île Efflta» Enterprise ait Developieut Coup; AU CAIRE Conseil d'ailmtnistratleu. MM. Mansour Kéghib Shakour Paeha, président et administrateur-délégué de The Gharbieli Land Company, président; Georges A. Eid, administrateur-directeur général de la Société agricole et Industrielle d'Egypte; A. Nourrisson Bey, propriétaire, au Caire: Ernest Rolin, propriétaire, à Bruxelles; Léon Rolin, ingénieur-entrepreneur, au Caire; Ed. Thys, administrateur-délégué de la Banque do reports, de fonds publics et de dépôts, à Anvers. IXreoteur'général. M. Mansour Néjfhlb Shakour Pacha. CouimiMaire». MM. F. H. Russell, de la maison Russell, Harris and C», Chartered Acctxut tants, au Caire; Jules Rolin, à Bruxelles. RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION l'assemblée générale ordinaire des actionnaires du 31 mars 1914 MESSIEURS; Nous avons l'honneur de vous soumettre le bilan de notre neuvième exercice social, clôluré le 31 décembre 1913. TERRAINS AGRICOLES. /•"N * Databla et Bcrcaclies — Malgré l'abaissement anormal des niveaux du Nil enregistré à l'étiage de 1913 et l'insuffisance notoire des eaux de la crue, les cultures de Dakahla ont donné tm rendement supérieur à celui de 1912. Les revenus de ce domaine accusent également un progrès sensible sur ceux des années précédentes, comme on le verra par le tableau suivant : Années, 1909. 1910. 1911. 1912. 1913. •Revenus , , .fr. 89,410 125,810 174,850 254,566 320,164 Quant aux résultats obtenus ù Bercache, ils peuvent être cionsidérés comme satisfaisants pour une première année d'exploitation et il y a tout lieu de prévoir que les revenus de ce domaine ne tarderont pas à atteindre un chiffre rémunérateur. Il est d'ailleurs question d'étendre à toute cette région le bénéfice de l'irrigation pérenne, et, si ce projet venait à se réaliser, tous les terrains de Mansourieh, et la partie de ceux de Bercache que notre pompe 16" n'atteint pas encore, deviendraient propres à la culture cotonnière et acquerraient immédiatement une plus-value considérable tant au point de vue des revenus que de la valeur intrinsèque. PORTEFEUILLE. Actions et parts Gharbieli Land Companjv — Ces titres sont 1 inscrits au bilan aux Cours officiels de la Bourse du Caire au 31 décembre 1913. Mais ces cours sont bien inférieurs à la valeur intrinsèque de ces titres et ne doivent être attribués qu'à l'état de dépression d'ans lequel se trouve actuellement le marché des valeurs.; Les résultats agricoles obtenus par la Gharbieli Land Company en 1913 sont d'ailleurs de nature à nous rassurer pleinement sur l'avenir de celte société et nous permettent même •I envisager comme prochaine l'époque ou pourra commencer la distribution de dividendes à ses actionnaires.; Actions Koubbeh Gardens et Kafr Da\vars — N'étant pas cotées en Bourse, ces actions avaient jusqu'ici figuré dans les bilans de la société au pair. Nous avions pro cécité ainsi dans l'espoir que, la situation s'améliorant à bref délai, ces titres seraient inscrits à la cote officielle de la Bourse ou donneraient lieu à des transactions permettant d'établir, de façon_ indiscutable, leur valeur.; Cet espoir ne s'étant pas réalisé, à cause de la répercussion qu'ont eue sur le marché égyptien la guerre italo-turque, la guerre balkanique et d'autres événements extérieurs récents, nous n'avons pas cru ueyoir continuer coter cette partie de notre portefeuille au pair, et, pour que le bilan que nous vous soumettons puisse refleter la situation résultant de l'état actuel du marché *>}', en d'autres termes, la valeur de l'actif social, dans les circonstances les plus défavorables, nous y avons inscrit les titres en question à un prix se rapprochant davantage de leur valeur actuelle de réalisation.- La valeur des actions de la Koubbeh Gardens a été déterminée par analogie avec celle que des transactions pratiquées Ien 1907 nous avaient amenés à attribuer dans nos livre» aux actions de sa voisine, la Cairo Suburban Building Landsi Company, en tenant compte, bien entendu, des charges quî' t grèvent le domaine de la Koubbeh Gardens.- >1 Quant aux actions Kafr Dawar, nous avons cru devoir, part mesure de prudence, les inscrire au bilan au prix de 100 frj l'action.; t i s L'écart résultant de ces dépréciations, soit ensemble francs c 2,039,927-13, a été passé par profits et pertes et, par ôonlrei ,5 nous avons passé au crédit de ce compte le solde du compte « prévisions pour dépréciation du portefeuille », soit francs s 148,107-02. a COMPTES DEBITEURS. Ce Compte comprend les provisions aux avocats, agents 4 et Correspondants de la société, avances aux cultivateurs, solde du prix des terrains vendus et diverses autres créance» e dont une partie est garantie par hypothèques, privilèges^ dépôts de titres, etc£ c Nous avons, par mesure de prudence, prélevé sur les béné- •c fices de l'exercice une somme de 117,000 fr.- que nous avons ê passée au crédit d'un compte >< prévisions pour créances e douteuses et litigieuses i£ x i- PROFITS ET PERTES. c Les recettes de l'exercice se sont élevées à fr.- 201,676-80 et ■i les dépenses à 191,851 Jr3 contre fr. 156,631-41 ci fr. 205,300-55 respectivement en 1912. Si, néanmoins, le compte profits et pertes accuse un solde débiteur do fr. 2,592,780-91, c'est uniquement à la dépréciation t du portefeuille qu'il faut attribuer l'importance de ce chiffre^ e Cette dépréciation n'a d'ailleurs pour objet, comme nous jj l'avons expliqué plus haut, que de ramener à leur valeur de s réalisation, dans les circonstances défavorables de l'heure t présente, certains titres do notre portefeuille qui, faute de base d'appréciation, avaient jusqu'ici figuré dans nos livres au pair.: Mais cette dépréciation est le résultat d'une situation qui existe depuis plusieurs années et ne peut, en aucune c façon, être imputée ;t l'exercice 1913. D'autre part, il y a lieu de remarquer que les propriétés do Dakahla et Bereache et d'autres parties de notre actif s social sont portées .dans nos livres à leur prix coûtant, alors s que leur valeur réelle est sensiblement supérieure à ce prix£ i s RENOUVELLEMENT PARTIEL1 DU CONSEIL i D'ADMINISTRATION. j L'ordre de sortie des administrateurs met fin au mandat de s MM.- Gcorges-A. Eid et Albert Nourrisson bey, qui sont réé-' ligibles, aux termes des statuts. i 1 RENOUVELLEMENT PARTIEL1 DU COLLEGE 2 DES COMMISSAIRES. j L'ordre de sortie des commissaires met fin au mandat de 5 M; F.-H. Russel], qui est rééligible, aux tenues des statuts. i Fait au Caire, le 1" mars 1914.; s LE CONSEIL' D'ADMINISTRATION. 1914. — Supplément au n° 65 du Moniteur des Intérêts Matériels. I, —i II |l II ——H Egypte. 10 S.

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