4«« année N'- lQé __ Le N° : JLO ceatim.es Dimanche-Lundi i-6 i*ai 191^.^ Aonwaa* W Uftie 0.10 *inn t»«n (n"ln i'r" des»».) » 100 Nte-elc»* » 1 00 Faiti ivec fin » 1.25 Mte *»w* «®*ps » 150 Cfcr«niifin IsmIc » «1.00 RéparaïUsa jmdUMira* » 8.00 L'Echo de Sambre & Meuse Q^oxSmry AdruinisîrRtiea-F.idacVion : f J.-B. COLLARB 37, rueFessés Fleuris, Ksmur Lis CMRimiits I» umiruts ANGLAIS Londres, 2 Mai (officiel). L'artillerie ennemie a été tré* activa aujourd'hui à l'aube dans lo socïour de Tillers-lreteaneux et daa* lei earlroas de Marris. Il ea a été de même la nuit dan* las secteurs d'Àrras, de Las s et de Saisît- Vincent. On ne signale pas d'action d'infamteria Uue attaque tentée par les Allemand» cc matin dans les enyirens d'Bébuterne a été repensée. Pour le reste, rien à signaler en dehors du duel d'artillerie habituel ITALIENS Rome, 2 msi (cffiaiol). Grande activité des patrouilles pré» de Stocaretto et sur les versants du Mon tell*. Un détechement annemi, qui tentait d'àpproehsr de nés ligaes établies sur le Stsse lasso, a été dispersé par la fusillade de «os avant-pestes. Yielente action da l'artil'orie ennemie dan» le seeteuc de Tonale, dans quelques seeieurs du havt plateau d'Asisgo et le long de la Piava Inférieure. Nés patrouilles est dispersé des détachements ear.?aairf sur le Dosso dei Morte (Judicarie). Nos battfiîiaa ont touché de» traiaa deas les gares do Frimolano, de Sxsofanaetde CeacgHano. Nos aviateurs de chasse ont descendu S appareils ennemis près de &rabe Popode-poli, de Cimi Dolmo et de Statanole. 2 autres aviens autrlch'ens, touchés par des avisteura anglais, sent tombés l'un pré3'de Fen*îge et l'autre à proximité de Santa Lucia, sur la Piave. Li dLEnaW 9LK (UKR rari», * mat. L'Amirauté française annonce que le-eaua-mariu « Prairial » est entré en collision avec un navire marchand. La sous-marin a sombré. Uao part e de l'équipage a pi être sauvés. — La Bsye, 3 mai. Le Bareau de correspondance apprend Îu'hier midi le dragueur de aines «Fraïz faeredost » a touché une aine et a «eulé. Ciaq kommes d« l'éqeipsg# eut péri et elaq mntelet* msnquent à l'appel. — Londres (sans date) : L'Agence Reutar «ppreud qu'un croiseur est enwé ea collision avec le vapeur de cabotage « City ef Athèses » au large de la cô.e de'lelawjr*. Le vapear & coulé au bout de sept minutes.Septante quatre personnes oat péri et soixante-quatre oat été recueillie* per les eaaots du creiseur, qui n'a pas é'é avarié. — Londres, 2 mai. Le président de la Fédératiea des fteng de mer a dit qu'entiren 11,009 marins anglais ent péri, victim es de la guerre des sous maria», depuis 1914. — La Baye, S mai. D'aprèi l'opinion des armateurs, l'extension de la «Hhe dangereuse aanoneé® par ie geuyeruemeat anglais aura tour cuasé-quenee de rendre virtuellement impassible la na.Tlg3.tie* neutre dans la mer du Mord, Si efeî, par suite des mesures déerétées Sar l'Angleterre, l'entrée septentrionale de i mer du Nord-se treave barrée. Lt soua dangereuse s'étend actuellement de la eéie eaeldentale de 'a Norvège jus fi'à H rnihes à l'Est des îles Orkaey. — Amsterdam, t mai. L' « A'gemeen Baadelsblad > assure que le miiîiatrs des eoloaies a télégrapkié nu gouvernement général des Jades néerlandaises pour l'aviser que la navigation entre les Iades et l'Amérique peut être reprise.—- La Bsye, I mai. Le «Hollandia» partira de Buenos-Ayres dans une diaiiae de jours avec 4.500 tonnes de farine. — Berlin, I mai. Il appert de jeur en jour plue ela .rament ea Angleterre qui l'existenee de la flotte commerciale anglaisa, qui autre à la Grande-Bretagne la suprématie et l'ké-gémeaie mondiale, est devenue virtuellement l'enjeu de la guerre sous-marine Allemande. Aussi la voix des Américains, héritiers jeyenx de la suprématie anglaisa, senne-t-•U« lugubrement et anxieusement aux •railles des armateurs anglais menaeés de la ruine. Le secrétaire américain peur la marias insiste particulièrement, si l'en en croit la « Lloyis List » du 4 avril, peur que l'Amérique construite rapidement le plus grand nombre possible de aavires. Il s'exprime ainsi ; « Les Btats Unij ent un bssein urgenl de navires à mettre au service de la grande flotta eemmereial» qui desservira le eimmeraa américain en battaat le pavillon étoi'4 .. » La « Lloyis List » remarqua à oa sujet : — Cette exslamatiaa aura éthappé i M. Daaiels; cependaat, elle mérita qu'oc t'y attarde un moment. IJna des aoaséquanees de la guerre *mri été d'afaiblir considéra*émen) la puis tance de la marine marchanda anglaise, i Le « Mtaaheaier Buardia» » B'expfiasi dans laaéaasena. Dans san numéro du Si mars, il dit ao Umment que l'^soeir q je fenieat las A' iiéi sur les Ktsts U"is aura sa réper^ussiot #ur la situation qui sera créée après li «essation des hostilités, eu ce sans que lei navires américains que l'on construit ac-taelleasnt constitueront une grave concurrence peur la lotte anglaisa. La suprématie sur mer repose en tout premier lieu sur la valeur de la marine marchande du pays qui y pré'end, et l'An-glttterra ae peut, dans la lutte peur la via-telre, faire abandon de eette suprématie qu'incontestablement elle a possédée jusqu'ici. Lleuire allciule ï roiest •plaloua d* la Prsasc Oa mande de Beaère au < Birhaer Ta-geblatt > que dans leurs commentaires militaires, le « Petit Jeurnal >, 1' « Bsho da Paris, > etc., avouent la grande importance du succès allemaad sur le Kemmel. Le < Matin > sigaale que las Allemands dispose al d'excellents moyens de transports à l'arrié a de leur front, taadis que la principale ligne de communication des Anglais, la ligne Calals-Hsaïkrouek-Tpres, est maintenant englobée dans la sose de bataille. Seus le titre « Le vertige des chiffres », 1' « Eclair », de Paris, publie l'article suivant : — Nos amateurs de statistiques abusant de la situation- Tous s'exerejnt à qui mioux mieux à spéculer sur les pertes allemaades peadant la batail'e et à calculer les réserves de l'ennèmi. ils sa arriveat à des cobcIusIoqi d'un optimisme contre leqsel il Importe do se mettre ea garde. Nous seukaltoos, en vérité, voir hors de cors bat la plus grand nombre ie divisions adverses et nous ne demandons qu'à constater un stnsible allégement de la masse qui rèia sur nos lignes. Mtis quand certains eorrespoudaats de guerre, prenant leur désir pour la réalité, aoas aanoacaat que des unités eatièces ont été anéa&ties, que les plaines de la Picardie sent couvertes do monoeaax de cadavres, qu'il est impossible d'avancer dans les Fiaadres à causa des ruisssaux de sang, nous demeurons sceptiques. . Lt preuve est faite que des réjiments allemands, soi disant décimés dans la Ssmma, ont reparu pour do nouveaux assauts dans un autre secteur. Sans doute, les Allemands ne méufgent point les hommes ea certains cas, et le puis ant «ffort auquel ils se livrent leur ea«Sse une rude saignée. Mais s'ils sent obligés d'a4opter des formations meurtrières, e'ett eu vertu d'une tactique parfaitement ralsoanée et non point, crey^z-ler peur l'unique plaisir de leur Ksisop. D'ailleurs, les risques du combat ont augmenté dans les mêmes proportions pour tons les belligérants. Quand l'enuemi prend un viilige, 11 n'igaore pas qu'il y aura do la < casse », et li ea etna.sl. le prix. Bt si nous reprenons ce village, nous nous usons dans *es prepertio.is Identiques.Afllrmer k la légère que lortqua nous menons une opération c'est à peu do frais, tandis qae la mima opération est ruineuse pour nos adversaires, voilà une méthode trompeuse à laquelle, peur notre part, nous sous refusons à sousorire. Nous devrions pourtant être guéris do toiles illusions ! Les soldats franf^is et acglals ne les partagent nulloment. Ils n'acceptent pas aveuglément les cklfiVes vertigineux qae lai eeat les statisticiens de l'arrière. La prudence élémentaire exige qu'en n'estime point au dessous do leur valeur les disponibilités de l'adversaire. Faucher doe Allemands sur lo papier, quel jeu facile 1 Malhaureuaem* t pur nous, eea morts ressuscitent à la prochaine occasion. Bas héros sent alors chargée de leur tenir ttte une deuziémo fols. Bt oe sent toujours les mêmes qui tuent réellement... eu qui se font tuer, cependant que les stratèges en chambre dreeeent à leur fantaisie les listes de morts! Da M. (Jardiner dans le « Daily NeVs »: «* L'ennemi a obtenu un résultat tel que personne, il y a deux mois à peine, n'et! osé rêver rien de pareil! Nous nous imagiaioas que le front anglais était inébranlable, et 11 es aurait été ainsi sans douta si la pelitique préconisée par lo général Robertsen avait été suivie. La défaite de notre V* armée a eu pour conséquence de laisser approcher l'ennemi à une portés de canon d'Amiens; l'écroulement du front portugais, d'autre part, lui a permis de s'approcher de même à une portée de canon d'Hariebrouck et de Béthune. Il ne nous convient pas de ueas bercer de l'illusion que notra retraite s'est effse-tuée méthodiquement. Sa effet, ce n'est pas dans un but straté gique que la V* armée a reculé de 30 milles en peu de jours, qu'alla a perdu 10.00C prisonniers et qu'elle a abandonné dei hauteurs que leurs camarades avaienl arrachées à l'ennemi au bout de huit malt de bitalllo. Lu vérité ast qae la Y* armées été éera sée soas le nombre et ss voyait contraint! de battre en re'rtito, encore que je n< veuille porter aucune accusation oentri le commandement supérieur. Da même, les Portigais no se sent pai sauvés dans le but d'attirer l'ennemi dam un piège, mais pour des motifs bien plui prossifses. A part la crête dos collines de Timy nous avons été refoulés ds toutes les hau teurs. Lsehemin de far d'importance vitali Amiens Bé hune Hazebrouk, qui relie lei armées française et anglaise et donne aocè ; Derniers Cmuipês des BelligM ALLEMANDS Berlin, 4 mal. Théétre de la guerre à l'Oaest. Groupes d'armées du krenprlue Buppreeht et du kfeaprln* Impérial. Sur las fronts de bataille, la situation est sans changement. En do nombreux secteurs, l'aativité ' d'artillerie était animée, surtout nendaut ] la nuit. Dans la région do JKemmel et dos doux , cétés de l'Avre, elle a pris, oe matin, une plus grande Intensité. Au Sud d'Arras, nous avons rs&ulé une attaque de détail anglaise. Groupe d'armées BallwiU. I Davaat Verdun, l'aotivlté combative a -repris. Groupe d'armées du due Albrocht. Après de vaines poussées d'observation de l'eanemi sur Je front lorrain, l'activité ; combative est restée minime dans la msti-. uée. > Dans la forêt de Parray et à l'Ojest da Blâment, lo combat de fou s'animent dans l'aprè midi a ralenti à la tombée v-e l'obscurité.Hier, nous avons descendu 26 avions onnemis et 2 ballons captifs. L? lieutenant Backler a abattu son 8S' adversaire, le lieutenant Poetter sur 22*. Théétre de la guerre à l'Bst. Finlande du Sud-Ouest. La Fialaado du Sud-Ouest est purgée de l'eanemi. Dm troupes allemandes an coopération avec des bataillons finnois ent corné l'ennemi antre Lathy et Tavoatehus, l'ont attaqué et, en une bataille do 5 jours l'ont battu d'une manière décisive, malgré la résistance opiniâtre et le3 tentatives da percée les plus désespérées. Des foress finnoises lui ont barré le pis-sage vers lo Nord. Investis do toutes parts, après las pertes les plus sanglantes, l'ennemi a mis bas les armes. Nous avens fait 20,000 prisonniers et eapturé 50 eauoas, 2§f mitrailleuses, des milliers de chevaux et de véhicules. Der erste Beueralquartiermeister, LUDEMDéRFF. FRANÇAIS Paris, S mai (8 h.). Dans la région au Sud do Ylllcrs-Bre-toanonx, bombardement violent de pari et d'autre. Des combats auu vifs se sont livrés aui abords du M*naiuea'< au «eufs dosquelï nos troupes eut réalisé quelque avance. Au Sud do l'Avre, nous avons exéeuté hier, on fin do journée, une opération de détail qui a parfaitement i aussi. Nos troupes eut attaqué les pdsiiiom allemandes entre Bailles ot Castel et si sont emparéoi de la eête lt elnsi que d'ui | bais on bordure do l'Avre. \ Le chiffre des prisonniers que nous avoni i fait dépasse la centaine dont quatre effi \ ciers. Dans la région de l'Ailette nos treupei ont repoussé un coup de main allemand Ncs rocennaissancos sa sont montréei particulièrement actives on Weovre et oi Lorraine elle ont ramené des prisonniers Paris, S mal (11 h ). Pas d'action d'infanterie au cours do li journée. Assis grande activité des deui artilleries dans la région au Nord ot at Sud do l'Avre. Nos batteries ont pris sous leurs feux e dispersé des rassemblements allemandi au Sud de Tillors-Brotennoux et veri Castel. Actions d'artillerie asset vlvos sur li rive droite de la Meuso. .TâunnAa nelaoA nertnnt uillanHe à la cêto, est gravement monaoé ; d'autre part, l'ennemi eccnpe le mont Kemmel, qui domine la région et qui peut permettra aux Allemands de tourner* largement notre front septentrional. Si nous perdieas encore du terrain, le ohamp de bataille, déjà restreint, rendrait difficile notre défense et éventuellement notre retraite. » Négociations de Paix — Berlin, 2 mai. M. Radeslavof, président du Conseil des ministres bulgare, est parti pour Bucarett cù il signera le traité de paix avec la Roumanie. Bucarest, 1" mai. Le ministre bulgaro des finances, le ministre turc des affaires étrangères, l'am-bsssadeur d'Allemagne à Censtantineple et le ministre d'Allemagne à Sofia sont arrivés hier à Bacarest. — Berlin, t mal (eftsia'). Bntra les Puissances centrales et le gouvernement de l'Oallraiae a été conclu il y a quelques jours, comme en sait, un ac-eord aux termes duquel l'Oakraiae exportera des quantités considérables de céréales, de légumineuses, de fourrages et de graines, ainsi que des «eufs et du bétail de boucherie. L'organisme chargé du transport eu Allemagne et en Autriche doe produits susvisés s'est déjà mis au travail et d'après les informations refues de Bief, plus de deux millions do quintaux do eéréalos ot de fourrages se trouvent en ce moment à la disposition des Puissances centrales. Dans les derniers jours, 1 206 wagons da vivras divers eût passé la frontière. Yu la disette qui règne en Autriche, la plus grande partie de «es produite a été mise à la disposition du gouvernement autrichien. Cette mesure a été prise en considéra-I tion du fait que les récoltes en Bongrie sent plus précoces et que la monarchie danubienne sera à même de suffire à ses besoins dans quelqwes semaines. Dans les mois do juin ot juillet, ce sera au tour de l'Allemagne à être favorisée. Cependant, les premiers enveis destinés à l'Allemagne sent déjà en route. Les cargaisons do céréales et d'autres produits, venues par la mer Noire, ent été débarquées à Brsï'a et les premiers SO.êOd qulataux do blé roulent en ce moment à destination de l'Allemagne. D'autres quantités vont suivre, et l'importance dos enveis dépendra en grande partie de la situation politique de la République et, en second lieu, de la solution q«i sera donnée à la question épineuse do I la couverture financière des achats et des moyens%e transport. Le nécessaire a été fait pour obvier à ces difficultés. Ess Allemagne. — Berlin, 2 mai. Après avoir rejeté la proposition socialiste demandant le rétablissement du para-I graphe 2 du projet gouvernemental relatif au sufirage universel pur et simple, la Chambre dos députés de Prusse a voté, par I 232 voix contre ISS ot 2 abstentions, le veto plural. — Berlin, 2 mai. La « Gazette Générale de l'Allemagne I du Nord » éerit : — Les ressortissants allemands Bue-ningstein, Amptant et fless, occupant des situations à la Société d'électricité de I Gènes, ont été condamnés à mort par contumace, seus l'inculpation d'espionnage saas qu'uae seule preuve décisive ait été I produite centre eux. Le gouvernement allemand a fait déclarer au gouvernement italien, par l'inter-méilairo do la Suisse, qu'olle le rendait I responsable des conséquences de oette condamnation et que des mesures seraient pri-I ses contre les biens de citoyens génois s? I trouvant en Allemagne, en vue dos dédom-I magements à accorder aux victimes de } cette erreur judiciaire» sans préjudice de mesures de représailles plus sévères. L'Allemagne attend da l'Italie qu'elle I fasse connsrre ses lntentieas au sujet des suites de cette cendamaation manifeste-I ment illégale. » — Berlia, t mai. La « Gazette Générale de l'Allemagne I du Nord » éerit au sujet du rejet par la j Chambre dos députes de Prusse du suffrage I universel pur et simple t — Il ne viendra à l'idée de perseane de ! prétendre que ceux qui ent voté contre le I suffrage universel pur et simple ont obéi I à d'autres considérations que celles que I leur dictait leur conscience. Cependant, 11 est oiseux de vouloir exi-I fer en ee moment que le geuveraemeat I abandonne le principe du sufirage univer-I tel pur ot siaplo. Gn lui deaande aêae de recourir aux I mesures extrêmes, notamment à la dlsso-! lutien de la Chambre des députés. Le vice-président du Conseil des minis-I très n'a laissé aucun doute du reste à ce I sujet. Cependant, c'est là une solution qui ne I s'impose que dans les cas eu d'autres I moyens d'arriver au but no se présen-I tant pas. Il est vraisemblable qu'entre la seconde I et la troisième lecture du prejat, et malgré | I le veto négatif d'hier, un terrain d'entente I entre les différentes parties et le gouver-I nemont pourra être trouvé. » • I En Hollande. I — Amsterdam, 2 mai. Lo « Bandelsblad » apprend au sujet dos 1 I relations kellando-gormaniquos qu'un ae-I eord peut être entrevu dans la question du I sable et du gravier. ' I La Bollande s'est décidée à accorder I libre passage à des quantités illimitée3, I sur simple déclaration du gouvernemeat I allemand que le gravier et le sable ne sent ' I pas destinés à des usages militaires. * I Au sujet de l'utilisation des chemins de ' I fer ltmbourgeel8, les pourparlers conti- I nuent encore à Berlin entre le mlaistre de I Bollaado et le gouvernement allemaad. > L'Allemagne s'engage à ne transporter I par chemin de fer al troupes ni munitions. I Sur es point, l'accord est complet. ) I La seule difficulté qui reste est celle du t I ravitaillement des troupes et le nombre ' I de trains à mettre à la disposition de l'Al-I lemagee. On a tout lieu d'espérer qu'un accord . I Interviendra sur ee point à bref délai. " I — Amsterdam, 2 mai. D'après une information de l'Agence 1 I Bouter, le gouvernement anglais a envoyé I une note diplomatique au gouvernement I des Pays-Bas, concernant la réquialtion de i navires hollandais dans les ports alliés, r I C*tte note s'en réfère aux pourparlers * I engagés entre la Grande-Bretagne et les - ! Pays-Bas, pour démeotrer que la eendl-r I tien mise par la Hollande à la cession de e I san tonnage, à savoir la fourniture d'une .1 I quantité déterminée de vivres, équivalait à un refus, et* que, dans ces conditions, n I l'embargo mis sur les navires hollandais s se trouvant à l'ancre dans les ports des • I pays alliés était inéluctable. e I Lo gouvernement hollandais devait pré-it I voir cette éventualité, le ministre d'Angle-à I terre à La Baye l'ayant averti que dans 1< I cas «ù l'accord proposé ne serait plui a I agréé, les mesures les plus sévères se S raient prises à l'égird de la Hollande, a I Une déolaration identique a été faite pai é i les Etata-Unia. En Italie — Lugane, 2 mai. Les correspondants de guerre au Iront italien signalent do fortes chutes de neige dans la plaine. Ces conditions climatériques, disent-ils, entravent l'envoi des renforts autrichiens, et, dans aes conditions, 11 est peu probable que de grandes opérations seront exécutées eu ce moment. En Amérique. — Washington, 2 mai. Lo secrétaire d'Btat peur la guerro, M. Baker, déposera selon toutes probabilités à la séanco de demain de la Chambre us projet visant une augmentation des effectifs de l'armée, destinée à opposer une barrière à la marche en avant des Allemands.La question do l'équipoment et du transport des troupes en Burepe a été diseutée aujourd'hui dans une réunion du Comité de guerre. Les fonctionnaires du département de la guerre disent que, d'après les derniers rapports relatif au tonnage disponible et aux stocks de vivre3, il sera possible de transporter ea Europe un eentingont d'au moins trois millions d'hommes. En France. —- Genève, 2 mai. La Chambre française a repris mardi la discussion du projet do loi instaurant un monopole officiel de l'alcool. Goaève, 2 mai. • Mercredi, le grand Conseil de guerte de l'Entente s'est réuni à Paris en vue de nouvelles délibérations. La France, i'Angieterre, l'Italie et les Etats-Unis y soat représentés. — Genève, 2 mai. Oa mande de Toulouse qu'on signale des chutes de neige abondantes dans tout le Sud-Ouest et le centre de la France, de même qu'en Auvergne, où le thermomètre est descendu à zéro. — Genève, 2 mai. Lo premier « Salon » parisien depuis 1914 vient d'être ouvert la 1" mai. Cotte oxpositien affecte un caraetère prèsqueaexclusivement militaire. — Paris, 2 mai. Le < Journal Officiel » publie la loi retirant da la circulatien les pièaes de 2 fr., do SO centimes et de 29 centimes frappées à l'effigie de Napoléon couronné de lauriers.L'administration des finances fixera la data ot ces monnaies cesseront d'avoir cours légal. En Ukraine. — Berlin, 2 mai. Lo député Blbort, du groupe social-démocrate, a parlé aujourd'hui à la Commission centrale du Reichstag des événements de Kief. Il a dit que la nouvelle do l'arrestation des membres du gouvernement oukrai-nien ot des mesures de sévérité prises par le général von Blckkoru a ému la population allemande et prie en conséquence la Commission eontralo de se joindre à lui peur prier le Ckaueellor d'exposer la situation vraie on Oukraino. Faisant droit à ce vma, la Commission eontralo a ekargé sent président de se mettre en rapport avee lo Ckaneelior. En Angleterre. — Londres, 2 mai. Le < Times » annonce que lord Frenoh fait on oe moment un voyage d'inspeetien en Irlande, accompagné d'un grand nombre d'officiers d'état-major. — Londres, 2 mai. Le correspondant du « Daily News » à Gladford télégraphia qu'un grand Incendie a éclaté dans le district minier de la Clyde. Plusieurs dépêts do pétrole ent déjà été | détruits. " L'intérêt national „au Congo belge M. Lebureau fait des siennes jusqu'au fend de l'Afrique eontralo. dit la « Nation Bslge » —- ei-devant lo « XX' Siècle » — qui paraît à Paris. Cela ne nous étonne pas trop, mais avouons que nous avons tout de mémo été un peu effrayés de l'iaourie — pour ae pas dire pis — révélée par le passage suivant d'uae lettre adressée du Congo à un de nos amis. —fcLa gouvernement a eu l'intention de vendre la ferme de Tsnopo, qui était en plein rapport et prospérait, de l'avis des gens qui l'exploitaient. Il suffisait d'ailleurs d'y faire une visite : pour s'en rendre compte. ! Le bétail y était splendide. Or, il paraîtrait qtse la vente devait se faire do la main à la main à la firme. ^ ^ Lever, qni, par le même fait, aurait au les rives de la Tshope, le losg des routes, et se serait trouvée maîtresse d'utiliser cette puissance quand bon lui semblerait. C'est à la suite des protestations d'un groupe do fonctionnaires congolais, signa-laat qu'il y aurait suffisamment de Belges prêts à reprendre cotte exploitation, soit immédiatement, soit après la guerre, que la ferme n'a pas été vanduo à la firme Leyer, mais plutêt que de la vendre à des capitalistes belges, le gouvernement ne l'a plus mise ob vante du tout. Il l'a abandonnée, et actuellement tout commence à tomber eu ruine et la breusso a envahi les plantations. Il résulte do oos ligaes qu'il y a eu dans cette affaire des fonctionnaires qui ont fait leur devoir et d'autres qui ont fait le contraire.N'empêche que celui-ci ont enoore eu,

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