L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 20 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19n96/
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pkttnee ro**. noya S cents sarr&ecsa 20 octofor© 1«2>S^ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. T°^eM,eS ,ie"re«S /°ioÔHBÛRGWAr83M-240 ,ieUaC,eUr ;:r ^ Lo«lS pléral.d a;r-;o^ e'r.ë, n! i 1 i t a i r es i n ie r nè s V„ H^ande ïl\ o./s p^rnol. payable ^raxëRëAMfaT4l6ShS»eâ= 3^7 et 1775. ' | comité de »*«t«cMon i| 1 P"r an>iclpa«en. Annonçai 15 oante la ligne. Réclames : 30 csnts la ligne. Démocratie et points stratégiques. Si le3 populations des différents pays ont 61 vaillamment supporté Jes deuils et les sacrifices de ces dernières années, c est surtout dans la pensée que le drame ne recommencerait plus. En combattant l'Allemagne, les soldats ont le sentiment i de combattre l'esprit de guerre. Ils acceptent les privations et les souffrances, dans le noble espoir que tout ce qu'ils endurent préservera les générations futures et permettra à leurs descendants de vivre dans une tranquillité moins menacée. Il n'est personne, en Europe, qui no partage cet espodr. Les. Allemands eux-mêmes le proclament. Us attendent de leur victoire l'avènement d'une ère dans laquelle, les ambitions de leur politique territoriale étant satisfaites, ils pourront imposer au monde une paix prolongée, frappée à leur empreinte; car ils n'estiment pas encore que la paix soit possible 6ans que les autres peuples se soumettent aux volontés de Berlin. Us rêvent d'une sorte de paix germanique, régnant sur le monde civilise comme la' paix romaine régna jadis sur le monde barbare. D'autre part, l'esprit démocratique, qui prévaut parmi les nations de l'Entente, souhaite une paix fondée sur le respect de la 'te des peuples. Il cherche les garanties de cette paix dans une organisation des nations basée, non sur le caprice des gouvernants, mais sur la volonté des citoyens. U estime à bon droit qu'en supprimant en Europe l'oppression étrangère dont souffrent certains groupes .ethniques, en exauçant leur voeu de former, soàt seuls, soit avec d'autres, des Etats qUi_ seraient réellement des nations, on diminuerait les raisons de discordes et les causes de con-flits. Il professe aussi que la diplomatie ne doit plus être réservée à une caste, travaillant secrètement, dans le^ mystère des chancelleries, mais doit se faire au grand jour et être livrée à la discussion publique. Complétant enfin cette construction libérale, apparaissent les notions de désarmement, de tribunal international d'arbitrage et de'société des Nations. , Ce9 trois dernières formules sont inséparables. Si l'on veut substituer, dans le domaine .du droit international, comme on a pu le faire dans le domaine du droit prive, les règlements pacifiques de l'arbitrage aux solutions violentes, il faut que la société des Nations s'organise sur des bases solides; auoun des pays qui y participent ne doit avoir la possibilité d'opposer des armes aux décisions arbitrales ou judiciaires et ces ^décisions doivent, au besoin,. pouvoir etre sanctionnées par la force. D'où neoessite absolue du désarmement et de la constitution cf'une armée fédérale, qui serait aux . nations ce que la gendarmerie est aux individus. . , Il est évident qu au moment ou cet ensemble de conditions de la vie- internationale seront réalisées, il y aura beaucoup de chance que les conflits soient plus rares et leusr solutions plus aisées. ^ I»'atmosphère de la politique générale, où s'amassaient, depuis tant de siècles, de périodiques orages, déterminés par de fausses notions de prestige ou de basses conceptions d'intérêt, en sera de beaucoup éclaircie. Et cette éventualité est si conforme au bien de chacun qu'il n'est personne qui n'en doive souhaiter la réalisation. Ce jour-là une série de conoepticns actuelles tomberont d'elles-mêmes^ oomime do3 feuiles quand vient l'hiver. Parmi ces conceptions, il en est une dont tous les peuples ont parlé sml cours de la guerre: c'est celle des pointe stratégiques. L'Angleterre, fortifiée par les lieues de mer qui la séparent du continent, n'a besoin ^ de sécurité que pour ses colonies: elle s'assure, entre autres territoires, la rive asiatique du canal do Suez, pour se garder contre les Turcs. En France, on a parlé de la frontière du Rhin. L'Italie reclame les îles de l'Adriatique ob certaines positions en Dalmatie et en Albanie pour rendre incontestable sa maîtrise de l'Adriatique; son Livre Vert est rempli de la préoccupation de rectifier les limites de 1866 pour se garder au Nord par des frontières naturelles où la défense serait aisée. Nous autres, Belles, nous signalons la nécessité de nous assurer vers l'Est par un rempart de crêtes. Tous les pays se montrent soucieux de se protéger contre d'ultérieures attaques de leurs voisins par 1 acquisition de certaines montagnes ou do certains fleuves. De tels soucis disparaîtront le jour^ où la possibilité de ces attaques aura elle-même disparu. Mais devons-nous, dès maintenant, les abandonner ? Devons-nous, dans l'espoir de voir se constituer bientôt la société des Nations, et se désarmer les peuples, rejeter tous les concepts qui ont fait jusqu'à présent partie do notre Credo politique? Nos amis russes nous y invitent, dans la ferv&ur d'une Révolution riche en idéologies généreuses. Ils semblent considérer que, derrière toute revendication d'un point stratégique, se tapit une sournoise pensée de conquête impérialiste. C'est là une erreur que notre vieux bon sens devrait bien dénoncer à leur jeune idéalisme. Il no se peut pas qu'un seul point, dans les frontières que les Alliés attendent de la victoire, mette leurs actuels ennemis en état d'infériorité défensive. Les uns et les autres 6e partageront équitablement des positions qui ne pourront servir de base offensive. S'il en était autrement, la paix ne pourrait sanctionner une situation en discordance avec le* principes qui la doivent inspirer. L'En-tonto veut se garder contre les puissances d'agression. Elle ne veut pas qu'il y ait chez elle aucune pensée d'hostilité pour l'avenir. Elle veut qu'il n'y ait, dans la carte do l'Europe future, aucune possibilité do réalisation d'une tello pensée, si par hasard elle venait à germer quelque part. Mais abandonner la revendication des points stratégiques de défense, parce qu'un système international nouveau les rendra peut-être inutiles dans un avenir plus ou moins éloigné, oe aérait témoigner de naïveté. Quand l'organisation messianique sera-t-elle assez fermement constituée pour avoir une efficacité réelle? Car, s'il serait ridicule do nier la possibilité de sa venue, que tant de signes nous annoncent, il serait également enfantin dé croire à sa génération spontanée. Elle sera le produit d'une longue évolution d'adaptations successives, d'expériences répétées. Dans quelle mesure la paix de demain commencera-t-elle à la réaliser? Nul ne le sait. Il faudrait, pour cela, savoir si notre victoire sur les Empires sera absolue; si les démocrates allemands et autrichiens se réveilleront jamais de leur long sommeil ; si, en cas d'entente européenne, l'Angleterre détruira ses cuirassés et l'Allemagne son artillerie et si 1<* Japon adhérera au programme. Bref, il faudrait découvrir vingt inconnues fort bien cachées. Et puis, à supposer que l'on arrive à un accord sur le désarmement, le tribunal international et la société des Nations, qui pourrait affirmer que le premier sera sincère, que le second fonctionnera d'une façon satisfaisante et que la troisième persistera? Si l'on doit à l'avenir1-abandonner les beaux espoirs d'aujourd'hui, et en revenir au 6tatu quo d'avant l'accord, il vaut mieux que chaque nation se retrouve nantie de solides frontières défensives et de points stratégiques, bien choisis. Ce sont là des garanties de paix et de sécurité assez précaires et fort humiliantes pour la fraternité-humaine, c'est vrai, mais ce sont en somme les seules que l'on ait découvertes jusqu'ici, j Aidons de toutes nos forces à l'avène- i ment de la démocratie dans le domahie de • la politique internationale, soit! Mais ne perdons pas de vue, jusqu'à nouvel ordre, nos intérêts nationaux, de crainte d'être dupés par nos illusions ' et de prendre, en fin de compte, la proio pour l'ombre. Richard Dupierreux. — L'incident Huysmans-Patris. M Cùniillo .Hu^smans, qui manie l'ironie à l'exemple de l'âne qui veut se faire petit chien, a adressé à notre confrère Edmond Patris, au reçu de la lettre (évidemment mortifiante pour ce pauvre Camille) du ministre Vandervelde à notre confrère, le nlot suivant: ,,M. Patris, J'ai bien reçu communication du 23/VIII et je ferai insérer dans le ,,Socialiste Belge". Vandervelde affirme qu'il s'est trompé et que le coupable de l'indiscrétion commise n'est pas vous, le correspondant attitré du ,,Matin". Je vous en donne acte. Le coupable est donc un autre correspondant de votre journal, un correspondant anonyme. Laissez-moi vous don- j lier un conseil? Tâchez donc de savoir qui est le concurrent indélicat qui connaît aussi bien que vous les décisions que prennent privatim les membres du gouvernement belge. Ce Monsieur pourrait demain commettre une nouvelle # indiscrétion et vous seriez de nouveau la victime des imprudences au moins dangereuses de cet homme. Trouvez surtout. Faites-le sortir de l'anonymat. Malheureusement, je crains beaucoup que vos recherches no restent vaines. Salutations très empressées. (s) Camille Huysmans". En réponse à ce factum, qui voudrait être spirituel, M. Huysmans a reçu la nouvelle P?Çon qui voici dans la réponse que lui a^adressée notre confrère du ,,Soir" ce 25/IX/17. „M. Camille Huysmans, Upland sga tan-S ^oeHi-ol m. . Votre mot du 31 août atteste que la recherche de l'ironie vous a faut perdre tout sens critique, mon pauvre Camille. Et comme cela explique toutes vos bévues de ces deux dernière* années! J'ai l'honneur d'être — au Havre! — le correspondant du ,/Matin". Or, la dépêche — la seule dépêche! — qui : ait paru dans le ,,Matin" au sujet du voyage de Vandervelde en Russie, émanait de son correspondant italien et était datée de Rome. Comprendrez-vous, mon pauvre ami? !....'.. Hélas, dans l'état où vous v.ous" trouvez, je crains bien que non! Et j'en suis navré pour vous, car, jadis, vous n'étiez -dépourvu ni de toute intellectualité, ni de tout# droiture ! Mais faites un effort ! TJn effort de bonne foi, mon cher ami, un effort d'honnêteté vis-à-vis d'un confrère auquel vous n'avez rien à reprocher. C'est tout ce qu'il vous demande. Et il vous salue. (s.) Edmond Patris". ['iilsmagne et la Belgique. De 1',,Univers", journal catholique français : Pour le Saint-Père, autant et' plus même quo pour tout arbitre impartial, l'Allemagne est enfermée dans un dilemme : signataire et garante l'inviolabilité belge, elle .doit, ou abandonner tout de suite la Belgique, sous condition et avec toutes réparations utiles, ou se résigner à admettre que sa parole et sa signature n'ont aucune espèce de valeur. L'Allemagne peut marchander sur ses colonies perdues et les territoires français ou fusses qu'elle occupe. Elle peut ergoter sur ses moyens diplomatiques. Elle peut contester nos protestations contre la guerre sous-mari no et contre l'atrocité de sa guerre de terreur. Elle peut tenter de justifier l'incendie des cathédrales et la dévastation des campagnes. Ello peut épilogu^r sur l'existence do tello frontière, de telle nationalité, de tel droit historique. Elle peut discuter sur tout cela. Sur la Belgique,-jamais. Il y a une question préjudicielle. Avant l'évacuation complète, sans condition, sans pourparlers, de tout le territoire belge, aVant sa remise en l'état de juillet 1914 avec excuse et réparations, l'Allemagne peut dire, promettre, écrire, jurer, signer tout ce qu'elle voudra, devant dix, cent, mille témoins. C'est sans valeur. C' est non avenu II y a une question préalable. Personne ne peut penser autrement. Personne n'a le droit de supposer, que le Saint-Père pense autrement* En Belgique.  propos de notre industrie Nous parlions hier cle l'industrie charbonnière, qui livrait jadis au pays entier, à la Hollande, à la France, à l'Aisace-Lor-raine, aujourd'hui accaparée presque en-/ tièrement par nos ennemis. Ils n'ont pas voulu qu'elle chômât, parce qu'il étaient les principaux intéressés à la reprise du travail. Ils ont même obtenu pour les houilleurs une ration supplémentaire de pain et un oeuf tous les matins. En outre, les salaires ont été portés à huit et dix francs par jour, avec prime de sept francs toutes les quinzaines Mais toutes les autres industries — où les Boches ne pouvaient pas faire reprendre la besogne parce que les ouvriers ne prétendaient pas servir l'ennemi, même indirectement, et qu'ils n'avaient pa6 la raison de s'atteler à un travail qui dut également pro-: fiter à leurs compatriotes, — ce qui fut le cas pour les houilleurs, — toutes les autres industries chômentT Les Allemands ont commencé $ar réquisitionner les matières premières, ensuite les machines-outils, enfin les ouvriers eux-mêmes qu'ils ont envoyés en Allemagne sans autre forme de procè^. Prenons par exempte l'industrie automobile, qui avait au cours des années qui précédèrent la guerre acquis une importance considérable. Les usines Minerva, Métallurgique, Germain, Pipe, Naguant, Excelsior, Her>tal, Sarolea occupaient des milliers d'ouvriers. Les châssis construits dans les ateliers belges étaient achevés par des carrossiers de premier ordre, si bien qu'on-oeut estimer — ét.c èsb le chiffre que donne le ,,Llovd Anversois — le nombre des travailleurs "que l'industrie automobile occupait à trente mille, tandis quo le chiffre d'affaires réalisé atteignait cent, millions de franas par an. Or, la plupart de- ces usines ont reçu la visite de cambrioleurs officiels, en costume cris-pou. qui ont fait main basse progressivement — car le cambriolage a été l'objet d'études approfondies de la part de nos ennemis — sur tout oe qu'elles contenaient. Ijes tours, les fraiseuses, les machines néces' saires à -l'outillage réquisitionnés provenaient en grande partie d'Amérique, tandis eue les matériaux étaient livrés par CocKe-r'ill, Dyle et Bacalan, Valôre Mabile, les Forges d'Awans, Peters, la Tôlerie Automobile, etc... Nous n'avions pas de concurrents pour les châssis emboutis, les carters, les cylindres. Enfin la production belge pour ,es aciers faisait des progrès si sensibles qu elle mettait déjà en difficulté plusieurs do ses concurrents allemands. _ ... . Or, l'industrie métallurgique et 1 industrie de l'automobile sont, en grande partie, ruinées par nos ennemis. Et ceci n est qu un exemple, pris entre mille. Il est actuellement un. autre danger pour celles de nos industries que les Allemands n'ont pas obligées au chômage .Les qu'ils n'ont pas osé déporter sont sollicites par des agents officiels à s'enrôler dans la lésion des fraudeurs que notre ennemi soutient et qui voit ses rangs grossir chaque jour. En outre, en promettant de gros salaires, ils ont déterminé des calopins à prendre la place des ouvriers des chemins de fer, dont les menaces, les prières, les promesses n'ont eu raison d'une fierté irréductible et d'un admirable sentiment de patriotisme.- A présent, on voit ces jeunes gans travailler le long des voies ferrées, réparer les voies, poser des signaux, refaire les talus, etc., sous la surveillance de Boches à casquettes rouges ou vertes. Et ce n'est pas un des spectacles les raoinsvpem-bles de cette guorre, qui dure trop longtemps pour a'ue des défaillances ne- se produisent-pas. Mais, à côté de celles-ci, que d'adhiira-t 'es exe ni oies ! Et ç'a fait du bien au coeur de savoir que chaque jour les bons patriotes, restés libres de toute entrave, rossent consciencieusement les individus assez lâches qui ont accepté de frauder pour nos ennemis. On finira par conduire ce troupeau de brebis galeuses à coups de pied dans le der-' - n: iiis frontières où se trouve" leur {--.r-,-',! <Vp,rtion, — jusqu'à œ qu'on soit assez fort pour ne plus les laisser rentrer au *A Un championnat de lutte réunit actuelle ment à la salle ,,Cour de Tirlemont'', Porte d'Anvers, quelques lutteurs belges de tous poids. * * * Le Wolff-Bureau s'efforce de montrer que le nombre des décès, en Belgique, est en diminution depuis l'occupation allemande. Mais la malice cousue de fil blanc crève les ■ feux. Les Boohes oublient d'ajouter au communiqué envoyé à la presse neutre qu'un grand nombre d'habitants ont quitté le pays, plusieurs centaines de mille, et qu'une statistique n'a de valeur — Comme ceues que nous avons publiées — que pour autant qu'elle soit proportionnée à un certain nombre d'individus.* * * , Répondant à un voeu exprimé dernièrement1 par la commune d'Anderlecht au sujet de 3a grande entreprise intercommunale du boulevard de Grande Ceinture, le faubourg de Forest a dressé lui aussi les projets de travaux qui devront êtro exécutés sur son territoire pour la mi30 à bonne fin de la gigantesque artère qui encerclera le Grand-Bruxelles. Celle-ci se développera en arc de cercle sur la com-' mune de Forest et, venant d'Uccle, traversera la vallée de Saint-Job, Calevoet, le Bempt de Forest, pour aller rejoindre, de l'autre côté du canal de Charleroi, le | tronçon dont la construction incombe aux ! édilités anderlechtoises. * * * ' L© président du Nationaal Vlaamsch Verbond «— nid d'aktivistes — est Mauritz Josson, dont nous avons dénoncé les manoeuvres il y a près de trois années. A l'époque, avec Frans Heinhard — secrétaire actuel de cet organisme anti-belge — Josson voulut nous poursuivre devant les tribunaux d'Amsterdam. Il obtint même de ses amis de la Kommandantur un passeport pour venir en Hollande faire choix d'un avocat. Ces deuxf mêmes individus poursuivent à présent, en pleine lumière, une campagne qu'ils menaient jadis sous le manteau. Le procédé seul a varié. Les membres du bureau du ,,Nationaal Vlaamsch Verbond" s'appellent J., Leeten, E. Neeckx, J. Hen-deriekx et Gillebertus. Tant quo les Allemands tiendront à la gorge notre malheureux ; pays ce sera pour ces messieurs les années des vaches grasses. Mais, le jour où la défaite sonnera pour nos ennemis, il y a gros à parier que les Josson et les Reinhard montreront moins les dents s'il n'ont pas suivi l'armée allemande dans sa retraite. * * * "L'un après l'autre, les cygnes des étangs d'Ixelles disparaissent. Les malheureuses bêtes sont volées, tuées et mangées par des individus sans scrupules. M. Anvers Dès les premiers jours du mois prpchain il sera loisible aux habitants de la métropole de faire choix entre une ration de pa:n et une ration de farine. Il- est bien entendu quo ceux qui veulent faire leur pain eux-mêmes devront se procurer aussi la levure nécessaire. A «Gsiraet à Les Aktivistes ont fait paraître un petit recueil de renseignements destinés à ceux qui désirent suivre les cours de l'Université do Grand. Ils le distribuent à tout propos à ceux qui épousent leurs dangereuses théories et même à ceux qui repoussent énergiquement celles-ci. Un journal flamingo-allemand écrit: ,,C'est une excellente brochure de propagande destinée aux Flandres, pour démontrer à la jeunesse estudiantine ce qui a été fait pendant une année de labeur soutenu au profit et pour l'avenir de la culture flamande (sic). Cet opuscule contient entre autres des particularités intéressantes au sujet des diverses facultés et écoles. Tout y est indiqué njéthodiquement et classé «d'une façon précise; une rubrique spéciale traite des archives et musées. On y trouve tous l^s renseignements nécessaires au sujet du prêt des livres, règlements des salles de^Tecture, consultation des ouvrages et documents appartenant à l'université, etc. Il oon-tient aussi quelques pages intéressantes pour ceux qui se proposent de suivre la prochaine année d'étude de l'Université, ainsi que des détails relatifs à la vie des étudiants pendant l'année écoulée. On y trouve immédiatement tout ce qui a été créé par les étudiants eux-mêmes : le groupe ,.Hou ende Trou" et sa revue périodique, ,,Aula" et les autres groupements particuliers, ,,Jan van Ruus)>roeck Ver-eeniging", le ,,Wijsgeerig Genootschap", le ,,Muziek Afdeeling"," le ,,Politieke Studenten-commissio", ainsi que le compte rendu des multiples (sic) cours et conférences donnés par les professeurs, sur des sujets divergents, en dehors des cours réguliers de l'Université. Quel est le jeune étudiant flamand, demande le journaliste boche, qui peut résister à l'envie do se jeter avec la force de son jeune enthousiasme dans l'intense,, active eij pure vie spirituelle flamande et qui ne se sente attiré vers un degré plus élevé de science et de civilisation dans la future société flamande ? Après avoir parcouru cet ouvrage, orné d'une série de planches surperbes concernant les installations de l'Université, on trouve tout naturel que la dernière page soit consacrée, non pas à^ un appel pressant, mais à une simple invitation, avec renseignements, au sujet de la manière de se" faire inscrire en qualité .d'étudiant. La séance d'ouverture de l'année académique nouvelle étant fixée au mardi 16 octobre, on recommande aux étudiants de s'inscrire quelques jours avant cette date, ainsi que de faire une demande de passeport pour Gand. Les inscriptions sont reçues au rectorat de Gand (ancienne université). Les étudiants se trouvant dans l'impossibilité de venir s'inscrire personnellement au secrétariat peuvent envoyer leur inscription par la poste en joignant à leur demande le montant du droit d'inscription, soit frs. lo en mandat-poste, adressé au nom du secrétaire c|u rectorat dr. jur. H. van Hecke, Lange Meire, Gand. Los étudiants . recevront du secrétaire \7ne carte 'provisoire qui leur facilitera l'obtention du passeport. ' Les étudiants ayant envové leur demande d'inscription par la poste doivent se présenter au recteur de l'université, immédiatement à leur arrivée à Gand. Un bureau de renseignements pour la région de l'étapç est installé dans le local ,,Oude Universiteit", Lange Meire ; ce bureau est ouvert tous les jours de 12 à 1 heure. On peut aussi y obtenir des exemplaires du fascicule dont question ci-dessus." Nous nous sommes donné la peine de traduire cet articulet à seule fin de montrer à nos lecteurs l'intensité de la propagande pro-akti-viste au pays occupé. Mais, à côté do cette constatation, "il en est une autre, plus iV^onia-sante: Les flamingants sont obligés de battre le tam-tam pour" qu-o !es# malheureux dévoyé.-* suivent les cours de l'Université allemande. A chaque mot on sent l'angoisse dans laquelle s'est trouvé le rédacteur de cet appel que celui-ci reste lettre morte. L'Université de Gand — avant la guerre — n'avait pas besoin de réclame. Les étudiants s'y pressaient. De l'université von Bissing actuelle les honnêtes gens se détournent. D* là tout le battage fait autour de cette institution pour lui garder quelques élèves. Au j demeurant, les diplômes délivrés à Gand n'auront- aucune valeur et leurs porteurs ne seront re^us nulle part. Voilà ce que le rédacteur de | cette .,excellente brochure" s'est bien gardé d'écrire. —' ' Il y a un 20 octobre 1916: ~En Albanie les Italiens o'ccujjemt LjasTco'vilà, sur la raute de Jamna à Koriva. Sur la rive gauclve> cle l<t. Cz orna les Serbes s'emparent du plateau et du village de Velesselo. Sur VOlt les Ro\um€.<î'm reprennent le mont Siwu, Les Faits de Guerre. 4 Les Français repoussent une attaque sur le plateau de Vauelerc. — L'artilisrls et l'av a t ion en action sur le front de l'Ouest. — La situation en Palestine. — Succès de l'aviation italienne dans l'Adriatique. Sur le front occidental Actions d'artillerie ot d'aviation. (Communiqué officiel.) LONDRES, 18 octobre. Pendant la journée l'ennemi bombarda violemment plusieurs positions avancées et emplacements de batteries à l'est d'Ypres ét pendant l'après-midi, les positions anglaises au sud-est de i Poelcapellë. L'artillerie britannique poursuit son action. Elle bombarda avec 6uccès des batteries ennemies et prit sous son feu plu- ■ sieurs objectifs. ■ , Sur le front de combat, les patrouilles britanniques ramenèrent des prisonniers. , Il n'y eut pas d'actions d'infanterie. En raison du temps beau et clair les avions britanniques purent exécuter hier de la bonne besogne au profit de l'artillerie, prendre des photos et lancer 98 bombes sur les bivouacs ennemis. Le vent d'ouest et le temps clair favori-eèrent l'artillerie ennemie, les avions de reconnaissance et de combat ennemis qui furent très actifs dans l'après-midi. Ils exécutèrent, volant à une forte altitude, des, expéditions au-dessus des lignes britanniques.Onze appareils allemands furent abattus, dont trois s'écrasèrent sur le sol à l'arrière des lignes britanniques ; quatre autres fu- J rent contraints d'atterrir désemparés. \ Trois avions britanniques ne sont pas ren- . très au' camp. â Vaine tentative allemande sur le plateau de Vauclerc - (Communiqué officiel) PARIS, 18 octobre. Une attaque sur les positions françaises sur le plateau de Vauclerc a été repoussée. Actions d'artillerie sur divers points du front. « Une attaque à l'est de Vermelles repoussée. f ' (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 oetobre. \Reuter.)- Le maréchal Haig mande: Une attaque ennemie à l'est de Vermelles fut repoussée. Nous n'éprouvâmes pas de pertes. L'artillerie ennemie fut principalement active contre nos positions près de la route de Me-nin et près de Zonnebeko. L'aviation britannique en action. (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 octobre. (Reuter.) Nos hydro-avions entreprirent Ife bombardement du camp d'aviation de Varssenaere. Plusieurs bombos furent jetées avec des résultats satisfaisants.Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Un télégramme du maréchal Haig. LONDRES, 18 octobre. (Reuter.) On sait que Lloyd George a envoyé, au nom du gouvernement britannique, un télégramme de félicitations à Sir Douglas Haig, à l'occasion des victoires qu'il remportées en Flandres. Sir Douglas Haig a répondu îomme suit à oe télégramme: ,,Les armées britanniques en France sont fièrçs d'avoir mérité les félicitations $u îc.binet de guerre et les marques d'admira-ion contenues dans le télégramme ayant rait aux opérations entreprises en Flan-Ires et aux résultats que nous y avons ob->enus depuis le ,31 juillet. Nos hommes sont Armement décidés à remporter une vicaire décisive et savent qu'ils sont en mesure de le faire. ,,Je vous remercie pour la marque de ;onfiance que vous m'avez donnée à moi-nême et à la grande armée en France que j'ai l'honneur de commander." ffëtachoments américains. PARIS, 18 octobre. La première division de ,'ar... ■ expéditionnaire américaine en France \ défilé devant le maréchal Joffre et le général Pershing. La revue des troupes eut lieu dans la zone» américaine près des camps d'exercice. Après la :-éx-émonie lo maréchal Joffre tint une courte allocution. Sur le front orienta?. Un Zeppelin bombarde Pernau. (Communique officiel) PETROGRADE, 19 octobre. Dans la mit du 16 au 17 un Zeppelin bombarda Pernau (Esthonio). Six maisons ont été lé truites. Sur fe front italien. Les opérations des avions de la marine italienne (Communiqué officiel.j "ROME, 18 octobre. Le chef de l'état-major de la marine mande: Les avions de la marine se sont montrés très actifs au-dessus de la partie septentrionale de l'Adriatique, Le matin des flottilles de déblayeurs de mines et de torpilleurs avaient été signalées sur la côte d'Istrie, entre Tries te et Rovigno; Par une attaque, les avions de la marine italienne les forcèrent à cesser leurs opérations et à retourner au port. Nos avions bombardèrent également l'aérodrome de Parenzo et un eous-marin qui se trouvait à l'ouest de ce point. De nombreux combats aériens eurent lieu. Un hydro-avion ennemi fut contraint à atterrir.Les Italiens ne subirent ^aucune perte. Les opérations en Palestine Succès arabe au nord de Médine (Communiqué officiel) LONDRES, 18 octobre. Le ministère de la guerre mande: Sur le front en Palestine situation inchangée. Deux avions ennemis ont été abattus récemment au-dessus des lignes britanniques. Au début du mois les troupes arabes ont ' attaque avec succès les voies ferrées au nord de Mçdine. La dernière séance de ia Chambre les Sommuses. La question de la réponse à la note pontificale. — le congrès de Grenade. — Les difficultés entre la Sranda-Brùtagne et la Hollande, A la Chambre des Communes ; LONDRES, 18 octobre. (Reuter). M. j Bonat Law annonça que M. Lloyd George proposera le 29 octobre une motion exprimant la gratitude du pays à l'égard ctes armées de l'empire, pour l'héroïsme montré dans les victoirçn obtenues depuis le mois de juillet 1916. Répondant à une interpellation, lord Cecil déclara que la réponse nette et érergi-que de M. Wils'on a là note pontificale n'a pas constitué le résultat de quelque conférence avec les alliés. M. Trevelyan demanda si le gouvernement britannique accepta officiellement comme sienne la réponse de M. Wilson. Lord Cecil répondit négativement. Sur quoi M. Trevelyan demanda si le gouvernement a l'intention d'envoyer une réponse. Lord Cecil demanda à' ne pas devoir répondre à cette question. Un autre membre demanda si, dans l'intérêt de la religion en général, Je gouvernement veut faire des démarches d'accord avec les alliés pour refuser les négociations concernant les conditions de paix proposées par le Vatican ou par son intermédiaire. Lord Cecil répondit qu'on n'avait fait aucune démarche à ce sujet. Sur quoi le même membre demanda si le gouvernement sait qu'au cours des vacances de la Chambre des bruits inquiétants circulèrent d'après lesquels des négociations auraient été entamées. Lord Cecil répondit qu'il était heureux do saisir l'occasion pour dissiper oe malentendu.En réponse* à Une autre interpellation, lord Cecil annonça que, probablement, les gouvernements alliés, selon lé désir du gouvernement russe, se réuniront pour déterminer leurs buts de guerre, mais qu'il n'est ni possible ni désirable de donner en ce moment des renseignements plus détaillés au sujet de cette conférence. M. Ramsay Mac Donald demanda au secrétaire d'Etat des affaires étrangères si des passeports ont été délivrés à des délégués britanniques pour la conférence catho- ; lique à Grenade; s'il sait si des' délégués ennemis participent à cette conférerfbe; si l'on y a discuté et adopté notamment une motion concernant les propositions de paix pontificales et si l'on a délivré à des sujets britanniques des passeports sous certaines conditions. Lord Cecil répondît a,ffir.ivitivement à la première partie de l'interpellation. L'archevêque de Westminster invita des délégués catholiques à assister au congrès de Grenade ' pour célébrer le jubilé de saint Suarez. On ne m'a rien appris au sujet des délégués du congrès en' dehors du fait qu'uni missionnaire allemand et deux professeurs allemands fixés à Madrid participeraient au congrès. Lorsque lés passeport; furent délivrés, nous apprîmes que ^pus les points tjlu programme du congrès concerneraient saint Suarez mais je viens d'apprendre que la note pontificale y a été discutée. Toutefois, les délégués britanniques se sont abstenus à discuter ce point du programme. Lord Cecil répondit négativement à La dernière partie de l'interpellation. Los difficultés entre !a Grande-Bretagne et la Hollande LONDRES, 18 octobre.. (Reuter). A la Chambre des Communes M. Kin.g demand-a quelles mesures la Grande-Bretagne et ses alliés ont prises ces derniers temps pour empêcher l'exportation vers lès Pays-Bas et pour quelles raisons la transmission de dépêches commerciales néerlandaises â été interdite . En réponse à l'interpellation, lord Cecil cita l'arrêté du 29 septembre et la dernière interdiction d'exportation du gouvernement américain. En oe qui concerne la seconde partie de l'interpellation, il déclara que les facilités pour la transmision des dépêches commerciales néerlandaises par les câbles britanniques ont été retirées jusqu'à oe que les déu* gouvernements soient tombés d'accord sur certaines questions.

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