Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

1483 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 14 Mai. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mr0m/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

■ .numero 10 centimes. 39e ANNEE l'i MA!. — Ni. 33. MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'ANNEE PRIX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. r es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68. rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. HUI5 NOS ATELIERS ETANT FERMES LE JEUDI si MAI, JOUR DE L'ASCENSION, LE PROCHAIN NUMERO I)U «MEPHISTO» PARAITRA LE 28 MAI. La Femme Contemporaine De nombreuses plaintes nous sont parvenues ces derniers jours au sujet de l'Exposition de la Femme Contemporaine, qui va s'ouvrir à la Salle des Fêtes de la place de Mçir. Il paraîtrait, notamment, que la personne placée, on se demande par quel miracle, à la tête du comité, se serait fait détester de tout le monde par son arrogance1 et son manque absolu de correction vis-à-vis des chefs de section. On dit aussi que la gestion financière ne serait pas à l'abri de tout reproche. La Ville a accordé à cette entreprise un subside de 10.000 francs. Or. la dirigeante de l'exposition se refuse, non seulement à justifier l'eniploi de cette somme, mais même à en faire profiter les autres sections, qui y ont légitimement droit. Il paraîtrait que les bénéfices de l'exposition seraient destinés à soutenir une ENTREPRISE ETRANGERE et l'on cite un CERCLE DE DAMES qui a son siège R U E DES TANNEURS. Nos concitoyens et nos édiles se laisseront-ils BERNER' plus longtemps ? NOUS ATTENDONS DES ECLAIRCISSEMENTS. LE MEPHISTO, ♦©❖©♦ — Le Salon triennal Les salles du palais du Cinquantenaire abritent depuis samedi dernier les œuvres picturales et sculpturales de nos meilleurs artistes. Celle exposition triennale qui devrait nous donner une vue d'ensemble sur les traveaux des personnalités intéressantes du monde des arts nous a paru à première impression bien médiocre. Si nous parcourons le catalogue nous y trouvons les noms de Claus, Laermans, Léon Frédéric, A. J. Heymans James Encor, Victor Rousseau, Ronibaux, Farazijo, Alfred Leempoels, Posenaér, A. Hamesse, Ph. Swijncop, Baeseleer, Alfred Verhaeren, Léon Frédéric, Ilerman, Richir, X. C. Lambert, M. Marcotte, Geo Bernier, Louise de Hem, Alfred Delaunois, Ed. Verscraeten. Ce sont là des personnalités, des noms marquants dans l'art, cependant nous ne trouvons au salon que peu d'œuvres nouvelle-.. La plupart des loiles exposées ont déjà figuré dans les expositions particulières, au musée moderne, au cercle artistique, à l'art contemporain ou dans des galeries' privées. Et parmi les œuvres nouvelles il y en a peu ou point qui attirent l'attention ou qui vous font éprouver une émotion forte ou durable. L'art pictural semble avoir évolué vers la déformation. Combien peu d'artistes sont restés fidèles à l'ancienne manière et n'ont pas sacrifié au . mauvais goût moderne, le souci d'être original, poussé jusqu'à l'excentricité, la réalisation fiévreuse d'une sensation fugitive, l'exécution rapide d'une idée insuffisamment développée. L'art moderne ne fait qu'esquisser, ces toiles bizarrement bariolées ne sont pas achevées, on y a fixé un mouvement, une vibration de couleur, une attitude,un effet, une sensation, mais l'artiste ne finit pas son œuvre il l'ébauche seulement, laissant au public le soin de conclure, de compléter dans son imagination la conception rêvée. Hélas, le public, la vaste foule où se confondent les gens de toutes conditions, jeunes et vieux, cultivés ou illettrés, qui viennent à l'art ingénument sans s'\ connaître uniquement attirés par le désir de regarder dos tableaux, de les acheter quelquefois, de rencontrer parmi les nombreux ouvrages exposés comme un reflet de leurs aspirations vers le beau ne goûtent guère ces conceptions. ...électriques, ces toiles confectionnées à la vapeur, cette peinture au mètre carré, ce barbouillage intensif, ce bariolage affreux. A ce public, il lui faut des œuvres d'artistes indifférents aux consignes du snobisme, il lui faut un art qui n'effare ni ne déconcerte, un art qui n ste à la portée de tous les esprits et des sensibilités moyennes. Cela ne veut pas dire que l'art moderne ne peut pas faire de concessions mais des concessions d'élégance et de bon goût. Si nous parcourons le salon nous trouvons que beaucoup d'artistes ont fait des concessions au mauvais goût, à l'artificialité, à l'idéalisme romantique et symbolique. Le salon triennal renferme une série de productions que nous ne pouvons mieux qualifier que d'horreurs. On nous objectera peut-être que ces toiles réflètênt l'art du jour, notre vie trépidante, la sensation subtile d'une minute dans un jeu de couleurs, elles sont sans beauté, sans émotion, elles provoquent le rire. Xe concluez pas de là que nos artistes sont dépourvus de talent, non point, ils manquent de méditation, de labeur patient, qui lentement crée, compose, harmonise. A côté des productions médiocres de l'art pictural moderne figurent quelques envois de réelle beauté. A la tête de nos peintres belges nous pouvons classer avec honneur le maître paysagiste Emile Claus dont crois toiles admirables sont suspendues à la cimaise du salon d'honneur : Le portrait de l'artiste, Le Hêtre rouge, la Récolte de pommes de terre, trois toiles lumineuses, vibrantes de couleur, de vérité. Le maître d'Astene reste toujours le peintre de la lumière, et se distingue par la maîtrise de son interprétation. Combien fade et décoloré, sombre et gris paraît l'art du maître Laermans. Car il est convenu d'appeler Eugène Laermans ungrand peintre et d'admirer sans restriction toutes ses productions. Certes nous ne méconnaîtrons pas un caractère de grandeur tragique à sa « Fin du Jour », mais nous ne goûtons pas fore ces personnages, paysans toujours tvpés de même, aux allures d'apaches sinistres, femmes et enfants aux figures horribles, aux traits déformés. Une lumière étrange, baigne ces toiles, et répand une mélancolie, une tristesse profonde. C'est un art maladif, d'une pauvreté voulue de coloris. On éprouve devant ves toiles un malaise, ces personnages sont \ivants mais ils suent la misère, réflètênt la douleur, le paysage qui les entoure participe à ce pessimisme méditatif, il est incolore, vague, gris, sale. Certes l'art d'Eugène Laermans est réel, le talent certain et incontestable, mais je préfère et ni fois le coloris chaud, la lumière éclatante, la vie exubérante.Parmi les bonnes toiles à citer, nous noterons les envois de Jef Leempoels, son «Commissionnaire» est admirable, » Au Jardin » est tout aussi bien réussi. Aimé Steve 11s expose un marché d'oranges au coloris rutilant. Les personnages bien compris sont expressifs, M. Ph. Swijncop attire l'attention par quelques bons portraits de facture réussi. Xotons au courant de la plume les envois de Firmin Baes, un intérieur superbe, Frans Van Leemput-ten, troupeau aux bords de la mer, des portraits de Em. Motte, André Cluysenaer, Lucie Lambert, une grande toile de Van der Ouderaa,intitulée St François d'Assise au début de sa vocation, Carpentier, Alfred Verhaeren (coin d'atelier), Léon Frédéric, (paysanne). Les portraits du Roi Albert et de la reine Elisabeth par Herman Richir, X. C. Lambert, bains de mer, Mme Marie de Bièvre expose des fruits savoureux, M. Jean Gauweloos est un des rares peintres au salon qui expose du nu Il a été convenu, paraît-il, que le salon serait très chaste. En tous les cas, l'envoi de M. Gauweloos se distingue par la finesse du coloris et le fini de l'exécution. C'est une œuvre superbe. Le nu de M. Van Zeunsteghen est moins réussi, les chairs sont moins naturelles. Les paysages de A. J. Heyrmans sont remarquables. Xous avons revu avec plaisir la belle toile de Mlle Marcotte : « Les serres de Laeken ». Geo. Bernier a deux toiles bien venues, paysages intéressants qui charment par les belles et vibrantes couleurs. M. Léon de Smet en est encore au pointillé, sa « Scène de Carnaval» est faite de tonfetti, 1 et de serpentins. Un tour de force, peut-être, mais le talent de l'artiste pourrait mieux s'employer. M. R. Kennedy aborde le même genre un peu désuet. Xous 11e citerons M. Alb. Servaes, que pour déplorer ses envois sinistres comme: « Enterrement chez les pauvres gens», son «Mendiant» et «les Rois Mages». Ces toiles seraient à leur place à la Zwanze Exhibition. M. Van de Woestyne vise certainement à l'originalité par son portrait du peintre Valerius de Saedeleer. C'est de la haute fantaisie, du futurisme,une obstination voulue à revenir aux procédés des primitifs par des moyens artificiels, emploi de deux tons seulement, une tête expressive appliquée à une caricature, des attributs, des ornements... symboliques complètent ce tableau. Devant cet œuvre on ne sait s'il faut rire ou se fâcher. Les toiles de M. Van de Woestyne font pendant aux productions fantaisistes de M. Georges Latinis, qui excelle dans les svmphonies à trois tonalités: blanc, noir et gris. A citer son Christ et Tarte au y prunes, compositions qui n'ont de mérite que l'originalité, M. Valerius de Saedeleer expose une toile d'une énervante monotonie, quatre grands arbres nus comme des poteaux télégraphiques encadrent un paysage d'hiver, une terre triste que recouvre la neige, le ciel est gris de gros nuages. II n'v a guère plus à noter que le paysage de Joseph, François, «Champs d'Eté» de M. Alfred Delaunois; «la Danse au Bar », de Em. Berchmans ; un affreux portrait de H. l'nger; une toile un peu fade de Rapha Cledina, les envois quelconques de Jean Jacques Gaillard, A. de Bie, Jean Olin, Zagledini, Jules H. Cambier, R. de la Haye, Brusselmans, A. de Weerdt, qui n'ont pas assez d'importance pour mériter une critique détaillée. Du reste, cela nous mènerait trop loin. Xous reviendrons sur le sujet dans un prochain article. ARMAXD JOSSE. 4. •4- DANS LE MONDE ARTISTIQUE. A bâtons rompus M. POULLET, ministre des sciences et des arts, vient de donner les renseignements suivants à M. Destrée, député, qui les lui avait demandés : Les subventions accordées par l'Ktat pour la saison théâtrale 1912-1913 s'élèvent: 1. à l'Opéra flamand d'Anvers, 1.700 frs. ; 2. au Théâtre flamand d'Anvers, 1.700 frs. ; au Théâtre flamand de Bruxelles, 1.700 frs. ; au 1 hé-Atre flamand de Gand, 1.700 frs.; au Théâtre communal de Liège, 1.600 frs. Pour la même période, une subvention de 25.000 frs. a été accordés aux auteurs dramatiques de langue française, belge d'expression française au Théâtre du Parc, à Bruxelles.Pour la même période, les primes accordées a) aux auteurs dramatiques flamands se sont élevées : à 12.S20 fr. pour les œuves originales et à 600 frs. pour les traductions ou adaptations ; b) aux auteurs dramatiques wallons se sont élevées à frs. 11.562,50 pour les œuvres originales. Il n'y a pas eu d'allocations pour les traductions ou adaptations. Des encouragements analogues s'élevant à S05 trs. ont été occordés aux auteurs dramatiques de langue française, uniquement pour des œuvres originales. (jes œuvres dramatiques flamandes pour la représentation desquelles des subventions et des primes ont été allouées sont écrites en néerlandais ; les œuvres écrites en patois flamand 11e sont pas admises à participer aux encouragements.Dans ce cas, il y a mal donne, ou bien le ministre des Sciences et des Arts ne connaît pas le Xéerlandais. Xous avons eu à l'Opéra flamand, au théâtre flamand d'Anvers des traductions et des pièces originales d'auteurs fia- tarez-vons a» PHENIX BELGE 5&E5S Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes