L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 27 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx1701b/
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I 4èmc Aimee IV®. 116Q s cents jeudi 2> oecemore ï9f? L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Beltie est notre nom de Famill Toutes ies lettres doivent être adressées au Ibureau de rédaction: IM. Z. VOOKBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téîéphones: 2797 et 177.^. IB •— —— *»■» — —— —— — *- -— —— — —c—rai Rédacteur en ClieS : Gustave Jaspaers. „ ... . riA.i . ( Charles Bernard, Louis Piérard r.omita de RAiiactlon:, i;ené Chambry. Emile iPajnoaré Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour l< militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payab par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. tm, il La part du combattant en Italie. Un meeting à la Bourse du travail do Rom ROME, le 21 novembre. Je suis allé l'autre soir & la Caméra cl Lavoro, dans une nie déserte, un pe excentrique, non loin du formidable Cale seo. J'espérais y entendre mon compatrio et ami Gaspar, secrétaire de la Fédératie des métallurgistes liégeois, que les affich avaient annoncé. Ce grand garçon au ges énergique, au visage ironique ou voiontai encadré d'un collier de barbe rousse, ava fait impression sur les masses ouvrières < Italie au cours d'une tournée précèdent Il avait complété l'oeuvre excellente si bie commencée par Georges Lorand, qui par italien à merveille et a l'oreille des publi redoutables de la péninsule, et par Jul Pestrée, dont le verbo chaleureux eut, mêri pour oeux qui n'entendaient qu'à moitié français, une puissance d'impulsion ind niable. Gaspar n'est pas venu à Rome c il parlait ce soir-là à la Spezzia. Il devai quelques jours après, prendre la parc encore à la Scala de Milan, dans une cér monde grandiose organisée en l'honneur d soldats alliés ot qui attira une telle affluen qu'on dut laisser ouvertes les portes de l'ii mense théâtre qui fit les délices de Sten hal, a/fin de permettre aux nombreux app lés, non élus, d'être touchés sur la plac où ils étaient massés, par les ondes de vaste rumeur de gloire et d'enthousiasn qui s'échappait de la salle. A la place de Gaspar, j'ai entendu same 'Alceste de Ambris qui l'a prié de reven en Italie en cette heure dramatique. I Ambris est l'organisateur du prolétari agricole do la Romagne, ,,la Romagna", e trois mois avant la guerre éclatait une c rieuse insurrection et où l'on proclama avec succès, pour quelques jours, la Rép blique. De Ambris siégeait à l'extrêm gauche du syndicalisme révolutionnaire. I bien ! comme. un Kropotkine, comme e Italie le noble Benito Musolini, anoie directeur de VAvàntï, aujourd'hui c Popolo d'Ittdia, volontaire de guerre mai tenant estropié, comme Filippo Corridoi secrétaire» de la C. G. T. de Milan, mo pour la patrie avec son frère sur les âpr rochers du Catso, et dont la mère incons lable adresse aujourd'hui aux soldats it liens un appel digne de Cornélie, mère d Gracques, comme tous ceux-là, De Anibi s'avéra dès les premiers jours de la guer un adversaire résolu de la barbarie tude que. J1 fut l'un des plus vigoureux protag nistes de l'intervention, puis de cléalara-tion de la guerre à l'Allemag'n Depuis lors, il n'a cessé do dénoncer la pr pagande défaitiste du Vatican et de ce tains socialistes officiels ou giolittiens ne repentis, esclaves des pires moeurs élect raies ou bien de ritournelles simplistes. Je l'ai écouté l'autre soir avec un intér passionné. Il opposait l'Internationale d peuples libres, — la seule qui puisse enço forcer notre respect — à celle des peupl nés esclaves et qui ont le goût de l'escl vage. Il signalait qu'à Turin, au milieu l'enthousiasme général que provoquait l'z rivée des premiers détachements français anglais, une poignée d'irréductibles sal teurs de la guerre de libération Criaiei ,,Vive l'Italie!" Ce qui est, on l'avouei assez perfide. Ces ,pacifistes inconsistan ces révolutionnaires qui n'ont pas le co rage d'aller jusqu'au bout de leur pense et qui (touchant accord) furent les collai rateurs du Vatican dans leur propagan défaitiste, paraissent aujourd'hui neutra ses. Ils sont submergés par la grande vag do patriotisme qui a refait de toute l'ita un seul bloc 60us la menace de l'invasi allemande. C'est tout juste si encore qu< que hurluberlu persiste dans sa fol: comme ce Da Giovanni, député de Turi qui, l'autre jour, dans le train, devant d officiers et des soldats, proposait en exe] pie la haute politique bolschevikiste. ( demande de toutes parts que cet étournes soit déféré à la justice militaire pour a-vc tenu des propos insurrectionnels dans zone en état de siège. Heureusement, la pl part des socialistes officiels font aujourd'h leur mea culpa et prononcent des discoui Pour ces hommes intelligents coma Turati, qui souffrait des incontinences < langage dont l'Italie paie les frais en moment, sous la forme d'une invasio l'heure présente, malgré ce qu'elle conser d'angoissant, doit être l'heure du soulag ment. On dira qu'il aurait dû, comme M eolini, reprendre sa liberté et se désolid riser d'avec les officiels. Il^y a un aut point de vue: il voulait peut-être rester da ce camp pour y exercer une influence mod ratrice et empêcher des choses plus grav que celles qu'on a eu à déplorer. Pareil: ment, on approuve M. Orlando de n'ave rien voulu brusquer, tandis que les pl fougueux interventi^tes — j'en ai entent l'autre soir — lui reprochent de n'ave pas sévi contre les propagandes émolliente L'A vanti a souvent joué de la , ,ploutocr tie anglaise", argument stupide emprun au répertoire de la Vossische Zmtun Comme De Ambris s'élevait avec force co tre cette mauvaise rhétorique tedescophil un homme d'âge mûr, à moitié chauve, dressa tout à coup à côté de moi et se m à crier: ,,Viva l'Inghliterra !" Puis, ava que le président du meeting eût pu l'arr ter, il se mit à parler avec exaltation cont les socialistes allemands qui ont trahi l'I ternationale, raconta qu'avant la guerre habitait la Belgique (il travaillait à La Lo vière), cita le prolétariat belge et nos soci listes en exemple, exalta en termes q m'émurent profondément le martyre < notre pays et annonça que, pour venger : seconde patrie, il allait contracter un eng geiment volontaire Des incidents de cet sorbe sont fréquents dans l'enthousiasme la noble fièvre des réunions italiennes. I partie la plus intéressante du discours < De Ambris fut certes celle où il montra n&xK&itâ de faire ans patrie deviens une reaiite pius x-angioie pour xe eouucti ouvrier ou paysan, dont le foyer n'a pa été saccagé et qui ne sent pas toujours sul j fisamment pour quoi il se bat. La terre au paysans qui la fecondent: voilà la formul que clame De Ambris, communiste et pa el triote. Ailleurs, j'ai vu reprise l'idée, çne u. à Maurras, de la part du combattant. Ell s- est dans l'air en Italie en ce moment... J te la retrouve dans une série d'articles d >n Benito Musolini et dans un projet de loi qu sa vient de déposer à la Chambre Ettor te Cicotti. Exonérations fiscales, ouvertures d re crédit, terres à cultiver aux familles de it combattants. promesses de nouvelles loi ■n sociales généreuses, etc.: c'est la mise e b. pratique de l'idée de Maurras. A qui li ,n sans préjugés Y Action française, il apparaî le nettement qu'il n'y a pas toujours si loi es entre le néo-royalisme de oet écrivain, nouri es de Proudhon, et des socialistes réalistes o ie des syndicalistes comme j'en vois en France le en Angleterre,' en Italie, g. Louis Piérard. I Appétits paipimstss se . 2- i- Voici les conditions de paix posées pa e- la branche bavaroise de la ,,Ligue pangei e, maniste". Ces conditions pourront êtr [a posées par l'Allemagne, croit-on à Munich ie si la guerre sous-marine sans merci es permise: di lo. Paiement d'une indemnité de guerr ir on or, remise de produits alimentaires, attr: )e but-ion de moyens de production et livraiso a,t de navires ; ,ù 2o. Cession de la Courlande, de la L: a- thuanie et des îles adjacentes; it 3o. Consolidation de la frontière occider n- taie de l'Allemagne par l'occupation de e- bassins miniers de Briey et de Longwy; lh 4o. Contrôle militaire, politique et con il mercial de la Belgique; >n 5o. Occupation permanente, si possible u de la partie septentrionale du détroit d Pas-de-Calais, y compris Douvres, Dunkei а, que, Calais et Boulogne; rt 6o. Création d'un grand empire colonie es allemand en Afrique, comprenant toutes le > possessions britanniques, françaises, belges i- portugaises existant actuellement; es 7o. Retour de l'Egypte et du Soudan is leurs vieilles dynasties; re 8o. Contrôle du canal de Suez remis entr s- les mains des puissances oentrales; > 9o. Attribution à l'Autriche-Hongri la d'un tiers de la Serbie et du Monténégr e«. et de l'Albanie; les deux autres tiers de 1 > Serbie seront assignés à la Bulgarie. r- Il n'est fait, dans ces conditions, aucun «n allusion aux réclamations ni aux prétentior > de la Turquie. Les auteurs de cette proposition évaluer les pertes de l'empire allemand depuis i as début de la guerre jusqu'à la fin de 191 re à 4,750 millions de livres sterling. Ils 6U< es gèrent, en conséquence, l'idée que l'inden a- nité de guerre, en or et en nature, so; le modestement fixée à 10 milliards de livre •r- sterling. et 0- * liberté, liberté chérie •s, * u- ' îS> Gérard Marry écrit dans le ,,Petit Jouj nal": ^.e Ainsi les Boches, en confisquant tout 1 '1_ bétail et toute la volaille de la Belgique l\e prennent figure de bons apôtre, qui veuler 10 simplement assurer l'alimentation ,,d'oi >u vriers belges occupés à de durs travaux".. Comprenez-vous ? H s'agit des malheureu e» que l'Allemagne déporte et contraint à u u' véritable esclavage en sa faveur. Les négriei es autrefois nourrissaient leurs esclaves noir: n" I La ,,Kultur" a résolu de nourrir des escl? ves blancs aux frais de leurs ejompatriotee l.u c'est-à-dire en dépouillant et en affamai rLV des milliers d'éleveurs et de fermiers belge pour entretenir la capacité de travail de u; forçats belges de l'Allemagne. 111 S'il existe ça et là quelques esprits asse s- assoiffés de paix pour la vouloir avar ae l'écrasement complet des Boches, je leu donne ce fait, entre cent autres, à médite] co Qu'ils ne m'objectent pas que le régin: Q> allemand, si affreusement cruel aux popul? VQ tions envahies, s'adoucirait envers eux, apri e" la paix. Sa férocité s'exercerait alors ave II * une intensité bien plus terrible sur des paj a" envahis, devenus pays conquis. Définitive ro ment maîtres chez nous, ils traiteraient nofa population tout entière comme un véritaK e" troupeau de bétail destiné à leurs propri 6S ventres. Il faut vouloir la lutte avec acha ?" nement, jusqu'à la victoire totale, pour ' ir liberté, la liberté chérie, — comme chai J13 tait Rouget de Lisle et tous ceux de so temps. ir б. '—"D ' © té Carte k guerre el Puissance maritime çr. ii- Q.y De la ,,Westminster Gazette": s9 Jetant les yeux sur le monde, l'Alleman it voit aujourd'hui toutes ses colonies au it» mains des Anglais, tous ses navires chasse ê- des mers par la flotte britannique, la Pale re tiue peu à peu conquise et la Mésopotam: n- *ur laquelle la politique mondiale de l'Alh 11 magne fondait de si grands espoirs occupé 1- par les troupes britanniques. Il y a là c a,- quoi rendre l'amiral Tirpitz plus trist ni encore que nos pessimistes lorsqu'il cons le dère la situation européenne, car il conna sa la valeur de la puissance maritime et sa: i- ' combien souvent dans les grands conflil be internationaux cette puissance a eu raiso et ie ceux qui ont fait sur terre de grande ,a conquêtes. C'est pourquoi il 6'écrie: ,,] le faut que l'Allemagne écrase cet ennemi soi la peine d'être forcée de» consentir à des sacr ie fiées ruineux.'* En Belgique. 9 - A Bruxelles q La ration supplémentaire accordée aux 0 tuberculeux et pré-tuberculeux comporte Q entre autres un libre de lait par jour. e Le service des laiteries du Comité de l'ag- e gjomération bruxelloise remet à la Ligue e nationale belge contre la tuberculose les 3 quantités de lait nécessaires et c'est cet orga- 9 nisme qui le fait distribuer aux malades a dans les dispensaires. t * * * t Jeudi dernier, à 12 heures, un service funèbre a été chanté à l'église Ste-Gertrude# 1 place Van Meyel, à Etterbeek, pour lte j deux frères Jules et René Snoeck, engagés volontaires à l'année belge, tués à l'ennemi. * * * Mardi soir, vers S h., une femme en grand deuil et un îiomme bien mis sonnèrent au no. 51 de la rue Faider, à Bruxelles, chez Mme B... La servante les fit entrer. Dans le vestibule, l'homme demanda à la servante d'être reçu par Mme B... La servante lui dit que sa maîtresse était absente, mais qu'elle ne tarderait pas à r rentrer. Réponse bien imprudente ! La ,,dame en noir" se précipita alors 6ur la e domestique et lui appliqua sur la bouche un mouchoir imbibé d'un liquide, ce qui lui l fit perdre connaissance; aussitôt elle fut bâillonnée et ligotée aux pieds et aux bras. e Quand elle revint à elle, la servante ne vit plus personne; et lorsque Mme B... rentra, 1 elle trouva sa servante, pieds et bras liés, dons le vestibule. Mme B... constata immédiatement que les meubles d'un cabinet du rez-de-chaussée où elle enferme d'habitude son argent avaient été fracturés et fouillés 3 et qu'on lui avait volé une enveloppe portant l'adresse de M. le notaire Coppens et qui renfermait une somme de 4.000 francs. D'autres sommes d'argent avaient aussi disparu. La police, sitôt avertie, a ouvert ' une enquête sur cet audacieux cambriolage. * * * Dans un bureau de la brigade judiciaire, l à l'Hôtel de Brabant, on vient d'organiser s .une exposition de vêtements, de chapeaux, de cannes et de parapluies saisis provenant de vols commis élans les vestibules et dont à les* propriétaires sont encore inconnus. Les intéressés peuvent s'y présenter pour récla-e mers leurs biens. ♦ i* * Q Rue Antoine-Gauthier, dans une cham- 0 bre du 3e étage, habitait seul un vieillard, a Jean-Baptiste B...., ouvrier-peintre, âgé de 60 ans, atteint d'infirmités qui le met-e taient dans l'impossibilité de pourvoir à son s existence. Il se trouvait dans une misère profonde. Il y a quelques jour, dans la soirée, t le locataire principale ne l'ayant pas aperçu e de la journé alla voir s'il ne lui manquait 7 rien. II constata que la porte de la chambre r. était fermée à clef. La police, prévenue, a l- trouvé le malheureux pendu au pied de 6on t lit au moyen d'une courroie. I^a mort re- montait à plusieurs heures. * * * Lundi dernier, trois individus se sont présentés chez M. M , négociant en tabac et cigares, chaussée de Wavre, disant qu'ils i? appartenaient à la police et qu'ils étaient " chargés de perquisitionner et de saisir les marchandises suspectes, exhibant des docu-.. ments qui semblaient réguliers. Ces individus enlevèrent ainsi une grande quantité e de cigares, de cigarettes et de tabac, pour ,f une valeur de 10,000 fr. environ, qu'ils t chargèrent 6ur une charrette, puis ils se L. sont éloignés vers la rue du Trône. Ce n'est que plusieurs heures après que M. M ap- x prit qu'il avait été volé. u. i3 A Anvers Nous apprenons la mort de M. Frédéric i, Belpaire, une personnelité recpectée et aimée t de tous dans la ville d'Anvers. Il s'est éteint j5 en exil à Oxford, à l'âge de 84 ans, le 8 dé-5 cembre, après une longue et pénible maladie, supportée avec toute la résignation d'une âme vraiment chrétienne. Durant de longues on-z. nées il fut président de Cercle Catholiejue d'Anvers mais il fut surtout la cheville ouvrière r (Ir ^organisation de l'enseignement primaire libre, après la loi de 79, dans sa ville natale. Il e laissera un souvenir d'un homme dont la eha-i- rité ne connaissait pas do bornes et d'un dé->3 ornement ennemi de toute ostentation. Le tC défunt était décoré ele l'ordre de Léopold et rg commandeur do l'ordre de St-Grégoire. Que , son âme repose en paix. * * * ^ Quatre individus, prévenus de vol de ;s pommes de terre dans un champ à Wom-melgem, ont été exmdamnés par la 5e chambre à 7 mois d'emprisonnement. * » * * L A dater du mois de janvier les produits importés par le Comité National subiront une hausse assez sensible. Ainsi le saindoux - et le lard coûteront dans la suite 5 francs le kilo, le riz et les flocons de riz, fr. 1.26; la céréaline (maïs), 1 franc le kilo; le café et le cacao, 8 francs le kilo. d A Liège x ï)ans le Palais de Justice de Liège dînent is et soupent journellement de 12 à 2 heures et de 7 à 8 heures, à l'aile gauche sur le e devant du bâtiment, 80 officiers allemands. :- Les autres eont en pension chez l'habi- e tant payant avec ,,bon" 3 Mk. de pension e paf jour. A ce prix les officiers boches ap- e portent leur pain. i- Cette exploitation est d'autant plus cou- it pable que les nôtres n'ont que le stricte né- t cessaire et qu'ils doivent tout payer à des s prix d'or. Un pain français de 30 centi- q mètres de longueur se paie volontiers frs. s 25.00 pièce. 1 * * * is Vendredi, dans la matinée, on a volé un i- tableau au Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. I] s'agit d'un tableau, minia- fture du peintre russe Pokitinof, représe tant un effet de neige en février dans i village de la province de Minsk. Ce table a une valeur de 3.000 francs. Le vol a été commis .pendant les heui de visite du public. Comme ce jour-là, fan de charbon, il n'y avait pas cours à l'ac démie, beauex>up d'élèves s'étaient rend au Mus^e, où il y avait en outre divers vi teurs, et personne n'a rien remarqué suspect. Une enquête est ouverte. Ce t bleau, qui ne mesure que 0.16x0.26, étî facile à dissimuler. Au Oralbant Des plaintes surgissent continuelleme par rapport à la mauvaise distribution c vivres à Hal. Alors qu'à Tubize on a reçu depuis le septembre jusqu'au Ir décembre 57 kilos pommes de terre par habitant, la ville Hal n'a donné que... 5 kilos. Il y a de quoi se plaindre. . * * * La Cenir d'assises du Brabant vient eni de prononcer son verelict dans l'affaire < meurtre du meunier Walraevens, de sa soe et de son domestique. La Cemr a <x>ndamné: De Neef J., Seghers II., De Brakelee . et Van Schuerbeek A. aux travaux forcés perpétuité. Quant à Van Schuerbeek F. à Denève J., comparses plutôt que co-a teurs, c'est à vingt ans de travaux fore qu'ils sont condamnés. * * * Un forfait était commis, le 8 février de nier, à Thollembeek, près d'Enghien. U i cabaretière qui avait restauré un homme une femme mendiant du pain et les av; fait se chauffer dans sa cuisine était tu par eux à coups de marteau et de courbi La victime avait eu le crâne défoncé, e: esquilles et des débris de cervelle avaie giclé sur les meubles et sur les murs. I fcang partout, au rez-de-chaussée, dans l'< calier, à l'étage, où une somme de 5000 : avait été dérobée, ainsi que du linge, j femme, arrêtée le même jour, acousa du fe fait l'homme, son mari. Celui-ci, réfuf quelque temps hors frontières, fut fina" ment arrêté à Glons. Il nia tout, varia constamment son système de défense. Depuis trois jours, ce couple comparj ♦■levant le jury du Brabant. Les épo-i Geerts-Claes sont des plus mal assortis: est maigre, elle est épaisse; il a une mi chafouine, ellè paraît bonasse; il ne pa: que le flamand, elle ne s'explique qu' j français. Ces gens ont un enfant..,. La Cour est présidée par M. Verhaeghe assisté de MM. d'Oultremont et Paridaei M. Fanquel soutient l'a<cusation. I MM. Sohier et Thiry, pour Geerts, Sasserath et Van Parys, pour la femi Geerts, ont la tâche fort malaisée. Le jur} cette fois, pour chef, M. Alfred Madou. Au Pays Wallon Après avoir abattu tous les arbres haute futaie, les Allemands rasent à p: sent, en Hesbaye aussi, les arbres fruitie j * * * j Les lecteurs de Visé apprendront a^ douleur la mort au champ d'honneur Georges Martin. Engagé volontaire au p: mier jour de l'invasion, le grand Georg comme l'appelaient ses amis, fut incorpc aux grenadiers. Il fit une partie de campagne au cours de la retraite d'Anvei blessé à la main, il dut quitter le froi Après la réorganisation de l'armée, il rep son rôle actif, obscur mais glorieux. Il ■ tombé en plein devoir, face à l'enner frappé à la tête, par un éclat d'obus. L'u: que frère de Georges fait, lui aussi, vailla ment son devoir. A Visé Le pont de Visé de la nouvelle ligne chemin de fer ' Aix-Louvain-Osteiide < achevé. Les Allemands exploitent cette lig d'une façon très intense. Il y passe des ex vois directs Tongres-Ostende. Ce pont, ainsi que celui d'Angleur, se scrupuleusement gardés jour et nuit, con' les attaques aériennes, tant redoutées < derniers temps par les boches en Belgiqi Le long de la frontière hollando-belge trouvent de très- jeunes troupes allemand qui viennent en repos du front occident C'est piteux de voir de tels gamins en o tume militaire. Dans les Flandrei La quatrième session de la Cour d'Assi s'est tenue du 10 au 20 décembre, sous présidence du conseiller Duwelz. Trois ci iies étaient inscrites au rôle. La premii est çelle en cause de A. Vanderplancke, cusé d'assassinat commis à Bruges, le mars 1916; la seconde, en cause de Mie Boon, accusé de meurtre prémédité, co mis à Vracene le 8 avril 1917 ; la troisiè est une affaire de viol, à charge de F. V Havermaet, de Waesmunster, pendante < puis 1912. * * * La commune d'Aeltre ainse que ce do Ruysselede, Thielt et environs sont dep quelques mois séparées de l'étape et s comprises dans la zone dite des opératio Les habitants craignent de voir arriver ordre d'évacuation. L'es Allemands obligent tous les hommes disant ,,chômeurs" à traveiller au chai ment et déchargement des munitions, m£ riel de guerre, etc. Les femmes et jeunes fi des ouvriers et paysans sont également treintes au travail et doivent aider au crei me*nt des tranchées et transport dçs terres Pour tout homme ou femme qui s'échap les communes doivent payer 100 marks d'arn de et pouvoir au remplacement I w Au Limbourg Dans beaucoup de soirées d'études d' jeunes gens de tout âge se réunissent dai les locaux scolaires et y apportent les livr< n- qu'ils pe>ssèdent. Le chauffage et l'éclaira^ in se font à frais communs. Ainsi, les longu< iu soirées d'hiver passent agréablement, util- ment et sans trop de frais, es , * * * te I Nous lisons dans ,,Le6 Nouvelles" : a- 1 : Les grands mouvements de troupes ail us mandes s'accentuent tous les jours en Be si- gique. Le ,,Telegraaf" a annoncé une coi de centration formidable dans les Flandres a- actuellement le Limbourg a son eontingei lit également. Le camp de Beverloo et tous 1 environs sont bondés de soldats venant d rectement du front russe, d'après leur pn pre déclaration. Le 11 Décembre, sept divisions d'arm< 11 sont arrivées à Beverloo, avec artillerie es canons, caissons, chariots de cuisines etc. C ne sait où les loger. C'est un méli-mélo c ^ soldats jeunes et vieux qui n'ont qu'un tra •j0 commun : tous regrettent amèrement 110 front russe et sa tranquillité. >: Deux toqués. Lir Quand fut organisée, à l'allemande, la f meuse (division aeiministrative, il y eut dans i Cabinet de kommandantur un dialogue am ^ sant dont les partenaires étaient d'un côté i à, krès haut personnage boche et de l'autre t ^ notable que les besoins de la population avaie] amené élans cet endroit louche. Le Prussien, avec le tact exquis qu'on dev :es ne, parla de la sorte : „ * Eh! bien, voilà donc enlevée cette cros affaire.... Qu'est-ce que fous dites du Conse ■r- des Flandres? Admirable! n'est-ce pas? Et c Qe voyaohe à Berlin? Kolossal! et — Hé ! répondit l'Anvers eus, quand noi ^ avons appris que le pays était administraiv ée ment coupé en deux, il passa sur nos contré , flamandes une vague d'indignation. Quand • nouvelle fut répandue de la création du Conse es en question, on respira en disant : Ce n'est qi nt ça! Mais quand nous connûmes les noms d iu bonshommes que vous aviez choisis pour coi is- P^ser le fameux Conseil, alors il y eut un écl r. d'hilarité générale. On ne voyait dans les gro pes que des figures véritablement cramoisi ,r_ ^ secouées d'un rire homérique. Dans 1 " cafés, les gens se frappaient les cuisses en r petant entre deux hoquets les noms de cet e' que vous aviez bombardés conseillers... nt — Comment? Comment? — Tenez, pour ne parler que de l'un d'eu lit Van den Broeck... Van den Broeck est i ix raté. Ce fils d'un très honnête drocuis 11 11 était reçu nulle part, pas même chez lui, pour cause. Personne ne le prenait au sériei i. ou plutôt si, le Conseil de l'ordre des ave>cai qui ne badine pas avec, l'honneur, était occu sn. très sérieusement à le jeter à la porte... — Oh! n, — Vous n'avez pas la main heureuse. He is, velmans, dont vous avez fait un secrétaire g néral dans je ne sais quel ministère, à la ji et tic.e' crois> est un personnage qui ne com ne tait plus depuis que, par faiblesse ou par coi passion, le gouvernement belge avait, pour c éternel besogneux et ce quémandeur inlassab: créé des situations. Il montre bien sa reco naissance aujourd'hui en passant sous vot I drapeau, mais^ c'est un malin qui a tout prév Vous avez dû verser dans une banque suis de deux cent mille francs pour le cas où, vo -é- partis, il devrait s'enfuir h son tour... rSt Et l'Anversois, très calme, qui connaisss ses aktivistes au bout des doigts, les imass -ec CISit Ies mis aPrès les autres, à la grande st . péfaction du boche scandalisé. — Mais, s'écria celui-ci, on ne safait do *e" bas tout cela à Berlin? — Peut-être que si. Peut-être que non. Q iré voulez-vous! Des honnêtes gens, vous n' la eussiez pas trouvés, alors il fallait bien vo •g. rabattre sur les autres... Voyons, si nous, B> it. £es' IlcUî3 étions en Allemagne les maîtres coi rit me. ,V0lls l'êtes chez nous ; que nous eussio onéré chez vous comme vous faites chez noi est-ce la partie la plus honorable du pays q : serait venue nems offrir ses services? Ji~ — Non, fit l'Allemand. qui réfléchissait, tn- .11 y_ eut un silence. Puis, en souriant, le l che laissa tomber ces mots: ,,Je connais mê: chez nous quelques salauds qui auraient fait même chose... Barlons d'autre chose..." * * * cle Parler s un peu, «'il vous plaît, de de autres gloires dû flaminganfcisme. Elles en \ lent, la peine. ne ^ Nous peignerons d'abord le nommé Borms < »n- si le peigne est insuffisant, nous étrillerons ! j Clercq, qui porte toujours le prénom frai nt : quillonnant do René au lieu de Renatus >re latin ou en flamand au choix. Jgg ! Bonus (August) a quelque 38 aiis. Son o 1€ j gino modeste lui a toujours pesé comme à bea j coup eîe ses collègues en activisme. Il étudie pe j Louvain et prend déjà des allures d'illumit I II ronere sem frein comme précepteur des e al. | fants du baron De^eamps. En ce temps-là, >3- Pérou demandait des professeurs belges. Bor: se précipite «chez le ministre nui lui révèle qn faut être marié pour être engagé. Qu'à c< tienne, Borms dare dare file pour un pate' ^ voisin de Saint-Nicolas, y épouse la fille du f< ses Keron disponible en ce moment rt il s'embarq ja pour le pays des fortunes rapides. Là-bas, il parla beaucoup et but davantage. ' " revint, pauvre» comme devant, occuper un pu 're tre de professeur d'école moyenne. Ce pupi! devint son tremplin et le voilà, par la çrâ 12 des kamarades, avec ou sans casque, à la r lel | nute, assis dans le fauteuil d'un directeur m- ministère des sciences et des arts. Quand les Prussiens assiégeaient Paris an 1871, les mauvais Français qui terrorisaient , capitale accaparaient aussi tous les fromac Au moins, eux. faisaient ça tout seuls, tani qu'aujourd'hui les flamingants s'acoquine ^a.ux Prussiens pour leur sale lîesoeme. [les De son cabinet directorial. Borms (Aucu uis accorde des interviews au ,,Berliner Tageblati 3nt August a un plan. Il ne serait na? Auga ns. s'il n'avait pas de plan. Ce plan, il l'a arrê un advienne que pourra". On voit, à cette e vise, que le plan n'est pas tout à fait d'aplon 5°i- pas plus qu*August, d'ailleurs. ge- Pnr naissance, par nature et par la voIot té- de Dieu, Auj?ust est Famand. Ses intérêts co Iles I me Flamand ne sont pas opposés à ceux cle as- j Belgique, mais il ne veut £+ve n; se- 1 geTÛnnnisé. mais demeurer Flamand. Fort bi< ,,C'est dans ces dispositions oue la Chn pe, bre de Bruxelles — quelle Chambre, Augu: e»u- a élu le Conseil ^^ndres." Ce Conseil d^s Flnnd'^" restera après ] guerre. Le chancelier l'a dit/ La Belgique formera un Etat semblable à l'Autriohc-Hongrie — ça c'est une trouvaille! — avec deux pays et un seul roi. Ce roi sera ÎS le roi actuel, August y consent, parce que 13 ,,par sa femme allemande, le roi est assez îs proche des Flamands." ;e Seulement, à aucun prix il ne souffrira que >s de Broqueville reste auprès du Roi. Le Roi s'entaurera ,,des hommes qu'il faut" et alors Wallons et Flamands seront, des frères. Borms (August) a en lui l'étoffe d'un grand politique. 11 ne le dit pas, mais on 6ent qu'il est l'homme ,,qu'il faut". Mme Borms est î- entièrement de cet avis. Ils ont trouvé leur 1- Pérou en Belgique. i- A lire le programme ci-dessus, on pourrait i. croire que .bonus (August) est un type très doux, tout à son fromage. Erreur, August est ?s un guerrier. Il a entrepris le siège d'une cita-. delie et déclaré la guerre à une puissance. La citadelle et la puissance c'est tout sirti-plement le Cardinal Mercier dans son palai* archiépiscopal de Malines. îe ,,La guerre est entre nous deux, archevêque wallon, s'est écrié August, rédacteur du n „Vlaamsch Nieuws". L'un tie nous deux péri-!e ra, mais j'aurai votre peau. O Eminence, ne soufflez pas sur ce foudre t de guerre. Il pourrait tomber sur son séant e et il serait regrettable qu'il 6e cassât quelque chose. C'est une pièce de musée... * * * A côté de Borms (Auguste), 6e drape René De Clercq, le poete, celui dont les murs de notre capitale annoncèrent, d'accord avec la censure, la venue. Nous pensions, en voyant i- les affiches, que c'était un danseur de corde, n. un ventriloque qui s'annonçait en représenta-i- tions dans une baraque: René De Clercq komt. n Nou. C'était le Poete, avec un grand P, qui n allait faire du bruit 6ur la scène de l'AIhambra, it iace à 30.000 , (!!) spectateurs dont la plupart avaient des éperons d'acier, l'or étant rare. i- René De Clercq arrive. Il est arrivé... Son fromage à lui c'est le 5e musée Wierta. Il doit le conserver moyennant il finances et se conserver par dessus le marche, 2t car ce Pe>ète, avec un grand P, ne doit pas, ne peut pas s'évaporer. Lui aussi est d'espece is rare, si j'en crois Paul Ruscart, qui un jour e- dans la ,,Belgique", après une interview burles-3s que, traça de ce porc-épique de crayon suivant: la V isago volontaire. (Jq visage est encadré il rien que d'une grande barbe touffue et gri-le sonnante. Elle lui sert probablement de che-?s veux. Ruscart en effet déclare que le front il- est haut, mais il ne met rien autour. Si^ne it particulier : René Do Clercq a des yeux à n- la fois flamboyants et doux, ce qui est un cas es excessivement rare. Autre caractéristique pour es ce cygne allemand — pardon ! — signalement : é- cette tête extraordinaire de front, d'oeil et ix de poil, est secouée tantôt frénétiquement par un rire énorme et tantôt répand des larmes quand le propriétaire de la tête en question s;, parle de ses enfants... jn cette tête-là au millieu des tableaux de te Wiertz, quelle aubaine pour les visiteurs... Et st c'est gratuit! ix Quand Borms (August) sera mis sous globe s, dans le grand bazar perdu derrière le Luxem-3e bourg, on ne^ dira plus le Musée Wiertz, on dira : le Musée des horreurs. lî" Maintenant, écoutons *le Poète, avec son e grand P, vaticiner d'une ,,voix énergique". séparation administrative n'est qu'un P pas en avant. René De Clercq oomjjte que dans un avenir relativement éloigné se consti-p 1111 Etat néerlandais qui englobera le# ' Flandres, y compris la Flandre française. Le " poète dit ça avec* des yeux flamboyants et il ajoute aussitôt en faisant les yeux doux: u* ,,Surtout, apaisons les haines!" ^ poète est en effet la bonté en personne. Il est d'accord avec le Conseil des Flandres . pour destituer le gouvernement du Havre et aussi le Roi. Ça lui fera beaucoup de chagrin, personnellement, mais le peuple flamand avant tout.... ie 11 esfc -aussi d'av^s <ïue I0 Conseil des Flandres doit mettre en accusation le gouverne-ne ™ent du Havre. D'ailleurs au Havre on est ^ dans de très petits souliers. On tremble en us Pensan^ au Conseil des Flandres, à Van den Broeck, l'avocat louche, à Tack, perdu de det-n_ tes, et aux autres. as Pourtant René De Clercq a une parole mal-[s heureuse qu'il corrige aussitôt avec un opti-Uj misme— frénétique : Si nous ne brisons pas le gouvernement du Havre, il nous brisera. Mais nous sortirons vainqueurs de cette lutte sans merci. [ie Et puis après? la Apres.... quand nous aurons destitué le Roi et le gouvernement du Havre, le Consoil des Flandres concluera une paix séparée avec l'Allemagne. Et voilà! * * * a- Je crois que Paul Ruscart, qui envoya à la ît, » Belgique" ces déclarations du grand poète, est ■>e un pince-sans-rire, un joyeux fumiste. Il s'est ls_ paye royalement la tête de l'Orphée de l'action visme et, par le fait, de tous les boches et flamingo-boehes. ri- Si vraiment Paul Ruscart a parlé sérieuse-u- ment, alors il n'}- a pas à dire, tout ce monde-à, là est fou, fou à lier ! é# Il n'est pas mauvais qu'on prenne sur le vif n_ de temps à autre ces individus à l'âme vile. le Ils ne rêvent qu'une chose: se caser. Comme r>s l'argent n'a pas d'odeur, plus ils touchent, 'il plus ils sont heureux. •la Leur vanité est satisfaite. Sans doute ils in sont ,profondément inclinés" devant un von >r- Falkenhausen, mais devant nous, les Belges, ue ces imbéciles plastronnent, ils font la roue'. Leur myopie est tellement particulière, telle-II ment forte, qu'ils vont droit devant eux, le ji- nez en l'«|ir, sans voir l'abîme énorme où ils re rouleront, entraînant dans la catastrophe une ce portie do ceux qui, comme des nigauds, se sout ii- attelés à leur fortune précaire. au Ce qui est navrant, c'est que ces toqués, ces illuminés, ces enragés marchent à la'mi en ,.secoués frénétiquement" par un rire énorme, la suivant l'expression de Ruscart. Je n'ai pour ces misérables et ces traîtres ^ aucune pitié, aucune, et cependant, une buée 11 ^ me vient aux yeux en pensant à ces Flamands qui n'ont pas su être avant tout et tout sim-plement des Belges. Ma haine pour les Alle-m and s s'en accroît immensément, car, en 6e-niant bien inutilement des germes de division ,ei dans mon pauvre , pays, ils ont rendu fous f" quelques-uns de nos concitoyens. 1 Fidelis. C'est un crime de plus à leur actif. (Extrait de La libre BelgiqueNo. do t ' novembre 1917. ) ™ ii y b im m ' ' 27 décembre 1916: Les Français attaquent^ ja avec succès les tranchées ennemies près de ' ihuvraigr.ieSf m de, l'Avre>

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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