L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 26 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6qb83/
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£g=^' /wmcc T ■———mil m ii m m ■! sxems l'ueuai 23C5 sspïemope ïspis L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal «aasotScSIesTi du rrmtâra paraissant en Hollande Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ai» j uureaa de rédaction: N. X. VOORBURGWAL 234-240, I AJVSSTERDAiVI. Téléphones: 2797 et 177S. I Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. i Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les „ ... . ( f> _ « 1 .*w FCi>rnard Sïené Chambra. militaires au Iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable Comité de Rédaction:) Em°îe palSn" ré. ' I par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le nouveau jeu de guerre. Les Allemands, qui s'imaginent être née malins, viennent d'inventer un nouveau jeu de guerre. C'est naturellement un jeu de paix. En 1914, ils avaient fait un eort à une pitoyable ânerie imaginée par quelque primaire échauffé de Koenigsberg et qui s'intitulait ,,Kriegspiel". C'était aux jours où la guerre était encore fraîche et joyeuse. Au-jourd'liui, époque de la guerre fripée et mélancolique, ils inventent autre ch.cee. L'inventeur, cette fois, est autre que le bon gros Erzberger, membre du Reicnstag, ami du Pape, domestique de la curie romaine et valet de la cour d'Autriche. Son jeu s'ap-i pelle: ,,ligue des nations"; mais il ne S'agit [ci, bien entendu, que d'une ligue des nations inventée, revue et corrigée par un Boche. Et > quel Boche! Un journal allemand) vient de [ publier, pour notre édification et notre plai-gir, la règle de ce nouveau jeu. Erzberger appelle cela sa „constitution". Simplement. Grw ambitieux, va ! Eh bien, il faut lire œtbe ,,constitution". Elle prouve qu'Erzberger, au moins j qui l'enfanta, en a une, eb puissante ! Sans doute, cette longue compilation est pleine de flatterie et de sourires. Pour la flagornerie, cet homme ne craint personne. Il est tout miel, tout sucre et toute mansuétude. Sa ,,ligue'" est la meilleure des ligues, et, tel Hippolyte, le jour n'est pas plus pur que le fond de son coetar. Son projet de ,,constitution" des nations est dans son esprit aventureux, propre à nous remplir d'admiration pour sa modération et la profondeur de ses vues, et il doit nous faire dire: ,,Tiens, tiens, mais cet? Allemands font des progrès. Ils ont changé. Le militarisme n'est point abattu encore, mais puisque Erzberger met la main ' à la pâte et nous promet saligue des nations, que pouvons-nous désirer de plus? Faisons vite la paix. Embrassons-noius, Foileville !" Seulement, une fois de plus le moyen du gros Erzberger est un peu gros, et les Alliés ont d'assez bons yeux pour voir qu'une ligue des nations dont la constitution serait faite par cet Allemand ne serait pas du tout la ligue des nations à laquelle nous aspirons tous. Elle serait exactement le contraire. Examinons la constitution de M- Erzberger, la plume à la main. Le premier titre-est celui de l'organisation. H s'agit donc de la création d'une ,,ligue perpétuelle pour le règlement pacifique de tous» différends pou- , I vant survenir entre les Etats" et, en même ! temps, d'une organisation ,,pour le développement du droit et du bien-être des peuples". Bon. Plus loin, il est dit: ,,La ligue des peuples sera considérée comme constituée ■ le jour où l'Allemagne, l'Angleterre, la France, les Etats-Unis d'Amérique et la Russie en feront partie". C'est charmant, — surtout pour l'Autriche, qui d'avance est condamnée au rôle de deuxième piston, pour !a Bulgarie, à celui de quatrième triangle, et la Turquie à celui.de huitième biniou, dans ce futur concert européen dont l'empereur allemand serait sans doute le chef d'orchestre. L'Allemagne seule parmi les j puissances centrales doit faire partie de la [ ligue poar que cette ligne existe réellement. Ainsi parle Erzberger. Faut-il insister? Non. • B n'y a rien à dire des articles de la coîn-i 6titution relatifs à l'organisation du comité directeur de la 'ligue. Il siégera à La Haye et aura pour président le ministre des Affaires étrangères de Hollande. Les frais de l'organisme seront supportée par les pays participants, au pro rata de leur population, i Tout cela n'est pas mauvais; mais, ce ne sont que festons. Voyons le deuxième titre. Dès l'article premier, nous voyons passer le [bout de l'oreille allemande: ,,La ligue garantit l'intégrité territoriale de chacune des i puissances ainsi que la jouissance pleine et entière de leurs colonies respectives". Cela [supposa qu'après la guerre l'Allemagne aura encore des colonies. Supposition hasardeuse, en vérité. Et que, si elle n'en avait plus, elle ne consentirait pas à entrer dans la ligue, devenue sans objet pour elle. On voit bien que dans l'esprit de M. Erzberger i la ligue des peuples est surtout une machi- . nation destinée à faire rendre à l'Allemagne '■ des colonies qu'elle a perdues au jeu légi- ' tiine d'une guerre qu'elle a voulu© et machi- 4 ue'e. Il ne s'agit plus du tout, comme tout a l'heure, du droit, du bien-être et de la paix. Il s'agit des colonies allemandes, qu'il faut rattraper. Nous sommes tout à coup : foin, très loin de compte... L'article suivant ] oblige chacun des Etats appartenant à la j ligue à s'engager à faire voter une loi inter- j disant aux journaux d'imprimer des arti- 1 des désagréables ou insultants pour une j autre puissance, membre de la ligne ! Ouais ! ] Voilà qui est nouveau, et qui se concilie dif- -] noilement avec ce qu'on est oom/vemu d'appe- 1 Ier la liberté de la presse. Ainsi, du < jour au lendemain, nous ne pourrons < plus, sans risquer d'aller en prison ou de i P-yer une forte amende, appeler un chat ç Un chat, et un Allemand un Allemand ! Et c tout cela par la volonté des Allemands eux- \ Bernes! C'est une plaisanterie, et ce n'est t même pas une bonne plaisanterie. i Les paragraphes suivants Sont consacrés à £ arbitrage obligatoire et au désarmement'; 6 •s reproduisent à peu près les propositions c Plu furent faites naguère aux conférences I re ka Haye, où le veto brutal de l'Allema- <■ |uo les empêcha d'être votées. Un chapitre b Fpecnal s'étend corn plaisamment sur les s ■ktats ,.perpétuellement neutres" et interdit Nx autres puissances de violer cette neutralité sous peine de voir tous les Etats de la " cpe s'unir contre le violateur. Fort bien, li est amusant de penser que ce même Erz-fcerger approuva par son vote du 4 août 1914 •a violation de la neutralité de la Belgique. [A cette époque, il pensait comme toute l'Allemagne qu'un forfait cesse d'être un for- , [lait s'il profite à l'Allemagne. Il a changé f avis. Et cela, mérite .un bp^ point. Mai?. -V. LES OPÉRATIONS AUX BALKANS. •- ~ ^ „„T . i .ïr^P eut-il changé d'avis si l'Allemagne avait, Les opérations militaires. grâce au crime qu'elle commit envers la Bel- | , « - te ei§ poursuivent leur marche n Macsdoinî fraîche> date pour inspirer la moindre con- g fiance ! ~ chapitre le plus oaraotéristdque de la Une fuite désordonnée. — La cavalerie française à Prilep. — ,,constitution'' ' est, consacré, comme vous //ombreux prisonniers. — Los Bulgares dans une situation critique. vous y attendiez, a la liberte des mers. Lrz- 1 *■* _ b«rger ne veut pas se rappeler qu'avant la Violents COmbûtS dûUS la COntréC de St. Quentin. nnor-!«,:• marc obi/Mit, lihrfKi ftf. fillfi l'Aililft- magne, ccmjme tous les autres pays navigateur?, profitait largement de cette liberté toute» naturelle. Eh bien, cette liberté d'avant-guerre ne lui suffit plus. Il veut plus, beaucoup plus. Il veut que ,,les détroits et canaux reliant les mers entre elles, lorsque leurs deux rives n'appartiennent pas à la même puissance, soient internationalisés". Et il ajoute, froidement: ,,Leurs fortifications seront maintenues (il est bien bon ! ) et surveillées par un contingent de troupes composées de soldats de toutes les puissances de la ligue et par uni délégué appartenant à une puissance neutre, maintenu à ce poste pour trois années". Encore le bout de l'oreille allemande qui passe! Les Allemands voulaient naguère voler à l'Angleterre Gibraltar, Suez, Aden, tous les détroits où flotte l'Union Jaak. Ils n'y sont pas parvenus et n'y parviendront pas. Us le savent. Mais ils espèrent encore qu'à la fa-peur de la Ligue des nations ils pourront, par des manoeuvres obliques, supplanter les Anglais partout où ils ont des bases navales y\j commandent les grandes routes navales lu monde. Il est peu probable que John Bull se laisse prendre à des manigances aussi grossières. Plus loin Erzberger, toujours sous prétexte de ,,liberté des mers", réclame la suppression du droit de blocus (tiens ! tiens !) lu droit do prise, (hé hé!) et exige la pro-jlamation de l'inviolabilité de la propriété privée en mer (oh! oh!). Faut-il continuer? Non, car le projet de VI. Erzberger est trop naïf à la fois et trop usaient pour qu'il puisse constituer une nenace, un danger, quelque chose de sé-ienx enfin. Il peut se résumer ainsi: ,,On ne era plus la guerre. Mais on accordera à 'Allemagne tels de ses buis de guerre quelle l'a pu atteindre par la force des armes, j'Allemagne avait des colonies. Elles les a Kxrdues, mais la Ligue des nations doit les ui rendre. L'Allemagne a perdu son rang le puissance navale. La Ligue doit l'y repla-setr. Bref, tout le tort que notre maîtrise des o/erfc a pu causer à l'Allemagne doit être' ffacé par la création de la chimérique so-iété des nations dont rêve cet excité de Erzberger. C'est ingénieux, mais un peu enfan-in, tout de même. Et vous voyez d'ici com-aont sera accueillie sa constitution dans les raye alliés! Hé, elle sera accueillie comme lie le mérite. Par des éolats de rire. On en ira: ,,C'est un jeu". Ce n'est rien dè plus. It comme l'ancien ,,Kriegsspiel" n'était pas rôle, le ,,Friedenspiel" inventé par le ruyant député catholique n'est pas amu-a,nt. On en rira, certes. Mais pas longtemps. René Feibelman j - l'ja- ■ Il y a un an 26 septembre 1917: Les Britanniques en-\vent Zonnebeke, le bois du Polygone et 3'nt 1000 'prisonniers. L'offensive dss aiSiés. Les Franco-Britanniques occupent Francilly* Selency et Dallon. (Communiqué officiel) PARIS, 24 septembre. Dans la région à l'ouest de Saint-Quentin des troupes franco-britanniques réalisèrent de nouveaux progrès ce matin. En dépit de la résistance acharnée des Allemands elles se sent emparées de Framcilily—Selency, de l'Epine do Dallon et du village do Dallon. Plus vers le sud les Français avancèrent leurs lignes vers la lisièro ouest de Giffé-court, firent plus de 500 prisonniers et capturèrent de nombreuses mitrailleuses. Sur 1» front de la Vesle les Allemands, par une violente attaque dans la région de Glennes, réussirent à prendre pied dans quelques éléments de tranchées avancées. Mais les Français rétablirent intégralement leurs lignes par une contre-attaque et firent 50 prisonniers, appartenant. à trais régiments.Suscès britannique sur l'Omignon* (Communiqué officiel.) LONDRES, 24 septembre. \Nous exécutâmes ce matin, en coopération avec les Français, une petite opération bien réussie dans le secteur de Saint-Quentin. A l'aube des troupes anglaises passèrent à l'attaque sur un front do 4 milles, partant de rOmigncm vers le sud. Sur tout ce front nous réalisâmes de bons progrès. Le nombre des prisonniers comporte 800 environ.Sur certains points nous nous heurtâmes à une résistance énergique, surtout aux environs de Selency, où la bataille continue. Des combats locaux se livrèrent à nouveau au nord-est d'E pehy, Nons améliorâmes quelque peu nos positions dans ces actions.Rien à signaler sur le reste du fron^ Lutte d'artillerie en Y/oovre. (Communiqué officiel américain) PARIS, 24 septembre. En Woevre nous fîmes des prisonniers au cours d'une attaque bien réussie. Rien à signaler dans le reste de ce secteur en dehors d'une lutte d'artillerie. Sur le front de Saint-Quentin. LONDRES, 24 septembre. (Reuter.) Les Britanniques réalisèrent aujourd'hui des progrès au nord et au nord-est de Saint-Quentin. Le but de l'opération consistait à rectifier le front devant la ligne Ilinden-burg.Le maréchal Foch LONDRES, 25 septembre. (Reuter). Le correspondant parisien du ,,Daily Tele-graph" interviewa le maréchal Foch au quartier général. Il résume ses impressions de la sorte: L'esprit du maréohal Foch est toujours en action... Il porte gur lui un carnet pù, il annote, sur le champ, toutes ses idées ai fur et à mesure qu'elles se présentent \ son esprit. Il réalise sur le champ toute* ?es décisions. Il jouit d'un sommeil calme Il so coucho tous les jours vers 11 h. et de mande à être réveillé tous les matins. Il a des nerfs d'acier et aucun événo ment, bon ou mauvais, ne peut l'émouvoir Dans les mauvaises journées" il demeure calme et ferme, pas plus que les journée* de victoire no lui enlevèrent son sang-froid Ses généraux éprouvent un attacheraen1 très profend à son/ égard et ils admirent &z simplicité encore plus que sa lucidité. Fooh raffolait des cigares forts jusqu'au jour où un général anglais lui offrit une pipe. A la suite de cq fait, qui se produisit il y a trois semaines, le maréchal brûla-sor ancienne idole pour se vouer au culte de la botuiffarde et il fut inondé de cadeaux de ce genre. Au cours de l'interview Foch fit les déclarations suivantes: L'armée britannique combat mieux que jamais. Toutes ses pertes sont déjà réparées. Les Américains sont admirables. Us sont d'une bravoure vraiment prodigieuse. L'armée française est aussi benne que l'ancienne armée de 1914. L'ennemi est découragé. Ses armées sont entamées, mais il persiste encore dans la lutte. Il ne faut pas croire que nous ayons déjà atteint notre but. Nous avons franchi le sommet d'une sorte de montagne. En ce moment nous descendons dans la plaine et notre marche s'accélérera au fur et à mesure que nous étendrons nos progrès. Les inquiétudes allemandes PARIS, 24 septembre. (Hava6.) La ,,Gazette do Cologne" constate dans les termes suivants la supériorité de plus en plus marquée des armées alliées: Les préparatifs des armées alliées pour la décision recherchée semblent être terminés et la moment pour des attaques d'ensemble sur une large échelle paraît arrivé. Si le maréchal Foch comme généralissime réussit à étendre le théâtre de la guerre depuis la mer du Nord à l'Arctique et à poursuivre de tous cotés l'offensive contre la quadruplice encerclée une fois de plus, ce serait un coup de maître dont le maréchal Foch espère recueillir les fruits à l'Ouest. Les conditions favorables de l'entente sent l'unité de commandement et le supériorité en hommes et en matériel. Nous avons déjà signalé que les tanks blindés se comptent maintenant non par milliers mais par dixaines de mille et nous'avons aussi signalé la valeur de leurs équipages. Il faut ajouter l'augmentation du nombre des canons, des munitions, des engins créant des gaz et des brouillards, des lance-mines, des lance-flammes, des mitrailleuses et des aéroplanes de tout genre. Il est inutile de nier que l'industrie allemande est incapable de fabriquer la même quantité.de matériel. La supériorité des tanks blindés est incontestablement dil côté ennemi^ Les opérations en Macédoine. Les Français prennent Prilep. PARIS, 24 septembre. Sur tout le front, i entre les montagnes de Blesa, nous continuons la poursuite de l'ennemi, qui se retire dans un désordre des plus complets, dans la direction de Veles—Istiip—Strouanitza. Le 23 la cavalerie française pénétra dans Pril op. Le nomibre des prisonniers s'accroît , sans cesse. On captura à nouveau 12 canons, sans compter les pièces lourdes prises le 22. Nouveaux détails. PARIS, 24 septembre. (Reuter.) On annonce encore officiellement que la ville de Prilep tomba entièrement intacte entre nos mains. Plu3 au sud les troupes franco-serbes franchirent la route de Prilep-Gradsko. Elles menacent la route de Prilep-Veies. Au centre les Serbes, qui franchirent le Vardar entre Dcmir-Kapou et Gradsko, établirent une tête de pont au nord de la rivière.- Elles occupèrent Enishoba, Kara Hcdzali, Voyshan et Hirli. A l'aile droite les allies, opérant des deux côtés du Vardar, atteignirent la ligne de Petrovci—Pardovica—Chinarli— < Kara—Oglular (près du lao de Dciran.) . Les Bulgares dans ur»o situation critique. LONDRES, 24 septembre. (Reuter). Au front de Salonique les Anglais ont progressé de 10 à 12 kilomètres, ils ont atteint les rives nord du lac de Doiran. Les Serbes ont franchi le Vardar sur un front do 24 kilomètres. A la suite de ce fait les lignes de communication se trouvent définitivement entre les mains des alliés. Les Serbes sont maîtres de la moitié de 1 ronto de Gradsko vers Prilep. Ils avancent vers cette dernière ville du côté sud-est.Tous les jours la situation devient plus difficile pour l'armée bulgare. La plus grande partie se replie par la route de Kipruli—Ishtib. Le chemin de fer mène jusqu'à cette ville. Ensuite il n'y a qu'une soûle route que déjà les Serbes dominent et dont l'ennemi ne pourra se servir plus longtemps. On ne voit pas bien comment il pourra se tirer d'embarras. Un certain nombre _ de Bulgares atteindront peut-être l'Albanie, où so trouvent des détachements autrichiens, mais le terrain est très difficile et les Albanais n'aiment pas les Bulgares. On ne croit pas que des "Allemands prennent part aux combats, quoiqu'il y a dans l'armée bulgare un certain nombre d'officiers capables. La défaite bulgare. LAUSANNE, 23 septembre. (Havàs.) ,,La» Gazette de Lausanne" apprécie ainsi la portée militaire et politique des succès remportés par les alliés en Orient : ,,La victoire serbo-franco-hellenique en Macédoine se développe. Bien que l'état-major bulgare ait appelé l'Allemagne' au secours et bien que des troupes allemandes aient été envoyées sur le champ de bataille, la fortune des armées n'en a point été modifiée. Les communiqués alliés permettent v dans leur sobriété de mesurer toute l'étendue de la victoire. Des territoires dont les Bulgares considéraient la possession comme définitive leur échappent. Ainsi se trouvent récompensées la ténacité serbe, l'ubiquité française et la conversion de la Grèce sous l'influence de M. Venizelos. Il semblait que le front macédonien ne dut pas se résilier. Déçus par ailleurs, les Bulgares se consolaient en songeant que là du moins jla . avaient obtenu, des succès. .Ce supr:me espoir leur échappe. Comment le tsar Ferdinand va-t-il supporter le coup? Il commence à douter, dit-on, de la victoire des puissances centrales. Sa défaite en Macédoine ne peut qu'accroître son déplaisir. La défaite aura cet autre inconvénient de rendre plus problématique le succès des prières qu'il adresse à Berlin au sujet de ses ennuis avec les Turcs. La Turquie réclame, au cas où la Bulgarie recevrait une partie de la Dobroudja, la restitution du territoire longeant la Maritza auquel elle avait renoncé lors des pourparlers qui entraînèrent la Bulgarie dans la grande guerre. Au mépris de l'accord tacite d'après lequel les Turcs ne doivent plus a'agrandir en Europe Berlin pencherait, paraît-il, à faire droit aux aspirations ottomanes. Car Berlin n'a rien à refuser au gouvernement qui a traité les Arméniens en si parfaite conformité avec les prescriptions du kriegsbrauch. La défaite bulgare ne va pas améliorer la situation diplomatique du roi Ferdinand. On n'aime pas à Berlin les gens qui se font battre." Un télégramme du généra! Franchit d'Espercy à M. Venizelos. ATHENES, 19 septembre. Le général Framchet d'Esperey, commandant en chef des armées alliées en Orient, vient d'adresser à M. Venizelos la dépêche suivante: ,,Au moment où le succès des opérations offensives, commencées sur le front d'Orient, s'affirme, je tiens à vous exprimer; toute ma satisfaction pour la brillante conduite des unités helléniques qui participent à la bataille, en particulier de la division de Sérès, attaquant à l'ouest du lao de Doi-ian, dans un terrain très difficile, où elle vient de se couvrir de gloire'nouvelle en prenânt des positions extrêmement solides et âp^ement défendues et en capturant de très nombreux prisonniers, Certaines de ces unités eut encore augmenté le renon qu'elles avaient onquis à l'attaque de Sera di Legan. Parmi les unités nouvellement arrivées le 35e régiment d'infanterie vient ; d'affirmer 6a valeur en enlevant de haute i lutte, avec le concours d'unités françaises, i l'important massif de Preslap et le village de Dorsko. Toutes les unités helléniques engagées rivalisent d'ailleurs d'endurance et d'entrain et je suis persuadé qu'elles cueilleront bientôt de nouveaux lauriers. La victoire de^alliés en Orient PARIS, 24 septembre. (Havas). Le nombre des prisonniers croît sans oesse. On découvre partout un matériel considérable, souvent intact. Dans la- journée du 22, une dizaine de canons, dont plusieurs lourds, ont été capturés. A Krivolak, les Serbes, en plus du butin déjà signalé, se sent emparés d'avions et d'automobiles neufs ainsi que d'importants dépôts d'essence et de vivres. La situation en Russie. Les Japonais occupent Nertsjinsk. TOKIO (non datée.) (Reuter.) La cavalerie japonaise a pénétré dans Nertsjinsk, (sur la Nertsja, près de la frontière chinoise.)Los opérations en Palestine La débâcle turque. LONDRES j 24 septembre. (Reuter). Par la chute de Maan et d'Es Sait la position do l'ennemi à l'est du Jourdain peut être considérée ccnume très critique. ISsa BelgîcîMS La note pacifiste autrichienne. LE HAVRE, 23 septembre. Jusqu'à ce jour la note pacifiste autrichienne n'est pas encore parvenue au Gouvernement belge. * -A- *. En réponse aux calomnies allemandes. LE HAVRE, 23 septembre., Le Gouvernement belge a publié un volume en cinq parties en réponse aux calomnies allemandes au sujet de prétendues atrocités commises 6ur des sujets allemands d'Afrique Orientale. Cette publication est exclusivement composée de témoignages écrits et, de documents de source allemande et il contient les procès-verbaux d'enquêtes faites par l'auditeur militaire général près de l'Armée belge d'Afrique.Elle contient les aveux signés d'officiers allemands qui déclarent que tous les sujets allemands ont été traités do façon tout* à fait convenable. Elle met fin en outre à la légende du prétendu pillage de Tabora, par des témoignages émanés des chefs de districts allemands mêmes, et souligne les bons rapports existant entre le roi Mcusinga, la prétendu© victime des Belges, et le Roi Albert. * *• a Un ,,Cercle Artistique" au front belge. LE HAVRE, 23 septembre. La Reine Elisabeth a inauguré aujourd'hui sur lo front le ,,Cercle artistique et Littéraire" de l'armée de campagne, auquel elle a accordé son haut patronage. Elle fut reçue par le ministre de la guerre général de Ceuninck qui lui adressa les paroles de bienvenue. La Reine a chaudement félicité ceux qui ont pris l'initiative de la création de ce cercle. • * » Un hommage serbe au Roi des Belges PARIS, 24 septembre. (Havas.) Au moment même où, pas divers entretiens et par l'offensive de Salonique, s'affirme à nouveau l'entière solidarité de la Serbie avec l'entente', le gouvernement de Corfou a voulu donner à la Belgique un témoignage direct de sa sympathie. A cet effet le général Puvichitch, venait* spécialement de Salonique, s'est rendu au Havre en compagnie do Mr. Vesnitch, ministre de Serbie à Paris, et a remis personnellement au Roi la grand' croix do l'ordre de Karageorge avec glaive et la médaille d'or <1© la bravoure. La Rein6 a reçu la croix d'or de la charité. D'autres distinctions ont été décoinéîi à plusieurs officiers et soldats belges.

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