L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 27 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cc0tq5sd3w/
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3ême Annêè IV°. 97>7 g cerns Mercredi laaSta s^sy L'ECHO BELGE L'Union fait ta Fore®, Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. fc Beige est notre nom sis Famille. Toutes les lettres doivent être adressées | Rédacteur en Cheî: Gustave Jaspaers. «tu^nûmé® o."S'«SeÏÏ'e?1^rÂdmfnl'atratlo^f'd au bureau de rédaction: I Journal:N.Z. Voorburgwal234-240, Amsterdai N. 5S. VOORBURGWAL 234-240. AMSTERDAM. ! ~ S Cfiitarfics Bernard, Charles Herfaïetf, âhn„nnmo„1c. u«iinnr]« ti i.ko e*..*.,™ « -> oo ™ — Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : IV. Tm. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ^ ^ ( Charles Bernard, Charles Herbîeî, Comité d© Rédaction: ^ ^ _ , , ( René Chambry, JBmile Painparé, Pour les annonces, abonnements et vent au numéro, s'adresser & l'Actrsuiraâstration d Journal: N.Z.Voorburgwaî 234-24Q, Amsterdai Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Efirànger fl. 2.00 par mo Pour les militaires au front et les militaires internes en Hollande il. ©•" par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Leur lâcheté Il y a beaucoup de lâcheté, cette lâcheté qui accompagne toujours la bassesse d'âme dans le cas des activistes flamingants qu vendent leur pays à l'oppresseur. Ils s< gaussent des foudres impuissantes du Havre qui est si loin, assurés qu'ils sont de l'appu des baïonnettes allemandes que < Bethmann Hollweg a mises à leur service. Sans doute nous sommes persuadés qu'au retour 1< gouvernement belge saura prendre les sanctions nécessaires, n'en déplaise à M. Franî Yan Cauwelaert qui voit ses agents électoraux en péril. Mais ces messieurs du Conseil des Flandres ne partagent ni la conviction des patriotes belges, ni les crainte? de M. Van Cauwelaert. Ils, ont si peu de contact avec le peuple belge; ils ont tant de rapports avec les autorités et les officient allemandes. Comment n'épouseraient-ils pas les espoirs de cette Allemagne au triomphe de qui ils ont lié leur sort? Il n'y a dans leur forfanterie à l'endroit des décrets du Havre aucune part de bravoure. ,,Als den Koniiig koint...." disent-ils en narguant le voeu le plus cher de leurs compatriotes, surs qu'ils sont que le Roi ne reviendra plus. C'est avec ces armes-là qu'ils mènent leur ,,noble et ^aàu combat", comme dit l'un d'eux, Rafaël Verhulst. Il est vrai que chez ce bonhomme-là l'oblitération du sens moral ne date pas de l'occupation allemande. Ce Verhulst a passé sa vie à trahir ses bienfaiteurs. Parmi ceux-ci l'Etat Belge n'est pas le moindre. Il payait d'un bon prix aux créanciers de ce médiocre versificateur les cantates du 21 juillet où il paraphrasait les strophes de la Brabançonne. Des ministres et des hauts fonctionnaires eurent la bonté de croire en wn génie et le comblèrent de faveurs dont la moindre consistait à ne retenir des emplois qu'il occupait que les émoluments. Fidèle à cette vieille tradition, il se contente de toucher les quelque 10.000 francs de non nouveau poste de directeur des Beaux-i^rts, en sorte qu'il p,eut consacrer tout son tem])s à un nouveau projet. Verhulst voudrait créer en Flandre ce que les Allemands ont renoncé & créer en Pologne: des légions spéciales. Il n'est pas encore question de les envoyer sur l'Ysèr se . battre poutre les troupes loyalistes du Roi Albert. Mais il est en Allemagne 22.000 prisonniers de guerre flamands qui formeront le noyait d'une armée avec laquelle, après la guerre, les Belges auront à compter. ,,Le gouvernement du Havre doit être déclaré caduc; en vue de cette éventualité nous devons nous organiser solidement." Ainsi déclame ce professeur de déclamation qui est allé faire une tournée aux camps de prisonniers belges en Allemagne pour mettre son plan à exécution. Ecoutez ce que dit *Verhulst: ,,A Got-tingen les boucs sont séparés des brebis"... Il n'y a là que des Flamands, et ces Flamands sont traités par les Allemands aussi bien que les circonstances le permett-ent. Avant peu, Sonnelager sera également transformé en un camp modèle. Un Verhulst et ses pareils peuvent se réjouir de cette distinction entre des fils d'une même terre, les ,,boués" d'un côté, les ,,brebis" de l'autre. Quand on pense aux tortures que les Allemands infligent aux prisonniers wal-. Ions ou à ces Flamands qui, même dans le dénuement le plus atroce, n'abdiquent , pas leur fierté, quand on songe au martyre des déportés, Flamands ou Wallons*, dont 25 % sont déjà morts à la suite des mauvais traitements qu'on leur fait subir, rien ne nous choque plus que le triste privilège qui échoit à quelques-uns et il faut, pour s'en réjouir, une âme d'une qualité très basse. Vous étonnera-t-il, après cela, que ce Verhulst, trait pour trait, ressemble au personnage de Judas que nos grands primitifs font s'asseoir à. la table des apôtres? Et. celui-là aussi eêt chevalier — ô ironie des mots! — de l'ordre de Léopold. Mais ce n'est pas le gouvernement belge, ce sont les Allemandes qui lui défendent de porter sa croix. Renversement des valeurs, renversement des notions de morale les plus élémentaires, nous assistons, mais cette fois dans le tragique, à une de ces saturnales où les sages sont les fous et réciproquement. Des Verhulst, des Borm3, des Tack, tous anciens fonctionnaires de l'Etat Belge, ayant prêté seraient de fidélité au Roi, peuvent se déclarer félons et parjures pour servir ce qu'ils appellent une ,,belle-et noble cause", et opposer leur bravoure-, qui s'abrite derrière des baïonnettes dégouttantes encore du sang de leurs compatriotes, à la lâcheté des Belges qui JeS méprisent. Entre la bravoure d'un Corenians, d'un Vernieuwe, d'un Vorhees. d'un Heuvelmans, d'un René De-Çlercq et de tant d'autres, qui consiste à piller le trésor public et à s'assurer de grasses prébendes dans le même temps que le peuple meurt de faim, et la vaillancp des Belges, fidèles au Roi, fidèles à leur patrie „jusqu'à la besace", que ni la menace des camps d'internement où les hommes meurent comme des mouches, ni la perspective du poteau d'exécution dressé dans tous les préatix des prisons et de3 casernes, ne peuvent réduire à merci, entre ces deux qualités de courage les honnêtes gens jugeront. Un agité comme Léo Meert peut emprunter à la guerre de tranchées des métaphores grotesques pour exprimer que plus ■îqmêië lee mortiers de 42 de la r.omanisa- tions conquises de haute lutte. En effet. La guerre moderne a montré combien il est difficile de chasser un ennemi d'abris bien fortifiés. Mais M. Léo Meert a-t-il î songé à ceci: c'est que les abris du front , sont faits de terre et de ciment tandis que [ les abris de ses amis de Bruxelles sont en > fromage. Ces t'ranchées-là, même avec le , secours des légions flamandes de M. Ver-L hulst,. nous ne voyons pas comment elles résisteront à l'élan des poilus de l'Ysen Charles Bernard. > a» >-o—.cm Mise au point. . La Ha^e, le 26 juin 1917. Embarqués dans une mauvaise aventure, dont ils regretteront avant qu'il soit longtemps les conséquences funestes, les rédacteurs-fantômes du ,,Socialiste Belge", pleins de délicatesses et de prévenances à l'égard de nos ennemis, ne reculent pas devant les pires gredineries pour combattre les Belges qui ont l'audace de ne pas penser et agir comme eux, au plus grand bénéfice et à la plus grande gloire de l'Allemagne. A un jeu presque identique le pauvre Jean Barv est mort. Il avait du moins le courage de signer ce qu'il écrivait. Je permets aux citoyens anonymes du ,, Socialiste Belge" de se lancer, à mon propos, dans des considérations diverses et d'intérêt médiocre. SiN^ cela les amuse, qu'ils continuent. Ce n'est pas à eux que j'ai des comptes à rendre.Mais je leur défènds de me ravaler à leur niveau lorsqu'ils m'attribuent une conduite hypocrite et des actes d'intérêt et de compromission, comme ce fut le cas dans' leur numéro du 16 courant. Depuis plus de huit jours ils savent qu'ils ont menti. J'attendais qu'ils se rétractent dans leur numéro de vendredi dernier, mais leur âme est basse au point qu'elle nè leur enjoint pas sur le champ de s'excuser d'une vilénie. Je les plains. L'heure des comptes viendra et je leur souhaite d'être en mesure, à ce moment, d'attester qu'au cours de cette ! guerre ils ont fait leur devoir envers leur patrie et négligé leur intérêt personnel. Quoiqu'ils disent et écrivent désormais sur ' mon compte, je ne leur répendrai pas. Basile a le champ libre. Charles Herbiet. < ■■htT1 ■ iji i ri 11 ' Pro-Boshisms à l'éla! aigu, j " r N'y a-t-il donc plus de délégué du Cardinal * Mercier ou de prêtres belges en Hollande pour répondre aux insanités publiées par le curé doyen do Groenlo dans le journal ,,De Àmstel- c bôde" du 6 et. P 1 Ce Monsieur a absolument besoin d'être mis I à sa place par quelqu'un d'autorisé en la £ matière, non que notre Reine vénérée ait be- * soin de défenseurs, sa vie de dévouement et de ( charité répondant pour elle, mais pour faire comprendre à cet imbécile qu'il doit dorénavant se mêler de choses qui le regardent. c Comment est-il possible de donner, comme J exemple de bon catholique, l'empéreur François c Joseph d'Autriche et de trouver la vie de 1 celui-ci meilleure au point de vue de la religion catholique que celle de notre Reine Elisabeth, v et .cela parce qu'en maintes occasions il a donné des signes extérieurs de catholicisme! Don© T quelqu'un ayant fait pendre 30 à 40 mille c Tchèques et dont le dernier acte de la vie a été ^ de signer la condamnation à mort d'une dizai- ^ nés de bons patriotes ne se pliant pas à ses ^ désirs serait mieux aimé de Dieu que notre bonne Reine, n'ayant jamais fait de mal à personne et qui est la charité chrétienne per- P sonnifiée. ^ Et cela parce qu'elle ne pratique pas sa religion avec ostentation! il suffirait d donc, suivant ce 'brave curé doyen, de vivre en dévergondé, voleur ou meurtrier, mais d'afficher 6a religion en certaines occasions, soit f' par des mots, soit par des faits publics, pour n que vous- soyiez bon chrétien. p Merci pour des catholiques de cetto espèce, c. \ Un catholique belge. u le massage de Wilsan à la Russie ; De Gustave Hervé dans la ,,Victoire'': Les videurs de crânes de Pétrograde, tout v. en tirant dans les ja-mbes de Kerensky et do c< tous les socialistes-patriotes qui s'efforcent S€ courageusement de sauver la Révolution russe de la faillite et du déshonneur, avaient imaginé de raconter aux pauvres gens ignorants ou fatigués sur qui ils opèrent que si la guerre continuait c'était à cause de la voracité insatia- d' ble des classes capitalistes do France, d'An- C glôterre et d'Amérique. ti Les misérables, après avoir raconté partout ni que si l'Angleterre et la France continuaient ]yj 1^ guerre c'était pour prendre la Mésopotamie et la Syrie, insinuaient que les mobiles dé l'Amérique n'étaient pas plus purs ni plus 'P,3 désintéressés. ' Le président AVilson leur répond en termes I1 diplomatiques qu'ils mentent: ,,Les Etats-Unis te ne recherchent aucun profit matériel quel- m conque, aucune- extension de territoire. Les vi Etats-Unis ne se battent pour aucun avantage,- te pour aucun objectif égoïste personnel". Qu'un j. grand' peuple ne se batte pas par intérêt, i ! voilà une idée qui n'entre pas facilement dans les cerveaux obscurcis et empoisonnés par le grossier matérialisme du socialisme aile- a mand. s'< - ■ ■ — - "'■ ira» » 0 r-ia ■■■ L G // y a m m % 27 juin 1916. Les Italiens.repretMUehi n' Posina et Arsiero. vti< En Belgique. A Bruxelles Les incendiaires des villes flamandes Aersi et Louvain viennent de nommer au minis flamand des sciences et des arts à Bruxelles individus dont les noms suivent : von Ziege directeur général ; Rafaël -Verhulst, directe J. van den Eynde, chef de division; F. Sch< jans, inspecteur cantonal à Courtrai, direct* F. P. Deinpur, employé, chef de bureau. Le bataillon des renégats est renforcé de < belles unités! * * * Au cours du dernier orage une vraie troi d'eau s'est abattue sur le plateau do Koe: berg. Jamais on no fut témoin d'un tel luge. Un fleuve de boue dévala des haute du parc et se précipita dans les maisons sines, obligeant les habitants à se réfugie l'étage. Les rues étaient couvertes d'une cou de limon de 20 centimètres de hauteur, tramways ne parvenaient plus à se frayer chemin à travers la boue. L'usine à gaz de Oie Continentale fut submergée, la gra brasserie de Koekelberg et les tanneries ondées, les champs de pommes do terre vagés. JJans toute l'aggïemération les plantatii ont subi d'énormes dégâts. A Molenbeek, dans les rues du Jardinier, Choeur, du Fiers, du Ruisseau, de la Serre la nue Anglaise toutes les caves ont été in dées jusqu'à plus d'un demirmètre de haut Le boulevard Léopold II, la chaussée do. Ga la rue Picard ont souffert, de mémo que les r adjacentes à la chaussée d'Anvers. Le Maelbeek, à Etterbeek, a débordé. Bi tous les quartiers de la ville ont été victimes dernier orage, l'un des plus redoutables qu ait jamaiiseus. * ♦ * On annonce la mort de M. Edmond Clerbc Quart-, journaliste, ambulancier à l'armée bel, décédé à Bruxelles, et de M. Guillaume La bert, avoué honoraire, lieutenant-colonel ho: :aire de la garde civique. * -H- -if- Deux personnes se prirent de querelle : ieune homme do 26 ans et un vieillard. Cehr nvita son interlocuteur à vider la querelle ïoups de poing. Aussitôt le jeune homme po in furieux-coup au vieillard qui s'abattit et xactu'ra le crâne sur le pavé. Puis il pvit 'uite. On a pu l'arrêter. Le malheureux vaii i dû être conduit d'urgence à l'hôpital. * * * Un garçon brasseur, le nommé C., domici :haussee d'Anvers, qui se livre à la boissi herchait souvent querelle à sa femme, mère I enfants, et la maltraitait. La femme ' xaspérée après une nouvelle scène de brutali ;'empara d'un tranchet de cordonnier et >ortaNun coup mortel à son époux. La meurtrière a été écrouée. Les enfai •nt été recueillis par le bureau de bienfaisan * * * Un pauvre femme, âgée d'une trentai ['années, avec sa fillette de 6 ans, vient aettre fin à ses jours. Lorsqu'on enfonça iorte do la chambre, où la mère et l'enfa vaient passé la nuit, on les trouva asphyxie >ar les dégagements de gaz. Les mallieureus liaient dans la misère la plus noire. * ' * * Le Conseil des hospices assure la distributi lu charbon aux nécessiteux. Les locaux d'ent: ôt se trouvent près du quai de déchanjeme .es allèges arrivant du pays noir. Par mesure do prévoyance le Conseil d ospices a décidé de constituer des réserves uo de l'hiver. Pour éviter que 6es stocks soient enlev rogressivement par des gens désirçux de hauffer le Conseil a prié la ville de Bruxell e les faire garder et d'établir tout autour u aute cloison, afin de n'induire personno < sntation. * * * M. Van der Elst, capitaine 4es sapeurs-po] iers à Molenbeek, est désigné pour rempl s poste do commandant, en remplaceme: 3 feu M. de Gunst. * ^ * Un grand incendie s'est déclaré dans ui ibrique de sacs de l'avenus du Port. L'ir lense bâtiment est devenu rapidement roie des flammes^Il ne reste que les mu ilcinés. Deux wagons qui se trouvaient si ne voie de garage ont pris feu par suite ( i chute d'un mur. D'aucuns ont cru -;ant donné la proximité — que la gare c our et Taxis flambait. Rectifions cette e îur. * * * L'administration communale de Schaerbee i mettre en adjudication les travaux c aistruction d'une centrale électrique qi •ra bâtie dans les environs immédiats c usine d'incinération. * * * Les nouveaux échevins ont pris possessio s leurs sièges. Au cours de la séance d anseil communal M. Steens, faisant foni ons 'de faisant fonctions de bourgmestre -)s méprisables ennemis ayant emmené !ax en Allemagne et enfermé M. Lemoi er à la prison de St-Gilles, — M. Steens •ononcé quelques phrases d'installation, m ose dire. Il a rappelé en substanc le M. Jacqmain — ayant été victime de 1 rreur flamingante — s'était vu, lui auss is au cachot et que, dans l'intérêt de 1 lie de Bruxelles, il avait fallu pourvoi] mporairement, au remplacement des cor imnés. C'est pourquoi MM. Bauv/ens, Brs ^ndt et Bosquet — le triumvirat des B mme on dit à Bruxelles — ont été appelé siéger parmi le collège échevinal. L'accor îst fait sur toutes les questions présentée? î Conseil communal, au grand dam d rimbergh?, ratifie, en effet, toutes les pre ►sit-ions qui lui esmblent intéressai] s. Depuis lo mois d'août 1914 le Conse: a cessé de donner l'exemple le plus patrie lue de l'Union Sacrée. Aucune discussion On ne fait plus de politique. On travaille dans l'intérêt cfre la population tout entière, ■hot Bans distinctiçn d'opinion. Il y a-des indivi-bèro dus que cela ennuie. Parbleu ! La Komman-les dantur préférerait qu'on se dispute., sur, * * * :U1 > Le recensement des pommes do terre a été ur" Par ^.P0^06 d® capitale. A Envers L'administration communale d'Anvers a décidé de restreindre le nombre d'heures de dé- serv^ce a neuf freures. par jour, étant donné ljrs l'affaiblissement dont les ouvriers souffrent voi_ par suite du manque de nourriture, r à . * * * -lie Les Boches interdisent de disposer de Les n'importe qu'elle manière des blés sur pied. un Les dispositions prises par les producteurs ,a sont donc nulles. Les Boches prétendent que ces mesures sont prises pour éviter les ,,ma-ra_ nigances (sic) dans le but de tourner les disf-positions légales (resic) sur la récolte de >hs 1917".; * * * du Le nombre des morts" subites s'accroît. Il ne se passe pas de jour que des décès soient :,u" constatés sur la voie publique. Les terribles privations que notre population s'impose en f > sont la cause. * * * Von Bary, l'homme du ,,Norddeutsche du Lloyd", a vendu son yacht à Rotterdam. Ï1 on en a reçu 30.000 francs. A ;T11 Un individu s'est présenté chez Mme G., io- ' rue .Wagon, et, ayant acquis l'assurance que Mme G. était seule, sortit un revolver de sa poche en lui criant: ,,La" bourse ou la vie", un La pauvre femme remit au bandit tout ce -ci qu'elle possédait, puis s'évanouit. La police s'enquête. la A r^£30"3îisr lCU Une grave affaire d'avortement a été jugée par le tribunal correctionnel qui a prononcé les condamnations suivantes : la femme Fadeur l)e o ans do prison, son mari 3 mois, sa fille Louise >n, 2 mois, Limage Scholastique et Cohy Aline ! de chacune un an. Paquet Firmin est acquitté. 3., • * * * to' Le bourgmestre de Soulme," près de Flo-rennes, condamné à deux années de prison îts Far 1109 ennemis, a été remis en liberté... >e. pour venir mourir dans son village deux jours après sa libération. Les Allemands ont ne une âme généreuse ! de Célestin Dubois et François Dequin vien-la nent de voir s'ouvrir les portes de la prison où ils étaient enfermés-depuft quinze mois. es Par contre, Joseph Dumas, Adolphe Van cs Eentelberg, Achille Massart et Jules Fester sont condamnés à 5 années de travaux forcés on et Charles Requette à 4 ans dp prison. ,e_ Il y a des patriotes à Soulme. .A.M faisrs WaHon ss 3n On -annoce la mort du notaire M. Paul De Leuze. es * * * se ,,Le Courrier de l'Armée" publie des détails es sur la vie à Jemeppe-Hargimont, en janvier le 1917. >n La vie a repris son calme.'Des patrouilles circulent chaque jour dans le village. On emploie dans les fermes la plupart des ou-n- vriers qui étaient sans travail. Le Comité des ir ,,sans-travail" commença à fonctionner en no-ît vembre 1914. On fit extraire des pierres et réparer les o]je-mins^communaux ; les ouvriers étaient payés 1 le fr. 2o par jour. On a. capté la source du ,,Rit i- des Trois Aulnes" et l'on aurait placé la distri-|a bution si les tuyaux, n'avaient pas manqué. rs L'éclairage électrique commença à fonction-ir ner en août 1916. On paie 3 francs'par mois , pour deux lampes de 15 bougies alternatives, le et 2 francs pour l'installation une fois donné. — On place aussi des lampes à tous les carrefours. Ie Pendant l'hiver 1915^1916 il y eut une épidé-i> mie de typhus; il y eut dix cas à Jemeppe, dont deux furent mortels: l'aînée des filles de Mme Maria Barzain et la jeuno fille de M. k Louis Capitaine. e Les médecins allemands venaient faire des visites tous les jours ; ils firent transporter tous 11 les malades à l'école gardienne, où ils étaient e soignés par des personnes expérimentées. Il n'y eut plus de soldats à loger dans le village et il leur fut même défendu d'acheter n des vivres, dans les fermes. Maintenant l'état n sanitaire est très bon. Le comité de ravitaillement est présidé par M. le curé, qui est aidé par MM. Emile Remy, Comblin Arsène, Morél Arthur, Misson Léon et M. Genêt. Le ravitaillement marche bien; l" on distribue chaque mois 3es denrées alimen-^ taires. û M. le curé Hanin en est le président; on e. distribue des vêtements, des chaussures, etc. a La soupe scolaire a commencé en décembre 1916. On réunit tous les jours à midi 125 ^ enfants dans la salle du café Burton. Chaque jour, quelques-uns de ceux-ci font le tour du ' village pour ramasser les légumes pour la soupe. Tout le monde a à coeur de donner sa part. En 1916, les pommés de terre attînrent le > prix de 40 fr. les 100 kilos: le jambon, 10 fr. s le kilo; une vache, 1,800 à 2,000 francs. i Sur pied, le froment est taxé 27 fr. 50; l'avoine, 33 fr. ; l'orge et l'escourgeon, 36 fr., e et le seigle 25 francs. Les cultivateurs sont aussi rationnés ; ils ont le droit de faire moudre 1/12 do leur ration < " totale d'une année. Un contrôleur allemand * faitj de fréquentes visites; ceux qui sont pris - en contravention doivent payer, une amende et . leurs grains sont confisqués. < jues nunes ae graissage sont, presque mwou- r r. y ' V " & . vables ; on paie jusqu'à 15 francs le litre. 11 fut rclevo brutalement ce qui occasion Une paire de souliers coûte près de 60 francs; uno bagarre. On donna des coups de poi le tabac 8 à 9 francs aux Boolies. Les officiers dégainèrent; lo ziv Le charbon est rare, car les Allemands ne kommissar entre autres M. J. Cousin et qu délivrent plus de wagons pour son transport; 3uf notables reçurent des coups de poing, il se vend 50 francs les l,000..kilos. " APres ?et "'«dent les Allemands se m< Au commencement de 1916, on entreprit les trerent beaucoup plus exigeants. Cjest aii travaux d'une nouvelle route du Gerni; les 9ue> penr la seule commune de On, 75 liomm devis s'élevaient à 55.000 francs. Les Aile- ^'ent ™P°™. Le village do On avait dé mands s'y opposèrent pendant deux mois; de beaucoup souffert ; au commencement de plus, ils ont refusé do fournir des explosifs gller.r® les Allemands avaient somme . qu'ils avaient promis. On y employait entre °nvners du chemin de fer de travailler t 40 et 50 ouvriers, tant de On que d'Hargimont. co™rno C^C1 refusaient, ils furent ernir Avant les déportations, on forma un comité "es. en Allemagne et ne revinrent qu apr pour fournir aux futurs déportés du linge, de trols mois °e reclusion. la nourriture et.de l'argent. ■ ■ Les trois fermes Dubois, Wathelet et Gau- thîer firent 12,000 galettes. _ AlSS Sr03ltïâî*eS Chaque homme devait se présenter avec un ^ m u ^ sac contenant du linge, et des vivres pouu 48 u str0 do IIamont sa fem heures Les hommes devaient se reunir ,a For- fiHe et sass0 le wpérièui. âu couvent pr neres 'e 14 decfSnbre 10ie._ . fesseur Ballihg l'hôtelier G., le garde ohai Plus de 7 000 personnes etaient venues pour ^ oi h^itants (,0 j OTt é assister au départ. Il y en avait meme de La- Les loches prétendent que ces perso îoche et denses environs. nés aidaient des ecclésiastiques à passer < Le commissaire civil de Marche et des offi- Hollande ciers procédaient au triage. 9 hommes de Je- ' * # ^ meppe-Hargimont ont été pris: Paul Collignon, ^ \ qui était rentré il y a quelques mois de sa Chaque habitant a droit a SÛ0 grammes fl longue captivité ; Camille Collin, Noël Léon, sucre cristallise a raison do 92 centimes. Mostenne, beau-frère do Léon Coeurderoy; * * * JaEpard Marcel, Jadot Désiré, Joseph Houba Les Boches ont déporté tous les employa fils, Joseph Cobru, Jaspard Joseph, neveu de ouvriers du chemin' de fer domiciliés Charles Jaspard. _ Givet. Furent pris aussi 80 hommes de Jemelle et ' * » * Des jeunes gens de "Nassogne se mirent à Une centaine d enfants^ liégeois^ absoli siffler et même à huer les Boches, qui ne pa- ment épuisés, sont-arrivés à Brée où ils re<3 raissaient pas trop rassurés. A ce moment un vront des soins et de la nourriture. Les ©peratsosis militaires. Nouveaux progrès des Anglais à l'Ouest Les troupes au maréchal Haig étendent leurs succès sur le deux rives de la Souciiez et repoussent une attaque de nuit des Allemands au sud-est d'Y près. La situation sur les autres fronts. Sur Ee front occidental I Les Anglais réalisent de nouveaux progrès près £ do Souchez (Commurûçiué officiel.) ( LONDRES, 25 juin. (Reuter.) Aujourd'hui r nous avons étendu des deux côtés do Souchez i le succès remporté par nos troupes la nuit der- s nière au sud-ouest de Lens. Dans cette contrée I nous fîmes des progrès importants sur un front | c de H mille. Une attaque do nuit entreprise 1 par 1 ennemi au sud-est d'Ypres fut complète- à ment arrêtée par nos mitrailleuses. Hier quelques combats aériens se produisirent au cours c: desquels nous abattîmes 12 avions allemands, p Cinq de nos appareils manquent» ï Combats aériens s (Communiqué officiel) LONDRES, 26 juin. (Reuter). Hier trois d hydro-aéroplanes, qui exécutaient un vol do reconnaissance, entrèrent en combat avec dix c avions ennemis près de Rousselaere. Le combat dura 16 minutes. Un avion ennemi fut abattu .On croit que deux autres furent obli- ^ gés d'atterrir. Nos appareils rentrèrent in- cj demnes. j, à Actions d'artillerie sur l'Atsne a (Communiqué officiel.) PARIS, 25 juin. (Reuter.) Près de Laffaux, Cernv, Craonne et Chevreux l'activité de l'artillerie continue. Sur Reims • plus do 12-00 projectiles furent lancéB. Dans le secteur de Lens LONDRES, 25 juin. (Reuter.) Le corres-pondant de Reuter au front 'britannique écrit: ^ Dans les 24 dernières heures nos troupes réalisèrent des progrès à l'estdu bois de Haumont. Elles occupèrent leslignes allemandes sur ùno largeur d'un quart de mille environ. La progression s'est effectuée dans la direction de Cité de Moulin qui forme la lisière sud-ouest de Len6 et qui se trouve dans lo triangle formé par*la jonction des lignes latérales de Betliune lf et d'Arras. v- On s'est pour ainsi dire fort peu battu, les d Allemands reculant devant nos troupes, ayant fc abandonné leurs tranchées et leurs «abris. Indiscutablement notre pression ininterrom- r, pue sur les travaux de défense de Lens embâr- jG rasâe fort l'adversaire. C'est ce qui explique , pourquoi nous ne tentons pas d'enlever la place. Tandis que la valeur tactique de Lens n'au- le rait pu justifier que pour autant l'opération N coûteuse d'une attaque en masses compactes, p( les Allemands doivent avoir concentré actuel- ^ lemont de très gros effectifs dans la ville et aux environs pour 6'assurer contre un assaut. ,, Comme nous occupons des terrains plus éle-vés, nous pouvons dominer la place avec notre ai feu d'artillerie, fait plutôt désagréable poiir les fr Allemands. fu Au surplus nous approchons nos lignes petit à, petit autour de la ville. L'usure de l'armée allemande LONDRES, 25 juin. Le correspondant spécial de Reuter près des armées françaises annonce 1 que l'affaiblissement des forces allemandes pendant les premières semaines de l'offensive combinée anglo-française fut nettement prou-ré par la diminution considérable des réserves stratégiques sûr ce front. Au début de du ['offensive les Allemands disposaient en France vc le 147 divisions, dont 42 divisions do réserve, oc [Jes 42 divisions étaient composées entièrement le troupes fraîches. Vers la fin du mois d'avril rc 1 ne restait plus que 12 divisions de ces 42. re; Depuis lors l'ennemi renouvela ses réserves jusqu'à ce qu'elles comprenaient en tout 40 les divisions. Cependant $8 de ces divisions 00m-, jié ►attirent sur le front de bataille anglais o rançais, où elles subirent .de grosses pertes, d orte qu'elles durent être réox-ganisées. « JLa nouvelle méthode de l'ennemi consiste pargner ses meilleures troupes au détrimen .es autres. Il ne veut pas que ses divisions d éserve restantes subissent encore des pertes •€ ! remplace les divisions épuisées par dos divi ions retirées d'un secteur plus calme du fronl 1 paraît que la réserve de troupes fraîche omprend encore 12 divisions, notamment 8 arrière du front du kronpriùz allemand et l'arrière du front du- kronprinz de Bavière. Dernièrement les Allemands prélevèrent 1 ivision3 sur le front russe pour l'es remplace ar 11 divisions épuisées qui avaient subi de ertes énormes sur le front français. 11 est connu que, depuis le début de l'offen ive, 90 à 100 divisions ennemies furent retirée es fronts de bataille. Ces divisions ne furen atirées qu'après avoir perdu environ le quar e leur effectif, c'est-à-dire 2500 hommes. D ombreuses divisions subirent des pertes beau )up plus élevées. Les divisions qui se trouvaient- en face de nglais au début do l'offensive en avril furen împlacées après six jours de'combat; celles qu î trouvaient en face des Français, sur les cotei e l'Aisne, furent remplacées après quatri >urs de combat. Les Allemands qui prirent par la bp/tille de Messines furent remplacéi près deux jours de combat. Sur îe- front orienta!. Pas d'opérations importantes (Communiqué officiel) PETROGRADE, 26 juin. Sur le front om» kl et sur le front roumain la situation n'a is changé. La situation dans !es Balkans Actions d'artillerï» (Communiqué officiel.) JASSY, 24 juin. (Ageotioé Ro-umaine). A , frontière ouest de Moldavie, entre le< i.'ilées de l'Uz et de la Poutua, on signala ;s fusillades et de faibles actions d'artil-rie.Dons le secteur do la Poutna l'artillerit isse réduisit les batteries ennemies au silice qui bombardaient les villages de Ti-rti, Olasesti et Egirti. Dans le secteur du Sereth l'artillerie urd-e ennemie bombarda les villages d< ainolodsa et ïîaiiesti. L'artillerie russe ri->fta vigoureusement et bombarda les bat-ries et lés tranchées ennemies. A Calioni, sur le Danube, lin détachement éclaireurs russes surprit, un poste ennemi l sud d'Ag-odas. Une partie des occupants t tuée; les autres hommes furent mis en ite. % Un avion ennemi lança dix bombes sur village de Tecuci sans causer des dégâts. La situation au Caucase .es Russes remportent un succès près dé;âlé de Barzin fCommuniqué officiel.) PETROGRADE^. 26 - juin. Sur le front Caucase, près du défilé de Barzm, à 45 rstes au sud-ouest d'Ouclmome, nos troupe» ïupërcnt une série de-hauteurs. Dans la direction de Ra^at les Turcs ossayè-nt de prendre l'offensive, mois ils furent Doussés. A l'ouest de Senneh nos troupes chassèrent Kurdes de leurs positions à l'ouest du filé d-'Ashhan.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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