Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 04 Juin. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767h4k/
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A'OMERO w\dentimes. ■ 2 : 38e ANNEE \ JFIN. — A. 35. » MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'ANNEE PRIX D'ABONNEMENT RÉDACTEUR EN CHEF: Les annonces sont reçues au bureau du Journal Un AN (Belgique) Fr. 6.00 Georges WarfaaZ, || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX (Étranger 10.00 51, RUE OSY. exemplaires seront envoyés à la rédaction L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. Téléphone 17 21 Anvers Les manuscrits ne sont pas rendus. r es abonnements prennent cours le 1"' octobre de chaque année Bruxelles . 68. rue Maes. Les articles signés n engagent que leurs auteurs. CARNFT HEBDOMAHAIRE l'X ROI FROUSSARD. — 1830. — FREDERIC D MERODE. — LE TENOR ET « L'ECHOTIER ». -LA FIN D'UN COMBAT DE BOXE. — DURA LE: SED LEX. — LE PRIX D'ARTISTE. Voilà toute l'attention de l'Europe attirée par ce f: irteux prince de Wied, roi d'Albanie et empereur de froussards. En effet, l'exemple de la fin tragique de M; xi mi lien au Mexique doit lui avoir inspiré une craint salutaire. A la moindre alerte, il fiche le camp, abandoi ne royaume et honneurs, pour chercher un abri sur le navires de guerre. Là sous la protection des canons, il redevient crâne. \ra les Albanais, peuple guerrier par excellence, doivent avo une piètre opinion de leur Mbret. Pour l'honneur de l'El rope civilisée on aurait pu choisir un souverain moin froussard. Cela n'est guère une recommandation poi l'Allemagne, ni pour l'article « Made in Germany ». C que les Français doivent rigoler. * * * Au moins, nous autres Belges, si notre territoire n'e: pas grand, notre courage l'est d'aijfanl. plus et nous poi vous enregistrer à tout moment des actes de bravoure <J nos concitoyens. L'histoire de notre pays fourmille d': ventures héroïques, c'est ce que le lieutenant-colonel T; hon et son corps d'officiers entourant le vieux clrapea des Chasteleers de 1830 commémorait par sa présence la cérémonie de la translation au cimetière communal c Berchem des restes du comté Frédéric de Mérode, foi dateur du corps de chasseurs éclaireurs, qui tomba a combat de Berchem le 24 octobre 1830. Ce fut" une eén monie au caractère particulièrement grandiose que cet manifestation patriotique de lundi dernier. La garde civique et l'armée prêtaient leur concours la cérémonie avec musiques et drapeaux. Le Roi s'éîa fait représenter par le général-major Deruette et le coït mandant Doutrepont, officier d'ordonnance. Les autoriu civiles, militaires et religieuses rehaussaient la cérémon de leur présence. Des membres de la famille de Mérodi et notamment la comtesse dp Mérode-Westerloo et s fille, le comte Jean de Mérode, grand-maréchal de 1 Cour, la comtesse Jean de Mérode, leur fils et leur fille la comtesse Werner de Mérode et ses enfants, le coml Louis de Mérode, le comte Félix de Mérode, le comte cl Grunne, le comte F. de Beauffort, le comte de Ribeai court, le baron et la baronne Van de Werve et de Schi (!:■, et plusieurs autres petit-neveux et arrière-neveux d glorieux héros de 1830 s'étaient fait un devoir d'assisté à cette funèbre cérémonie. La ' réception s'est faite à 10 h. 1/2 à la maison coït munale de Berchem, par le Bourgmestre, entouré d Conseil communal, et par les membres du comité de Me rode. Les absolues furent dites dans la vieille église paroi1 siale de Berchem. Toutes les sociétés de Berchem, sans distinction d parti, les cercles patriotiques et d'anciens militaires, le enfants des combattants de 1830, et quantité d'autres si ciétés d'Anvers et des communes environnantes, et méni de Bruxelles, avaient envoyé leur adhésion et escortaier avec leurs drapeaux, voilés de deuil, la dépouille mortell de l'héroïque volontaire, dont Berchem s'honore de cor servir les restes. Le cerceuil était placé sur un affût: de canon et recoi: vert du drapeau tricolore. Dans le cortège figurait aus; le drapeau qui se trouvait, en 1830, à l'affaire de Bei chem, auquel de Mérode, mortellement blessé, fit attache sa cravate. Cette relique historique était escortée par un délégation de chasseurs-éclaireurs de Bruxelles. Le corte ge s'est dirigé vers le nouveau cimetière par la grand chaussé;-, extra muros, et par la nouvelle avenue Royale sur le parcours, les réverbères étaient allumés et voilé de crêpe. Deux discours furent prononcés au cimetière l'un par M. Cootmans, bourgmestre de Berchem, l'autre par le vice-président du comité. L'inhumation dans le nouveau caveau, préparé au rond-point principal du cimetière communal, se lit après tes prières liturgiques, au milieu des salves et des sonne ries de cloches, tandis que la garde civique rendait les honneurs et que les drapeaux s'inclinaient, au-dessus de ^ la dépouille mortelle. \ l'issue de la cérémonie funèbre, le cortège a repris la route de Berchem et est venu défiler autour de la statue de Mérode, où la « Brabançonne» fut exécutée. s * * * i- Thémis gaie, cela arrive quelquefois. La séance du tri-bunal correctionnel du 28 mai 1914 figurera dans les an-s nales comme une des plus amusantes de la saison, pardon... de la session. Pendant une heure durant ce fut '> une tempête de rires, un feu d'artifice d'esprit. On plai r dait l'affaire Z..., un échotier, de journal hebdomadaire, '- un fournisseur de « eouliches » prétend la défense, un er:-s tique d'art affirme l'attaque, contre M..., artiste de l'O-r péra Flamand. On se rappelle que ce dernier, mécontent e d'une critique émise par le premier au sujet de l'interprétation d'un rôle, avait infligé au plaignant une correction raffinée, qui, au point de vue des soins apportés à son >t administration, le classait d'emblée au premier rang de? 1- boxeurs de marque, aux côtés de Joe Jeanneite, Carpen-e lier et autres virtuoses du noble art de casse-figure. Vir-1- tuose du chant et de la boxe, ce n'est pas encore si mal 1- pour un ténor. 11 La bataille oratoire entre les avocats : Mtres Stoffels à et Ullmanii pour le plaignant, et Mtre de Ravenne pour e l'artiste, fut aussi chaude que le fut le combat de boxe. 1- On entendit de nombreux témoins : u Le sympathique directeur de l'Opéra Flamand, M. Fontaine, qui ne put que venir prôner les vertus de son se-e crétaire-adjoint. MM. Steurbaut et Fé Derickx, lui succédèrent. Ensuite M. Schrey et Mlle Bolloy, qui pré-à tendirent déposer en flamand. il Avons-nous dit que toute cette affaire se plaidait en 1- français. Evidemment, puisqu'il s'agissait de l'Opéra ■s Flamand. Ce qui fit dire à un de nos spirituels avocats e que dans toute cette affaire il n'y avait eu que les giffles -, qui furent flamandes. a Puis, ce fut au tour des avocats de batailler ferme. La a défense eut un mot malheureux en appelant gracieusement la presse hebdomadaire, «la presse à scandales», elle e eut pu éviter aux spectaieurs une confusion de nature à e causer aux journaux hebdomadaires honnêtes un préjudi. 1- ce sérieux. I- Mtre de Ravenne donna aussi lecture el'une lettre qu'il u s'était fait adresser par le président de la Section Anvers-r Limbourg de la Presse et élans laquelle celui-ci affirmait que M. Z. 11e faisait pas partie de l'Association et qu'il 1- ne le considérait pas comme journaliste professionnel. u Comme gaffe, c'en est une de dimension. On aurait pu répondre à l'honorable défenseur qu'il existe en Belgique 2500 périodiques rédigés par des journalistes non professionnels qui sont des savants, des ingénieurs, des médecins, des avocats, tous gens d'une e honorabilité parfaite et de haute compétence qui ne peu-s vent faire partie de l'Association de la Presse, parce que 1- le journalisme n'est pas leur unique occupation et qu'ils e n'en vivent pas. Par contre, il y a de nombreux gratte-f papiers, fournisseurs attitrés: des faits-divers, chiens crè-e vés etc., voir la 4e page, celle des annonces, qui se tar-- gent avec suffisance du titre de journaliste parce que professionnellement ils font partie d'une association de presse. ;i Le président de l'Association de la presse aurait pu s'abstenir dans cette affaire. Du reste, le plaignant aurait r pu faire partie de l'Union de la presse périodique, asso-e ciation de journalistes non professionnels. Bref, à une demande de dommages et intérêts de frs. ? ioeio pour le dommage physique et moral subis, le tri-; bunal, composé de Mtres Mois, Mark et Boelens, al-s loua 50 fr., et tenant compte des considérations de la , défense qui plaida que «dans le cas actuel, il ne s'agit pas de critique, mais d'une note méchante faite pour jeter le discrédit sur notre réputation d'artiste. Ces procédés-là ne relèvent pas de la critique, elles sont condamnables et excusent dans une très large mesure le geste un peu vif auquel nous nous sommes laissé entraîner dans un moment de surexcitation parfaitement compréhensible ». Il jugea que la correction infligée ne valait pas plus de frs. 26 d'amende. C'est donné, celles de Carpentier sont plus chers. A la fin de l'audience '/.... reçut les félicitations de ses amis qu'il convia à un banquet qui sera donné à l'Ours. Ainsi finit cet incident joyeux. En Belgique, tout se termine par des banquets. ARMAND JOSSE. N O T E DE LA REDACTION. — Au sortir de l'audience nous entendîmes quelqu'un faire remarquer les divergences de vues des différents tribunaux <-t l'écart énorme ele's peines. Ainsi dans une affaire analogue celle de notre confrère ele la presse quotidienne Rip et un chasseur-éclaireur de la garde civique pour une correction infligée à la Flora, le tribunal condamna à frs. 5,—-d'amende seulement sans dommages et intérêts. Rien de plus naturel, que le sympathique président de l'Association efe la presse en prenne bien note, pour un journaliste professionnel et un garde civique, le tarif n'est que de'5 frs. (militaires et bonnes d'enfants ont toujours une réduction), mais pour un critique non professionnel et 1111 artiste, c'est plus cher. (Ici les ténors n'obtiennent même pas le prix d'artiste, c'est dégoûtant). Carnet du Grincheux ŒUVRES SOCIALES MONDAINES. C'est un vent nouveau qui souffle. Le vent tics oeuvres sociales mondaines. L'oisivité des daines du monde s'est lassée des five o'clock, des pâtisseries voir des garçonnières. Les œuvres sociales attirent les belles désœuvrées ou les vieilles pécheresses en mal de vertu, lit comme les femmes ne savent jamais rien faire sans exagération nous entrons dans l'ère des abus. Il fut un temps où les élégantes n'avaient cure que de changer de toilette six fois par jour, de rêver à des colliers, des bagues, des garnitures de chapeaux, à suivre la mode non seulement pour les choses du vêtement mais pour ce qui concerne l'esprit. Elles furent tour à tour ardentes admiratrices du symbolisme, portèrent perruques acajou, se livrèrent aux pratiques de l'occultisme, consultant les devineresses et chiromanciennes. Le moderne style boideversa ensuite les appartements pour faire place au style futuriste. Le cubisme ayant gagné décorateurs et ébénistes, le règne des commodes tra-pédques à tiroirs divergents fut en honneur. Cela ne se borne pas à l'ameublement. Les réceptions prennent un caractère particulier, nous tombons dans l'amour des reconstitutions. Le bal de femmes-fleurs, évocation délicate de Parsifal, va faire fureur. Les cerveaux mondains travaillent et montrent leur puissance Imaginative. Bouleversons nos salons de fond en comble, transformons-les en une gare, avec des salles d'attente, un vestiaire consigne. Déguisé en chef de gare, le maître de la maison recevra ses invités costumés en voyageurs. On soupera assis sur des malles. Ce sera un bal « dans le train». Tout cela 11c suffit pas à l'activité mondaine.Si à l'annonce de la guerre des Balkans, tout le monde se fit' infirmière, et qu'il fut de bon ton d'empester ei -la ronde l'iodoforme, sous prétexte de visite aux hôpitaux, à présent c'est une nouvelle folie, un cas pathologique, les femmes se mêlent d'œuvres sociales, de salaires d'ouvriers, de ménages pauvres, de l'élevage des enfants... d'autrui. De la vente et de l'achat, de la production et de la consommation. Et pendant ce temps elles oublient de régler leur fournisseurs, elles éreintent lenirs sujets, et embêtent leur mari, ('es derniers espèrent la création d'une nouvelle ligue de femmes, pour diriger le ménage et élever les enfants de celles qui s'occupent d'œuvres sociales mondaines. LE GR INC H El. X. s au PHENIX BELGE 3ÎS5 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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