Le malheureux n/'avait que 51 ans et habitait la Longue rue Looybroek. i Un orage d'une violence inouïe a éclate ' le 18 septembre sur Anvers et les environs. La foudre est tombée à plusieurs reprises, notamment sur le Théâtre Royal Néerlandais, où elle a fortement endommagée une des statues de la façade, brisant et mettant en pièces une partie du manteau et la main gaudhe qui tient une palme. Il n'y a heureusement pas eu d'accident de personne à déplorer. Il faisait grand vent, l'autre jour. Une dame qui longeait le fossé des fortifications, à peu de distance de la porte de Boom, eut son chapeau enlevé par le vent. Le couvre-chef alla choir au beau milieu du fossé, et la brise l'emmenait déjà du côté de. l'Arse-n'al, quand la dame, qui tenait beaucoup à son chapeau, proposa aux passants qui s'étaient arrêtés : I — ,,Dix marks à celui qui ira me le chercher ! Alléclié par l'appât de la récompense, un brave ouvrier, Léopold Van Rompaey, s'empressa de mettre bas ses habits et de se jeter à l'eau. Il plongea.... mais il ne reparut pas. Le malheureux s'était noyé. On ne retrouva le cadavre que quelques heures après, et on le transporta à la morgue du Cimetière de Kiel, où sa femme vint le reconnaître et le réclamer. Van Rompaey j habitait Longue rue de la Batterie ; il laisse ! huit petits enfants en bas âge. | L'Association des Eleveurs de lapins de Borgerhout a organisé avec la concours de l'harmonie ,,Les amis libéraux" et de la ; Société (de Gymnastique de Borgerhout une | grande fête de bienfaisance, qui a eu lieu dimanche dernier dans le parc du Château Lakboors, à Deurne-Nord, et qui a obtenu ; un très vif succès. i Elle était donnée au profit des deux ; excellentes oeuvres : ,,L'enfant du soldat" ; et ,,Le lait pour les petits". Il y eut concert symphonique, 'représentation en plein air, morceaux de chant, jeux d'enfants, exposition des prix d'une tomibola dont le i tirage aura lieu le 6 octobre, etc. La recette a été abondante. * * » Sont arrivées dans le port d'Anvers, avec un chargement destiné au Comité National: I Les allèges ,,Amazone" avec 722 tonnes | de saindoux, 515 tonnes de viande, et 60 ; tonnes de cacao; ,,Dender", aveo 292 tonnes, j et ,,Janneke" avec 426 tonnes de farine; ,,Le Progrès" avec 285 tonnes de haricots et 40 tonnes de farine; ,,Confiance", avec 461 tonnes de viande et 104 tonnes de lait; i ,,Deo Juvante", aveo 791 tonnes de maïs, ,,Grintha.ndel", avec 561 tonnes de lait, et ,,Telegraaf" avec 343 tonnes de farine. Voilà qui va permettre de renforcer un peu le ravitaillement de la Belgique occupée. D'autre part, les bateaux „Overal thuis", ,,Lilly", ,,Franciscus", ,,Angélique", ,,Léo-poldus" sont arrivés avec chacun deux ou trois cents kilos de crevette©. «• * * Une vieille femme de 66 ans, Prudence Antheunis, qui habitait seule, a été trouvée morte dans la chambre qu'elle ocoupait rue Anselmo. Le docteur Ballieux, qui constata • le décès, n'a constaté la présence d'aucune j trace de coups ou de blessures sûr le corps, dont l'état de maigreur lui permet de croire que la pauvre femme a succombé aux privations. Le cadavre a été transporte à la morgue de la Courte rue de la Digue. ' Dans tes FHamsires Une émouvante cérémonie a eu lieu le 18 septembre à Wigmael: line messie commémorât ive, à laquelle toute la population assis-j tait, était célébrée, dans l'église paroissiale, à la mémoire des soldats belges tombés dans •, les combats de 1914 et enterrés dans la commune.! Dans une chaleureuse allocution le curé j de Wigmael a rendu un patriotique hom-| mage à nos frères — wallons et flamands — | morts pour la défense du pays,- . Les opérations mifiÉaâres. Un seul front mais niusiaurs victoires 2-os BirïtanpitcffL:'. S spemsBiSB*Gnt de pBusûessit'S gsGssîimns Sntpapts:nitss eî nnenaces9t ï+.j.ribras — Los français franchissant la vgbo fâs*s*éQ do GhaSë&pange et gt£*sîgs9&s&Qnl do tauit kâS&mnàtres sua* csrtains points — Les Américains occupent Ûfoarpontry, Ver*yf ÎEpsnanvilie et ivoSrym éojuUU prisonniers. !'attitude ds la BuSnarie t'offsnsive des alliés. Les Français oe rendent maîtres de Grateui!, Fonîaine-en-Dormoia^ Cernay, des bois da l'Echelle et font 10.000 prisonniers. (Communiqué officiel.) PARIS, 27 septembre. Dans la journée les Français, appuyés par des chars d'assaut, étendirent leurs progrès sur tout le front d'attaque, tout en brisant la résistance des Allemands qui tentaient d'empêcher leur avance. En dépit de plusieurs conitre-attaques violentes, ils gagnèrent du terrain entre Auberive et Sainte Marie à Py. Ils franchirent la voie ferrée de Ohalierauge sur un parcours de 14 kilomètres et progressèrent de deux ldlomètrès vers le nord. Dans la région au nord-est de Tahure ils conquirent l'important centre de résistance de l'ennemi à proximité de Grateuil et le «àllage mémo, situé plus vers l'est. Fontaine-en,-Dc-rmois tomba également j entre leurs mains. Sur l'aile droite les Français avancèrent leurs lignes d'un kilomètre au sud de Bou-conville et se rendirent maîtres des bois de l'Echelle et de Cernay. Depuis hier ils réalisèrent sur certains points une progression de 8 kilomètres. Le nombre des prisonniers, faits dans ces deux journées, dépasse 10.000. Le butin est très important. Les Américains enlèvent Gharpentry, Véry, Epincnville, Ivoiry, font SQG0 priscnnierc et capturent 100 canons. (Communiqué officiel.) PARIS, 27 septembre. Au nord-ouest de Verdun la le armée américaine continué sa tâ-cho commencée hier. Les communes do Charpentry, Véry, Epinonville et Ivoiry furent conquises. Les contre-attaques réitérées do l'ennemi sur le corps du général Cameron furent repoussées par dos troupes originaires de l'Ohio, New Jersey, Maryland, Viriginie, Oyegon', Washington, Colorado, Wyoming et Montana. Le butin capturé comprend une bonne centaine de canons, dont 12 de calibre lourd, beaucoup de mortiers de tranchées oh de3 csntaires do mitrailleuses. Le nombre des prisonniers a déjà dépassé 8000, dont 125 officiers. Les Britanniques s'emparent de Bcaucamp et de Flesquières. (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 septembre. Ce matin, avant l'aube, des fractions des le et 3e armées britanniques, sous les ordres des généraux Horne et Byng, passèrent à l'attaque sur un vaste front, en direction de Cambrai.En dépit de la solidité particulière des positions ennemies, surtout dans lo. secteur septentrional du front d'attaque, où le canal du nord et le terrain ouvert qui conduisait .vers la zone ennemie rend iront, notre avance très difficile, nous atteignîmes complètement notre objectif. Sur notre aile droite extrême des détachements américains enlevèrent une série do tranchées ét de fermes fortifiées qui formaient les travaux extérieurs de la partie la plus importante de la ligne Hindenburg. Plus vers le nord la 5e division conquit Beaucamp et, en coopértion avec des hommes de la 42e division, originaires du Lan-cashire, la crête de Beaucamp, se dirigeant vers lo nord-est et vers Marcoing. Sur l'aile droite et dans le œntre la garde et la 3e division du 6e corps, sous les ordres du général Haldane, enfoncèrent les travaux de défense de l'ennemi à l'est d'Ha-vrincourt, enlevèrent Flesquières et occupèrent la longue crête qui part de ce village pour se diriger vers l'est et vers Marcoing. A l'aile gauche des détachements écossais ainsi que des détachements de la marine du 17me corps s'emparèrent do la ligne du Canal du Nord à l'est et au sud-est de Moeuvres. Ils furent d'abord arrêtés par les ouvrages do défense de Graincourt. Us enveloppèrent ce village par le nord et s'emparèrent d'Anneux, avançant leur fremt. Nous occupâmes également le village de Graincourt et nous poursuivons notre marche vers Cantaing et Fontaine-Notre Dame. Au centre gauche le corps canadien, commandé par le général Currie, s'empara de Sains-lez-Marquion et de Bourlon, ainsi que de la cote boisée de Bourlon. Avec l'aide de la lime division anglaise il dépassa cette ligne et réalisa des progrès importants dans la direction de Roillencourt et d'Hayne-court.Pendant notre marche des deux côtés do la route Arra6—Cambrai nous fûmes éner-giquement appuyés par le 22me corps du général. Godley, opérant au sud et au nord de la Sensée et do la Scarpe. Le 56me détachement londonien de ce corps franchit le Canal du "Nord et s'empara, attaquant dans la direction nord, de Sauoh—Fïïstrée et de Sauchy—:Couchy. Au nord de la Scarpe, à l'extrême aile gauche, les Anglais et le3 Ecossais complétèrent l'occupation d'Arleux-en-Gohelle et du système de tranchées allemaiid aux environs de co village. La coopération complète entre le commandant des détachements de troupes de liaison et 1'infanterio, l'artillerie, les tanks et les avions, ainsi que la bravoure dont tous fi* rent preuve, nous permirent de remporter un succès complet* au prix de pertes relativement minimes. Aujourd'hui nos troupes firent plusieurs milliers de prisonnier» et capturèrent de nombreux canons. L'activité des avions anglais. (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 septembre. (Reuter.) En rapport avec les opérations franco-améri-cainea nos avions bombardèrent violemment les chemins de fer de Metz-Sablon, Miézières et Thionville, aussi bien dans l'après-midi que le soir. Au total 13£ tonnes de bombes furent lancées. Deux avions ennemis furent détruits. Six dé nos appareils manquent. L'offensive française PARIS, 27 septembre. (Havas). Le car* îespondant de l'agence Havas au front français télégraphie: Se souvenant de la manoeuvre exécutée par d'armée du général Gouraud sur le front de Champagne, où il a vraiment attaqué le 15 juillet en se heurtant à l'infranchissable résistance de nos positions de combat, l'ennemi a voulu imiter la manoeuvre qui nous réussit si brillamment en évacuant également ses lignes avancées ; mais ce qui réussit contre le kronprina ne réussit nullement contre nous. Nous ne tombâmes pas dans le piège quo nous avions précédemment tendu aux Allemands et qu'ils rééditèrent servilement. Instruit de la manoeuvre, notre commandement envoya dans la nuit, sitôt notre préparation d'artillerie commencée, des reconnaissances qui vinoent confirme1!' que boutes les premières positions allemandes étaient déjà évacuées. Aussitôt r.otre artillerie changea ses objectifs et au lieu de battre, comme l'avaient fait les Allemands, le 15 juillet, un terrain vide, concentra ses feux sur les secondes positions connues et repérées où se tenaient massées les armées du kronprinz. C'est dans ces conditions que, dès les premières heures du jour, nos troupes, sortant de leurs parallèles de départ, sans avoir été inquiétées trop fortement par les réactions ennemies, s'étlcnçai-snt à l'assaut avec un élan irrésistible, atteignant du premier coup tous les objectifs i aoaigaxés. La repriso tft> la marche. LONDRES, 28 septembre. Le correspondant de Reuter près de la 4me armée française annonce: Ce .matin la marche sj'stématique fut reprise. La résistance allemande fut plus violente, parce que nous sommes arrivés à présent sur la ligne de défense principale. Surtout aux environs de Sommepy et prïx: du chemin de fer do Challerange vers Reims on ee battit avec acharnement. Ce matin la ligno allait presque droite, de l'ouest à l'est, d'un point au sud de Sommepy vers Grateuil, où elle passe au sud-Do là elle passe au sud dos Bois de Cernay. Lo terrain était tellement fortifié par des barrages do fils da fer barbelés quo notre marche fut parfois beaucoup retardée. Pendant les premières heures de l'attaque nous fîmes relativement peu de prisonniers. La perte de la ligne de la crête coûta cependant beaucoup de morts et de prisonniers aux Allemands. Les succès des Américains. LONDRES, 28 septembre. Le correspon dant spécial de Reuter au quartier généra américain annonce en date du 27 septembre Quoique sur certains points l'ennemi ofi'j enocire une résistance violente, il ne semb pas encore avoir atteint la limite de retraite. Nous progressons toujours dans direction nord-ouest et nous nous fraye un chemin à travers les ouvrages de défei qui forment une partie de la ligne Hind burg. Hier matin nous nous emparâmes de ces positions et nous nous trouvons à présent à moins d'un mille du commencement des trois lignes de chemins de fer auxiliaires qui en font partie. Le matin de bonne heure le ciel était éclairé s.ur une grande distance par les explo-. Kions dans les dépôts do munitions ennemis. La destruction de certains ouvrages et de ponts fait supposer que l'ennemi a l'intention de se replier encore plus loin. Notre feu de barrage fut excellent et nous donna beaucoup de prisonniers qui déclaraient qu'ils se trouvaient complètement isolée, de sorts qu'ils furent bien obligés de se rendre. Un fait à signaler c'est que hier les Américains enveloppaient tous les points fortifiés au lieu de les attaquer de front comme pendant les combats près do Château-Thierry. Le passage du canal du Nord. LONDRES, 2S septembre. L© correspondant du ,,Morning Post" au front anglais écrivit hier: L'attaque par laquelle la défense allemande fut brisée à l'ouest et au sud-ouest elo Cambrai fut plus difficile et plus périlleuse que la première percée de la ligue Hindenburg, effectuée il y a 10 mois dans la même région. Nos troupes durent passer un ravin do 60 pieds de profondeur sur 70 de largeur, le soi-disant canal du Nord, avec dés bords en brique®, sous le feu des mitrailleuses et canons ennemis. Elles ne réussirent à passer le ravin qu'en quelques endroits. M sis lé passage du ravin constitue néanmoins une action d'éclat. Sur divers points il fut empêché par la boue épaisse, qui concrait le fond II fut inioossi-t

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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