L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 30 Août. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bk16m3472p/
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PRIX DES AN NOM CES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — A«a. linanc. (avis d'ass. de soc.), 1* liine, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1J0; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Séparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à i hi et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PlUVDEfe AUUiVNEMEMîs : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement son! reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressée» exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. GûLLHEB, Directeiii-Pioprietslrs La » Tribune Libre » est largement ouverte à tous. La Hollande et l'Entente LES EFFORTS D'INDÉPENDANCE DANS LE SUD DE L'AFRIQUE La Hollande et l'Entente La « Bheinisch-Westfalische Zeitung » publiait récemment un article basé sur une communication de la feuille gouvernementale russe * Iswestija » concernant la trahison de l'Entente vis-à-vis de la "Hollande, où celle-ci pouvait voir qu'on avait offert et même promis les Indes orientales hollandaises au Japon à titre de compensation pour son intervention militaire en Sibérie. Les feuilles hollandaises se sont occupées de la question et. par un souci bien justifié, invité le gouvernement des Soviets à publier les documents y relatifs des archives du jou-vernement du Tsar: Leur désir a été réalisé, du moins en partie. On trouve dans les actes de Sasonoffs, l'ex-ministre des Affaires étrangères d'alors, le télégramme chiffré suivant, envoyé à l'ambassadeur russe à La Haye, qui attire son attention sur le soin qu'on devait attribuer à la possession des Indes orientales : « Reçu votre télégramme du 3 janvier. Les troupes japonaises pourraient être amenées sous la pression d'une nécessité militaire. Cette nécessité pourrait être si pressante que la position de la Hollande ne pourrait être d'aucun pouvoir sur la décision des Alliés. » Dans le langage courant, le télégramme de Sasonoffs est simple à lire sans chiffre : « Si la nécessité militaire oblige les Alliés, nous donnerons les colonies hollandaises au Japon et ne nous occuperons nullement de la question de savoir si les Hollandais le veulent ou non. » Naturellement, ces plans qui représentent dans leur forme primitive un abandon de la possession coloniale hollandaise en faveur de l'aide militaire japonais, ne devaient pas être laissés à la publicité hollandaise. Pour amoindrir les craintes des Hollandais et ne pas faire élever de voix ennemies en Hollande, on en revint à acheter les journaux les plus importants qui pouvaient avoir une influence sur l'opinion hollandaise, ou leurs correspondants. La publicité peut considérer la notice suivante des archives du Conseil ministériel russe commis un Document et comme une preuve de ces menées de l'Entente dans les pays neutres. «Journal spécial du Conseil des ministres» annonce de crédils pour.le ministère des Affaires étrangères, pour des besoins pas trop définis. Le journal dit : « Pour l'organisation du combat contre la propagation de nouvelles • nuisibles pour nos intérêts à l'étranger .. » la destination d'un aide financier est désirable pour le correspondant de St-Pétersbourg près le journal " Le Telegraaf », M. Félix Bogadski. Ce M. Bogadski paraît être comme Sasonoffs ainsi qu'on le voit par" une lettre secrète adressée au Conseil des ministres, à la fois correspondant de St-Pétersbourg du « Bues-koje Slowo » de Moscou et du « Temps » de Paris et était connu au ministère des Affaires étrangères comme une personnalité qui possédait l'expérience et savait d'une manière très habile tirer profit des moyens lui fournis pour son information. C'est pourquoi on lui donna sur les fonds des reptiles du Conseil des ministres « jusque la fin du la guerre •> 750 roubles par mois. Cette décision du Conseil des ministres fut confirmée par le Tsar, et ainsi le « compétent M. Bogadski » reçut jusqu'à la révolution de novembre 1917, du ministère des Affaires étrangères, son « tribut ». Guerre sur Mer Berne. 27 août. — Les deux grands vapeurs des Messageries Maritimes « Polynésie » et « Balkan » ont sombré. [,e premier a heurté une mine pendant le trajet de Rizerie à Salonique ; le second a été torpillé près de la Corse. Paris, 27 août. — Du » Petit Parisien » : — Le croiseur de garde « Perdreau » a été coulé le 13 août, au large de la côte africaine, où le navire de patrouille « Gloire de Marie » a aussi été coulé le 18 août. » Amsterdam,26 août.— Le vapeur «Otistetrax»998t. a été torpillé ce matin dans la mer du Nord. On est sans nouvelles de son équipage. Il avait été réquisitionné en mars 1917 par le gouvernement anglais et voyageait entre l'Angleterre et la France. Le torpillage n'est pas encore officiellement confirmé.Stocbkolm, 27 août. — Le vapeur suédois Héros (500 tonnes brut), qui se rendait de Gothenburg à nouen, a été torpillé. Berne, 27 août. — Il résulte des déclarations des survivants du navire de guerre américain * San-Diégo » que le navire a été torpillé par un sous-marin allemand; il n'a donc pas été victime d'une mine comme il avait été annoncé tout d'abord. Ce sous-marin a encore coulé vers la même époque, au large de Glouceston, quelques navires de cabotage.* Berlin, 27 août. — Nos ennemis gardent le silence sur leurs pertes de navires, même si elles ne sont pas dues aux attaques de nos sous-marins. line note relative aux assurances maritimes, publiée par la presse anglaise, nous apprend qu'un incendie a éclaté à Vancouver à boni du vapeur « Prince Georges » et que le vapeur € Jukomar» » s'est échoué dans le cariai de Tsuchima, au milieu d'un cyclone. Lyon, 27 août. — On mande de New-York au « Nouvelliste » : — Le vapeur canadien « Triumph », capturé par un sous-mariu allemand, croise à la côte de la Nouvelle-Ecosse, ayant à bord un équipage de prise de 16 hommes, deux eanons et un appareil de radiotélégraphie. Il a déjà coulé plusieurs chalutiers, dont les équipages ont été débarqués dans les ports canadiens. Les Efforts d'Indépendance dans le Sud de l'Afrique Le Comité central du Parti National du Sud de l'Afrique a adopté une résolution dans laquelle l'application du droit d'aulonomie des peuples, publié par l'Emeute, esl également demandée pour le Sud de l'Afrique. Cette nouvelle est en ce moment sans aucun doute d'une haute importance. Jusqu'à présent, en effet, on a cru que les Sud-africains approuvaient de toutes manières les buts de guerre impérialistes de l'Angleterre.La vérité au sujet de l'Afrique du Sud vient au jour dans une certaine mesure quand on se rappelle que le ministre-président Sud-africain, le général Botha, a parlé dans un discours du i! août des troubles menaçants dans le Sud de. 1' Afrique. Des extraits de ce discours publiés tillé-rieuremant dans la Presse hollandaise font voir les choses plus clairement encore. Botha a fait allusion à ce que bien des gens du peuple Sud-jfj'icain excitent à fonder une république, à ce que le général Hertzog aurait reconnu au Parlement qu'une certaine organisation secrète existe dans le Sud de l'Afi ique et que la situation y a été très menaçante à la lin du mois de juin. Par le fait même Botha a avoué pour la première fois l'existence d'une, organisation secrète et d'une sérieuse conspiration qui ne peut être dirigée que contre la domination anglaise. D'autres informations nous apprennent également que ce mouvement secret s'est accru entretemps en étendue et en importance.En portant un jugement sur les événements qui se passent dans le Sud de l'Afrique, il ne faut pas perdre de vue que Botha lui-même s'est anglisé Malgré que le parti d'opposition a exprimé au courant du temps différents votes de défiance à l'adiesse de son gouvernement, Botha a toujours résisté à toutes les attaques. Les véritables Boers le considèrent comme le représentant de l'impérialisme et du capitalisme anglais. Il y a bien d'autres chefs boers qui n'ont pas oublie l'ancien idéal d'indépendance et qui travaillent plus ou moins encore aujourd'hui à renverser le régime de Botha et de sa clique anglaise. Deux groupés sonl à distinguer. Les uns qu'on pourrait appeler des activistes visent la rupture complète avec l'Angleterre, les autres, sous la direction du général Hertzog, cherchent pour des r lisons d'opportunité à amener l'indépendance de l'Afrique du Sud sans rompre complètement avec l'Angleterre Leurs buts visent au-delà des anciens Etats libres des Boers. Ils sont devenus dans un certain sens impérialistes et tendent vers l'autonomie de toute l'Afrique dii Su4 en y comprenant par conséquent Natal et la colonie du Cap, sous une forme plus ou moins prononcée Les activistes proprement dit constituent sans aucun doute le plus grand danger pour l'Angleterre. Il n'est pas facile de juger ici avec certitude jusqu'où s'étend leur influence et quel est le progrès que leur organisation a déjà réalisé. Les activistes travaillent plutôt secrètement alors que Je Parti National, sous la direction de Hertzog, se montre directement au public et doit pour cette raison donner à son programme une forme plus opportuniste. Mais il ressort clairement des discours de Hertzog que le Pani National aussi est convaincu que l'Afrique du Sud aujourd'hui britannique devien ira automatiquement pour ainsi dire et dans in temps rapproché une république complcement autonome au point de vue politique et économique. Dans cet exposé, il a été question d'une doctrine Sud-africaine de Monroë. Cette idée est juste dans ce sens que les nationalistes veulent réserver l'Afrique du Sud aux blancs et rejettent conséquemment l'annexion de nouveaux territoires qui entraîneraient l'augmentation de la population noire. Pour la même raison, ils s'élèvent contre l'immigration jaune et indienne. On ne saurait pa* encore dire aujourd'hui, si le mouvement est capable de réussir par ses propres forces. Une chose est certaine, c'est que ce mouvement d'indépendance crée à l'Angleterre 'des difficultés extraordinaires dans 1 Afrique du Sud, et que les jours du régimede Botha pourraient bien être comptés. Ce qui caractérise l'opinion des anciens milieux boers c'est le fait qu'ils refusent formellement d'admettre; le service obligatoire et de renoncer au recrutement volontaire qui a été en usage jusqu'à ce jour. Botha vient de recevoir sous ce rapport un refus catégorique au Parlement Sud-africain. Les Opérations à l'Ouest Berlin, 27 août. —Tout en proclamant la certitude de la victoire, la Presse parisienne ne doute plus que les Allemands se maintiendront tout l'hiver, en France, sur une nouvelle ligne Hindenburg. M. Clemenceau parle aussi, de «on côté, dans un manifeste à phrases ronflantes en réponse aux félicitations des conseils généraux, des gros sacrifices qu'il reste encore à faire. « Le Matir. » reproche à l'Agence Reuter d'avoir faussement annoncé la chute de Bapaume. NÉGOCIATIONS DE PAIX Berlin, 27 août. — Cette après-midi, les fondés de pouvoir allemands et russes ont signé, au ministère des Affaires étrangères, trois traités complémentaires au traité de Brest-Litovsk. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communique officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux < omminiiqués des Puissances Centrales Berlin, 28 août > soir . Au Sud d'Arras, de nouvellles tentatives de percée ennemies ont échoué. Au Nord de Bapaume et au Nord de la Somme, des attaques anglaises ont échoué sous de lourdes perles. Entre la Somme et l'Oise, combats entre les lignes devant nos nouvelles positions.Des attaques françaises au Nord de l'Aisne ont été rejetées avec des pertes sérieuses pour l'ennemi.Berlin. 29 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière et du général von Boehm. Au petit jour, suivie champ de bataille au Sud-Est d'.xrras, une attaque anglaise s'est écroulée dans nos leux, tout près au Sud de la Scarpe. Yers midi, l'adversaire a repris avec de nouvelles forces ses tentatives de percée. > Entre la Scarpe et la Sensée (ruisseau), il a déclanché 5 charges consécutives. Des régiments pouiéraniens et de la Prusse Occidentale ont, hier aussi, brisé l'assaut ennemi; efficacement soutenus par l'artillerie prenant les assaillants sous un feu de flanc, ils ont chaque f< >is rejeté ses vagues d'attaque. Boiry-Notre-Dame a été le foyer d'un combat acharné. A 3 reprises les ruines de cette localité ont été réenlevées à l'ennemi par des contre poussées. Enfin, dans la soirée, une nouvelle charge a permis à 1 adversaire de la prendre définitivemont. De part et d'autre de la route d'Arras à Cambrai, ce sont des régiments wurlember-geois qui ont avorté la poussée principale de l'offensive anglaise. Ici, l'ennemi s'est vainement lancé à l'assaut à pept reprises. Sur la route et dans le terrain avoisinant, des chars d'assaut ont toujours de nouveau essayé d'avancer; les fantassins ont suivi en masses' compactes. Dans les tirs de nos mitrailleuses et de nos canons postés en première ligne, leurs efforts se sont brisés; là où l'adversaire a fait irruption dans nos positions, notre contre-attaque l'en a complètement redélogé Au Sud de Crois.illes ainsi qu'au Sud de Mory, nous avons repoussé des attaques britanniques.Au Sud-Ouest de Beaumont, pas d'actions d'infanterie. La ville, a été exposée à un feu violent des batteries anglaises. &u cours des combats du 27 pour la possession de Thilloy, le régiment d'infanterie n° 206 s'est tout particulièrement signalé. La 9° compagnie de ce régiment, bien que voyant que ces derrières étaient menacés par une interruption ennemie plus au Nord, a lenu la lisière Ouest de la localité jusqu'à la dernière cartouche, puis à la baïonnette. De sa propre initiative, la 3e compagnie lui est alors venue à la rescousse et a redélogé l'ennemi du village. Au petit jour, l'adversaire a renouvelé ses charges au Nord de la Somme, entre Fiers et Ourlu. Près de Herdecourt, il a pénétré dans nos lignes Par une contre-poussée, le 2e régiment de grenadiers de la garde impériale « Kaiser Franz », commandé par le major Otto, et coopérant avec des compagnies d'un régiment de la Hesse, l'en a rejeté Entre la Somme et l'Oise, en avant de nos nouvelles positions, nos avant-troupes ont conservé le contact combatif avec l'adversaire qui, le 27, n'a suivi qu'avec beaucoup de précaution, hier, un peu plus vite, par Dompierre Belloy-Nesle-Beaulieu-Suzoy. Elles l'ont plusieurs fois obligé d'entreprendre des attaques sanglantes et l'ont évité ensuite en se retirant. Au Sud-Ouest de Noyon, après une prépa-râtion des plus violentes par leur feu, l'ennemi a attaqué nos lignes abandonnées. Noyon a été l'objectif d'un feu roulant ennemi ; la ville se trouve devant notre front de combat. Au Nord de l'Aisne, soutenus par des Américains, les Français ont repris leurs attaques. Ils ont été refoulés avec les pertes les plus lourdes. Près de la bu lté de Pasly, des régiments de tirailleurs de la cavalerie, ayant mis pied à terre, ont rejeté l'assaut 5 fois répété de l'ennemi ; plusieurs chars d'assaut ont été anéantis. * Berlin, 28 août. — Officiel. A l'Ouest de l'Angleterre, dans la zone barrée, nos sous-marins ont coulé 18,000 tonnes brut. Vienne, 27 août. — Officiel de ce midi. Sur plusieurs points du front en Italie, duels d'artillerie et combats entre patrouilles. Bozen-Gries a été de nouveau le but des attaques aériennes ennemies; elles n'ont pas causé de dégâts. En Albanie, nos troupes victorieuses, poursuivant l'ennemi en retraite, ont gagné du terrain au Sud de Fieri et de Berat. Des deux côtés de la vallée de la Tornica (affluent du Devoli supérieur), où des détachements français nous ont opposé une opiniâtre résistance, nous avons aussi pris d'assaut les postions de l'ennemi et l'avons forcé à la retraite. * Sofia, 25 août. — Officiel. Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du lac d'Ochrida et dans la boucle de la Crerna, courtes attaques d'artillerie de part et d'autre. A l'Est du Dobropolje, une batterie e*nemie a bombardé un de nos hôpitaux militaires portant clairement ses signes distinctifs. Après une préparation d'artillerie, des troupes d'infanterie anglaise ont aitaqué avant l'aube nos postes avancés établis sur les deux rives du Vardar; elles ont été dispersées par notre feu et ont subi de fortes pertes. Pendant la journée, assez violente cSnonnade au Sud de Huma et près du Vardar, notamment au Nord du village de Patulbukovo. Dans l'avant-terrain de nos positions établies au Sud de Barakli et de Dsçfaumaja, nos troupes de reconnaissance ont atlaqué deux compagnies .l'infanterie britannique et les ont dispersées, malgié leur supériorité numérique, au cours d'un corps à corps; des prisonniers sont restés entre leurs mains. —*o» — Berlin, 27 août. — Officieux. Les violents combats qu'il nous a livrés hier, entre Arras et la Somme, n'ont pas rapproché l'ennemi de son objectif, qui est la percée de notre front, bien qu'il ait déployé des eflbils acharnés et mis en ligne tout le matériel et les troupes, fraîches dont il disposait. En esquivant à temps sec att iques et en le contre-attaqu.int àM'improviste, nos chefs lui ont sans répit infligé de nouvelles et lourdes pertes. L'étendue du secteur dans lequel les Anglais attaquent, au-delà de la Scarpe, force leurs chefs à mettre en ligne des troupes de plu- en plus nombreuses, et néanmoins c'est en vain qu'ils se battent pour amener une décision depuis le 21 août, c'est-à-dire depuis déjà toute une semaine. Dans le même laps de t.'irips exactement, c'est-à-dire du 21 au 27 mars dernier, nous avions chassé l'ennemi devant nous sur la ligne Fonchy-le-Fer, nu-deli de Albert-Pierre-Mont.lidier et Noyon, et lui avions enlevé 90,000 prisonniers et plus de 1,300 canons. Les nombremses centaine* de milliers de soldats anglais qui combattent aujourd'hui dans le même terrain, ne parviennent, malgré leur supériorité numérique, à progresser à certains endroits que lentement et en nubisiant de fortes pertes, nos impétueuses contre-attaques les refoulant »ans relâche sous le feu de poursuite de nos batteries et de nos mitrailleuses. Aujourd'hui comme précédemment, nés chef* qui commandent en France sont 1 bres d'accepter ou de refuser le combat. Le vaste espace libre créé par notre victorieuse offensive fait la preuve de son utilité dans la grande bataille de mouvement engagée : il nous permet d'atteindre notre unique but. qui consiste à épargner le sang de nos soldats tout en affaiblissant considérablement li force de l'ennemi. Le nombre des prisonniers que nous avons faits au eours des combats livrés le 25 août, entre l'Ailette et l'Aisne, atteint 550. Après l'attaque fructueuse q«e nous avons prononcée le 26 août, à l'Ouest de Chavigny, nous avons intégralement maintenu les positions gagnées sur l'ennemi. m m un i «i h és Puissances Alliées Paris, 28 août (3 h.i. Au cours de la nuit, nos troupes, maintenant le contact avec les arrière-gardes allemandes, ont poursuivi leur avance au Nord et au Sud de l'Avie Elle» ont occupé Chaul-nes, Omiecourt, Balatre, Bovglise, Verpil-lières.Plus au Sud, elles ont pénétré dans le bois de Crapeaumesnil et enlevé Dives. Ce matin, nos troupes ont continué leur progression vers la Somme, elles ont atteint au Nord de l'Avre, la ligne générale Licourt, Potte, Mesnil-le-Petit. Nesle. Depuis hier, une trentaine de villages ont été repris : nous avons réalisé dans le même laps de temps une avance de 12 kilomètres en certains points. * Paris, 28 août (ll'h.). Au cours de la journée, nos troupes ont continué à poursuivre les Allemands qui, sous leur poussée vigoureuse, ont précipité leur retraite sur un front d'une trentaine de kilomètres. Elles ont atteint les hauteurs de la rive gauche de la Somme depuis Cizancourt jusqu'à la région à l'Est de Nesle. Plus au Sud elles bordent la rive Ouest du canal du Nord sur la majeure parlie de son parcours entre Nesle et Noyon. Au Nord de l'Oise, elles ont enlevé Suzoy, Pont-l'Evêque, Vauchelles et Porquéricourt. Notre avance de ee jour a dépassé dix kilomètres en certains points. Depuis ce matin, une quarantaine de villages ont été repris. Dans l'important matériel abandonné par les Allemands, nous avons trouvé trois trains chargés de matériel de guerre et avons J'ait cinq cents prisonniers. Entre Oise et Aisne, de vifs combats ont eu lieu dans la région de Juvigny, au cours desquels les Américains ont vaillamment repoussé plusieurs contre-attaques ennemies et fait quelques progrès. Une forte tentative allemande pour franchir la Vesle au Sud de Basoches et de Fis-mette a été également arrêtée par les unités américaines Journée calme sur le reste du front. * Londres, 27 août. — Officiel. De violents combats se sont livrés lundi, l'après-midi et le soir, entre Maricourt et Bapaume, ainsi qu'au Nord de celte ville. D'importantes troupes ennemies ont exécuté des contre-attaques; elles ont subi de lourdes pertes sous notre feu, mais n'ont pas réussi à enrayer notre marche en avant. Les troupes anglaises et du Pays de Galles ont "" traversé Montauban et avancé le long de la crête des Collines; elles s'y sont emparées d'un bois et ont atteint Longueval, d'où elles ont été repoussées vers Bazentin-le-Grand et sur le bois qu'elles avaient conquis peu avant par une violente contre-attaque exécutée par les Allemands à 6 h. 30. Nous avons arrêté l'attaque ennemie sur cette ligne; puis nous avons continué à marcher de l'avant et nous sommes fixés assez loin du bois vers l'Est. Au début de la nuit, l'ennemi nous a de nouveau attaqués; nous l'avons repoussé à coups de fusil avant qu'il eût atteint nos positions. Au Nord du bois,l'ennemi a prononcé deux contre-attaques dans les environs de Ligny et de Thilloy et refoulé nés troupes avancées de 400 à 500 yards" Après un violent combat, les troupes néo-zélan daises ont avancé jusqu'aux abords septentrionaux de Bapaume. Plus au .Nord, nous avons avancé vers Beugnâtre, tandis que des combats acharnés se livraient dans les environs de Croisilles. Sur notre aile droite, les Australiens ont continué à marcher de l'avant des deux côtés"de la Somme; ils ont fait d'importants progrès dans la direction de Dompierre et à l'Est de Suzanne. Sur l'aile gauche du front de bataille, es Canadiens ont conquis l'après-midi la crête des collines situées à l'Esi de Guémappe. £u Nord de la Scarpe, les Ecossais ont renouvelé !a nuit leur attaque et fait de sensibles progrès dans la direction de Plouvain. Depuis le 2t août, le nombre de nos prisonniers s'élève à 21,000. Rome, 27 août. — Officiel. Violente canonnade dans le secteur Nord-Ouest du Grappa et sor le Montello. Dans la vallée de Concei (Judicarie), nous avons immédiatement enrayé une attaque dirigée par les Autrichiens contre nospo^itio1 s. A l'Ouest d'Asiago. malgré le_violent feu ennemi des détachement» britanniques ont pénétré dans les positions ennemies. Après un corps à corp» acharné, ils ont maîtrisé leurs adversaires, fait 270 prisonniers, dont 6 officiers. et ramené 6 mitrailleuses dans leurs lignes. Sur le cours moyen de la Piave, nos détachements de reconnaissante se sont emparés d'armes et de matériel'de guerre. Au milieu de conditions climatériques défavorables, nos aviateurs ont efficacement bombardé des champs d'aviation et d'autres buts militaires. Les Etats-Unis suppriment la libirté de la parole D'après une communication du « San Francisco Examiner », un des dirigeants du pnrti socialiste, M. Débits, a dit dans un discours prononcé à l'occasion d'une assemblée publique, ce qui suit : « Les Etats-Unis sont placés sou» un régime autocratique ; c'est le »eul pays où une femme peut être condamnée à 10 ans de prison, pour avoir exercé le droit de la liberté de la parole. Soyez persuadés que les hobereaux n'existent jïas exclusivement en Allemagne. On nous cite sans cesse les hobereaux de Berlin afin de nous cacher ceux de notre propre pays. Chez nous où l'on lutte pour la consolidation de la démocratie, il est dangereux de dire sa propre opinion, aussi honorable soit-elle. » M. Debbs a été mis en accusation pour ce discours. DÉPÊCHES DIVERSES Genève, 27 août. — On pense que l'entretien que le prince de Ratibor, ambassadeur d'AMemagae à Madrid, a eu avec le roi Alphonse se rapporte à la réponse du gouvernement allemand à la note de l'Espagne. A ce sujet, on télégraphie de Saint-Sébastien que l'ambassadeur d'Allemagne y est arrivé hier après avoir roulé toute la nuit en automobile. Genève, 27 août. — De l'Agence Radio : — Une importante conférence a eu lieu à Saint-Sébastien entre M. Dato, ministre des aff-ires étrangères, et M. Hardinge, ambassadeur d'Angleterre, qui est ensuite immédiatement parti pour Londres. Jusqu'à présent, les journaux parisiens manifestent plus d'inquiétude que de satisfaction à propos de la situation en Espagne. Le « Temps » publie des avis alarmants de Barcelone. » Paris, 27 août. — On mande de Saint-Sébastien : — Contrairement au bruit qui a couru, M. Dato affirme qu'il est inexact que le gouvernement espagnol ait déjà reçu la réponse de l'Allemagne à sa note. M. Dato a déclaré en outre que le prochain Conseil des ministres ne se tiendra sans doute qu'après le ltr septembre. Londres, 27 août. — On mande de Santander au « Times » : — M. Dato a annoncé la saisie par l'Etat de tous les navires espagnols. Le gouvernement réglera l'emploi de la flotte marchande en se basant sur les besoins du pays ; en outre, il s'entendra avec les puissances étrangères au sujet des exportations de minerais et d'huile d'olives. » Zurich, 27 août. — La «Nouvelle Correspondance» apprend de Madrid que le ministère espagnol publie une note d'après laquelle l'Allemagne a consenti à verser une indemnité de 600,000 pesetas à la famille du compositeur espagnol Cranados, qui avait péri dans un torpillage. Cette somme a été accordée par acte notarié. Berne, 27 août. — On mande que plusieurs socialistes suisses et étrangers sont réunis en ce moment à Interlaken pour discuter la question de la paix. Jusqu'ici, on ne possède pas encore de détails sur cette conférence. Genève, 27 août. — Le procureur général de la Confédération suisse a ordonné par télégramme la mise en liberté provisoire de Henri Guilbeaux, après une détention de trente jours. On prétend que c est M. Muller, président du département fédéral de justice et de police, qui a donrré l'ordre de relâcher Guilbeaux. Paris, 27 août. — Dans sa séance d'avant-hier, le Comité exécutif du parti radicaJ-sociaiiste a énergi-quement protesté contre la condamnation de M. Malvy. Il a voté un ordre du jour exprimant le vœu de voir tous les vrais républicains unis dans la lutte contre les calomnies et les menées de la presse réactionnaire. Londres, 27 août. — Lord P.eading, ambassadeur d'Angleterre à Washington, dément formellement le bruit qu'il serait venu en Europe pour préparer la conclusion d'une alliance olfensive et défensive entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Londres, 27 août. — A rencontre du « Times », qui prétend que lord Lansdovrne et ses idées restent isolés en Angleterre, l'hebdomadaire radical « The Nation » se dit en mesure d'affirmer que, depuis la publication de sa première lettre, lord Lansdowne est un des hommes d'Etat les plus populaires auprès de l'armée anglaise. Londres, 27 août. — L'Indépendant Labour Party publie un manifeste réclamant la réunion d'un congrès ouvrier internationale dont le Britisch Labour Party prendrait la direction et invitant le gouvernement à donner aux délégués des ouvriers anglais les passeports et les facilités nécessaires pour pouvoir y assister. Londres, 27 août. — La grève du personnel féminin du Métropolitain est terminée. Les grévistes ont reçu la promesse que l'unifiration des salaires sera examinée prochainement. Ils ont fêté leur vietoire en chômant pendant la journée de mardi. Berlin, 27 août. — Il résulte d'une information du « Times » que le manque de charbon menace de devenir pour l'Angleterre et ses alliés d'une gravité telle que le gouvernement anglais a décidé de nommer un spécialiste qui consacrera tous ses efforts à augmenter l'extraction du tharbon. Amsterdam, 27 août. — On mande de La Haye à l'Agence Vaz Dias : — Ce matin, aux bouches occidentales de l'Escaut, un avion anglais a lancé deux bombes sur le navire de garde hollandais « Winningen ». Les projectiles sont tombés dans les flots, très près du navire. 4m* année. — !S° 201 JOURNAL QUOTIDIEN — Le V : jLQ centimes Vendredi 30 Août 191&

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