Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 07 Mai. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x82j/
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MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'AGEE PRIX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. r nn «Vnnv. nvnnnnnl nminn 1a 1*' A n nVl omi U onriûû RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 1721 Anvers Bruxelles : 68. rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau clu Journal Il sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés ri engagent qice leurs auteurs. CARNET HEBDOMADAIRE LA PHILANTHROPIE DE LA REINE. — LA JOURNEE DE LA TUBERCULOSE, — LES CHEFS D'ORCHESTRE CI NE.M ATOURAPHIES. — L'APPEL DES PATRONS-COIFFEl RS. On connaît l'intérêt que porte notre gracieuse Souveraine à toutes les œuvres philanthropiques et surtout aux œuvres de la protection de l'Enfance. Sa Majesté ne se contente pas de patronner les nombreuses œuvres exis-tentes, elle paye de sa personne et désire se rendre compte de visu de la marche et de la prospérité des institutions de bienfaisance et de charité. S'il est une œuvre digne d'encouragement, c'est certes celle du GRAND AIR pour les petits, dont le but est de procurer des vacances gratuites aux enfants ché-tifs, de leur faire goûter les bienfaits de l'air vivifiant de la mer ou de la campagne. Chaque année, à cette époque, la Reine, patronne de l'œuvre du Grand Air, accorde un séjour de deux semaines dans la colonie de Wenduyne,. à .un contingent d'enfants choisis dans lés écoles communales et libres de Bruxelles. A tour de rôle, garçons et filles sont favorisés par elle: cette année, les filles composaient la petite troupe.Notre Souveraine désirant s'assurer au retour de la petite troupe des bienfaits de la vacance, a fait une visite à l'improviste à l'œuvre, et a contemplé, sans en contrarier la touchante effusion, la rencontre des mamans "avec leurs fillettes, jouissant de leur naïf bonheur en véritable mère de famille. Une ovation populaire aussi vibrante que spontanée, salua notre Souveraine philanthrope qui était accompagnée de sa dame .d'honneur, la comtesse d'Oultremont, da' M. le baron H. de Woèlmont, grand maître de sa maison. .. * * La philanthropie est à l'ordre du jour. On prépare avec une activité fiévreuse la journée de la Tuberculose. Le Comité organisateur de la Journée de la Tuberculose, la grande fête de bienfaisance du 17 courant, a fait comme l'an passé, un appel aux commerçants pour les inviter à décorer leurs étalages au moyen des insignes mis <'ii vente. Et l'on a' déjà pu constater quel empressement vraiment significatif," nos commerçants mettent à répdn-- dre à cet appel. Mlle L. Marsily, la dévouée secrétaire du comité, a déjà reçu de très nombreuses commandes pour des centaines d'insignes. L'émulation se manifeste d'ailleurs sous les formes les plus diverses. Plusieurs restaurateurs, pâtissiers, cafetiers, etc., organisent spécialement des five o'clock et offriront à l'œuvre contre la tuberculose une partie de leur recette. Les inscriptions de demoiselles-vendeuses et des commissaires sont plus nombreuses encore que pour les fêtes analogues antérieures. Ainsi se manifeste déjà sous les formes les plus diverses un magnifique mouvement de générosité en faveur des malheureux déshérités qui trouvent auprès de la Ligue contre la tuberculose un appui si précieux. La journée de la tuberculose sera un succès de plus pour l'œuvre. * * * Nous recevons l'appel suivant que nous insérons volontiers:«Les patrons-coiffeurs d'Anvers et environs prient instamment le public de bien vouloir se faire servir dorénavant le dimanche avant-midi, et autant que possible le samedi. L'application très sévère des prescriptions de la loi sur le repos dominical, a valu à de nombreux coiffeurs des poursuites judiciaires suivies de condamnation, uniquement à cause de l'indifférence du public à cet égard. La loi obligeant le personnel à cesser le travail à midi, il est impossible aux patrons de continuer le travail seuls, indéfiniment. Les clients qui se présentent après cette heure, s'exposent donc à une longue attente et « à un travail fait hâtivement ou à ne pas être servis du tout; les patrons ayant dû prendre la décision, pour éviter un surmenage préjudiciable à leurs clients autant R_ qu'à leurs intérêts personnels, de fermer dorénavant leurs [."s; salons de coiffure le dimanche après-midi ». Dans la lettre qui accompagne cet appel, les patrons-coiffeurs d'Anvers et de la banlieue, au nombre de huit cents environ, nous exposent longuement ' leurs doléan-ve~ ces. IUV ((Nous nous trouvons dans une situation fort difficile et S€ pleine de traquenards, écrivent-ils, soumis à la loi sur le ;ls" repos dominical, malgré tous les efforts, faits pour en 11P- être exceptés, ou tout au moins, pour obtenir dans son tu" application le bénéfice de quelques tempéraments, nous sommes victimes d'une part de l'humeur capricieuse du tes public, qui prétend être servi quand il lui plaît, et d'au-3ut tre part, de la sévérité des agents du gouvernement con-traints de faire respecter la loi ». c'e Puisse le public écouter l'appel des patrons-coiffeurs. * * * de . , l ne innovation curieuse est certes celle signalée dans ai- . , la correspondance de Berlin de la « Derniere Heure ». ; Voici comment s'exprime notre consœur : (( Une société vient de se former, à Berlin, pour la ses 1 . fourniture de... chefs, d'orchestre ! Rassurons tout de suite nos lecteurs en disant qu'il ne s'agit pas de chefs d'or- I chestre en chair et en os, mais de leur effigie cinémato- . graphique. » La société en question se propose, en effet, de faire cinématographier les chefs d'orchestre célèbre dans lla- l'exercice de leurs fonctions. Ce procédé permettrait, en effet, de faire diriger certaines exécutions par des chefs Pu- , , , . d'orchestre célèbres. Les essais qui ont ete faits, ont eœ ve- 1 surprenants. L'orchestre dirigé ainsi, cinematographi-111e 1 ^ . Il quement, si on peut dire, est resté, en effet, sous 1 impulsion du chef réputé, qui inspirait, impressionnait et suggestionnait littéralement les musiciens qu'ils « conduisait », tout comme s'il avait été réellement présent. I^e procédé a ceci de particulier, c'est que, l'orchestre ne donnant pas, comme il le faudrait, certains passages "lo- du morceau à exécuter ,1e « chef » est toujours prêt à re ait commencer, inlassablement, sans se fâcher jamais! les I.e célèbre chef d'orchestre Weingartner, qui a étudié rus le procédé, s'est déclaré enthousiasmé. Le système per-ent met, en effet, dit-il, de faire profiter un nombre incalcu-on- Iable de musiciens de l'impulsion de chefs réputés et eélè-du bres, même après la mort de celui-ci. >ur II faut donc s'attendre à voir passer des commandes de ce genre: les « Envoyez-moi, pour dimanche prochain, par colis pos-ife- tal, le chef d'orchestre Ysaye, pour la « Symphonie Fan-of- tastique » de Berlioz, l'ouverture de « Tannhauser » et la eur „ Neuvième symphonie » de Beethoven. Envoyez-moi, dans le même colis, le chef Franz Lehar, pour la « Veuve >m- Joveuse »! ! tes Mais, gare aux erreurs d'envoi. Voyez-vous Franz Lehar dirigeant le '« Crépuscule des Dieux»!! 'er- ARMAND JOSSE. des ■rr?- Le Bilan théâtral La Monnaie et le Théâtre Royal du Parc Voici la saison terminée dans nos deux grands théâtres bruxellois. Pour compléter notre documentation, établissons le bilan de chacun d'eux: LA MONNAIE. Il serait fort difficile d'entreprendre la critique de l'exploitation du théâtre de la Monnaie et de trouver à redire sur la façon dont le théâtre est administré au point de vue artistique. I La Monnaie jouit d'une si belle réputation artistique tant en Belgique qu'à l'étranger, qu'il serait puéril de rapprocher à sa direction certaines faiblesses. Nous ne pouvons pas toujours partager les idées de la direction, avoir en matière artistique d'autres vues, d'autres conceptions, mais nous devons cependant rendre hommage à Messieurs Kufferath et Guidé pour la brillante campagne qui vient de se terminer. Au cours de la saison la Monnaie a donné 44 ouvrages et" 4 ballets. CREATIONS. — ((Les Joyaux de la Madone», « Venise», « Pénélope», « L'Enfant Prodigue», ((la Phalène», (( Cachaprès », « les Petit-, Riens », « Parsifal >>, « le Timbre d'Argent » (version nouvelle). Le triomphe de la saison fut « Parsifal », qui atteignit 3^ représentations. Parmi les REPRISES, titons: ((Carmen», 23 représentations; ((Le Spectre de la Rose», 22 id. ; «Faust», 17 id. ; « Manon », 15 id. ; « La Traviata », 15 id. ; ((Les Huguenots », 14 id. ; « La Tosca », 13 id. ; « Madame Butterfly », 13 id. ; «Mignon», 12 id. ; ((Les Petits Riens», 12 id. ; (( Venise », 11 id. ; « La Bohême », 10 id. ; ((Pénélope», 10 id. * * La direction Reding préside depuis quinze ans aux destinées du théâtre du Parc, et l'on peut dire qu'elle a largement contribué à développer chez le public le goût pour le théâtre de caractère élevé en accomplissant une besogne aride et ingrate, celle de révéler des ouvrages litté-! aii es à ce même public, tout en lui faisant connaître les nouveautés de l'art dramatique, les productions de l'art belge. Si le répertoire était de choix, la troupe également fut impeccable. Au cours de cette brillante campagne, nous n'avons eu que des éloges à adresser aux artistes. Comme cette chronique est avant tout documentaire, publions ci-après le bilan artistique de la saison 1913-1914 : CREATIONS. — «Les Eclaireuses », quatre actes, de Maurice Dorinay, de l'Académie Française; (de Bonheur», trois actes d'Albert Guinon ; ((l'Homme qui assassina», quatre actes de Pierre Frondaie, d'après le roman de Claude Carrère ; «le Secret», trois actes, d'Henry Bern-stein ; «la Femme seule», trois actes, de Brieux, de l'Académie Française; ((Hélène Ardouin », cinq actes, d'Alfred Capus, de l'Académie Française; ((Servir», deux actes, d'Henri Lavedan, de l'Académie Française; « la Chienne du Roi », un acte, du même auteur. PIECES BELGES. — ((Camille», pièce inédite en un acte, de Paul Spaak ; « La Querelle », comédie inédite en trois actes, de H. Davigrion ; «Un Confident», comédie inédite en un acte, de Max Deauville ; « ies Eaux-Mor-t's », pièce en cinq actes, de Mme Marguerite Duterme; (( les-Prodigues », pièce en un acte, de Paul Prist ; «les Deux Bossus », conte en cinq tableaux, d'Emile Cam-maerts ; ((la Veillée de Noël», mystère en deux tableaux (inédit), du même auteur, soit dix-huit actes. MATINEES LITTERAIRES. — ((Le Laird de Dum-bilty » (première représentation à Bruxelles), cinq actes, d'Alexandre Dumas père; ((le Fils naturel» ou ((les Epreuves de la vertu », cinq actes (pour la célébration du bi-centenaire de Diderot ; première représentation à Bruxelles) ; (( le Chevalier à la mode », cinq actes, de Dan-court (première représentation à Bruxelles) ; « Lady Tartufe », cinq actes, de Mme Emile de Girardin (première représentation à Bruxelles) ; «la Métromanie », cinq actes, d'Alexis Piron (première représentation à Bruxelles) ; « le Poète et sa femme », six tableaux, de Francis Jammes, musique de Gaston Knosp (pour la première foi> à l'a scène); « Aërt », trois actes, extraite des ' tragédies de la Foi, de Romain Rolland ; « le Lion amoureux », cinq actes (pour la célébration du centenaire de Ponsard. REPRISES. — (( Les Romanesques », d'Edmond Rostand, de l'Académie Française; ((les Deux Pierrots», du même auteur, oui furent créés au théâtre du Parc; «l'A- 1 ïï^ê i_i I™ Kl I \A ÈF™| S™ 1 f"* E" Compagiï? d'Assurances au Assurez-vous au rHtlNIÀ DlLUL capital de Frs. 2.000.000 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KlNART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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