L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 24 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w6898k/
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geme Année N°. IQ3S s» cests© Vètïai»ëarw^Bïa imv L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal aaotâcSiesni dos matSw paraissant en Hollande., Beige est noir® nom â& Fannie. Toutes les lettres doivent être adressées fila !ï;:rcïui cfie rédaction : ^ ^34-240, AiVSSTERDA-JVl. Téléphones: 2797 et 11773. Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. „ ( Cliarles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédaction: < „ , , , ( René CJtamlbry, Emile IPainîiaré. Pour les annonces, afoonraerrients et vente au niiitiéfo, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorfctujir8îwal 234-240, Amsterdam Abonnements : Hollande il. 1.50 par mois. Etranger fi, 2.00 par mois. Pour les militaires au front ex les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le châtiment comieiice. Le bruit du oanon qui tonne en Flandre l^nd nos activistes de plus en plus inquiets. D'autre part,, les échos de oe qui se dit à Berlin ne les rassurent point. Si les armées Alliées, qui font tomber successivement St. Julien après Bixschoote, Langemark après St. Julien comme autant de barrières soi-disant invulnérables qui défendent 1 accès de la Belgique, donnent un démenti aux propos rassurants d'Hindenburg, nos Borms et consorts se demandent avec inquiétude »i Michaelis n'est pas disposé à démentir la parole que leur avait donnée Bethmann-Jïollweg.Juste retour des choses! Avaient-ils assez, ioes misérables, tenté de justifier 1 odieuse violation des traités commise par l'Allemagne à l'égard de la Belgique. A leur »ens, ce misérable petit chiffon de papier me pesait d'aucun poids vis-à-vis de l'avenir de la grande Allemagne et Bethmann lui-même avait été trop bon de s'excuser en le déchirant. Toutefois^. si l'Allemagne agit de la sorte avec une charte solennelle, contresignée par le roi de Prusse, elle pourrait en agir • de même avec une simple promesse faite entre deux chopes de bière par un chancelier dégommé, le jour où son intérêt le commanderait. Et comme, aujourd'hui, j l'intérêt de l'Allemagne est d'avoir la paix à tout prix, il y a des chances pour qu'elle ne continue pas la guerre un quart d'heure de plus afin que Coremans puisse rester directeur général des Beaux-Arts. Ce jour-là elle déclarera avec un cynisme digne de Bismarck que, pour elle, la Flandre et le mouvement flamand ne valent pas les os d'un grenadier poméranien. Quand Michaelis succéda à Bethmann, le duumvirat Hindenburg-Ludendorf, dont il était la créature, croyait à la victoire de l'Allemagne par l'effondrement de la Russie. La trahison de Lenine portait ses détestables fruits, les armées russes se disloquaient et livraient passage à l'invasion. Mais la Russie se ressaisit. La barrière se referma. Même les assauts furieux de Mackensen, faisant office une fois de plus de bélier, furent impuissants à rompre le front roumain. Le blé de la Moldavie échappe à l'Allemagne en même temps que la victoire. Cependant, à l'Ouest, les Britanniques battent Rupprecht de Bavière, à Ypres, et les Français battent Frédéric de Prusse à Verdun. Défaites qui ne deviennent des succès pour nos ennemis que sur le papier complaisant. Et, de même qu'il ne resta , plus à Batocki, dictateur des vivres, qu'à démissionner après l'échec de l'opération sur les blés de la Moldavie, il ne resta plus : à la combinaison Hindenburg—Ludendorf, ] dictateurs militaires, qu'à troquer leur < sabre contre un rameau d'olivier et d'aller ] le dire à Rome. On sait lé .résultat. Michaelis n'a pas i inspiré la note du Saint-Père mais il se < déclare d'accord avec son contenu; l'Aile- c magne devra restaurer la Belgique aussi € bien dans son indépendance que dans son € intégrité territoriale. Ces termes ne prêtent c à aucune ambiguïté. Les boches s'en vonû s de chez nous — avec notre argent, nos ma- s telas et nos pendules — mais, enfin, ils s'en c vont et les Belges se réinstallent à leur ] place, maîtres comme devant. Telle est aussi g L'explication que donne par exemple la ,,Ga- ? &ette de Francfort": ,,S'il intervient un c compromis, l'Allemagne abandonnera la \ Belgique sans condition." Sans doute, rien € n'est moins certain, mais il y a là de quoi ( troubler les nuits de nos' traîtres flamin- £ ^ants que le bruit du canon rend déjà si agités. Il ne leur reste, en ce cas, plus j i'autre perspective que .les galères. Une g perspective fâcheuse. s C'est pourquoi ils veulent en avoir le "T ;oeur net. Ils retourneront à Berlin pour (-lemander à Michaelis s'il a l'intention de & ;e moquer d'eux ou non. Sans doute iront-ls aussi boire de la bière chez von Kuel-nann. Mais il y a bien des chances pour -, [u'ils la trouvent plus amère que celle ^ [u'ils ont dégustée naguère chez Zimmer- ^ nannv Les temps changent... Et c'est ^ omme s'ils avaient un avant-goût de la y 'éception que Midhiaelis et von Kuelmann eur réservent. Berlin, disent-ils, n'est pas e nombril de l'univers. ,,11 ne faut pas ç. lier qu'à Berlin, dit la ,,Gazet van Brus- ^ el", et il serait bon que la délégation du ^ , Conseil des Flandres" visitât également .'autres capitales." Sans doute! Il y a en- ^ ore Vienne, Sofia et Consta-ntinople. Nous ^ oyons très bien Borms chez le Grand Turc a emandant l'intervention de la Sublime cj 'orte pour assurer le maximum de la pen- p ion et l'éméritat à l'urologue de Keersmae-er, provisoirement professeur à l'université e: llemande de Gand. Mais le Grand Turc c| ni répondra qu'il a assez affaire d'assurer j? îs droits des Arméniens, des Grecs, des f£ yriens, des Arabes et d'un tas d'autres cc euples de son empire que pour s'occuper ir icore des flamingants. Et ils risquent fort p e recevoir la même réponse de l'empereur harles, très occupé avec les Tchèques, les h( isclavons, les Bosniaques, les Italiens et les ca 'alonais. Peut-être, si les Grecs, les Juifs, li< s Albanais, ^ les Turcs et les Serbes de la se [acédoine lui en laissent le temps, que le lar Ferdinand voudra bien s'occuper m 'eux, mais cet espoir est mince. Et puis, re m plus à Berlin qu'à Vienne, à Sofia ou Canstantinople on ne fera de façons avec des traîtres dont on s'est servi et qui ne peuvent plus servir. C'est le châtiment qui commence. Gharles Bernard. las calomnie É pis: Il y a quelque temps le journal qui déshonore ici les noms de socialiste et de belge publiait dans une ,,Lettre du Havre", fabriquée probablement à La Haye, une de ces petites attaques malhonnêtes et venimeuses, dont il a le secret, à l'adresse de M. J. Dufrane-Friart, sénateur socialiste de Mons, qui a succédé à feu M. Bôval comme inspecteur des services de santé de l'armée belge. On le représentait comme touchant de grasses prébendes de ce chef et l'on insinuait qu'il avait donc de bonnes raisons d'être ,,jusqu'au boutiste". On le voit, c'est toujours le même système chez les individus qui rédigent ce torchon: salir, calomnier, en inventant de toutes pièces des histoires destinées à semer la haine et la désunion parmi les Belges. M. Dufrane-Friart nous télégraphie de Rouen qu'il envoie une rectification à. la calomnie dont il est victime. On peut être sûr que le journal en question ne la publiera pas ou la déformera. n n ii i Q ■ 1 ■ I. le lropevi!!e pille is lisière is la lierre Un Ordre du jour à l'Armée. J'ai l'honneur de porter à la connaissance de l'Armée que par Arrêté royal.de ce jour 8. M. le Roi m'a confié le portefeuille des Affaires étrangères et m'a déchargé de la direction du Département de la Guerre, à laquelle Elle avait daigné m'appeler en 1912. Si j'apprécie hautement la marque de confiance dont m'honore le Roi, en m'in-/estissant en ce moment de la direction de notre politique étrangère, ce n'est pas sans m serrement de coeur que j'abandonne des fonctions qui m'ont permis depuis cinq ans 3e m'associer intimement à la vie de l'ar-née.De 1912 à 1914 j'ai eu le bonheur de présider à la transformation de notre établissement militaire et de réaliser, grâce à a collaboration des chefs de tous grades, des réformes qui ont accru la confiance du pays dans l'instrument de sa défense et la confiance de l'Armée dans les moyens mis à >a disposition pour l'accomplissement de la tâche sacrée qui lui est dévolue. La guerre et l'invasion que je redoutais sont^hélas venues. Mais l'Armée a montré >a.r sa conduite héroïque et par sa résistan-;e efficace que les sacrifices consentis par e pays ne l'avaient pas été en vain. Les malheurs qui ont assailli la Belgique n'ont imposé la tâche d'organiser, pendant [ue l'Armée arrêtait l'ennemi sur l'Yser, [es bases nouvelles, des fabriques d'armes t de munitions, des magasins, des ateliers t usines de production de toutes sortes,, les centres d'instruction, des formations 1 anitaires, répartis sur une étendue con-idérable de la France, afin d'assurer la ontinuité de notre effort et de pourvoir 3S combattants de tout ce qui est néce6-aire à la guerre moderne. J'ai été contaminent soutenu dans l'accomplissement e cette mission par l'esprit de sacrifice de 'Armée de campagne et par le dévouement t l'ingéniosité des services de l'Arrière |ui étaient placés directement sous mon ntorité. v Je désire exprimer me3 remerciements out spéciaux à leur personnel, officiers, ous-officiers et troupes des centres d'in-truction, des C. I. S. L. A., des établissements et services de l'intendance, du service e santé, des établissements d'artillerie, des teliers de fabrication. Sans leur concours de tous les instants, otre armée, si cruellement éprouvée en &14, ne serait pas aujourd'hui le mer-eilleux instrument de guerre qui fait l'ad-liration de ceux qui connaissent non seu-«nent îon esprit indomptable, mais encore excellence de son outillage et de son arme-ient.Le 4 août 1914, S. M. le Roi disait aux hambres législatives: ,,L'armée, forte et isciplinée, est à la hauteur de sa tâche, [on gouvernement et moi-même nous avons leine confiance dans ses chefs et dans ses ildats." Ces paroles restent vraies aujour-'hui. Sous l'administration de mon .distin-lé ^ successeur, l'armée achèvera l'oeuvre 3 libération que peut seule accomplir la orce mise au service du Droit. Elle demeurera fidèle aux admirables temples de patriotisme, d'abnégation et endurance que donnent chaque jour le oi, son chef, et la Reine, gracieuse bien-i tri ce de6 abandonnés, dont la présence nstante sur le sol meurtri de la Belgique .violée a une portée morale si haute et si ire. Elle demeurera fidèle aux leçons des !ros qui sont tombés pour notre juste use et subordonnera les intérêts particu-:rs comme les rivalités d'armes au but qui ni nous importe. Que la Victoire soit bientôt le couronnent et la récompense de ses nobles et valeu-ux efforts ! Le Ministre de la Guerre, Brcqueville. En Belgique. Les Déportations. Au camp de Mescheide. — Privation «Je nourriture, coups, cachot, 52 morts en 38 jours, décès en un .jour. Quatre cultivateurs flamands, de 18, 22, 19 et 20 ans, déportés en Allemagne, en novembre 1916, alors qu'ils n'étaient à charge d'aucun comité de secours, ont fait les déclarations suivantes: „Ils restèrent rtrods mois au camp de Mescheide. De là, ils furent envoyés à la fabrique de briquettes ,, Grùbe Louise Brug-gen. ,,près de Çologne. Ils y sont restés six semaines, puis se sont évadés et sont arrivés en Hollande le 9 avril 1917, vers huit heures du soir. ,,Un des témoins a encore son père au camp. Il est âgé de 54 ans et a été déporté avec son fils. Cet homme est tellement maigri qu'il est méconnaissable. Il exploitait une petite ferme et avait 10 enfants, dont l'aîné a 27 ans et le plus jeune 11 ans. ,,Le peuple a encore bon courage et voit que le Prussien ne peut plus gagner. Impossible de se représenter les scènes du départ. C'était une vraie torture pour les malheureux qu'on poussait dans les wagons à la baïonnette, comme du bétail, et pour les épouses et les mères qui se voyaient enlever aussi cruellement leur mari et leurs fils. Ce n'était à l'adresse des Allemands que des cris de malédiction. ,,Le trajet se fit aux sons de la Brabançonne et de la Marseillaise, jusqu'au camp de Mescheide. En cours de route, on nous avait adjoint des groupes venant du pays wallon. Au camp se trouvaient déjà des déportés d'Anvers et de Tirlemont. Après le groupe d'Aerschot, ce fut le tour de Mali-nes et puis d'Arlon. Nous étions là 8000 prisonniers civils. ,,Ceux qui acceptèrent le travail n'eurent pas trop à souffrir, anais les autres furent maltraités et battus. Un des témoins reçut, entre autres, un coup de baïonnette dont il garde encore la trace. ,,Les punitions (cachot, coups, privation de nourriture) étaient appliquées à tort et à travers. La nourriture .était tout à fait insuffisante et mauvaise. Les colis n'arrivaient que très irrégulièrement. Aussi beaucoup de déportés succombèrent à la faiblesse. Du 23 novembre 1916 au 27 décembre 1916 il y eut 52 morts au camp. Un jour, il y eut | 10 décès. ,,Envoyés au travail à la fabrique de bri-[ quettes, ils refusèrent de se mettre à la besogne; 3 jours ils restèrent sans nourriture. Alors, complètement affaiblis, ne tenant plus debout, ils furent forcés par de nouvelles menaoes de commencer le travail. Le salaire était de 5 M. 40 mais les retenues étaient nombreuses. Par semaine ils payaient 17 M. 50 pour le logement et la nourriture. Ils devaient travailler de 6 heures du matin à 6 heures du soir. La nourriture devenait chaque jour plus mauvaise. Pour faire la soupe, on fouillait avec une pelle dans un tas de choux-navets pourris afin d'y chercher les meilleurs morceaux." . mo . e » 'tlM*- A BrusÈSIes A Bruxelles, ies denrées sont très chères et très difficiles à trouver, disent ,,les Nouvelles". Les magasins Delhaize ne sont plus fournis que de marchandises de luxe, telles que liqueurs, brosses et un reste de café qui se vend à 50 frs. le kilogr. Presque toutes les succursales des maisons Delhaize sont vides. Il y a beaucoup de commerçants d'occasion. Les Allemands achètent tout ce qu'ils peuvent pour envoyer en Allemagne et surtout le café qu'ils paient toujours à un prix surélevé. Le beurre naturel se paie à 28 frs. le kilogr., la viande de poro 35 frs. ie kilogr. Le cuir va à 100 frs. le kilogr., les tissus ordinaires à 75 frs. le mètre, un costume très ordinaire coûte 300 à4 400 frs. Lp charbon coûte 200 frs. la tonne, et on ne peut s'en procurer. Beaucoup vont chercher le charbon avec des charrettes à bras jusque Charleroi où ils le paient 38 frs. la tonne. Toutes les balances et les poids en cuivre et toutes les mesures en zinc ont été enlevés. Les tanneries ont été fermées le 18 août. L'imprimerie marche encore un peu. Les Allemands arrêtent encore les jeunes gens par petits groupes; ils ne les expédient plus en Allemagne, mais au front français pour leur faire exécuter des travaux militaires. Un gérant d'une succursale Delhaize, nommé Joseph Deschamps, de la rue Royale Ste Marie, a été condamné à 6 mois de prison et 1000 marks d'amende pour avoir affirmé ses sentiments patriotiques. * * * Le Conseil communal d'Etterbeek continue malheureusement sa politique de désunion. Il sWfc réuni lundi 6 août. M. Mesens, bourgmestre, à propos d'un creuiL supplémentaire demandé pour le bureau de bienfaisance, commente longuement un rapport de la nouvelle commission "de consultation dont les, membres libéraux et socialistes s'opposent à la remise de fonds au comité local de secours par l'intermédiaire du bureau de bienfaisance. M. Mesens, qui n'est pas dfe ceux qui se transforment, lance quelques bombes incendiaires: — La loi est là ! Vous vous brjserez la tête contre le mur. Vous avez voué une haine corse au collège et au bureau de bienfaisance. Vous avez dit: ,,Vous n'aurez plus un sou!" Vous avez parlé de nos intérêts inavouables... \ M. Hannotiau. !— Nous le maintenons ! M. Mesens. —- Si vous le maintenez, nous verrons... J'ai la force et le droit pour moi ! Si vous voulez encore faire une illégalité, elle sera dénoncée à l'autorité supérieure..." Et voilà l'incendie allumé! Au vote, le crédit pour le bureau de bienfaisance est rejeté par M. De RidHer — qu'il ne faut pas confondre avec le sympathique et bien- connu oculiste bruxellois — donc par 10 voix contre 10. Une allocation de 25,000 francs pour l'Oeuvre du Sou est acceptée par M. De Ridder; donc, par 11 voix contre'9. L'emprunt de un million sollicité par le collège est refusé par M. De Ridder; donc par 10 voix contre 10. Mais on vote à l'unanimité une augmentation de la participation de la commune dans le capital des Restaurants bruxellois, ce qui fait se lamenter M. Scampaert: — Vous refusez l'emprunt, et vous votez une augmentation de capital ! ' ' * * * L'administration communale de Laeken a décidé îa création d'un hospice-orphelinat pour filles et pour garçons, qui sera construit dans les conditions les plus avantageuses et réunissant tout le confort moderne. On s'occupe actuellement de l'élaboration des plans, qui seront soumis à l'approbation du Conseil communal dans une de ses prochaines séances.. A. Anvers Les Allemands continuent à réquisitionner en Belgique tous les bateaux qu'ils trouvent disponibles. La plupart de ces bateaux sont amenés à Anvers. Beaucoup sont transformés pour lb service d'ambulance et envoyés au front français pour le transport des blessés. L'évacuation des blessés se fait donc ppr bateau pour que l'armée puisse employer librement les chemins de fer pour les transports de troupes et pour le ravitaillement. * * * Nous lisons dans ,,La Cloche de Bel: gique" : Une lettre du front nous apprend la nouvelle terrible et imprévue que l'abbé Louis Merle est mort dans le sud de la France. Né on 1889, il a fait ses études au Collège Saint-Jean Berchmans, est entré au Séminaire de Malines en 1906, fut nommé professeur au Petit Séminaire et fut ordonné prêtre en 1912. Depuis la guerre il occupait une place d'aumônier en France. C'était le fils du professeur de diction bien connu M. Léopold Merle-Duzas d'Anvers. Prions pour lé repos de sa belle âme. A Gand "Une affaire qui a défrayé toutes les conversations vienfc de se terminer devant la justice, affaire qui présente de l'intérêt par la personnalité des parties en cause. Le demandeur, en effet, était M. Hcndrickx, professeur à l'Université allemande de Gaçd et secrétaire général au ministère flamingant de. l'intérieur. Voici-le fait. Un homme politique en vue de Saint Nicfolas, où M. Ilen-drickx occupait le poste de secrétaire communal, avait exprimé à l'adresse de ce traître et vertement sa façon de penser. M. Hen-drickx exigea une rétraction et des excuses ! L'autre refusant, une plainte fut déposée et l'affaire introduite devant le tribunal de simple police. Ce fut tout un événement. Le bourgmestre de St-Nicolas, des échevins, d'autres personnalités furent cités comme témoins. A 1a. barre se trouvèrent .Mes Hen-derickx, le député félon d'Anvers, pour le demandeur; H. Lo Bon, pour le défendeur. Cette cause donna lieu à une joute oratoire des plus brillante. On y fit le procès de l'activisme. L'affaire a été tenue finalement en délibéré. Ata Ljuaseffrsfoosiaré Les Allemands continuent dans le Luxembourg leurs travaux de chemins de fer. Us ont mis à double voie la ligne de Libramont à (^ouvy où les travaux sont'achevés depuis trois mois. Us sont occupés actuellement à installer la double voie sur le tronçon de Gouvy à Viel-salm pour rejoindre la nouvelle voie Vielsalm-St. Vith. Us auront ainsi, avec les lignes de Aix-la-Chapelle à Tongres par Visé et l'ancienne, ligne d'Aix à Liège, trois grandes voies de pénétration en Belgique vers les fronts de France. Aaa Le collège épiscopal élevé à Mechelen-sur-Meuse à front de la grand'route par les soins de Mgr Rutten, évêque de Liège, et grâce notamment à un subside de 100,000 frs. voté l'année d'avant la guerre par le Conseil provincial du Limbourg, vient d'être inauguré. Les bâtiments, très importants, comportent un motif central surmonté de deux tourelles et flanqué de deux ailes importantes où se trouvent logées les diverses classés de l'école normale provinciale. * * * Le jour anniversaire de la bataillé de ITaelen, 12 août, la population s'est transportée en foules pieuses vers les cimetières de Haelen et de Loxbergen où dorment quelques-uns des premiers héros de notre résistance, ceux qui infligèrent à l'ennemi une défaite honteuse, plus cuisante. encore à son amour-propre qu'à ses armées. Les tombes des soldats belges ont été abondamment fleuries et des messes ont été chantées pour le repos de ces braves parmi les plus braves. — i nj» ii n m ■ ■ . !! y B m m août 1916: Au Caucase les Russes occupent Mouch et font prisonniers 2300 Turcs. Ls©ff©nsiw© des-ailiés lies Italiens étendent leurs progrès Les troupes lie Ssdarsss remportent de nouveaux succès sur ta iront de l'isasizo 13,009 prisonniers! Une défaite allemande dans'la région d'Ypres. La sbtegatsom sssb* Ses autres fronts* , • i Les opérations à S'Oiaesi Los Britanniques étendent leurs progrès entre Ypres et Menin et occupent la partie ouest • d'Invernes. (Communiqué officiel) LONDRES, 22 août. A l'est et au nord-est d'Ypres nos troupes entreprirent avec succès des action en vue de conquérir une série do points fortifiés et une ferme retranchée, à 100 mètres, de nos lignes, de part et d'autre de la route Ypres—Menin et entre la voie ferrée Ypres—Roulers efr Langemarck. Sur tous les points, d'âpres combats se sont livrés. L'ennemi entreprit de fréquentes contre-attaques où nos feux d'artillerie et de niitrail-leuses lui infligèrent de fortes pertes. La bataille fut particulièrement acharnée aux environs de la route d'Ypres à Menin, où l'ennemi combattit avec l'énergie du désespoir pour conserver le terrain dominant. ' Sur ce point nous avons avancé nos lignes de 500 mètres sur un front d'à peu près un mille. Nous conquîmes un poste fournissant de précieux points d'observation vers l'est et nos troupes se sont nichées dans la partie occidentale d'Invernes.. Plus au nord notre ligne a été avancée en certains endroits d'un démi-mille sur un front de 2h milles. Action d'artillerie. (Communiqué officiel) PARIS. 22 août. Sur le front de Verdun l'artillerie ennemie se montra active pendant la journée, surtout sur la rive gauche de la Meuse. L'ennemi ne fit aucune tentative pour attaquer nos nouvelles positions.Onze appareils allemands ont été abattus pendant la journée. Un avion allemand bombarda Gerardiner. Il n'y a ni victimes ni dégâts. Zeebrugge et le camp d'aviation près de Ghistelles bombardés. LONDRES 23 août. (Reuter.) Hier matin des hydro-aéroplanes bombardèrent Z-eebru££e, des batteries flottantes et le camp d'aviation près de Ghistelles. Nos appareils rentrèrent indemnes. Les portes des AHemands (Communiqué officiel) LONDRES, 22 août. (Reuter). Le maréchal Haig rapporte: Les occupants de la ferme et des points fortifiés que nous venons d'enlever offrirent une résistance acharnée. Dans plusieurs cas des positions séparées ne furent occupées qu'après presque une journée de combats. Au cours de ces combats' nous fîmes 250 prisonniers, mais, par suite de la violence de la lutte, le nombre des prisonniers représente une plus faible partie du total des pertes subies par l'ennemi que d'habitude. Le nombre de prisonniers faits hier au cours des combats aux environs de Lens s'élève à 194. de sorte qu'au total, depuis le 15 août, nous avons fait 1378 prisonniers dans cette contrée. Pendant la même période nous nous emparâmes dans cette contrée, pour autant que le relevé ait pu déjà être fait, de 34 mitrailleuses et de 21 mortiers de tranchée. Hier, de part et d'autre, les avions déployèrent une grande activité et de violents combats se produisirent. Douze avions allemands ; furent abattus pat nos appareils, tandis que cinq autres furent endommagés et obligés d'atterrir. Douze de nos appareils manquent. Deux de ces avions entrèrent en collision au cours d'un bombardement à l'arrière des lignes ennemies.Détails sur ia bataiiie en Flandre LONDRES, 22 août. Le correspondant spécial de Reuter près du front anglais annonça mercredi soir: Ce matin, à 4.30 h., nos troupes reprirent l'offensive contre les positions allemandes sur une partie du système de crêtes qui forme actuellement le front de bataille en Flandre. Un violent combat eut lieu qui se poursuit encore en ce moment avec des succès alternatifs. Nous nous trouvons engagés actuellement dans un combat qui rappelle celui des derniers jours de la bataille de la Somme. L'ennemi offre une résistance désespérée à notre marôhe en avant, car il sait qu'il y va de la possession de la clef stratégique principale du nord de la Belgique. ( Nous avons fait des progrès cependant. A gauche nous avançâmes notre ligne et nous rectifiâmes la courbe faite par nos ,.tanks" dimanche. Aujourd'hui les ,,tanks" sont entrés de nouveau en action. Ils ont rendu d'excellents services. A droite la situation est encore incertaine. Ici la douzième division de réserve, composée principalement de Silésiens, offre encore de la résistance. Cependant, d'un des blok-haus près de la route de Zonnebeke-Lange-marck, 47 hommes sortirent et levèrent les mains avec un ensemble réjouissant. Le kaiser en Flandre. Wolff annonce officiellement que Je kai ser a rendu une visite au front en Flandre j où il adressa une allocution aux troupes sur le thème de ,,Gott strafe Engeland'\ Une offensive sur tout le front? Le ,,Secolo" apprend dei Paris que, dans quelques jours, l'offensive près de Verdun s'étendrait sur tout le front français. L'attaque près de Verdun serait le commencement d'une bataille ininterrompue avec un très' vaste objectif. L'offensive itaïlenne Les Italiens ont fait jusqu'à présent 13,311 prisonniers. (Communiqué officiel) ROME, 22 août. La bataille continua avec un, acharnement extrême. Au nord de Gorizia les opérations se déploient régulièrement et nos troupes brisèrent la résistance de l'ennemi et surmontèrent les difficultés du terrain. Au sud, la bataille demeure limitée jusqu'au Carso. Sijr tout le front d'attaque nos troupes réalisèrent de nouveaux succès ; elles durent prendre d'assaut chaque parcelle de terrain. Nos avions participèrent à la bataille, bombardant les campements ennemis dans la vallée de la Obiapovana et 6ur les pentes de l'Hermada où ils infligèrent des pertes à l'adversaire et où ils causèrent des incendies sur plusieurs points à l'arrière des lignes ennemies. Le nombre de prisonniers valides comporte 311 officiers et 13000 soldats. Nous capturâmes jusqu'à présent une trentaine de canons, presque tous de calibre moyen. Le butin en autre matériel, qui est très important augmente de jour en jour. Sur le front au Trentin et en Carniole l'ennemi renouvela hier ses petites tentatives d'attaque qui furent partout repous-eées.Dans lia. vallée de l'Idro une attaque ennemie subit un écliec oomplet. Nous fîmes des prisonniers et capturâmes du matériel. Les Autrichiens manquent d'hommes et d'avions L'Agence Stefa-ni annonce que le correspondant de guerre de la ,,Tribuna" attire l'attention sur le fait que, pour consolider leur front sur le Carso, les Autrichiens furent obligés de se servir de troupes enlevées au front oriental. D'après le ,,Gioraale d'Italia", près de Corit-e, le3 Italiens, ayant pris l'offensive après avoir repoussé neuf contre-attaques, firent prisonnier tout un régiment autrichien, y compris tous les officiers,parmi lesquels le commandant. La douzième division autrichienne est composée pour la plus, grande partie de troupes arrivées ces derniers jours du front de Galicie. De Plava jus-qu'( la mer l'ennemi offre une résistance acharnée. Il fut cependant obligé d'abandonner presque partout sa première ligne sur un front de 10 kilomètres. Les avions italiens conservent la suprématie. Du rapport d'un aviateur abattu-il résulte que les avions autrichiens sont aux avions italiens dans le rapport de 1 à 3. Par suite de l'action de lies avions, les avions autrichiens furent empêchés de faire des observations à l'arrière de notre front. Nos appareils bombardèrent également les communications â , l'arrière de la ligne ennemie. Sur le front orienta!. Une offensive allemande dans la direction da Toukkouns. (Communiqué officiel') _ PETROGRADE. 22 août. Dans la direction de Toukkoiftis, le 20 août, les Allemands prirent l'offensive à l'ouest du marais de Tiroul. Ils refovàèrent nos avant-postes avancés vers Remmern. Le matin du 21 août les Allemands firent une attaque entre le marais de Tiroul et l'Aa. Vers 8 heures du matin ils réussirent à s'introduire, dans des positions de nos troupes avancées qui se replièrent de 2 à 3' verstes dans la direction nord. Des attaques insignifiantes sur Raggazem, dans la direction de la côte, et au sud du lac de Badit, furent repoussées par notre feu. L'ennemi bombarda nos positions près de Leminz et à l'est de l'Aa. Dans la direction de Dwinsk on signala de vives actions d'artillerie. Dans la direction de Brody, des deux côtés du chemin de fer de Brody-Krasne, l'artillerie ennemie bombarda violemment nos tranchées. Sur le front roumain, dans la nuit du 21 août, l'ennemi fit une attaque sur nos positions au sud-ouest de la ville de Sereth, où il occupa une des hauteurs fortifiées. - D^ns la direction d'Okna les combats se poursuivent avec des succès alternatifs. Au nord de Focsani de faibles tentatives de l'ennemi pour gagner du terrain entre Monastiora et Meresetici furent enrayées par les Roumains. Sur le reste du front des fusillades' 6e produisirent,.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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